Les frugalistes sont des perdants

Quand FIRE rime avec LOSER

Quand j’étais en 6e année, une paire de Air Jordan et un t-shirt Vuarnet suffisaient pour être le roi de la cour de récré.

Au secondaire, posséder une bagnole (idéalement jaune avec un aileron démesuré) assurait une place sur le trône.

Au Cégep et à l’université, c’était l’école et le programme d’étude qui décidaient du statut social. Même le plus gros aileron du monde ne pouvait rivaliser avec « Je suis en Med à McGill ».

À présent, passée 40 ans, l’élite réside sur le Mont-Royal, a un chalet à Magog, une fondation à son nom et deux enfants élevés par une nounou philippine.

Le seul point que nous avons en commun est que nous nous déplaçons à bord d’une Tesla X. Bon, OK! Je suis monté à bord une seule fois… c’était un taxi… et on m’avait offert un coupon.

Le coût de renonciation

En quittant le marché du travail à 39 ans, au lieu du traditionnel 65 ans, j’ai renoncé à plus de 5 millions de dollars en salaire et en intérêts composés.

Pire encore, j’ai renoncé au succès. Je n’occuperai jamais un poste prestigieux dont ma mère pourrait se vanter à ses copines. Mon auto ne fera jamais tourner les têtes, en tout cas pas pour les bonnes raisons. Et, ma maison n’aura jamais 6 garages.

Bref, tous les symboles de réussite dont j’ai rêvé quand j’étais ado sont désormais hors de ma portée.

On m’avait pourtant prévenu avant mon départ à la retraite. Une de mes supérieures m’avait dit « Tsé, moi, j’ai accompli mes plus grandes choses dans ma quarantaine ».

Traduction: « Tu gâches ton potentiel! »

Cette affirmation me hante parfois. J’imagine de quoi aurait l’air ma vie si j’avais suivi ma trajectoire « normale ».

Est-ce que la version winner de J-S porterait des mocassins Louboutin? Est-ce que les serveurs aux Ritz connaîtraient son nom? Est-ce qu’il aurait les dents blanches?

Le dommage collatéral

Puis, je me ressaisis. Je lève les yeux et j’ai devant moi l’eau turquoise de la mer des Caraïbes. À l’ombre d’un Manchineel, je rédige cet article dans un carnet en observant ma blonde faire ses longueurs matinales.

Je ne peux m’empêcher d’imaginer les coûts de renonciation associés à la vie du J-S avec les dents blanches. Particulièrement, les coûts sur sa santé.

Mon profil Linkedin fait de la peine, j’en conviens, mais je m’épanouis à ma façon.

Au lieu de mesurer mon succès en termes de ROI et de EBITDA, je le mesure en termes de bonheur, de bien-être et de satisfaction personnelle. L’argent n’a plus rien à voir là-dedans.

Par exemple, même si mon livre, La retraite à 40 ans, est un bestseller, ma plus grande fierté réside dans le fait qu’il fut le troisième essai le plus souvent emprunté à la Grande Bibliothèque l’année dernière (source).

Plusieurs dizaines de lecteurs m’ont même confié que cet ouvrage avait changé leur vie financière. Il n’y a pas de meilleur feeling au monde!

Comme quoi, le succès est parfois le « dommage collatéral » des passions.

Le livre la retraite à 40 ans

Le miroir vs la fenêtre

Plus tôt dans ma vie, le succès était intrinsèque. Je regardais ma réflexion dans le miroir en me disant « Qu’est-ce que j’ai accompli? »

Maintenant, mon miroir s’est transformé en fenêtre. Au lieu de regarder ma vieille gueule, je m’ouvre au monde autour de moi. Les réussites de ma belle-soeur, de mes lecteurs et des entrepreneurs que j’accompagne me rendent fier.

Je suis toujours un loser, mais au moins je suis un loser heureux et épanoui.

Et, soit dit en passant, je possède ENFIN des Air Jordan. Je suis prêt pour la soirée retrouvailles à mon école primaire!

Comment définissez-vous le succès? Êtes-vous un FISER (FIRE + LOSER)?

ENFIN, UN CUBICULE QUE J'AIME!

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96 commentaires

    1. C’est bien tout ça mais pourquoi ne pas avoir le beurre et l’argent du beurre…

      Style une business qui te demande 1 a 2 heures de travail par jour à distance et qui rapporte le salaire d’un avocat …

      J’ai mois aussi essayé de prendre ma retraite à 39 ans et après 3 ans de glandage , j’ai décidé de repartir une business – temps partielle à distance pour me divertir…

      C’est compliqué de voyager à l’année avec des kids … bref j’ai enfin trouvé mon équilibre et a chacun son trip

      1. Salut Mike,

        Je veux le beurre, mais je n’ai pas besoin de l’argent du beurre. 😉

        Donc, je dédie quelques heures par semaine à des projets qui me plaisent, mais qui ne me rapportent rien financièrement. D’ailleurs, à ce stade dans ma vie, je ne saurais que faire d’un salaire d’avocat.

        Comme toi, j’ai impérativement besoin d’avoir des projets pour être épanoui. Mon trip n’est pas si loin du tien après tout…

  1. Wow ! Cette article sera une tappe au visage pour plusieurs d’entre nous ! 😉
    Je suis fier de vouloir te rejoindre dans le nouveau groupe de FISER. 🙂
    Signé, d’un autre loser heureux et épanoui !

    1. Salut mon cher Vincent (Retraite101)!

      C’est ce que je vais répondre à partir de maintenant quand on me demande « Qu’est-ce que tu fais dans la vie? »:

      « Je suis suis chez FISER… »

      Ça sonne gagnant, non?

        1. Vincent,

          Je vais créer une page Linkedin pour FISER Inc… On pourra s’y référer quand on a besoin d’avoir l’air important.

          Je serai « Executive VP, Brand and conversation evangelist » et tu seras « Executive VP, Design integrity optimization architect ».

    1. Merci Françoise!

      Mais, il y a 20 ans, je rêvais encore de Porsche, de villa en bord de mer, de vêtements griffés, etc. J’épargnais intensivement, mais avec l’ambition de posséder PLUS.

      Ça me fait sourire maintenant…

  2. Hahahah merci de me faire mal en dedans … j’ai tellement hate de débarquer de la roue du capitalisme et de Moi aussi jouir de cette vie si précieuse….. ca me fais mal ton article mais vraiment!!! J apprécie ta franchise et honnêteté merci et bonne continuité..ne laisse personne svp douter de ton
    choix ….

    1. Salut Jean-François,

      Désolé, je ne voulais faire mal à personne… 😉

      Et, ma vie n’est pas toujours utopique non plus. J’ai les mêmes obstacles que n’importe qui.

      Seulement, l’objectif derrière cet article est de forcer la réflexion sur « Qu’est-ce que le succès? » Puis, une fois celui-ci définit, « Est-ce que je fais ce qu’il faut pour l’atteindre? »

      C’est très confrontant, mais nécessaire.

      Bon parcours vers la liberté!

  3. Merci J.S. de ton partage, toujours humoristique et qui interpelle!
    Tu as bien raison, le bonheur n’est pas en lien direct avec les sous, les marques des vêtements, celles de autos ! Je crois qu’en étant au plus profond de soi, heureux, on peut s’ouvrir au monde autour de soi !

  4. Si je te disais que je te faisais un don de 10 millions $, t’en ferais quoi ? Même avec cette fortune, personnellement je ne vois pas plus ce que je ferais avec une maison avec 6 garages et une Tesla… je me lâcherais peut-être plus dans les bars par contre (c’est ma tournée el gros ! toi qui écoute mes histoires de marde depuis le début).

    En ce moment, ce que je veux accomplir, c’est de transmettre mes valeurs à mes enfants. Et gérer mes émotions lorsqu’ils piquent des crises 😛

    Le reste, bah, c’est quoi de toute manière « accomplir » ? C’est aussi relatif que l’espace temps haha

    Accomplir une grosse carrière stressante pour faire rouler ce qu’on appelle le capitalisme? Non merci !

    Être FIRE c’est embarquer dans une forme d’anarchisme et j’adore ça 🙂

    1. Merci Philippe pour l’excellent témoignage!

      Tout est relatif.

      Si on me donnait 10M$, je ferais don de la totalité. Je considère que j’ai assez d’argent et je trouve qu’il serait indécent d’accumuler des ressources dont je n’ai pas besoin.

      Voilà une affirmation que Trump qualifierait de « un-American ». 😀

  5. Toutes ces « réussites » dictées par la société ne m’impressionnent pas. Les voitures de luxe, les 6 garages, le « haut statut », ne m’impressionnent pas. Je travaille avec des professeurs universitaires, chercheurs renommés dans leur domaine et plusieurs sont épuisé et n’ont pas l’air très heureux, toujours à courir après la reconnaissance des autres…

    Ce qui m’impressionne, ce sont les gens qui vivent selon leurs désirs et qui savent trouver le bonheur dans le quotidien, qui trouvent leur reconnaissance à l’intérieur d’eux mêmes… Ça m’impressionne parce que c’est tellement rare… Et bien plus précieux à mon avis.

    Je pense qu’on peut faire de belles choses qui nous rendent heureux et qui ont un impact positif sans être à la recherche de la plus belle parure. C’est peut-être Loser aux yeux de ceux qui cherchent à toujours être mieux que les autres, mais c’est bien plus winner à mon avis que ceux qui passent à côté de leur vie en essayant d’impressionner des gens qui se foutent d’eux. 🙂

    1. Salut Cynthia,

      Nous sommes des animaux sociaux, pas beaucoup plus évolués que les grands singes à certains égards. Le désir d’appartenir à un groupe passe souvent avant notre propre bonheur.

      Je ne suis pas mieux… Tu devrais voir ma collection de maillots de foot. 😉

      Merci pour ta réflexion!

  6. La seule chose qui m’empêche un peu de profiter au maximum de ma retraite, ce sont mes enfants de 14 et 16 ans (et ma blonde qui prendra sa retraite dans 4 ans). Je ne regrette en rien le bonheur de mes enfants, oh non. Mais par contre, leur âge m’empêche de partir genre trois mois d’hiver dans un pays plus clément et moins couteux. Ou bien de m’expatrier dans une autre pays en permanence. J’ai 57 ans (retraité depuis 4 ans), et quand mes enfants seront assez vieux, c’est probablement moi qui serai trop vieux pour partir aussi longtemps. Je verrai bien. A moins que vous ou l’un de vos lecteur ayez des suggestions ?

    1. Bonjour Marc,

      Vous aurez seulement 61 ans quand vos deux enfants seront majeurs. Et, ça coïncidera avec la retraite de votre conjointe.

      Ça vous laisse amplement le temps de voyager. Par exemple, vous pourriez partir deux mois durant l’hiver, sans vraiment affecter la vie de vos enfants (je crois).

      Aussi, il y a des destinations moins lointaines. J’ai visité les Açores dernièrement et j’ai adoré. C’est seulement 5 heures d’avion (vol direct) de Montréal.

    2. Voilà une suggestion (parmi tant d’autres possibles): vous partez tous ensemble quelques mois en famille. Ce sera un souvenir impérissable, peut vous rapprocher beaucoup et être un tremplin de réflexion sur l’avenir pour vos enfants. On n’a qu’une vie et on ne sait pas quand elle finit ni pour nous ni pour ceux qu’on aime. En plus, si vous en avez les moyens, profitez-en maintenant.

    3. Faites du sport et faites attention à vos habitudes de vie. Aucune idée de votre santé d’avant, des choix faits, mais pour la plupart, passer du temps libre à la retraite à se mettre en forme aide à retarder les griffes du vieillissement !

    4. Je suis un peu dans la même situation (mais sans les enfants), en ce sens que ma conjointe travaille et souhaite continuer à le faire.. comme J-S j’ai quitté le 5 à 7 en 2017 (à 42 ans dans mon cas).. 6 ans plus tard oui je suis un peu limité dans mes possibilités (à moins d’abandonner ma conjointe quelques mois par an, ce que je ne souhaite pas faire), mais bon, la vie est faite de compromis de toute façon, FIRE ou pas.

      Je rêve de voyager un jour aussi une partie de l’hiver.. mais « en attendant » j’ai fait un choix qui fait que j’ai moins le gout de voyager et davantage d’intérêt à rester en hiver. J’ai acheté une terre à bois (avec chalet) et je m’amuse. Si je voyageais bcp ou m’expatriais aujourd’hui, probablement que je ne pourrais/voudrais pas de cette terre, car ça ferait trop de choses à s’occuper avec la maison, et aussi le total des coûts serait élevé..

      Bref je rêve tjrs du Portugal en hiver, et ma blonde et moi on a encore le projet un jour de vendre la maison, se prendre un appart au centre-ville, peut-être garder la terre (à voir à ce moment-là), et partager mon temps entre la vie de centre-ville au Québec, la vie dans le bois et la vie en Europe 🙂

      Et si vos enfants partent dans 5-10 ans, je ne crois pas que vous serez trop vieux.. j’ai un oncle qui continue à faire ça à 82 ans, il part 6 mois moins 1 jour chaque année !

        1. Merci Mr. Jack pour ce témoignage!

          Ce sera le titre de mon prochain livre: Comment déjouer le barman et quitter le 5 à 7 😆

          Je trouve que le Portugal est une destination sous-estimée par les snowbirds. La météo est tempérée, la bouffe est délicieuse et les coûts très raisonables. J’aime particulièrement la qualité de vie dans les Açores.

  7. Merci de nous ramener à l essentiel, c est tellement utile. Je suis une vieille 🙂 retraitée et je n ai pas de fond de pension mais avec mes economiee et mon style de vie plus frugal, je vais être ok pour aller jusqu a 100 ans.

    Mais c est tellement facile de retomber dans la course à la robe de Noël qui ne sert qu une fois, la comparaison avec les amis qui arrivent de croisière et passent les fêtes au chalet dans le nord… on est conditionné rare !

    1. Bonjour Nathalie,

      En effet, on se fait constamment aspirer par la spirale de consommation. La période des Fêtes est particulièrement propice à ça.

      Puis, en janvier, quand les relevés de cartes de crédit arriveront, ce sera la grande déprime. Ce sera votre heure de gloire. 😉

      Longue et heureuse retraite!

  8. Merci de tes bons articles!
    Tu as raison, être LOSER permet de passer inaperçu.

    J’ai pris une trajectoire différente, mais c’est surtout le FU money que j’ai accumulé avec le temps. C’est aussi puissant!

  9. Merci pour cet article
    Il tombe à point aujourd’hui.
    J’étais justement dans un cercle vicieux depuis quelque temps à trouver ma vie ordinaire, de croire que je ne fais rien d’extraordinaire et que ma vie n’a pas de sens parce que je n’ai pas un statut social élevé
    Mon objectif et défi quotidien est d’être reconnaissante chaque jour et de trouver le bonheur dans les petites choses du quotidien.
    Peut-être que de décrocher des réseaux sociaux ferait du bien aussi, cesser de se comparer!

    Ton livre m’a fait l’effet de me réveiller d’un long et profond rêve!
    Au niveau financier, il a changer ma vie et merci pour ça ! Je sors beaucoup mieux la nuit maintenant que j’ai des économies !

    Merci et continue d’écrire ????????????

    1. Merci beaucoup Michele!

      Les réseaux sociaux constituent un immense obstacle à la liberté. Nous sommes enchaînés à nos écrans, constamment solicités à consommer et à désirer toujours PLUS. Juste se détacher de ce monde malsain, est, selon moi, un pas vers le bien-être.

      Pourquoi ne pas lire à la place? Justement, merci d’avoir pris le temps de lire mon livre. J’apprécie sincèrement!

      Au plaisir!

  10. Du haut de mes trois semaines de grève dans le domaine de l’enseignement, je suis un peu découragée de voir que l’épargne pour moi sera reportée (encore). Je n’envisage malheureusement aucune possibilité d’épargne dans un futur à moyen-long terme. Ça me frustre de savoir que mon quatre ans d’université me rapporte peu( bon… grève, précarité,3 grossesses) C’est un choix que j’ai fait j’imagine. Je sens mon rêve d’une retraite hâtive s’éloigner de plus en plus. 33 ans, 3 enfants, dette d’hypothèque seulement… J’espère pouvoir regarder par la fenêtre moi aussi un jour…

    J’adore vous lire!
    Merci!

    1. Merci Maurane!

      Je pense qu’avec trois enfants et une vingtaine d’élèves (même plus j’imagine) à ta charge, tu regardes déjà par la fenêtre plutôt que dans le miroir. Ta vie est pas mal dévouée aux autres.

      Je souhaite que tes nouvelles conditions de travail, suite à une entente, soient plus saines. La grève est peut-être le pas arrière nécessaire pour avancer plus vite par la suite?

      Bonnes négos et bon parcours vers la liberté!

  11. C’est un raccourci facile de comparer deux choix qui sont la jeune retraite ou le workaholic qui ne vit que pour les possessions matériel. Entre les deux, il y a aussi le sentiment du dépassement de soi au travail, le sentiment d’appartenance et la réalisation de grande choses en collaboration avec des collègues. Parlez-en à l’entrepreneur parti de rien et qui aujourd’hui embauche des dizaines de personnes qui font vivre leurs familles. J’aspire à cette liberté souvent bien décrite par toi JS, mais ma peur du regret, ce n’est pas la grosse cabane et le jet privé, c’est plutôt de me sentir looser d’avoir abandonné mon potentiel de réussite dans un milieu de travail qui pour moi rime aussi avec dépassement et leadership positif de cette société.

    1. Bonjour T’esPasGame,

      Cet article est une réflexion très personnelle sur ma définition du succès, 6 ans après ma sortie du marché du travail. Ce texte ne se veut pas informatif, il s’agit de MES observations sur MON parcours de retraité.

      En résumé, mon sentiment de réussite découle désormais du fait d’aider les autres. Voilà le constat que j’avais envie de partager.

      Si j’avais écrit cet article à un autre moment dans ma vie, les propos auraient été complètement différents. D’ailleurs, à une époque, j’étais sincèrement passionné par mon boulot. Et, encore maintenant, j’ai le plus grand respect pour les gens qui se réalisent à travers leur travail. C’est tant mieux pour eux! Malheureusement (ou heureusement) ce n’est pas mon cas.

      Merci de contribuer à la discussion!

  12. Beau partage, et beau texte de ta part.
    Sincèrement je trouve ça très très TRÈS difficile de me sortir de ma vie de « winner ». J’ai 32 ans, je suis parti de rien et j’ai monté jusqu’à aujourd’hui + de 1M de valeur nette (celi full, reer full, reee full, maison payée, tesla payée, prêteur privé, et travaille en investissement pour une banque avec salaire de +-200k par année) pourtant j’ai aussi une partie de l’autre côté de la médaille (une fille de 1 an que j’adore, une flexibilité de travail/d’horaire, un petit 2h par soir pour « me time »…)

    Suis-je heureux? Oui! Pour vrai. Mais le premier défi est de profiter de chaque chose « que j’ai » dans ma vie, et d’attribuer la bonne quantité de temps à la bonne place. Mais la vraie question que je me pose, c’est pourquoi je ne serais pas capable de faire comme toi et de tout lâcher pour arrêter cette forme de croissance? Qu’est-ce que ça cache?

    1. Salut Benoît,

      Tu es un gagnant. Et, il n’y a rien de mal là-dedans. Bien au contraire! C’est admirable de faire ce qu’on aime et d’y trouver un « purpose » (je ne trouve pas l’équivalent en français).

      Tu ne serais pas capable de tout lâcher probablement parce que tu n’as pas ce besoin à ce moment dans ta vie. J’étais comme toi et c’est seulement quand mes conditions de travail se sont envenimées que j’ai ressenti le besoin de partir. Crois-moi, si ça t’arrive, tu le sauras.

      La constante derrière toutes mes réfexions est la quête du bonheur. C’est unique à chacun. Mes choix de vie ne valent pas mieux que ceux du voisin. Comme dit la chanson « chacun sa route… »

          1. Je crois que ce qui dérange S Piche c’est que Benoit dit être parti de rien et qu’il est monté à +de 1M de VN à ce jour.
            L’expression est mal utilisée ici.
            Questions pour Benoit.
            1) Combien avais tu dans ton REEE pour tes études ?
            2) Comment a été le financement de tes études ?
            Déjà à la base si t’avais le REEE remplis par tes parents/autres membres de la famille et que tu as été nourris/logé/fait vivre gratuitement et que t’a pu retiré/réinvestir ton REEE dans ton CELI en travaillant, tu es un grand privilégié sur le plan financier et pas self made.
            Tes études ont-elles été financées par l’AFE ? Par une marge de crédit étudiante ou bien par tes parents ?
            Qu’en est-il du coût du logement durant tes études, de la nourriture, du transport, des télécommunications, etc ?
            Tout ça, c’est la différence entre qqn qui fini son BAC avec 50K de dette et quelqu’un qui fini son BAC avec 100K+ de VN. Ensuite, si t’a des plugs car ta famille est déjà dans le carriérisme et bien un petit CV déposé et tu es engagé à 100K+/an sans expérience, avec de grandes possibilités d’avancement car ton CV était sur le dessus de la pile. Parti de rien avec 1M+ de VN à 32 ans SEULEMENT ? J’en doute très fort.
            Oui tu as fais des efforts et je n’en doute pas, des sacrifices, des bons choix etc. Mais tu es parti avec une longueur d’avance j’en suis sûr et certains.

          2. Bonjour Mario,

            Notre point de départ dans la vie est différent pour chacun. Certains ont une longueur d’avance, un avantage injuste, j’en conviens. C’est le cas des Canadiens qui sont en bonne santé. Nous sommes parmi le top 5% des privilégiés dans le monde. Donc, 95% de la population pourrait nous critiquer aussi sévèrement que vous le faites. Les garderies subventionnées, le système de santé universelle, l’éducation très abordable, les allocs familiales, le chômage, les congés parentaux, les programmes de démarrage d’entreprise, les prêts/bourses, les outils d’enrichissement (REER, CELI, CELIAPP, REEE), le revenu minimum garanti, etc… Toute la planète en rêve!

            Je ne connais pas l’histoire de Benoit, mais après avoir visité plusieurs endroits TRÈS défavorisés, je serais mal à l’aise de le traiter de privilégié.

    2. C’est vrai que je suis privilégié.

      Ma mère a remplit mon REEE et mes trois premières cotisations de mon CELI.
      J’ai également eu un héritage de mon vivant.
      D’autres questions ?

  13. Holà Jean-Sébastien!

    Merci d’agrémenter mon café matinal avec ton écriture si bien tournée!

    Je peux te dire que ton livre, La retraite à 40 ans, dont je possède un exemplaire (qui vaudra peut-être un jour des cents et des milles parce que dédicacé, LOL), ne dort pas sur une étagère chez moi, oh que non! Je l’ai prêté plusieurs fois (ça baisse ton score d’emprunts dans les bibliothèques ;o) et il commence à être gondolé à force d’avoir été lu. Il est entre les mains d’une amie depuis hier et elle m’a écrit ce matin qu’elle a passé une grande partie de la nuit à le lire (insomnie, quand tu nous tient), et qu’elle en était à faire des tableaux Excel ce matin… Et voilà le travail!

    Je n’ai que des félicitations à te faire d’avoir décidé de penser en dehors de la boîte!

    1. Holà Gabriella!

      Magnifique! Je souhaite que mon livre circule, que les pages soient toutes écornées et pleines de ratures. Dans la plus pure tradition frugaliste, cet object doit avoir une fonction et ne doit pas accumuler la poussière.

      Merci énormément de contribuer au rayonnement!

  14. Merci d’être un Loser…
    Merci d’encré mon idée, qu’être Loser aux yeux de notre société, c’est d’être Winner de la vie.
    J’essaie le plus possible de montrer cette facette à ma fille ado de 15ans.
    Tranquillement, je sème la graine d’ un choix différent, en lui fessant lire des articles comme le vôtre.
    Battre Snapchat, fameux Tic toc, etc… pas facile,mais je suis confiante que moi et mon conjoint lui montrent, que cette alternative est beaucoup plus rentable à tout point de vu.
    Nous ne sommes pas rendus à votre stade, mais notre mode de vie priorise d’être Loser, pour être winner de notre vie.
    Enjoy!

  15. On est  »loser » juste dans le regard de l’autre 🙂
    Le fait que tu aies transformé ton miroir en fenêtre prouve ta réussite, bravo!!

  16. «Je lève les yeux et j’ai devant moi l’eau turquoise de la mer des Caraïbes. À l’ombre d’un Manchineel, je rédige cet article dans un carnet en observant ma blonde faire ses longueurs matinales.»

    Tu me révèles à moi-même, tout à coup. Je ne me doutais pas si « envieux », au fond. Je t’envie la plage d’eau turquoise avec la jolie amoureuse à croquer sur le vif… miam!!! 🙂

  17. Merci Jeune Retraité!
    À mon humble avis, tu utilises pleinement ton potentiel et ce, de manière très positive pour la société! C’est tout un art que tu pratiques: sensibiliser et éduquer avec la bonne dose d’humour pour faire réagir… ça passe mieux! C’est aussi porteur d’espoir de voir qu’il existe d’autres façons de vivre et de penser! C’est sûrement possible de vivre hors du « moule à muffins »… je n’y suis pas encore arrivée, mais j’y travaille fort. Je ne pense pas pouvoir prendre ma « retraite » avant 50-55 ans, mais plutôt faire un autre métier plus manuel et utile, probablement moins rémunéré, mais que je ferais avec plus de passion. Je devrai sûrement me préparer à être FISER aux yeux des autres, car j’ai présentement un bon gros salaire confortable… Ouf! Ça prend du courage et merci encore de me rappeler que mes rêves sont encore possibles! J’ai noté depuis longtemps dans un petit calepin une citation de Warren Buffet (en anglais) que tu connais sûrement et qui va comme suit: « I urge you to work in job you love. You’re out of your mind if you keep taking jobs that you don’t like because you think it’ll look good on your resume ». À méditer. Merci! 🙂

    1. Salut Stéphanie,

      Je ne suis pas complètement sorti du « moule à muffins » non plus. J’ai encore un pied dedans. 😉

      L’indépendance financière n’est pas l’objectif de tous les frugalistes. Plusieurs optent pour une deuxième carrière plus proche de leurs passions. C’est très accessible pour presque tout le monde. On peut ainsi changer sa vie radicalement en quelques mois.

      Par exemple, lors de mon dernier voyage à Curaçao, j’ai revu une amie qui a fait un virage de 180 degrés au niveau professionnel. Elle était dentiste et elle est désormais instructrice de plongée sous-marine.

      Pas besoin d’être millionnaire pour réaliser ses rêves!

      1. Wow, merci d’avoir pris le temps de répondre à mon commentaire. C’est toujours le fun de te lire et d’entendre des histoires inspirantes de personnes qui ont osé changer de vie, sans nécessairement être riche ou millionnaire. Muito obrigado!

  18. Merci JS pour cet excellent article. J’aime bien la métaphore du miroir vs la fenêtre. Ça me parle beaucoup !
    Depuis que j’ai pris ma retraite à 54 ans, je me félicite tous les jours du choix que j’ai fait. Mais je me demande si je l’aurais pris plus tôt si j’avais pu lire ton livre plus jeune ! Ça prend beaucoup de courage pour changer de cap comme tu l’as fait. Tu as tout mon respect.
    Et félicitation ! Ce n’est pas rien d’être parmi les livres les plus lus (deux années de suite) !

    1. Merci beaucoup RetraiteXTRA!

      Juste le fait que des personnes prennent quelques heures de leur vie hyper occupée pour lire mon livre me touche au plus haut point.

      Je pense que nous partageons la même mission avec nos blogues respectifs alors j’ouvre ma fenêtre et je vous retourne les félicitations!

  19. Allo JS,
    Merci pour ton livre et ton blug qui mettent les bons mots sur les sentiments que je ressens. Je travaille dans une institution financière depuis 15 ans et contrairement à la plupart de mes collègues, je ne ne vise pas un des nombreux postes de directeurs ????.
    J’ai 37 ans et je me considères indépendant financièrement grace à l’epargne constante et mon rythme de vie modeste.

    Mais ton move à 39 fait peur, la peur d’arrêter d’épargner, vivre de l’intérêt mais faire du surplace avec le capital. Je me dis que quelques années de plus me donnerait un coussin supplémentaire… mais pour quoi faire??
    J’ai 2 enfants en bas âges, une maison et une conjointe qui partage les dépenses à 50-50. Pour ceux qui disent que c’est impossible d’atteindre FIRE avec ceci, je l’ai fait sans hérité, ni d’aide familiale.

    À force de te lire, je devrais être capable de faire le grand move d’ici mes 40 ans comme tu l’as fait.
    Merci!!

    1. Salut Justin,

      Merci pour tes bons mots et félicitations pour ta situation financière!

      À mon humble avis, tu ne devrais pas forcer les choses. Si tu apprécies ton boulot, tu devrais le garder. Si ton fonds de liberté est peu serré, tu devrais le laisser fructifier davantage. Si tu n’as pas d’autres projets en vue, tu devrais te laisser le temps de les développer. Autrement dit, il n’y a pas de stress. Tu es financièrement indépendant et quand tu sentiras le besoin de changer ton mode de vie, tu pourras le faire.

      D’ici là, profite bien de ta liberté!

  20. Si, à court terme, la Bourse surfe imprévisiblement sur les flux et reflux d’émotions irrationnelles et négatives, à long terme les cours finissent par revenir à l’équilibre et se stabiliser autour d’une valorisation raisonnable et réaliste, ce qui expliquerait pourquoi il y a 100 % de chance sur 30 ans, si on reste toujours pleinement investi quoi qu’il arrive, peu importe les fluctuations chaotiques entre-temps, pourvu qu’on y soit présent sans discontinuer grâce à un fonds bien diversifié à frais très réduits sur les actifs, sans frais d’entrée ni de sortie non plus, d’atteindre à son objectif d’indépendance financière entière et définitive.

  21. J’ai le même dilemme actuellement, début quarantaine, objectif retraite atteint, mais un sentiment de laisser quelques millions filer pour mes vieux jours si j’arrête maintenant. Ma réflexion évolue mais aujourd’hui je pense qu’après 20 ans à faire attention à chaque dépense, je ne vois pas comment je pourrais me mettre à dépenser intensément à 60 ans avec plusieurs millions. Nous avons une seule vie à vivre et le temps ne s’achète pas.

    1. Salut Maxime,

      Félicitations pour l’atteinte de l’indépendance financière!

      Mon objectif est de mourir avec 0$. Donc, passé un certain montant, chaque dollar accumulé ne me sera d’aucune utilité. Et, je n’ai pas l’intention d’accumuler juste pour accumuler.

      Par conséquent, même si on m’offrait un emploi à 1M$ par an, je le déclinerais. Le temps a plus de valeur à mes yeux.

      Bonne réflexion!

  22. Peut-être qu’il faut renoncer à 5 M$ en prenant une retraite à 40 ans au lieu de 65 ans, mais si la somme accumulée est conséquente et le niveau de vie assez frugal, il y a moyen de générer de très bons revenus de ses épargnes, un revenu qui sera de surcroît en augmentation d’année en année. Exemple avec un montant accumulé de 1,5 M$ au moment de la retraite, les placement pourraient générer 60 000$ par année si on ajoute la RRQ et la PSV à 65 ou 70-72 ans, cela peut représenter environ 100 000$/an en ayant pris sa retraite entre 40 et 45 ans. Imaginez un frugal dans cette situation qui décaisse seulement 30 000$/an.

    1. Salut Marc-André,

      Je suis pas mal plus riche aujourd’hui que je l’étais au moment de prendre ma retraite, il y a six ans. Donc, oui, la stratégie fonctionne bien jusqu’à maintenant.

      Je peux même me permettre d’augmenter mes dépenses d’année en année. Je me paye la traite! 🙂

      1. Au bout de mon plan financier, à 96 ans, je vais être multimillionnaire, sans doute, si toutefois la tendance actuelle se maintient. Malheureusement, j’ai 90 % de chances d’être décédé rendu là… au septième ciel de la Bourse… 🙂

        Mais si l’homme qui vous écrit en ce moment avait commencé dès la vingtaine avec ce qu’il n’a appris que sur le très tard, c’est d’un condo de luxe en Floride, adossé à un golf de 18 trous, qu’il serait en train de vous de témoigner de bonheur indicible…

        1. Bonjour PFG,

          Devenir millionnaire est pratiquement inévitable quand on commence tôt. Certes, mieux vaut tard que jamais. Vous êtes quand même en bonne posture financière. En surfant sur le S&P 500, vous pourrez vous mettre au golf bientôt.

          Bonne année!

  23. merci JS,
    j’aurais aimé te lire il y a 20 ans. Cependant, je ne t’ai pas lu trop tard. Tu m’auras fait gagner au-moins 5 ans de liberté anticipée!!! C’est déjà ça de gagner.

      1. on ami Nicolas Bérubé, dont j’ai dévoré les deux excellents best-sellers, ne pond que des bonbons de papier ! Encore ce dimanche, il conclut, dans sa chronique dominicale (14-01-24) dans La Presse, « L’argent et le Bonheur » : « Les marchés vont-ils faire du surplace en 2024 ? Ou, mieux, nous offrir le cadeau d’une chute boursière ? Personne ne le sait. Un investisseur peut toujours rêver. »

        Mince alors ! Il ne saurait mieux dire qu’en ce qui me turlupine chaque année en ce début de période pour mon CELI : j’ai raté les parts à 68 $ le 4 janvier et maintenant elles ont monté à plus de 70 $, zut ! Mes dividendes ont été investis juste à temps, mais moi j’ai hésité à y injecter d’un coup les 7 000 $ en droits de cotisation annuels amassés entre-temps comme je l’avais fait l’an dernier au tout début de janvier 2023, ce qui devait s’avérer être un « très bon coup » tout au cours de l’année.

        Il nous prévient aussi : « Je n’attends pas les chutes pour investir. Toutes les études sur la question ont montré que le meilleur moment pour investir est lorsqu’on a l’argent pour le faire. Mais j’aime voir des chiffres en rouge lorsque je clique sur « acheter ».

        1. Bonjour PFG,

          Je seconde. Cet article de Nicolas est du bonbon. Comme la plupart de ses articles d’ailleurs.

          Avez-vous lu celui-ci: S’enrichir avec la règle de 752

          Comme vous, je ne pratique pas le « market timing », mais je ne fais pas exprès d’acheter des titres à la fin d’une journée de hausse record non plus. Et, avec la soi-disant « saison des REER » qui débute, je vais encore patienter un peu avant d’investir…

          1. Oui, bien entendu, je suis accro aux chroniques de N. Bérubé, et je me suis vite perdu dans mes calculs de coût de vie superfétatoire! Je capotais raide! Il n’y a vraiment aucune petite économie à faire! D’ailleurs, je suis en train de fermer mes livres sur 2023. J’y ai inscrit toutes mes dépenses, factures et relevés à l’appui, dans tous les détails de leurs postes respectifs, dans une feuille de calcul automatique Excel. C’est étourdissant! Ça me donne l’impression de mener un train de vie princier… 🙂

          2. Bonjouur PFG,

            C’est fou le nombre de dépenses qu’on peut faire en un an. C’est seulement en faisant son budget qu’on en prend conscience.

            Je trouve cet exercice fascinant. J’adore compiler ces données et me surprendre à chaque fois. « Quoi! J’ai dépensé 200$ en bagels chez Fairmount??? » 😀

        2. Simons et ses troupes. En résumé : « Les gains que Simons et ses troupes ont obtenus peuvent faire penser qu’il y a encore plus d’inefficiences sur les marchés que ce qu’on croit généralement. En vérité, il y a probablement moins d’inefficiences et d’opportunités pour les investisseurs qu’on l’admet généralement. Malgré toutes les données uniques, toute la puissance informatique, le talent spécial et l’expertise en termes de trading et de management de risque que Renaissance (le fonds Médaillon) a accumulés, la firme ne gagne que sur un peu plus de 50 % de ses positions, un signe qui montre combien il est difficile de battre le marché — et combien il est fou pour la plupart des investisseurs de s’y essayer. » Réf. : « Craquer le code des marchés, la biographie de Jim Simons », page 356, Gregory Zuckerman, Valor éditions 2021. Alors, les quants amateurs qui s’imaginent que l’approche dans la valeur de Warren Buffet et feu Charlie Munger de même que la stratégie passive à long terme qui se cale sur le principal indice du marché sont dépassées peuvent toujours aller se rhabiller !

  24. Allô, j’aimerais quitter la firme qui s’occupe de mes placements et investir l’argent dans des FNB dans mon compte de courtage non enregistré. J’ai lu qu’il y avait des distributions fantômes en fin d’année et qu’il fallait en faire le suivi et ajuster nous même le PBR pour éviter une double imposition. Est-ce qu’un de vous en fait le suivi et fait l’ajustement de son PBR? Si oui possible de donner des détails sur la façon de procéder et est-ce qu’on doit envoyer nos PBR ajuster avec nos rapports d’impôts chaque année? Gros merci de m’informer là-dessus!

    1. Salut Eric,

      Pour ma part, je découvre à l’instant l’existence de ces distributions fantômes. De ce que je comprends, tout est géré par la banque et le fournisseur de FNB. Je ne crois pas qu’une intervention soit nécessaire de la part de l’investisseur.

      « Les investisseurs recevront des feuillets T3 de leur courtier direct pour les comptes imposables; il s’agit de la façon la plus simple d’en faire le suivi. »

      « Comment dois-je déclarer un revenu fantôme?
      Votre courtier en ligne fera toutes les déclarations pour vous et le fournisseur du FNB affiche généralement tout sur son site Web dans la section sur les distributions et l’impôt. Autour du mois de mars de chaque année, connectez-vous à votre compte pour consulter les documents et les inclure dans votre déclaration de revenus. » (source)

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