Est-ce que les riches sont libres?
Ceux qui étalent leur richesse sur les réseaux sociaux ne le sont certainement pas. Ils ont des bagnoles, des maisons, un paquet de bébelles et surtout une image à entretenir. Tout le contraire de la liberté!
En plus, ils doivent constamment nourrir leurs abonnés avec des photos toujours plus extravagantes de leur vie de luxe. Des montres, des gros moteurs et tous les autres objets qu’on achète pour susciter l’admiration.
Enchaînés au regard des autres… Les pauvres!
La vraie liberté se trouve bien loin de cette consommation ostentatoire. En fait, on peut l’atteindre en faisant littéralement l’inverse de ce que ces frimeurs prônent sur Instagram.
Une collection de montres ou un manque affectif?
Mon ambition: Ne rien posséder
Je ne connais pas de sentiment plus libérateur que l’atteinte de l’indépendance financière. Le « fuck you money » porte bien son nom. Il donne accès à un monde de tous les possibles.
Je suis sur un high de liberté depuis presque 8 ans. Et, tel un junkie, je cherche toujours à augmenter mon buzz… à être un peu plus libre.
Dernièrement, ma quête de liberté passe par l’élimination du matériel. Je me détache des objets qui encombrent ma vie.
J’ai fait un puissant ménage dans mes affaires. Genre de ménage qui suit normalement des funérailles.
Les biens auxquels je tiens rentrent désormais dans trois boîtes de carton. Les barreaux de la cage forgée par la société de consommation tombent un à un.
J’ai une nouvelle quête: Ne rien posséder. Aucun matériel, à part mon vélo et le contenu de mon sac à dos. Pas pour épargner, pas pour suivre une mode, mais pour être aussi heureux que je peux l’être.
Voyager avec un sac d’école
J’ai attrapé le virus du minimalisme en voyage. Dégouté des valises à roulettes qui s’accrochent partout et qui se renversent au premier obstacle, j’ai vite opté pour un sac à dos.
Puis, au fil des voyages, à mesure que mes insécurités se sont dissipées, mon sac a rapetissé. Désormais, un sac d’école (25-30 litres) me suffit amplement, peu importe la destination ou la longueur du périple.
Se déplacer en bus public, marcher au lieu de prendre le taxi et ne pas se soucier de son look sur les photos changent radicalement l’expérience de voyage.
Ça, c’est la liberté!
J’écris ces lignes depuis le Népal, j’ai des taches de Dal Bhat sur mon seul pantalon, mais j’ai l’esprit totalement libre.
Un bureau sans papier
C’est un cours universitaire sur l’approche Kaizen (la méthode Toyota) qui m’a donné le goût d’épurer mes espaces de travail. J’ai débuté par mon bureau.
Une fois toute la paperasse numérisée et le poster de motivation (celui avec les rameurs) à la poubelle, je me suis retrouvé avec seulement deux objets: un téléphone et un laptop.
Évidemment, mes collègues de travail ont assumé que j’étais sur le point de quitter l’entreprise. Même que la Présidente m’a rencontré pour en discuter. Je me souviens précisément de ses paroles: « Je sens un désengagement de ta part… »
J’ai remis le foutu poster de motivation au mur. 😀
Une vie sans vide
Au cours de la dernière décennie, j’ai appliqué les mêmes principes à tous les aspects de ma vie.
J’ai fait graduellement le ménage de toutes mes possessions, un tiroir à la fois. Tout ce qui n’est pas essentiel, qui ne m’apporte pas de bien-être (régulièrement) ou qui ne constitue pas un souvenir significatif a été donné ou vendu.
Mes vêtements, mes livres, mes bidules électroniques, mes jeux de société et mes articles de sport serviront à quelqu’un d’autre, au lieu de dormir dans un placard.
Ce processus est thérapeutique, libérateur, même jouissif. Chaque bébelle en moins laisse la place à autre chose… quelque chose d’immatériel… quelque chose de beaucoup plus important.
Pour moi, c’est la créativité et la paix d’esprit.
Seul problème, après avoir fait mes boîtes, ma blonde pensait que j’allais la quitter. À l’inverse de ma boss, j’ai réussi à la convaincre du contraire. 😉
La suite de mon délire
Pour aller au bout de mon délire, je devrai vivre sans identité, c’est-à-dire vivre sans char. Ma bagnole actuelle sera probablement la dernière de ma vie.
Je devrai aussi renoncer à l’ultime symbole de réussite: la maison. Au désespoir de mes proches, je redeviendrai un « pauvre » locataire.
Plus de visites chez Rona, plus de cotisations spéciales, plus de tracas et, contrairement à ce que tout le monde pense, encore plus d’argent dans mes poches (source).
La vie de locataire est fantastique pour ceux qui en ont les moyens. Avec un bon budget et presque rien à déménager, c’est le bonheur total.
On peut se poser n’importe où dans le monde, vivre à l’hôtel, dans un AirBNB ou signer un bail de quelques mois. Vagabonds millionnaires!
J’entends mes parents soupirer. Non maman, je ne suis pas dans une secte! En fait, j’en suis sorti d’une, celle du consumérisme.
Cassé ou réparé?
Selon l’humoriste Laurent Paquin, la simplicité volontaire, c’est pour les gens cassés (voir la vidéo). La joke est excellente.
Or, la simplicité est surtout « involontaire » pour bien des gens dans le monde. J’en suis témoin en voyageant.
Le véritable défi est d’être riche ET d’éviter de combler ses vides et ses manques avec du matériel.
Être millionnaire et n’avoir aucun désir pour une Lamborghini, un Canada Goose ou même des AirPods est une bonne chose, selon moi. C’est signe qu’on est bien avec soi-même et qu’on n’a rien à prouver à personne.
En tout cas, pour ma part, depuis que je me détache des biens matériels, j’ai bien plus l’impression d’être « réparé » que d’être « cassé ».
Êtes-vous attaché à vos affaires? De quel objet est-ce que vous ne pourriez pas vous passer?
On a beaucoup en commun !
Salut Robin!
En fait, on possède beaucoup de… titres boursiers. Une des choses dont je ne veux pas me départir! 😀
Excellent article, vive la liberté =D !
Merci beaucoup Jim!
La « vraie » liberté c’est d’être en santé (mentale, physique, financière), d’avoir des relations fortes (familiales, amoureuses, amicales) et de posséder le moins de bébelles possibles.
Vénérer les influenceurs qui ont une collection de Ferrari n’est peut-être pas le modèle à suivre…
Vu le temps que je passe à lire, m’amuser avec Excel sur mon ordi ou à me tourner vers le grand écran avec ma compagne en soirée, un fauteuil confortable est non négociable. J’ai aussi besoin d’un bon matelat, et pour mes randonnées quasi quotidiennes, d’une paire de bottes vraiment étanches. Pour le reste, payer moins, emprunter, réparer et réutiliser me suffit.
Quand j’entends mon jeune voisin dire qu’il a « investi » dans un nouveau véhicule neuf qui passe plus de 90% du temps à ne rien faire dans son stationnement et qui finira au cimetière d’autos, je rigole. Mais de savoir que le même chic type traîne des dettes de crédit, vit d’une paie à l’autre, ne fait pas de budget et n’a même pas un huard de côté pour financer des projets ou faire face à des éventualités, ça me fends le coeur.
On ne peut pas être libre avec un boulet financier aux deux chevilles. Et pour s’enrichir, il faut accepter de vivre en-dessous de ses moyens. Reste ensuite à chacun de choisir jusqu’où aller. La sous-consommation, c’est la clé. Et on ne s’en porte pas plus mal, je peux en témoigner.
Merci R911 pour ce beau témoignage!
Vos besoins sont modestes et j’imagine que vous avez le bonheur facile.
Un bon matelas est également un de mes impératifs.
Bonne randonnée!
Post très intéressant, même si je penche pour le minimaliste et je vous rejoins globalement sur le cumul inutile de biens qui ne sont pas nécessaires au bonheur, l’obsession vers le minimaliste est une obsession matérielle comme une autre, elle ne peut pas guider exclusivement nos choix (de mon point de vue bien sûr 🙂 )
Très belle nuance. Je vous rejoins là dessus. Je suis tout à fait d’accord. Je crois aussi qu’au fil du temps nous changeons, nous évoluons. À nous d’être à l’écoute de notre MOI et agir selon notre volonté profonde .
Bien à vous
Roxan,
À chacun de trouver son équilibre. Chose certaine, le Québécois moyen a beaucoup trop de matériel. C’est l’heure de faire du ménage (et d’arrêter d’accumuler).
Pourquoi pas commencer ce weekend?
Salut Nicolas,
J’espère que le minimalisme ne guidera jamais exclusivement mes choix. Si c’est un jour le cas, faites une intervention svp. 😉
En fait, je constate que moins je possède de matériel, plus je suis bien. Je continuerai ainsi jusqu’au point où ça ne m’apportera plus de bien-être supplémentaire.
Au-delà des étiquettes (minimalisme, simplicité volontaire, etc.), je cherche simplement à être toujours plus heureux.
Merci pour tous les articles.
Que DIEU vous bénisse….
Merci Arnaud!
J’admire votre mode de vie.
J’ai beau être très peu attaché au matériel (au grand damn de ma conjointe par moment), mais vous avez atteint le niveau supérieur.
Quand je lis certains de vos blogs, je suis envahi d’un certain sentiments négatif. Ma tête à envie de dire « oui, mais… » Et c’est a ce moment que je me rend compte qu’il y a une certaine jalousie de ma part.
Maintenant, je transforme cette jalousie en inspiration.
Continuer d’inspirer les gens et surtout, d’ignorer les jaloux ou ceux qui ne comprennent pas ce que vous faîtes!
Salut Alex,
Ma vie est une expérience. Je documente mes réflexions sur ce blogue. Je lance des idées, mais ce n’est jamais une recette à suivre.
Or, parfois, c’est confrontant pour les gens. Certains le voit comme une attaque. Ce n’est pas mon intention.
Je te souhaite de bâtir ton propre plan vers la liberté, sans nécessairement suivre le mien.
Merci J.S. de ton partage! oui, se libérer de la culture de consommation! Je vais m’y inspirer pour m’alléger des choses inutiles, encombrantes aussi! Toutefois, tant et aussi longtemps que je suis encore lucide et physiquement pas trop amochée, je vais garder mon logement pour éviter les difficultés actuelles ( et prochaines) de la crise de logement qui sévit!
Merci Lien!
Van-Anh à votre génétique, alors je sais c’est un défi de se départir d’objets. « Si j’en ai un jour besoin? » 🙂
Pour le logement, vous avez bien raison. C’est une sécurité.
À très bientôt!
Le rêve !!!
Bien qu’on essaie tant bien que mal de réduire la quantité d’objets dans notre maison (à l’aide, j’étouffe), je dois avouer que c’est assez difficile avec de jeunes enfants ! Et, comme tu le sais, c’est rare que j’utilise l’excuse des enfants… Très rare!
Honnêtement, il y a peu de choses qui me créer de l’anxiété dans ma vie. Mais, voire des boîtes et des gardes-robes remplient d’objets inutiles m’engoisse, m’étouffe, me frustre…
Sur une note positive, notre dernier voyage d’une durée de 5 semaines a été fait avec 4 gros sacs à dos (40L) – un par personne – et une voiture.
Le prochain voyage, d’une durée de 2 mois (on part bientôt), sera avec 2 gros sacs à dos (40L) et 2 sacs à dos d’école (enfant). On s’améliore… Mais on peut certainement faire mieux! 🙂
Mon rêve de posséder moins (« Less is more ») n’est peut-être pas accessible / réalisable à court terme, mais je m’y accroche! Ce n’est que partie remise 🙂
Super bonne article comme toujours J.S.
Nous avons aussi en 2024 débuté ce qu’on appelle un mode minimaliste en regardant beaucoup ce que font les Japonais…. Less is More.. et oui j’avoue sentir un grand soulagement de ce débarrasser de tout ce qui ne sert pas… vendre, donner ou jeter.
C’est incroyable tout ce qu’on garde pour rien. De notre côté par contre, ayant beaucoup voyagé plus jeune.. nous en sommes rendu au questionnement de ne plus voyager outre-mer ou peut-être y aller pour de longue période.. pour diminuer ce va et viens en avion qui disons le ….. est rendu exponentiel… et les voyages touristiques… non merci..
D’ailleurs beaucoup de Pays commence à penser à réduire le flot de touristes dans leur ville. Autre bon point pour nous, nous nous établi à notre retraite en Estrie où tout est accessible… et nous sommes en vacance à tout les jours. Merci La vie ????????????
Merci beaucoup Claude!
Le premier défi est de se départir du stock. Le deuxième est d’éviter d’accumuler d’autres bébelles. La nature a horreur du vide! 😉
Plusieurs endroits (ex. Espagne) vivent des crises du logement puisque les AirBNB sont plus rentables. Sans mentionner la pollution.
Profitez bien de vos vacances perpétuelles en Estrie!
Salut Retraite101,
J’espère que tu as fait un beau voyage. J’ai hâte de connaître tes aventures.
Tu as bien le droit t’utiliser ton joker! On ne peut pas imposer un mode de vie aussi radical à des enfants. Quand tu seras un « empty nester », tu pourras vivre avec moins. Tu profitera encore plus de ta quiétude. 😉
D’ici là, voyager est l’ultime forme de minimalisme. Ça te donnera une petite pause.
Amusez-vous!
Ce texte agit comme un miroir puissant me reflétant clairement ce que je crois vrai à l’intérieur de moi, et il déclenche un besoin de poursuivre ce processus de délestage qui fait tellement de bien (entamé depuis quelques années, progressivement). Le minimalisme matériel, posséder rien ou presque, est le plus grand sentiment de liberté qu’on puisse atteindre, je suis entièrement d’accord. Merci pour ce texte qui agit comme un rappel de passer à l’action.
Merci Pierre-Olivier!
Ça prend 15-20 ans pour atteindre l’indépendance financière, mais seulement quelques semaines/mois pour se libérer physiquement des biens matériels. C’est une victoire facile.
Bon délestage et bon parcours vers la liberté!
Tellement inspirant! Je suis si reconnaissant d’avoir accès à une petite coopérative d’habitation, c’est la sécurité dans le contexte où le marché immobilier est dérégulé et la santé par l’engagement dans une belle communauté. Je suis moi aussi dans un processus d’élagage de mes biens, ça fait du bien! Ma prochaine grosse dépense devra être la voiture, je voulais pousser ma petite Toyota le plus loin possible (elle a plus de 330 000 km déjà), mais la rouille commence à la ronger. J’espère que la prochaine voiture sera ma dernière! Elle aura un traitement antirouille chaque année… Merci pour les articles de ton blogue, ça me donne du courage pour maintenir mon mode de vie simple.
Merci Mathieu!
Les Toyota sont difficile à battre.
Moi aussi, la rouille commence à apparaître. Il n’est pas facile de se départir de son auto au Québec. Tout à été bâti autour du char. Je vais quand même y arriver. Ce sera un autre F U aux aberrations de notre culture.
Ouf, ton article tombe à point pour moi. On épure notre maison depuis 1 an , à mon rythme , le constat est frappant; beaucoup trop d’objets inutilisés et certains auxquels je tenais de façon irraisonnée. Si tu savais tout ce qui est sorti d’ici, aoutch , j’en reviens pas encore. Avec le temps , insidieusement, on avait accumulé trop de choses. Pourtant, rien n’y paraissait vraiment car tout était bien rangé , mais peu utile… Lentement mais sûrement. Ça fait grand bien aux espaces et mentalement. Je me sens libérée. Le plus long sera l’épuration du bureau. La numérisation demande du temps, que , fort heureusement, j’ai un peu plus depuis peu, puisque j’ai réduit mes heures au travail. Coast fire + (nouveau terme 🙂 actuellement. Tu m’inspire encore. Merci pour ça. Me sens mieux avec mon minding de ne pas faire dans le paraître mais plutôt dans l’être, et d’être authentique. Avec les réseaux sociaux, les médias numériques, la radio, télé, magazines qui poussent le subconscient à acheter , posséder, accumuler, je fais fis de tout ca. Je n’écoute ni ne regarde les pubs anyway. Vive la fonction « silencieux » activé en temps opportun. Je prend plaisir à poursuivre cette épuration thérapeutique. Merci encore , tu es inspirant comme ça se peut pas. Je te souhaite beaucoup de bonheur dans ton parcours de « retraité ».
Merci beaucoup Jocelyne! Vous faites ma journée.
Nos excès ne sont pas toujours visibles car nos maisons sont gigantesques. Mon ami Taiwanais vit avec ses parents dans 400 pieds carrés. Notre utilisation des ressources est indécente au Canada.
Profitez bien de votre liberté en mode COAST et bon ménage!
Ici, pas d’auto, jamais eu de permis. Je vis à Montréal dans une coopérative avec mes deux enfants avec un loyer de 815$ + 25$ d’électricité par mois, située à 10 minutes à pied du Super C, proche des bus et du train de banlieue. Mon lavage se fait au sous-sol dans les laveuses et sécheuses communes.
Les objets qui m’appartiennent et dont je ne peux me défaire: cellulaire, ordinateur, liseuse, mes vêtements et souliers et ma carte de crédit.
Objets très utiles: 2 sacs d’épicerie et articles de cuisine.
Un bon divan pour relaxer, lire.
Extras: skis, vélo, palmes-masque-tuba, tv.
Bonjour Anna,
Vous vivez sur un budget de 2005. 🙂 Incroyable!
Votre liste d’objets est aussi vraiment minimale. L’important est d’y trouver votre sweet spot.
Très d’accord avec toi. J’essaie de plus en plus de tendre vers ce minimalisme. Pour moi tout a commencé quand j’ai fait Compostelle : tout superflu îque tu portes dans ton sac a dos finit par peser, te ralentir et causer des douleurs. Pour moi c’est une allégorie que j’utilise beaucoup. Merci.
Salut Charles,
Compostelle doit assurément changer sa relation avec le matériel.
Ici, en rando, je vois des vingtenaires avec des sacs immenses et des sherpa qui portent 20 kg de stock (lire d’insécurités).
Je suis locataire depuis 7 ans depuis une séparation et c’est, à mon point de vue, la possession dont il est le plus difficile de se passer : un chez soi à soi.
Je mets de l’argent dans mon CELIAPP, en me disant que ça finira surement dans mon REER au lieu d’une maison (ce qui est une excellente chose, puisque ça crée de l’espace de cotisations additionnel), mais le sentiment d’insécurité lié à être locataire persiste.
Est-ce qu’il faut comprendre que vous envisagez réellement de vendre votre condo? Je comprends les chiffres, je sais que dans mon cas (et dans le cas de la majorité, en fait), c’est mieux de demeurer « à loyer », mais caline que c’est pas facile de convaincre l’émotif!!! Quel est votre cheminement pour y arriver?
Bonjour Pascale
Tout comme vous, suite à une séparation ça fait 5 ans que je suis locataire. Moi j’y vois là une liberté. Pas de soucis d’entretien, de réparation, de paiements de taxes, de compte d’hydro énorme etc… je ne suis pas pressée de revenir propriétaire, peut être que je ne serai plus jamais qui sait. Si je rechete quelque chose, ça sera une petite maison (idealement au bord de l’eau) pour avoir un terrain et profiter d’une terrasse et y avoir un coin de feu. Je ne vois pas la nécessité d’acheter un condo car pour moi c’est comme un appartement sauf avec bcp de frais supplémentaires.
Un condo absolument, pas sûr moi non plus.
En tenant compte des frais initiaux et récurrents liés à l’acquisition, à la protection, à l’entretien et au financement d’une propriété, et en considérant tout ce qu’il y a à payer lorsque vient le moment de vendre, on peut effectivement se demander si on ne serait pas mieux à loyer.
En investissant dès le départ l’équivalent de la mise de fond et en investissant périodiquement ensuite la différence de coût réel entre condo et loyer, je ne serais pas surpris d’apprendre qu’on y gagne à long terme.
En tous cas moi, si c’était à refaire, je prendrais le temps de faire les calculs.
R911,
J’ai fait le calcul. Mon calculateur Excel est d’ailleurs diponible ici: Louer ou acheter une propriété? Je revois mon calcul…
L’option location est souvent avantageuse.
Bonjour Pascale,
La vie de locataire n’est pas facile quand son budget est limité. La précarité, la pénurie, les rénovictions, les mauvais proprios, etc. Difficile de se sentir chez soi avec un petit budget.
C’est pour cette raison que l’achat d’une petite propriété est parfois l’option qui maximise le bien-être.
Par contre, avec de bons moyens, la vie à loyer est imbattable, selon moi.
Merci pour ce bel article. Je te comprends à 100 % dans ce désir.
Ayant vu dans les dernières années ma mère sombrer dans la surconsommation (niveau avancé), je me suis jurée qu’au grand jamais je ne laisserais ma vie être envahie par des objets inutiles qui ne m’apportent aucune joie ou souvenirs partuculiers.
En ce sens, la méthode Marie Kondo (pour faire du tri) fonctionne très bien.
Toujours un plaisir de te lire.
Salut Sandrine,
Pas besoin de chercher longtemps pour trouver des accumulateurs dans mon entourage. C’est même la norme.
Merci de prendre le temps de me lire!
Merci pour tes articles qui sont toujours tellement inspirants, c’est un plaisir de te lire! Le mouvement FIRE et le minimalisme sont un match parfait selon moi car la liberté et la paix d’esprit qui résultent de cette combinaison est enivrante! 🙂
Merci Cathy!
Pour moi, c’est un match parfait.
Au-delà des étiquettes, c’est vraiment la recette de mon bonheur.
Super article ! Je te suis depuis un moment (une des rares infolettres auxquelles je suis abonné). En fait, j’ai quitté les réseaux sociaux depuis un peu plus de 2 ans (ça aide beaucoup pour être moins bombardé par le marketing et les besoins superflus que la société de consommation peut nous faire croire qu’on a besoin).
Ayant un petit condo dans un super beau quartier où on a tout pour s’épanouir, je trippe à ne vivre qu’avec l’essentiel et acheter du second main (j’ai plus des compliments sur les trucs de seconde main qu’on ne trouve pas dans tous les magasins haha, ironique!)
J’espère atteindre la liberté financière d’ici 2-3 ans, je fais des gros revenus d’entreprise en ce moment et j’épargne presque 90% de mes revenus. Ceci étant dit, je ne vais pas te le cacher que c’est parfois (souvent) difficile sur l’aspect social… Mon entourage, étant bien nantis, ont des grosses dépenses (quand j’entends des amis qui se commandent du Uber eats 10 fois par semaine…parce que leur gros salaire »leur permet », je me sens déconnecté). Je sens le jugement sur le fait que j’ai des bons revenus mais que je ne dépense pas beaucoup (tu fais un gros salaire pourquoi tu te « privés »? Tsé). Sans vouloir refaire mon cercle d’amis totalement, j’aimerais connecter (autre que virtuellement) avec des gens avec les mêmes principes que tu véhicules. Connais-tu des endroits, groupes, activités pour rencontrer ces gens ?
Merci pour ton contenu!
Salut Flo,
Bravo pour ton mode de vie épuré et pour ton taux d’épargne EXCEPTIONNEL.
Uber Eats est un fléau. La paresse ultime!
Je t’invite à venir au prochain événement que j’organiserai. Je pourrai te présenter à plusieurs personnes qui ont les mêmes valeurs que toi. Nous sommes rendu un beau groupe.
Au plaisir!
Présent! J’allais justement te proposer cette initiative. Content de savoir que c’est déjà dans tes plans!
Tu as mes coordonnées via le commentaire ????
FLO,
Super! J’annoncerai les détails sur ce blogue et par courriel. Normalement, je vise fin-printemps début-été…
Au plaisir de te rencontrer!
Ta posture vitale pointe la problématique de notre mode de vie insoutenable, qui est conditionné par un système socio-économique, culturel et politique qui, à l’heure actuelle, ne rime à rien au plan personnel, communautaire et environnemental, de toute évidence, alors qu’il est, contradiction ultime, impossible de s’en libérer ou de le minimiser par nos quelques choix encore possibles au quotidien, à moins de faire du «taxi-bottine» en s’accrochant mordicus derrière la grosse machine de l’anarcho-capitalisme mondialiste qui a fait main basse en Bourse depuis toujours. Car si nous refondions nos sociétés globales sur une base réellement durable, écoresponsable, circulaire et ainsi de suite, au petit bonheur la chance, grâce à un coopératisme sans aucun but lucratif, seule approche de production équitable pour tout un chacun, d’autres formes d’aliénation individuelle ou collective émergentes susciteraient quand même toutes sortes de mouvements idéologiques contestataires et, au fond, parfaitement négatifs comme aujourd’hui, tels que le populisme libertarien qui a permis en 2024 au fascisme trumpiste pourtant marginal de rassembler une très courte majorité fragmentaire, puis de détourner la Maison-Blanche et le Bureau ovale de l’esprit et de la lettre de la Constitution américaine, et qui risque bientôt au Canada, au beau milieu de ce printemps 2025, de propulser au pouvoir le beau PoildeLièvre et le faux conservatisme de droite de sa maudite clique d’alliancistes de l’Ouest qui tient un discours aux trois quarts non moins trumpiste à la con! Je pense que les Humains s’ennuient beaucoup trop à vivre doucement au fil des petits plaisirs de l’existence sans devenir les artisans forcenés de leur propre malheur général. C’est plus fort que nous qui sommes incapables de nous empêcher de programmer notre autodestruction globale et définitive. Dieu sauve le monde!
Bonjour PFG,
Les biens matériels remplissent les vides de notre existence. Ça nous étourdi, juste assez pour perdre conscience du merdier dans lequel on vit.
Sous-consommer est le plus grand doigt d’honneur qu’on puisse faire à ce système!
Je suis d’accord avec le principe, même si selon moi n’importe quel dogme ou obsession est néfaste. Par contre, j’aimerais entendre ta réflexion sur deux points:
Selon ma propre expérience, réduire le matériel (livres, jeux de société, articles de sport, pour te citer), a eu pour effet de me tourner vers les écrans. Une grande partie de mes hobbies, divertissements, communications, administration y sont et ma vie est devenue beaucoup trop numérique à mon goût.
Ensuite, ne trouves-tu pas que de posséder le moins possible fait parfois augmenter ta consommation d’objets à usage plus ou moins unique, particulièrement en voyage? Par exemple, acheter encore un adaptateur électrique parce qu’on n’a pas gardé celui du dernier voyage, se retrouver dans les montagnes sans avoir prévu les températures fraiches et donc devoir acheter sur place ou encore les fameux ponchos en plastique pour les gens mal équipés! J’adore la liberté de voyager avec un sac d’école (vive Bruno Blanchet!), mais j’y vois aussi des limites. Bien sûr chaque destination a ses particularités.
Merci pour tes articles. J’apprécie particulièrement les discussions qui peuvent se dérouler dans les commentaires, d’où mon message.
Salut Flak,
De très bons points!
Mon utilisation des écrans a augmentée dans les dernières années, c’est indéniable. Par contre, je ne crois vraiment pas que ce soit lié à mon détachement du matériel.
Je n’ai jamais joué à des jeux de société seul.
En plus, tous les jeux/films/livres sont disponibles à la biblio. Et, les sports que je pratique régulièrement nécessitent seulement des chaussures (foot) et un vélo. Tout le reste est superflus.
En voyage, c’est la même chose. Quand je fais mon sac, je me dis que j’acheterai ce qui me manque en route. Certes, ce n’est jamais arrivé. Mon kit de base (adapteur, duvet, vêtements pour une semaine) a toujours répondu à mes besoins.
Pour les équipements plus spécialisés (ex. sac de rando, manteau hard shell, bottes, etc), il est toujours possible de les louer.
Merci de contribuer à la réflexion!
Je comprends votre cheminement et je suis consciente que l’on vive dans une société qui ne fait que consommer, à tel point que les gens ne sauraient décrire s’ils sont eux-mêmes de grands consommateurs ou non..
Par contre vous avez déjà tout compris et « vu » et « vécu » avec moins et moins alors ce n’est pas une nécessité de vous dépouiller de complètement tout mon cher moine bouddhiste! ; )
Peut-être dans un prochain article, écrire sur le fait qu’il semble que les gens qui ont de l’argent ne savent pas partager, donner, offrir à quelqu’un dans la famille qui en a moins, un ami, un collègue, un voisin.
Bonjour la mama,
C’est vrai, plus je pousse ma réflexion, plus j’approche la vie de monk. 😉 Ces derniers ont peut-être compris quelque chose…
Ce sera justement le sujet d’un prochain article « Comment éviter d’être trop riche ». Ici, au Népal, les besoins sont criants. Partout. Ça remet en perspective bien des choses…
Bonjour,merci pour ton inspiration.
Que pense tu de posséder les actions amazon en ce moment?
Bonjour Mario,
Je serais la dernière personne à qui poser cette question. 😀
Je n’ai pas consulté les cours boursiers depuis 2 mois. Ma blonde me dit qu’il y a actuellement une correction, mais je m’en fous.
Par ailleurs, depuis que j’investis dans les FNB tout-en-un, je ne suis plus les actions individuelles d’entreprises.
Je suis libre depuis presque 8 ans maintenant et deux ou trois années avant d’être libre financièrement il y avait de l’écho dans mon appartement… il y en a toujours d’ailleurs! 😀 C’est le bonheur!
Bravo Karine!
Certains ont peur du vide. C’est très confrontant de n’avoir aucun objet pour s’étourdire ou pour s’occuper l’esprit.
Mais, quand on est bien dans sa peau, avec soi-même, pas besoin de collection de Ferrari. 🙂
Trop cool, profite s’en bien, le Népal est dans ma liste! Tout à fait, j’approuve l’idée de se détacher de ses possessions matérielles tout en ayant des actifs financiers en bourse, te permettant dans mon cas, de générer des revenus passifs. Cela t’offre une liberté financière précieuse, qui te donne accès à des voyages et à une vie riche en expériences.
Salut Dividendes & FNB!
Les Népalais me touchent directement au coeur. Je n’ai jamais eu un tel coup de foudre pour un endroit. Quel peuple touchant. Je te recommande fortement.
J’admire ta simplicité et je ne suis pas du genre à accumuler, mais pas certain que je pourrais aller jusque là????.
J’ai besoin de ma console de jeux videos et de mes équipements sportifs (bons souliers, raquette, bâton de hockey). Notre voiture aussi est trop nécessaire mais on est bien heureux avec notre petite Toyota Yaris pleinement payée.
Par contre, depuis que je te lis, j’ai redécouvert la bibliothèque et c’est génial. Il faut dire qu’à Montréal, il y a du choix! J’ai vendu presque tous mes jeux, mes livres et mes films et maintenant, j’emprunte tout. Ça force à vraiment profiter pleinement du divertissement sans s’éparpiller sur plein de choses. C’est fou, mais l’abondance des achats qu’on a fait peut vraiment causer un stress! Et dire que la plupart payent au-dessus de 100$ pour un jeu qu’on peut emprunter gratuitement. La plupart des gens que je connais me traitent de Séraphin à cause de ça???? Tant qu’à moi, c’est aussi cool que le Vidéoclub quand on était jeunes, mais c’est gratuit!
Bref, je me suis égaré, mais tout ça pour dire que pour certains, certains biens sont essentiels. Il faut juste veiller à bien choisir et ne pas trop accumuler. Et dans notre cas, vivre dans plus petit nous aide à penser plus petit.
Mais bravo à toi d’autant pouvoir te détacher de tes choses. Et la phrase de ta boss m’a fait rire. Ça m’a rappelé ma gestionnaire à mes débuts qui m’avait dit: Quand tu travailles un dossier, je m’attends à ce que tu aimes ça. J’en ris encore aujourd’hui????
Toujours le fun de te lire! Bonne fin d’hiver au chaud!
Salut Loic!
La biblio est une mine de diverissement. Acheter un livre à la librairie est comme le payer en double puisqu’on le paie déjà par nos impôts (à la biblio municipale).
Les gens se plaignent du prix des logements, mais entreposent des tonnes de stock inutile.
Merci, profite bien de l’hiver blanc!
Toujours plaisant de te lire !
Pas évident d’y arriver aussi intense que toi par exemple. ( un pas à la fois j’imagine )
Quand j’ai vendu ma maison de campagne ( suite à une séparation ) , me suis débarrassé de tout ( souvent en double ) via Kijiji ou Marketplace et me suis rendu compte qu’il y en avait pour $14k ! ( pas des farces )
Pas le choix de tout vendre , je m’achetais un Condo.
Pas tout le monde de mon entourage qui à compris mon choix. ( plusieurs croyaient au burnout )
Trouver une amoureuse de vie , qui pense en slow living et en ‘less-is-more’ , dans ce monde de sur-consommation , ce n’est pas évident non plus ! Ceux qui le vive à deux , et bien vous êtes chanceux !!
prochaine étape … le locker du Condo… y’a rien qui bouge de là depuis 2 ans … je vais revoir mon espace en utilisant les mêmes outils de vente. ( je vais y arriver moi aussi ) hahahaha !!
Heureux de vous lires tous !
Merci beaucoup Ghis!
Je sais, je suis pas mal intense. 😉
Tant que le détachement du matériel m’apportera plus de bien-être, je continuerai de couper. On verra où ça me mènera…
Je deviendrai peut-être monk au Népal!
Merci pour ce partage! Je trouve effectivement que de ne pas avoir besoin de prouver notre valeur aux autres à travers un paquet de bébélles est libérateur et ça démontre aussi une maturité. Je pense que plus on est bien avec soi-même et moins on ressent le besoin d’en convaincre les autres. Et pour moi, c’est ça la vraie richesse. Si en plus on a un million en banque, alors là, c’est encore mieux 😉 Non mais sérieusement, j’ai aussi fait du ménage pendant le temps des fêtes, ça a fait beaucoup de bien. J’ai retrouvé des livres jamais lus que j’ai décidé que je voulais lire avant de les donner, donc je me suis donné 6 mois pour les lire sinon après ils s’en vont direct chez Renaissance. Et je fais aussi actuellement un ménage dans mes relations, parce que ça aussi, ça peut être une vraie prison sans qu’on s’en rende compte! Merci pour cet article et à bientôt! 🙂
Merci Cynthia!
Oui, les relations aussi doivent être parfois remises en ordre. Certaines sont un fardeau.
Les adeptes FIRE mettent beaucoup d’emphase sur l’argent (j’en suis), mais il est possible d’être significativement plus libre en un weekend. Un gros ménage en profondeur dans ses affaires et on retrouve une certaine paix d’esprit.
Beaucoup plus rapide que de devenir millionnaire!
»Le véritable défi est d’être riche ET d’éviter de combler ses vides et ses manques avec du matériel. »
Totalement d’accord avec toi. Par contre, je peux pas me passer de mes AirPods!
Bonjour J-C,
J’ai hésité pour les AirPods, puis je me suis dit que mes écouteurs à fil n’ont jamais besoin d’être rechargés, il est impossible de les perdre et ils remplissent entièrement leur fonction. 😀
Bonjour!
Ton grand ménage, matériel me fait penser à cette expression suédoise: “nettoyage suédois de la mort” (ou en suédois, döstädning). Il s’agit d’un concept qui consiste à faire du tri et à désencombrer ses biens de son vivant afin d’éviter que cette tâche ne revienne à ses héritiers après son décès.
J’ai ça en tête pour me motiver à continuellement désencombrer: 1 item entre, 2-3 doivent sortir.
Ayant vécu avec des parents à loyer toute leurs vies, et aussi mes premières années d’adulte. Je ne pourrais aucunement penser à revivre le fait de travailler et d’enrichir un propriétaire. Pour être clair, au début de ma retraite, j’ai vendu ma maison en banlieu de Montréal. Me suis acheté une vieille maison en bordure d’un lac dans les hautes laurentides et une fourgonnette fiable hybride flambant neuve, et il m’est resté un bon montant que j’ai mis dans des CPG que je n’utilise pas, car je n’ai pas de dettes et une pension de retraite moyenne. Ma famille et amis me disaient « té malade, té loin de toute ». Mais ayant pris conscience que ma santé est le bonheur le plus précieux, j’ai découvert qu’il était plus motivant de faire du jogging, de la marche…même en hiver…et du vélo à la campagne, tout les jours !. En plus de faire 2-3 voyages annuellement. Et ma maison ne me coûte , tout frais incluant taxes, électricité, internet, assurance, environ 550$ par mois. À ce prix pas question de retourner vivre à loyer, qui me coûterait 2-3 plus chère, sans les grands espaces de mon terrain et surtout la paix et le silence de la campagne. Mais cette paix financière a un prix que bien du monde ne sont pas prêts a accepter..Être loin de toutes !. incluant le social ! mais j’y ai trouver mon bonheur, et personne a impressionner, ni convaincre.
Bonjour Sylvain,
Vous avez construit votre bonheur. C’est tout ce qui compte.
Il faut parfois faire l’inverse de ce que tous nos proches nous suggèrent pour y arriver.
Prenez une grande bouffée d’air frais à notre santé!
Très belle philosophie Sophie!
L’antithèse d’Ikea. 😀
Le minimaliste n’est pas pour tous
Depuis maintenant 3 ans, j’ai vendu mon duplex afin de devenir locataire jusqu’au mois dernier où je vis maintenant la vie de campagne dans notre chalet. Oui oui, nous avions deux propriétés ; beaucoup trop de travail à gérer tout ça.
On en avait assez du bruit constant, de la circulation, d’être entouré de tous ces gens qui ont un gazon presque parfait et que mes pissenlits jalousient.
J’ai presque toujours eu deux emplois dans ma vie, j’étais un peu hyperactif jusqu’à mon burn-out. C’est là que j’ai décidé de tout remettre en question. À qui dois-je me prouver? Pourquoi mon bonheur passe t’il par mon travail?
Vivre à la campagne pour nous c’est le bonheur total, mais le minimaliste n’est pas possible. La voiture est nécessaire, aucun système de transport en commun n’est disponible. Nous avons toujours eu qu’une seule voiture à deux. Nous avons aucun commerce de proximité, donc si nous avons besoin de lait, c’est 12 minutes de voiture.
Vivre dans le calme s’est bien, mais que faire de nos journées? C’est à ce moment que nous vivons nos passions. J’adore la photographie, le cinéma, la cuisine et jardiner. Il n’y a aucun regroupement d’artistes, club de photo, cinéma, ni jardin communautaire. On doit donc tout faire soi-même chez soi et ça prend de l’équipement ; beaucoup d’équipement. J’ai donc une cuisine qui n’est pas au goût du jour mais avec tout les instruments que ce soit de faire des pâtes maisons ou des conserves. J’ai un studio de photo encore pas par obligation mais par plaisir. J’ai un énorme jardin avec un verger dans lequel j’adore me couvrir de terre et de me faire dévorer par les moustiques lorsque le soleil est à peine levé.
Je ne suis pas minimaliste, mais j’ai presque tout pour une autonomie alimentaire et une autonomie dans mes passions. Mais cette autonomie me coûte peu au final parce que j’épargne sur la nourriture et mes déplacements.
J’écris ces lignes depuis la Guadeloupe, un pays que je n’avais pas encore visité. J’aime les voyages, mais après deux semaines dans un Airbnb, je suis heureux de retrouver mon jardin et ma quiétude de campagne.
Bonjour Alex,
Le minimalisme nécessite d’avoir accès à des ressources (ex. Communauto, partage d’outils, biblio, etc). À l’extérieur des grands centres, disons que c’est pas mal plus difficile.
Tu as par contre de sacrés avantages liés à ton mode de vie. L’autonomie alimentaire est une forme de liberté extraordinaire.
Au plaisir!
Votre article est une vérité de la palice, absolument TOUT ce qui est extérieur a nous…ne peux qu’apporter bonheur et satisfaction temporaire…le véritable bonheur est tellement simple, que la majorité n’y croit pas : Passe une bonne-heure en agréable compagnie ou seul avec toi-même….là est le véritable BONNE HEURE!!!
Merci Maxime!
La « bonne heure », pas mal! 😀
Merci pour cet article vraiment inspirant. J’adore toujours te lire.
Mon père est décédé l’année dernière, dans une jaquette d’hôpital avec son Apple Watch au bras. Cette image m’a marquée et fait réaliser qu’à la fin, on ne peut rien emporter avec nous. Le compte de banque bien garni, les biens matériels, tout ça n’a plus aucune valeur à la fin. Tu passes des années à accumuler tout ça, mais aussi attaché à tes biens sois-tu, inévitablement viendra le moment où tu devras tout laisser derrière toi.
Merci Isabelle!
J’ai commencé à réfléchir à cet article quand ma tante est décédée, à la fin 2024. Mon cousin m’avait dit que de constater que toutes les possessions de sa mère rentraient dans un sac de poubelle à la fin de sa vie l’avait marqué.
On se définit par ce qu’on possède. Vivre avec moins, c’est s’exposer.
Votre article est intéressant et inspirant mais j’aimerais, respecteusement, souligner un élément qui m’agace dans beaucoup de contenu du mouvement FIRE et du mouvement minimaliste : le ton moralisateur.
Cela n’est peut-être pas votre intention, et je m’excuse si c’est le cas, mais quand je lis une phrase comme « Être millionnaire et n’avoir aucun désir pour une Lamborghini, un Canada Goose ou même des AirPods est une bonne chose, selon moi. C’est signe qu’on est bien avec soi-même et qu’on n’a rien à prouver à personne », je me questionne : c’est donc dire que selon vous, être millionnaire et posséder une lamborghini est signe que nous ne sommes pas bien avec nous-mêmes et qu’on cherche à se prouver aux autres? Jugez-vous tous les gens que vous croisez dans la rue qui ont des possessions matérielles coûteuses?
Êtes-vous capable de concevoir qu’un individu peut aimer les voitures (ou tout autres possessions matérielles) et que celles-ci peuvent lui apporter du bonheur? Que quelqu’un aime accumuler des livres dans sa maison sans nécessairement chercher à combler un vide émotionnelle?
Même chose quand vous dites « Est-ce que les riches sont libres? Ceux qui étalent leur richesse sur les réseaux sociaux ne le sont certainement pas ». Comment faites-vous pour assumer ceci? Leur avez-vous demandé? Est-ce que votre définition de la liberté est la seule qui existe? Ma femme n’est pas à la retraite. Elle est enseignante et elle adore les robes. Elle a un garde-robe rempli de robes. Selon vers elle n’est… pas libre?
Je serai éternellement reconnaissant envers le mouvement FIRE pour m’avoir ouvert les yeux sur la nécessité de prendre en main mes finances personnelles, mais je dois avouer que le mouvement devient de plus ennuyeux tellement il manque de subtilité.
Bien humblement,
Bonjour Patrick,
Vous n’avez pas à vous excuser, votre point est excellent! Merci de participer à la réflexion.
C’est vrai que mon article n’est pas super nuancé. Je m’explique:
D’abord, quand je parle des frimeurs (posers), je parle de ceux qui étalent leurs possessions sur les réseaux sociaux. Quand on publie une photo de son char, c’est forcément parce qu’on s’attend à des réactions. Et, quand on fait toute une mise en scène, en montrant sa montre, son char, la marque de son veston, on cherche désespérément l’attention. Je ne peux pas l’expliquer autrement.
Posséder des objets qui procurent du plaisir, c’est une chose. Faire des séances photo totalement « stagées» pour les montrer, c’est une autre. A mes yeux, c’est risible.
Ensuite, souvent, je trouve que les arguments que régurgitent ceux qui achètent des produits ostentatoires manque de profondeur. Je ne parle pas ici de livres, mais d’objets qui ne servent à rien, sauf donner du prestige.
Ils disent conduire une Ferrari pour la performance. Vraiment? La conduite sur piste, oui. La conduite sur la rue Crescent, certainement pas.
Seul sur une île déserte, est-ce que quelqu’un aurait un sac Hermes au bras? Nous sommes des animaux sociaux. Il faut avoir la lucidité de le reconnaitre au lieu d’inventer des raisons pour justifier sa quête d’identité.
Enfin, il est possible de vivre toutes les expériences, sans ne rien posséder. On peut louer une Porsche pour un weekend… Mêmes plusieurs weekend avant d’atteindre le montant nécessaire à l’entretien d’un tel bolide (entreposage, changement de pneus au 20 000 km, assurances, etc).
Selon mon expérience, moins je possède de matériel, plus je suis libre et heureux. Voilà l’essence de mon message. J’invite tout le monde à l’essayer.
La fierté d’exposer et vanter ses possessions matérielles est bien relative et subjective. À l’époque déjà très lointaine où je renardais sur Facebook, j’avais pris en photo ma bonne vieille Hyundai Accent à hayon « sport » 2011 achetée d’occasion (et que j’ai encore aujourd’hui, elle ne cumule à peine 80 000 km !) sous tous les angles sous lesquels je l’admirais comme une Ferrari et ai publié ce diaporama très vaniteux sur mon fil d’actualité à l’intention d’une Parisienne, une brunette aux yeux verts pour laquelle je craquais de partout. J’avais alors un bon millier d’amis virtuels, la plupart de jolies Françaises qui m’ont toujours le plus fait fantasmer, je l’avoue volontiers. Cette publication n’a eu aucun succès, elle n’a suscité que l’indifférence… hihi 🙂
PFG,
Avec un peu de patience, votre bagnole deviendra une antiquité (après 25 ans). En 2036, vous serez cool…
Bonjour Jean-Sébastien,
Merci de vous être prêté au jeu et d’être ouvert à la critique!
Sur l’essence de votre message, je suis d’accord. Dans une moindre mesure, j’applique moi aussi des principes du minimalisme à ma vie. Cela dit, l’essence de ma réponse n’était pas un argument contre le bonheur que peut procurer la minimisation de nos possessions. Il s’agissait plutôt d’apporter de la nuance face au jugement que vous portez sur ceux et celles qui vivent un style de vie différent du vôtre.
Vous dites : « Quand on publie une photo de son char, c’est forcément parce qu’on s’attend à des réactions. Et, quand on fait toute une mise en scène, en montrant sa montre, son char, la marque de son veston, on cherche désespérément l’attention. Je ne peux pas l’expliquer autrement. »
Entre vous et moi, quelle est la différence entre ceci, et vous-mêmes qui publiez articles, livre et entrevues au sujet de votre style de vie frugal et minimaliste? L’idée ici n’est pas de critiquer vos activités, mais plutôt de constater que d’une manière ou d’une autre, on cherche tous un peu l’attention, la réaction et la validation. Certains montrent leur char, d’autres montrent leur backpack de 18 L. Certains montrent leur leur vêtement luxueux, d’autres montrent qu’il ne possède qu’une paire de pantalon.
Quelle est la différence entre l’individu qui publie une photo de sa porche sur Instagram, et celui qui publie un article concernant ses voyages minimalistes à travers le monde? Selon vous, le premier individu est un « frimeur » et non-libre. L’autre, au contraire, est libre, heureux et… authentique?
J’argumenterais que, aussi contre-intuitif que cela puisse paraître, les deux sont assez similaires : ils vivent une vie selon leur passion, leurs intérêts et leurs objectifs. À l’opposée, les deux ont le potentiel d’être malheureux. L’important, c’est qu’il y ait une adéquation entre le style de vie désiré et celui réellement vécu. C’est vrai que que toujours désirer davantage peut nous laisser dans un état d’insatisfaction perpétuel. Par contre, ça s’applique à toute le monde, pas seulement à ceux qui consomment. Qui sait, peut-être qu’il y un minimaliste à quelque part qui pensait que de se débarraser de toutes ses possessions allait le rendre heureux, pour finalement se rendre compte que ce n’était pas le cas!
C’est ironique que vous preniez l’exemple de la Porsche. Mon beau-père, 55 ans, s’en est acheté une il y a un an. Je ne l’ai jamais vu aussi heureux! C’est incompréhensible pour moi de mettre autant d’argent dans un véhicule et de prendre autant de plaisir à l’entretenir. Mais lorsqu’on pousse la réfléxion un peu plus loin, qu’on laisse nos préjugés et notre jugement de côté, on peut éventuellement comprendre ce qui motive les gens à vivre des styles de vie différent du nôtre et à être heureux à leur façon.
J’invite tout le monde à essayer 😉
Merci Patrick!
Très bon commentaire!
J’avais presque hâte que quelqu’un soulève ce point.
Croyez-le ou non, ma validation ne passe pas par le nombre de likes ou de visiteurs sur ce blogue. Ma plus grande satisfaction vient du fait d’avoir le sentiment d’offrir une alternative à la culture de surconsommation. Je pense que trop de Québécois passent à côté du bonheur, alors qu’ils ont tous les outils en main pour y arriver. Le consumérisme mine leur vie.
Les gens qui affichent leur réussite matériel sur les réseaux sociaux font tout l’inverse. Il font la promotion de marques. A t on réellement besoin de plus de pubs? Dans un monde de surendettement et d’anti-dépresseurs, c’est de l’huile sur le feu.
On ne devrait pas se définir par ce qu’on possède, mais par qui on est. Certains objets procurent du confort, du divertissement, même du bonheur. Or, nous sommes déjà inondé de messages publicitaires, il serait rafraichissant de véhiculer un autre message que « bébelle = bonheur » sur FB.
Je ne cherche pas le spotlight non plus, je décline la majorité des offres médiatiques. Ma définition du succès a énormément évoluée dans les dernières années. J’ai envie d’aider les gens. Avoir l’attention n’est absolument pas mon but.
Et, si j’ai mon 15 minutes, ce sera pour mes idées et non pour mes possessions!
Si un jour j’ai le temps (surtout) et l’argent je veux m’acheter / retaper une Porsche 944 S2 et une Subaru WRX STI Wagon.
Même si c’est pas mon intention, j’aurais l’air aussi « cool » que celui qui s’achète une auto d’un million.
Et je vais le clancher sur la neige/glace/sable/roches/rues de Montréal pleines de nids de poules. L’habit ne fait pas le moine! J’adore cette expression.
Ça m’empêche pas de trouver complètement débiles les gens riches qui dépensent sans compter sur des conneries qui engraissent des gens encore plus riches qu’eux.
Patrick,
Je pourrai faire un tour de Porsche? 😉
Quand tu veux! Une fois prête…
La chance d’avoir eu les « moyens » de réaliser qu’on pouvaient se permettre de vivre heureux avec peu.
Car encore beaucoup vivent avec l’anxiété continuelle de vivre avec peu.
Il faut d’abord avoir connu une relative abondance ou aisance pour réfléchir et se diriger vers une vie plus modeste.
Beaucoup n’ont pas eu cette chance et continu de vivre modestement avec très peu
Sylvain,
C’est bien vrai.
Le minimalisme est un concept (un peu prétentieux) principalement réservé à ceux qui vivent dans l’abondance. Un problème de riche.
La simplicité est involontaire pour les autres. Ici, les conditions de vie des Népalais (surtout en campagne) sont bouleversantes.
J’aimerais connaître votre avis sur une dissonance qui m’habite lorsque je pense à cette liberté financière acquise par la bourse. Le mouvement rejette la surconsommation, mais une bonne partie des rendements boursiers dépend de cette surconsommation. Certes il existe des FNB « durables », mais on s’entend que ce n’est pas une panacée.
Même chose pour toutes ces cartes de crédit et systèmes de points, qui visent à encourager la surconsommation chez le plus grand nombre.
Qu’en pensez-vous?
Vous avez bien raison JMG.
Il existe de nombreux paradoxes liés au mouvement FIRE. J’ai un article en chantier sur le sujet. Je vous reviens avec une réponse dans les prochains mois…
Super ! J’ai hâte de lire ça.
Je m’étais aussi amusé à calculer le niveau d’impôts « minimum » à payer pour contribuer sa part à la société, en divisant les impôts totaux collectés par le nombre de contribuables.Personnellement ça me donnerait la paix d’esprit de savoir qu’au moins je paie ma portion des services de santé et d’éducation dont je profite.
Salut JMG,
Je n’ai jamais pensé à faire ce calcul. C’est quand même très complexe il me semble. Je pourrais quand même essayer…
J’espère que tu te laisses un peu d’espace pour des bobettes de rechanges!
J’ai fait deux mois en Europe avec un sac à dos de 18 L l’automne. On m’a demandé comment je faisais. J’ai répondu que j’avais seulement l’essentiel. La fille m’a dit que pour elle l’essentiel était son sac à dos de 80 L. C’est là que j’ai compris que « l’essentiel » est relatif pour tout le monde.
Et je dois avouer qu’en ce moment, peut-être à cause des jeunes enfants, pour moi l’essentiel c’est d’être confortable dans mon appartement. Par exemple j’aime cuisiner, donc je suis équipé pour me faire de bons repas. Je me verrais pas me débarrasser de mon chaudron français et de mes poêles italiennes!
Par contre on s’achète jamais de bébelles! Mais on encourage et adore le milieu des spectacles (musique, théâtre) montréalais, la culture c’est important!
Pour moi c’est ça le symbole de la réussite : être bien chez moi avec ma famille sans vouloir m’en vanter à personne.
En passant on achète plus rien provenant des USA! BANNI! Jusqu’à temps que mon iPhone me lâche…. pis des titres boursiers…. pis, pis, pis 🙁
Salut Philippe!
Un 18 L, c’est excellent. La liberté totale!
Le guide avec lequel nous avions fait un safari d’une semaine en Tanzanie avait un sac de plastique contenant une camera et une brosse à dents. Tout est relatif!
Il semble que les É-U sont devenu un ennemi depuis mon départ du pays. Je vais retirer le drapeau américain sur mon pickup!
Merci pour cette chronique qui fait réfléchir! J’aimerais bien que vous nous parliez dans une prochaine chronique de votre voyage au Népal de façon minimaliste. Comment faites-vous en voyage avec peu de vêtements? et pour tout le reste (transport, hébergement, nourriture). Merci et bon printemps!
Bonjour Marthe,
Plusieurs lecteurs m’ont posé cette question. Il me fera plaisir d’en parler…
Bon hiver/-printemps (ou hivemps)!
Cher Skywalker,
Vous avez raté votre vocation ! Pour apprécier le minimalisme à sa juste valeur il fallait devenir moine et aller fabriquer du fromage à Oka…
Ce qu’il y a de paradoxal ici, c’est que vous achetez des parts dans les entreprises qui fabriquent un tas de trucs inutiles qu’elles vendent aux consommateurs (« les 99% »). Heureusement que tout le monde n’adopte pas votre « religion ».
L’idée du minimalisme doit également s’accompagner de la notion de mobilité « immédiate » car dans le monde dans lequel on vit, les situations géo-politiques peuvent faire volte-face en quelques jours. Par conséquent, il faut pouvoir décamper instantanément sans préavis. Moins on a d’attaches, plus cela devient possible.
En effet Darth.
Je suis bien conscient du paradoxe.
Ceci dit, je consomme quand même beaucoup. Seulement, je dépense mon argent sur des services (restos, voyages, spectacles, etc) plutôt que sur du matériel. Dans le contexte global, je suis un surconsommateur.
J’aimerais bien avoir la mobilité dont vous parlez, par contre les relations humaines (notre grande richesse) font en sorte qu’il est difficile de se déraciner. Je ne laisserais pas mes proches derrière en cas de scénario catastrophe.
hihi je comprends tout à fait mais pour avoir eu tellement de stock ‘use’ pas confo, maintenant je me suis acheter un duplex et franchement je me felicite de ce choix pour la rentabilité la securité et avantages fiscaux. Mais la enfin a 44 ans je me suis gatée je suis enfin confortable chez moi et bien. je peux voyager comme je veux mais quand j arrive chez moi je suis chez moi et bien. Quand je magasinais mes nouveaux meubles le mot de mise confortable et qualité!! Je comprends le detachement jai deja perdu tout tout tout. et c,est un des secrets du bonheur dans l hindouisme et le boudhiste… mais my god que j apprecie mon confort !!!!!
Salut Marilou,
Mon article manque peut-être un peu de nuance… Je ne cherche pas à imposer ma façon de voir les choses. Mon seul constat est que moins on possède de choses, plus on est libre.
Je pense que c’est le Népal qui déteint sur moi. 😀
Tu as trouvé la recette de ton bonheur et c’est très bien comme ça. Profites-en!
Minimalism matériel, non merci. J’explique: j’aime la chasse, il me faut mon fusil mes cartouches, etc.. je passe de bons moments avec mon fils aux jeux vidéos, il me faut la PS5, la grosse télé, les enceintes. J’adore conduire, c’est grisant, j’ai donc une voiture. J’aime ma femme, donc j’en ai une, et mes enfants aussi. Ma propriété locative me donne de l’argent chaque mois, ma maison m’appartient et mes actions en bourse montent et descendent chaque jour. Que voulez-vous éliminer ? Mon bonheur ne dépend pas de l’absence de choses que je ne possède pas.
Salut Bruce,
Vos besoins diffèrent des miens, mais je ne cherche pas à diaboliser tous les biens matériels.
Pour répondre à ma propre question, je pourrais difficilement me passer de mon vélo, de mon iPad (pour écrire) et de mon carnet de dessin. J’ajouterais évidemment quelques vêtements, une trousse d’hygiène et mes chaussures de foot à ma liste.
J’aime bien ton blog ! Je m’expatrie un peu partout depuis 4 ans en mode semi retraite avec un back back max 10kg au départ et je reviens c’est souvent 6kg car ce que j’utilise pas je veut pas le traîner …. Latop et cell son les plus lourd ????
Je n’habite plus ma maison mais c’est encore une bonne source de revenu et l’immobilier ne sera jamais une perte mais je me donne encore 3.5 ans !
Je vend je donne je jette ….. c’est long après 38 ans de matérialiste et ça prend encore bcp trop de mon temps alors je procrastine…. Je part et je reviens et je recommence je vend je donne je jette !
J’aime la de plus en plus la vie nomade et effectivement je me sent tellement plus heureux sans rien !
Merci jeune retraité !
Merci Expat!
Moi aussi, je pars avec mes plus vieux vêtements et je les donne en chemin.
Anecdote: Hier, j’ai voulu donner mon manteau à quelqu’un qui quêtait dans un temple, mais il l’a refusé à cause de la couleur. Il semble que le bleu ne soit pas une bonne couleur au Népal. Il m’a dit « Tu n’aurais pas un rouge? »
Bon voyage!
Bonjour à vous! J’adore vous lire. Vos articles sont inspirants et cette touche d’humour les rendent encore plus intéressants. Vous avez parlé de vendre votre maison pour retourner en appartement. Avez-vous déjà pensé au home exchange ou voyagé de cette façon? Je cherche des gens qui ont déjà vécu cette expérience. C’est un plan que j’aimerais envisager pour voyager autrement. Bon voyage au Népal!
Merci Sophie!
Un de mes proches l’a fait deux fois en France avec sa famille. Tout s’est bien déroulé. Aucun souci. En plus, la voiture était incluse dans l’échange. Une fois arrivé à destination, il ne reste plus qu’à payer la bouffe et les sorties. Ça allège le budget significativement.
Honnêtement, je suis très réticent à prêter mon condo puisque je l’ai rénové avec des matériaux haut de gamme et j’y fais extrêmement attention.
Si j’étais à loyer, ce serait une autre histoire. Je serais très partant à vivre l’expérience.