Questions indiscrètes pour un jeune retraité

Je réponds aux questions indiscrètes

J’ai rencontré plusieurs d’entre vous l’été dernier. Ce fut vraiment stimulant de parler d’argent, sans tabou et sans filtre.

Certains lecteurs m’ont même révélé leur plus grand secret financier. Par exemple, une dame m’a chuchoté nerveusement, « Je suis millionnaire, mais personne le sait! ».

À mon tour, je profite d’une longue escale à Buenos Aires pour partager avec vous mes réponses aux questions (indiscrètes) qui me sont posées le plus fréquemment.

Combien rapporte ton blogue?

Un journaliste qui pensait avoir découvert le secret de ma retraite précoce m’a lancé « Ça doit être payant ton site web? ».

En fait, depuis 2015, mon blogue a généré 3 500$ en revenu. En déduisant les dépenses (hébergement web, nom de domaine, services Fiverr, etc.), j’arrive à 2 900$.

Or, lors des quatre dernières années, j’ai rédigé une soixantaine d’articles, répondu à plus de 2 000 commentaires et rencontré des dizaines de lecteurs.

J’estime donc mon salaire horaire à environ 1.30$.

À ce taux, mon petit voisin de 8 ans qui vend de la limonade aurait les moyens de m’engager comme vendeur.

Certes, c’est la beauté de l’indépendance financière! Quand l’argent n’est plus une source de motivation, les passions prennent le dessus et on ne compte plus les heures.

Tu dois rencontrer des gens bizarres?

Oui, en effet, les lecteurs de mon blogue sont bizarroïdes. De drôles d’énergumènes!

Certains vivent sur un voilier, certains font le tour du monde à vélo, d’autres sont nomades numériques et la plupart vivent comme des paumés.

J’en connais même un qui est multimillionnaire, mais qui ne possède ni auto, ni maison. Il n’a l’air de rien!

Millionnaire avec chaussettes trouées

Pire encore, j’ai rencontré un couple, avec deux enfants, qui a choisi d’arrêter de travailler pour passer du temps de qualité en famille.

J’imagine que les lecteurs de TV Hebdo ont plus d‘allure!

Est-ce que tu paies des impôts?

Oui, mais j’essaie d’arrêter. 😉

Puisque mon revenu annuel (généré principalement par la vente d’actions et dividendes) est considéré comme faible par le gouvernement, je paie peu d’impôt.

Au Québec, le seuil d’imposition sur le revenu est de 15 269$. Et, il se situe à 12 069$ au Canada (source). Donc, sous ce seuil, il n’y a aucun impôt à payer.

Par ailleurs, le taux d’imposition est de 15% pour la tranche de revenu supérieure.

Ainsi, je suis imposé à 15% uniquement sur les quelques milliers de dollars dépassant les 12 069$. Des peanuts!

Vivre sous ses moyens constitue LA FAILLE dans le système capitaliste.

Je suis une anomalie, un glitch dans le système, et j’en profite.

Cherches-tu à devenir une vedette?

L’été dernier, on m’a invité à participer à une émission de télé-réalité. Vraiment!

J’imagine que l’émission portera le nom de The Amazing Rat Race, Saving With the Stars ou Sans occupation (double). 😀

Blague à part, je n’ai aucun désir d’être connu. L’anonymat est nécessaire à ma liberté.

En vérité, je joue le jeu des médias uniquement pour faire connaître mon blogue. Le marketer en moi ne peut pas dire non à la pub gratuite.

Serais-tu retraité si t’étais célibataire?

Le fait de vivre en couple a été pour moi un raccourci vers la liberté financière.

D’abord, parce que ma copine m’a initié au frugalisme. Ensuite, parce que nous avons divisé les dépenses en deux. Enfin, parce que je n’ai pas eu à dépenser inutilement pour impressionner les filles.

Donc, si j’avais été célibataire durant toutes ces années, je ne serais probablement pas retraité aujourd’hui.

D’ailleurs, si je n’avais pas rencontré Van-Anh, je vivrais peut-être au Dix-30, je conduirais un Range Rover de l’année et je me plaindrais tous les jours de mon patron et du trafic sur le pont.

Quel est ton portefeuille?

Mon portefeuille est en fait un élastique à brocoli (voir la photo).

Portefeuille avec un elastique à brocoli

Mon portefeuille de placements quant à lui est divisé comme suit:

41% FNB (VCN, VTI, XUU, XEC, XEF, portefeuille Audacieux Wealthsimple)
39% Actions d’entreprises (AAPL, TD, BABA…)
20% Cash (compte d’épargne, compte chèque)

La portion cash de mon portefeuille est présentement disproportionnée. Je m’assure ainsi d’avoir assez de liquidités en cas de crise financière puisque les cinq premières années de retraite sont critiques (règle de 4% x 5 ans).

Toutefois, j’investis graduellement ce montant à mesure que mes craintes se dissipent.

T’as pas peur?

J’ai l’air d’être au dessus de mes affaires, mais j’ai quand même certaines appréhensions par rapport à ma retraite précoce.

Après tout, je surfe une vague sur laquelle je n’ai aucun contrôle.

Le rendement de mes placements en bourse dépend de la croissance économique et mon pouvoir d’achat repose sur le taux d’inflation.

Par exemple, l’Argentine, où je séjourne présentement, est aux prises avec un taux d’inflation dépassant les 30%. Même qu’on prévoit qu’il dépassera les 50% dans les prochains mois.

Imaginez si le montant de vos dépenses augmentait de 50% par année. Après deux ans de retraite, je n’aurais plus les moyens de mettre du ketchup dans mon Kraft Dinner!

Quel est ton avoir?

Si vous suivez ce blogue depuis le début, vous avez une bonne idée de mon avoir net. Certes, quand je me présente à un inconnu en tant que retraité, on rétorque souvent « T’as combien d’argent? ».

Je vais répondre comme je le faisais quand j’avais 4 ans et demi, « Si tu me montres le tien, je te montre le mien ».

Si on se croise sur la rue et que vous me chuchotez votre montant à l’oreille, j’en ferai de même.

Est-ce que vous parlez librement d’argent avec votre entourage? Êtes-vous à l’aise de dévoiler votre avoir?

Tu me montres le tien?

165 commentaires

  1. L’argent c’est le seul moyen de se payer une liberté. J’y suis presque…
    Merci pour vos propos toujours aussi intéressant.

    1. Bonjour Marc A.,

      En effet, l’argent est primordial. Pourtant, on en parle du bout des lèvres.

      On peut parler de météo toute la journée, mais essayez de parler de finances plus de 5 minutes. Brisons ce tabou!

      Merci de prendre le temps de me lire.

      Bon sprint final vers la liberté!

    2. Je suis pas certain Marc !

      L’argent donne certes une plus grande flexibilité, mais je crois que la liberté tient de plusieurs facteurs.

      On peut avoir beaucoup d’argent, mais aussi beaucoup de dépenses. On peut donc être prisonnier de notre style de vie et des responsabilités qui viennent avec (ie cash flow).

      On peut résumer la liberté au statut de celui qui n’est pas esclave… on peut être esclave de l’argent, même quand on en a beaucoup !

  2. Merci beaucoup J.S. de ton article! super informatif et en prime, super super drôle!???
    Un délice de te lire et recevoir tes trucs, partages, réflexions! Merci beaucoup!???

  3. Merci JS pour ta transparence! Perso je n’aurais pas de problème à divulguer mon salaire ou encore mon avoir net, mais je n’en suis pas où tu en es encore. Par curiosité avec qui as tu fais affaire sur Fiverr pour ton blogue et pour quel aspect? J’envisage demander de l’aide pour rendre le mien plus élégant comme le tien 😉

    1. Salut Rich Dog,

      Pour ce qui est de Fiverr, j’ai fait affaires avec quelqu’un de différent pour chacun des services demandés. Je me fie aux évaluations (reviews) et je n’ai jamais de problèmes.

      Mon site est bâti sur le thème GridBox de WordPress. J’ai injecté du CSS pour modifié le design moi-même, puis j’ai fait appel à Fiverr pour ajouter certains scripts (ex: le nombre de commentaires).

      Je te conseille d’investir sur un bon thème (ex: 50$). Ça évite bien des maux de tête par la suite.

      Si tu as besoin d’aide, il me fera plaisir de t’assister!

      1. Merci c’est très apprécié! J’ai acheté le thème thesis qui est supposé un bon thème (50$) lui aussi. Mais je ne m’y connais pas du tout en css et je ne veux pas perdre une éternité de temps pour une job médiocre :p As tu quelqu’un à me référer sur Fiverr?

        1. Personnellement, j’utilise les thèmes par défaut de WordPress. Je ne suis pas prêt mentalement à payer pour un thème 🙂 Pendant les deux dernières années, j’ai utilisé le thème « Twenty Sixteen ». Mais la semaine dernière, j’ai fait un changement pour le thème « Twenty Twenty » 🙂 Je n’aimais pas ceux de 2017 et 2018. Celui de 2019 (« Twenty Nineteen ») était OK, mais sans plus (à mon avis).

  4. C’est sur que tu n’aurais plus d’argent pour du ketchup, encore moins du Dijon Ketchup ?
    Toujours aussi plaisant de te lire J-S. j’espère que tu reviendras à Québec pour un autre 5 à 7, je serais contente de faire ta connaissance!

    1. Bonjour Gabrielle,

      En fait, je devrais passer à la marque générique du Kraft Dinner, genre Sélection, et piquer des sachets de ketchup au McDo.

      Merci de me lire! Au plaisir de se croiser un jour dans la capitale!

      1. Je faisais référence à la chanson « if I had a million dollar » avec mon Dijon ketchup lol. Désolée, j’avoue que ça doit sonner bizarre un peu.

  5. Merci pour ce partage.
    De mon côté, malgré que j ai une grande famille, un très grand cercle d amis, il n a que mon fils qui est au courant de « la valeur » de sa mère qui pourrait ne plus travailler.
    La raison est simple: l incompréhension des gens, les préjugés face a l argent. Je rêve d un monde plus ouvert.

    1. Bonjour Caroline,

      Imaginez si tout le monde avait son avoir net visible sur le front.

      Je pense qu’on aurait des surprises. Les plus riches ne seraient pas ceux qu’on croit.

      Par ailleurs, toutes les marques de luxe (ex: Mercedes) feraient faillite. On n’aurait plus à dépenser de façon ostentatoire pour se faire remarquer. Au contraire, les frugaux deviendraient des « m’as-tu vu ». 😉

      Félicitations pour votre indépendance financière!

      Au plaisir de rester en contact!

      1. Ton affirmation me fait réfléchir JS :
        « toutes les marques de luxe (ex: Mercedes) feraient faillite. On n’aurait plus à dépenser de façon ostentatoire pour se faire remarquer. »

        Je me pose la question… qu’est-ce que le luxe. Payer cher pour quelque chose qui ne vaut pas cher est un luxe. Est-ce qu’une Mercedes que l’on garde 20 ans serait un luxe comparé à acheter 4 Buicks à travers la même période ?!?

        Est–ce qu’une bonne paire de chaussure fait main à $1,000 est un luxe, par rapport à acheter 5 paires de souliers Aldo fait en Chine ?!

        Les vieux italiens disent souvent que quand tu n’as pas d’argent, tu achètes un bon habit à $3000 et le garde toute ta vie. Quand tu es riche (!), tu achètes un habit à la mode à $800 et le change chaque année…

        Si les gens consommaient moins, mais mieux, certes certains biens de luxe iraient droit en faillite, mais Dollarama aussi. On dépense tellement pour des trucs inutiles qui sont, souvent, loin d’être des biens de luxe.

        1. Je ferais la nuance entre luxe et qualité.

          Comme toi, j’aime la qualité. Particulièrement, je vise le haut de gamme pour les articles de sport. À titre d’exemple, mes chaussures de foot sont en cuir de kangourou.

          Toutefois, quand je parle de luxe, je fais allusion aux marques qui sont basées sur l’exclusivité (LV, Gucci, Supreme, CDG, Off-White, Moet, Veuve Clicquot, etc.).

          Le prix de ces produits est complètement déconnecté de leur valeur intrinsèque.

          De plus, le prix n’est pas un indicateur de durabilité, surtout pour les autos. Range Rover, Jaguar et Maserati sont les meilleurs contre exemples.

          Ceci dit, je comprends ce que tu veux dire, consommer moins, mais mieux. Je te rejoins là-dessus!

  6. Bonjour!

    Je découvre ton blogue et j’aimerais bien te suivre pour ceci:
    1. Je suis un retraité du municipal et j’ai pris ma retraite avant mes 60 ans (en août 2018). En plus de mon fonds de pension, j’ai pendant de très nombreuses années fait des sacrifices et j’ai de bons placements- grâce à ma conseillère financière.

    2. J’ai o dette pis une barre notre condo est payé ( je vis en couple, ma conjointe travaille toujours). La seule chose à payer c’est une petite Yaris pour que j’ai achetée pour m’occuper de ma vieille mère.

    3. Je me contente de peu: sortie dans le bois pour marcher et aller prendre une bière avec des ami(e)s dans les micro-brasseries du coin. Et une semaine en chalet avec ma blonde l’été.

    4. C’est ma meilleure décision que j’ai prise à vie. Presque plus de routine, plus pogné dans le trafic ( je conduisais pour la Ville au travail). Plus d’ordre à recevoir, plus personne à endurer. Sans parler que je ne plus d’insomnie, juste ce que j’appelle de l’irrégularité de sommeil- je  »roupillonne » dans la journée quand mes batteries sont à terre.

    5. Je suis heureux, tellement bien, je suis libre et courir, s’essouffler pour plus de matériel, j’apprécie ma sagesse.

    Donc, j’aimerais bien te suivre. Excuse la longue introduction mais je croyais nécessaire de me présenter. Merci de m’accepter !

    1. Bienvenue dans la communauté Dany!

      Merci pour ce premier témoignage!

      Au fond, chacun est responsable de son bonheur. Trop de gens attendent que quelqu’un ou quelque chose les rende heureux. On attend sa prochaine auto, son prochain poste, sa prochaine télé, son prochain voyage et même sa prochaine blonde pour être enfin heureux.

      J’ai l’impression que vous avez trouvez votre bonheur.

      Carpe Diem!

  7. Bonjour J-S, pour répondre a ta question je suis a l’aise de parler d’argent dans mon entourage même si parfois je perçois quelque jugement de la part de gens (positif comme négatif) malgré cela je trouve important d’en parler pour faire réaliser aux gens ce qu’ils gaspillent inutilement pour moi c’est vraiment important(surtout les gens près de moi). J’espère pouvoir un moment donné aller a un événement avec toutes cette belle communauté. Au plaisir et bon voyage profite bien !!!!

    1. Bravo d’être capable d’en parler avec votre entourage malgré les jugements. J’ai essayé de parler d’argent avec mon entourage dans plusieurs contextes : revenus, dépenses récurrentes, projet d’indépendance financière, REEE pour ceux qui ont des enfants, etc. Mais, j’ai lâché prise à cause des jugements et commentaires négatifs. C’est d’ailleurs une des raisons d’avoir lancé mon blogue et de participer à plusieurs blogues/forums… Au plaisir.

    2. Salut Jonathan!

      Il me fera grandement plaisir de te rencontrer et de parler d’argent avec toi (sans tabous) lors d’un prochain événement. Je compte bien en organiser au moins un en 2020.

      Pour l’instant, nous sommes rentrés à Mtl hier. La météo est plutôt le sujet de l’heure. 😉

      Joyeuses Fêtes!

  8. Merci pour tes articles, j’aimerais savoir quel pourcentage de tes placements sont en Reer, Celi et compte normal, quel véhicule de placement tu priorisais dans ta phase d’accumulation et comment tu choisies dans quels comptes prendre pour subvenir a tes besoins.

    Pour ma part a 31 ans je réussie a épargner 25% de mon salaire nette que j’investie principalement en Reer (avec 3 enfants 5, 3 et 2 ans c’est ce qui est le plus rentable avec les subventions gouvernementales). Première fois que je laisse un commentaire je lis souvent tes articles, sans suivre tes conseils a la lettres je trouve qu’il donne de bonne piste de réflexion.

    Sébastien

    1. Bonjour Sébastien,

      Tout dépendant de tes revenus annuels, je pense que les véhicules de placement les plus intéressants pour ta situation (3 jeunes enfants) sont :

      1) le REER (pour diminuer ton revenu imposable et ainsi augmenter les allocations familiales);
      2) le REEE (pour maximiser les subventions gouvernementales SCEE/IQEE).

      Joyeuses Fêtes!
      R101

        1. Ça me fait plaisir. Les finances personnelles pour couple avec enfant(s), c’est mon dada 🙂
          Les gens de mon entourage préfèrent acheter 18 cadeaux par enfant pour Noël au lieu de maximiser le REEE (2500$/année/enfant) et ainsi recevoir 750$/année/enfant en subventions…
          Je le répète souvent, je suis plus riche depuis que j’ai un enfant. Ou disons plutôt que mon parcours vers l’IF s’est accéléré depuis que j’ai un enfant (2017). J’ai hâte de voir avec le deuxième enfant (en essai depuis plusieurs mois) : allocations familiales en hausse, subventions pour le REEE en hausse, etc. Leurs comptes d’études seront bien garnis 😉

          1. En effet, il faut bien profiter de la « générosité » du gouvernement Trudeau. Avec 20B$ de déficit par année, on le prend quand ça passe!

            Je te souhaite une deuxième source de revenu en 2020! 😉

            Blague à part, je t’offre mes plus sincères voeux de bonheur et de liberté pour la nouvelle année.

      1. Bonjour,

        J’aurai dit REEE en 1 et REER en 2, juste pour te contredire Retraite101, hahaha !!!
        C’est vrai qu’avec 3 enfants, ça commence à coûter cher d’optimiser REEE et REER de front (je sais de quoi je parle) mais en même temps, il y a les subventions…
        Le REEE est vraiment puissant comme investissement long terme. Je le trouve pas assez connu. Surtout le fait que nos cotisations peuvent être récupérés en totalité. De plus, il est rarement trop tard pour cotiser car les cotisations non utilisées peuvent être rattrapées les années suivantes !

        Joyeuses fêtes !

        Julie

        1. Salut Julie,

          J’avais dit REER et REEE, mais je n’avais pas spécifié l’ordre 😛 Tout dépendant du revenu imposable, moi aussi je dirais le REEE avant le REER. Ça représente 7500 $ en cotisation REEE (2500 $ par enfant par année) et 2250 $ en subventions, pour un beau total de 9750 $ par année 🙂

          Cela dit, il ne faut pas négliger le REER lorsqu’on a des enfants. La puissance du REER avec 3 enfants est que les cotisations REER vont diminuer le revenu imposable et ainsi faire augmenter les allocations familiales.

          Dans notre cas, ce sont justement les allocations familiales qui sont utilisées pour cotiser au REEE 🙂

    2. Salut Sébastien,

      J’ai maximisé mes comptes REER et CELI depuis que je travaille. Ces deux comptes sont donc à leurs limites.

      Mais, si j’avais eu à choisir, en début de carrière, j’aurais priorisé le CELI. J’y aurais placé des titres plus risqués (ex: entreprises à petite capitalisation boursière). Étant donné, que les gains sont libres d’impôt et que l’échéance est lointaine, j’aurais pris plus de risques tôt dans ma vie. Puis, à mesure que mon salaire aurait augmenté, j’aurais ajouté des REER. Ceci m’aurait permis d’éviter beaucoup d’impôt sur le revenu. J’aurais même emprunté pour cotiser.

      Par contre, avec des enfants c’est un peu différent. Il y a aussi le REEE dans l’équation.

      Peut-être qu’un lecteur avec des enfants (genre Retraite101) pourrait compléter…

      1. Allo je commence à m’intéresser à ce sujet depuis 3 ans seulement et jai déjà 49 ans… Je n’ai pas d’enfant et un salaire d’environ 50k. Vous feriez quoi dans cette situation pour vous en sortir afin d’ avoir une retraite plus confortable si tard dans la vie? Achetez un duplex ou triplex pour utiliser l’effet de levier et se garantir une retraite plus confortable et faire des placements dans des reer et un celi? En passant je suis arrivé à trouver des placements intéressant dans les reer que je gere moi meme mais pas pour les celi.. Vous auriez des conseils? Pour le moment je suis du genre à investir u
        n petit montant dans un reer et je prend le retour d’impôt et je le place dans un celi, est ce bon comme plan?

        1. Bonjour Johanne,

          Bienvenue dans la communauté!

          Désolé du délai de réponse, je suis à l’extérieur du pays.

          Je ne suis malheureusement pas en mesure de vous conseiller puisque je n’ai pas toute l’information nécessaire (et je ne suis pas qualifié pour le faire).

          D’abord, il faut comprendre votre situation financière actuelle (votre budget, votre avoir, vos dettes). Puis, déterminer vos objectifs (vos besoins financiers, l’âge de la retraite, les dépenses importantes à venir). Ensuite, déterminer votre profil d’investisseur (tolérance à l’incertitude). Êtes vous plus type bourse ou immobilier? Enfin, il faut choisir l’investissement qui est cohérent avec tout ça.

          Je pense qu’un bon planificateur financier serait plus apte à vous aider.

          Comme point de départ, vous pouvez toutefois lire les articles que j’ai écrit sur le sujet:

          L’immobilier ou la bourse, où investir son argent?
          https://jeuneretraite.ca/investissement/limmobilier-ou-la-bourse-ou-investir-son-argent/

          Comment vivre de l’immobilier?
          https://jeuneretraite.ca/immobilier/comment-vivre-de-limmobilier/

          Comment investir en bourse?
          https://jeuneretraite.ca/investissement/comment-investir-en-bourse/

          Comment bâtir un portefeuille de FNB?
          https://jeuneretraite.ca/investissement/comment-batir-un-portefeuille-de-fnb/

          Je vous souhaite beaucoup de succès. Au plaisir!

  9. Un bon texte ! Pour ma part , j’ai 49 ans , je pourrais partir facilement maintenant mais le projet d’une mini maison me fera travailler encore un gros 4 ans Max .

  10. Excellent article, l’humilité la simplicité et la bonne gestion est ce que je retiens pour franchir un pas de plus vers la liberté.

    Merci 😉

  11. Merci pour cet article!

    Je suis libre financièrement depuis presque 2 ans et ne parle pas de mes revenus avec mon entourage. Seul mon chum est au courant de ma situation financière.

    Je ne souhaite pas divulguer mes avoirs pour tout simplement ne pas être confrontée au jugement et la convoitise des autres.

    Je vie simplement par choix et je me sens tellement bien. ?

    1. Bonjour Karine,

      Merci de vous être confié ici!

      Mis à part les grandes vedettes du mouvement FIRE (i.e. Money Mustache), très peu de blogueurs dévoilent leur identité + leur avoir.

      Et, je les comprends.

      Je pense que ça pourrait changer le regard des autres et causer des préjudices. L’argent reste un tabou presque partout dans le monde.

      Peut-être que je me trompe et peut-être qu’un jour je dévoilerai tout. Pour l’instant, comme vous, je suis prudent.

      Bravo pour votre liberté financière! Profitez-en!

  12. Salut JS !

    Super article encore une fois. Tu as vraiment une très belle plume. Et tes idées de titre de télé-réalité à saveur « FIRE », je me tordais de rire !! Sérieux, fais les breveter, tu pourrais te partir une maison de production pour arrondir tes fins de mois !!

    D’accord avec toi sur l’ensemble du billet. De mon côté, j’ai partagé avec ma mère et ma blonde ma valeur nette, that’s it. Je ne crois pas que le commun des mortels soit près à savoir que c’est possible d’accumuler autant en si peu de temps. Les gens ne sont juste pas près à sortir de la matrice. C’est hyper cliché, mais c’est quand même ça… On préfère se plaindre que de prendre les moyens de ses ambitions. Et se déprogrammer de l’hyperconsumérisme, à mon avis, c’est pas à la portée de tous. Ça prend soit une volonté de fer, soit une motivation immense (comme par ex. de se sortir de la rat race pcq on en est plus capable, comme dans le cas de Fais comme les riches…), soit un heureux mélange des deux…

    Joyeuses fêtes à Van Anh et toi !!

    1. Merci Yann!

      Je te donne les concepts. C’est mon cadeau de Noel. Bonne chance pour les cotes d’écoute! Et, je ne vois pas quel annonceur voudra acheter de la pub. 😀

      Par ailleurs, comme tu dis, c’est la faisabilité qui est confrontante. Le fait de savoir que quelqu’un qui a le même salaire et les même obligations que toi arrive à épargner des centaines de milliers de dollars doit être déstabilisant.

      Il vaut mieux retourner à sa série télé et oublié tout ça. Surtout si l’émission s’intitule Saving with the Stars. La boucle est bouclée!

      Meilleurs voeux de liberté pour la nouvelle année!

  13. Wow! C’est très intéressant pour un « article d’aéroport » 🙂 Bravo!

    Je suis tellement déçu d’avoir manqué le 5 à 7 cet été à Montréal. J’avais préparé mon lunch (glacière) et le sac pour mon petit de 2 ans. Mais, à cause de la météo et du changement d’endroit, je n’étais pas à l’aise de venir avec mon petit au resto. C’est difficile de rester assis tranquille plus de 5-10 minutes à cet âge-là. C’était la fin de semaine de travail de ma femme (infirmière). Si jamais on peut finir par se rencontrer, je vais te chuchoter à l’oreille et te demander ton chiffre magique. 😛 Sérieusement, les gens aiment se comparer. Mais, le chiffre d’un peut être complètement différente de l’autre. Le chiffre en soi n’est pas tellement important.

    Es-tu certain que tu ne cherches pas à devenir une vedette? Je blague 🙂 Mais je sais dans quel documentaire tu vas apparaître prochainement. Je n’avais pas accepté de faire une entrevue en personne (car je suis un blogueur masqué), mais j’avais accepté de faire une entrevue téléphonique. Mes « quotes » n’ont pas été retenus au montage, mais j’ai été invité à visionner la première version du montage pour donner mes commentaires et suggestions.

    Pour répondre à ta question, j’ai essayé de parler d’argent avec mon entourage dans plusieurs contextes : revenus, dépenses récurrentes, projet d’indépendance financière, REEE pour ceux qui ont des enfants, etc. Mais, j’ai lâché prise à cause des jugements et commentaires négatifs. C’est d’ailleurs une des raisons d’avoir lancé mon blogue et de participer à plusieurs blogues/forums…

    Joyeuses Fêtes à vous deux!

    1. J’ai oublié de le mentionner, mais je partage ma valeur nette (avoir net) sur mon blogue depuis le milieu de l’année 2019. Je l’affiche rétroactivement depuis juin 2015 (depuis que je la calcule). C’est une information qu’on me demandait régulièrement…

    2. Merci Retraite101 de participer à la discussion!

      Pour le 5 à 7, les 60% de pluie m’avaient fait peur ce jour-là. Et oui, encore une fois la peur!

      On se reprend en 2020, ce sera une de mes résolutions.

      Quant au documentaire, ça aurait été intéressant de t’entendre. On va plutôt continuer de te lire.

      Le fait d’être incognito a quand même son lot d’avantages. Tu peux ouvrir tes livres. Personnellement, je trouve que ton blogue à une valeur ajoutée justement à cause qu’on peut suivre ton évolution.

      En plus, une fois financièrement indépendant, tu auras documenté tout ton parcours (ce que aucun blogueur n’a encore fait au Québec).

      Joyeuses Fêtes mon cher!

  14. Difficile pour moi de parler d’argent! J’ai la chance (même si je travaille fort) d’avoir de très bons revenus alors que mon entourage non. Et comme je suis de nature généreuse, il m’arrive parfois de me sentir comme une vache à lait avec certains!
    Alors j’évite le sujet tout simplement…
    J’ai un mode de vie simple et frugal, loin de ce que la société nous impose. Je me prépare pour une retraite précoce en 2020. Je me sent libre !

    Joyeuses fêtes à tous.

    1. Bonjour Sylvie,

      C’est difficile de parler d’argent pour ceux qui en ont pas ET c’est difficile d’en parler pour ceux qui en ont. Donc, ce problème touche à peu près tout le monde.

      Vous pouvez en parler ici quand vous voulez!

      Bravo pour votre parcours. Bonne retraite!

    2. C’est drôle votre commentaire de ‘vache à lait’.

      J’étais dans la même situation. Un très bon salaire et peu de dépenses depuis longtemps. Quand on allait au resto en famille et que la serveuse demandait ‘une seule addition ou des additions séparées’, tout le monde se retournait vers moi… je payais à chaque fois.

      Un moment donné, j’ai cessé d’être la vache à lait. De un, je ne vois pas pourquoi les gens qui ont moins de revenus que moi dépenseraient plus que moi … et mon argent en plus. De deux, ont fini par vous inviter juste parce que vous êtes devenu que ça, une vache à lait…

      Maintenant, fini les restos. Que ceux qui veulent me voir viennent manger chez moi. Fini les achats superflus à Noël. Un gâteau aux fruits aux gens qui sont content seulement parce qu’on a pensé à eux !

      Signé, Scrooge !

  15. Bonjour JS,

    Votre blogue est fascinant, merci sincèrement de prendre le temps de nous partager votre savoir et vos histoires gratuitement, pour l’instant. 😉

    C’est un sujet qui me passionne et j’adore discuter d’argent avec des gens intéressés et intéressants.

    D’un autre côté, je fais attention lorsque j’en parle ouvertement avec mon « entourage ». Certains ne partagent pas mes valeurs et se sentent parfois agressés par le sujet.

    Et ça donne de drôles de réations.. Est-ce que ça vous arrive aussi que certaines personnes ressentent le besoin d’OVER-justifier chacun de leurs achats en votre présence? lol!

    MC

    1. Merci Martin!

      Ce blogue m’apporte beaucoup, non pas financièrement, mais par les histoires que je lis et par les gens intéressants que je rencontre. Merci d’en faire partie!

      Vous mettez le doigt sur quelque chose. Les gens de mon entourage « over-justifient » tout le temps leurs dépenses. J’ai même une amie qui refusait de me dire la marque de sa nouvelle voiture. 😀

      J’imagine qu’ils pensent que je vais les juger. En réalité, ce n’est pas le cas. Tout le monde est libre de consommer. Moi aussi, je fais des dépenses irrationnelles à l’occasion.

      Le frugalisme n’est pas une secte, ni une religion!

      Merci pour ce premier témoignage! À la prochaine j’espère!

  16. Fiou! Enfin des nouvelles après deux mois sans publication! Je pensais que vous aviez dû tous les deux vous trouver un boulot à temps partiel dans un Home Depot de Buenos Aires pour payer votre billet de retour ;o) Blague à part, encore une fois tu touches à bien des cordes sensibles que les gens n’osent pas trop gratter.

    Je suis bien prête à parler d’argent et de mes avoirs à mon entourage mais mon entourage n’est pas prêt, lui. Je ne dévoile donc pas combien j’ai d’économies. Je peux cependant expliquer à pas mal de monde non pas comment faire de l’argent, mais comment ne pas en dépenser plus que nécessaire, voire essentiel. Mais ce pas mal de monde ne veut pas l’entendre, pour la majorité. Ce pas mal de monde est insécure et est atteint du syndrome de la peur d’avoir peur. Si tous les gens qui me connaissent savaient à combien s’élèvent mes économies et avec combien je vis annuellement, ils en feraient une attaque de panique. Chaque fois que je tente de donner un conseil sur comment dépenser moins (exemple: as-tu vraiment besoin de ta voiture et si oui, absolument et sans aucun doute oui, faut-il qu’elle soit neuve?), un déluge d’excuses déferle, alors j’ai renoncé. Tant mieux si tout le monde marine dans le consumérisme; moi, ça me rapporte de par mes placements. Je suis seulement désolée pour la planète qu’on siphonne à tour de bras pour satisfaire nos petits et grands besoins qui n’en sont pas, ou si peu.

    Les blogues comme le tien m’alimentent beaucoup; je participe à très peu mais j’en lis beaucoup. Il y a une émission que j’ai trouvée sur TV5 que j’adore: En marge du monde. Chacun des épisodes relate le parcours de personne qui ont lâché le système du métro-boulot-dodo pour vivre intensément et sans gaspiller les ressources indûment.

    Comme eux, je persiste et je signe à conjuguer le verbe être au lieu du verbe avoir. Mon besoin de confort se résume à un bon matelas (essentiel), un café le matin (même instantané), du soleil (surtout pour sa lumière), des sports en gang ou en solitaire (vive le volley), un verre de vin le soir (même de la piquette) et de la bouffe (si c’est bon, je peux manger la même chose 5-6-7 fois par semaine sans problème). Toutes les bébelles comme un mousseur à lait, un Vitamix, une télé plasma, un robot culinaire 32 vitesses? M’en fous!

    1. Hum…. mais tu jettes ton précieux argent Gabrielle dans un abonnement au câble… Oh! Le consumérisme se cache partout! 🙂

      Moi j’ai la télé HD gratuite grâce à mes antennes de lapin HD de 13 $ puisque j’habite dans un rayon de 32 km de l’antenne sur le Mont-Royal. Je capte environ 8 chaînes généralistes de cette façon.

      1. Eh bien non, cher PFG, je n’ai pas le câble. Je visionne les émissions sur Internet ;o) Je suis trop cheap pour payer le câble, voyons ;o) De plus, la télé, c’est pas mal le dernier de mes soucis. Je suis une nomade sédentaire alors je n’ai pas d’abonnement à rien vu que je ne vis pas toujours au même endroit. Je ne prends qu’un forfait téléphonique de base quand je suis au Québec et quand je pars, je l’annule pour un forfait prépayé que je n’alimente presque pas, donc je conserve mon numéro de téléphone canadien sans payer la totale quand je suis à l’étranger.

      2. Salut PFG,

        C’est quoi les antennes ? Moi je ne pogne que 5 postes -RC, TVA, TQ, CBC et CFCF12- et encore, CFCF est de mauvais qualité. J’ai une vieille antenne radio.

        Ça fait bien rire les gens de ma génération X quand je dis qu’il y avait une bonne émission au 12 … tout ceux qui ont connu l’époque sans câble se souviennent du 2, du 6, du 10 et du 12 …

        1. Les antennes intérieures Philips HD achetées chez Walmart. Je ne regarde à l’occasion que les 4 chaînes généralistes de langue française. Leur résolution est même supérieure que via le câble, je crois. Les 4 autres chaînes sont anglophones, elles ne m’intéressent pas, je suis incapable de m’y identifier!

    2. Salut Gabrielle!

      Désolé du délai de réponse, je suis cloué au lit avec une grippe. Habituellement, j’attrape un rhume dans l’avion à mon retour de voyage, mais cette fois-ci c’est une sale grippe.

      J’avais appliqué chez « Renovación Depósito » en Argentine, mais j’ai échoué le test pratique (planter un clou). De toute manière, avec 30-40% d’inflation, je ne tiendrais pas longtemps dans ce pays.

      Ton mode de vie fait bien des jaloux. Plusieurs rêvent de passer l’hiver au Mexique, de jouer au volley et de profiter de la vie. Pourtant, j’ai l’impression que c’est relativement accessible. Encore une fois, c’est une question de choix.

      Par ailleurs, tu as le bonheur facile. La plupart des gens se « battent » toute leur vie (et consomment sans cesse) dans l’espoir de toucher au bonheur. En réalité, il est juste là, devant nous. Il suffit de le voir.

      Merci pour ton excellent témoignage. Tu peux venir parler d’argent ici quand tu veux!

  17. Très très bon article…

    1. Mets-tu vraiment du Ketchup dans ton Kraft Dinner ? (on dirait le titre d’une chanson de Bleu Jeans Bleu)

    2. Ton avoir ne concerne personne. On peut dire comment on le gère, mais il faut se garder une petite gêne même si c’est tentant de montrer le fruit de nos efforts.

    1. Bonjour
      Je suis débutante en indépendante financière. Est-ce que tu peux m’expliquer la règle de 4% x 5 ans. Il y a beaucoup de commentaires que je n’ai pas encore lu en totalité. Désolée si cette question a déjà été posée. Merci!

      1. Bonjour Sophie,

        Je crois que la règle du 4% est similaire à la règle de 25 fois les dépenses.

        La règle du 4% est que le marché fait, à long terme 4% de plus que l’inflation (i.e. le marché fait 7% en moyenne par année, l’inflation elle, 3%). Donc si vous dépensez $40,000 par année, alors il vous faudra un portefeuille de $1,000,000 ($40,000 divisé par 4%) pour atteindre votre indépendance financière. Avec un portefeuille de $1M, vous serez en mesure de générer suffisamment de revenus pour couvrir vos dépenses.

        La règle du 25, c’est tout simplement 25 fois les dépenses. Donc $40,000 de dépenses, fois 25, vous donne aussi $1,000,000.

        Je crois que la règle du 5 ans vient tout simplement du fait que la règle du 4%, ou de 25, est le strict minimum et peut être une situation précaire si on prend notre retraite au mauvais moment. Tout st question de timing. Donc, par exemple, au leu de la prendre lorsqu’on a atteint $1,000,000 on pourrait la prendre à $1,200,000 ($40,000 x 25 + $40,000 x 5 ans), et être capable de faire face à une baisse inattendue des marchés.

      2. Bonjour Sophie,

        La règle de 4% aide à estimer le montant nécessaire à la retraite.

        Cette règle stipule qu’un investisseur peut vivre avec un retour de 4% sur ses placements en bourse (source). Ainsi, un ménage qui vivrait sur un budget annuel de 30 000$ aurait besoin d’un montant de 750 000$ investi en bourse pour être financièrement indépendant.

        Étant donné que je veux me protéger d’une crise financière éventuelle, je garde l’équivalent de 5 ans (4% x 5 ans = 20%) en liquidités.

        J’espère que ça répond à votre question. Au plaisir!

    2. Salut Millionnaire Invisible!

      1. Des fois, j’mets mon coton ouaté pis j’me gâte all-dressed avec un Kraft Dinner, Ketchup, saucisses. 🙂

      2. Ceux qui lisent mon blogue ont déjà une bonne idée de mon avoir. Même si je le dévoilais, il n’y aurait pas de grande surprise. Il faut bien que je garde un peu de mystère…

  18. Bonjour le jeune retraité,

    Merci pour ton article! J’étais au Chili et en Argentine l’année passée avec ma conjointe et on a vraiment adoré (surtout le vin qui n’est pas cher!).

    Parlant de questions indiscrètes et sans divulguer des chiffres : vous êtes « retraités » depuis un certain temps maintenant. Je suis curieux de savoir si toi et ta conjointe arrivez à appliquer la règle du 4 %. Sous l’aspect théorique c’est clair, mais on entend rarement parler des cas plus « pratiques » disons. Je sais qu’il est sûrement encore trop tôt pour poser la question, mais est-ce que tout se passe comme vous l’aviez prévu?

    Je suppose que ça pourrait peut-être faire parti d’un de tes prochains articles (à quel moment retirer quoi et quel montant), mais je pose la question quand même. ?Merci pour ta réponse, joyeuses fêtes et bonne année!

    1. Salut L’étranger frugal,

      Si seulement le prix du vin dans cette région du monde était cohérent avec le coût de la vie. Le Chili et l’Argentine sont des pays riches, mais, malheureusement, les habitants qui y vivent sont pauvres.

      Nous étions à Santiago durant les manifs, je peux dire que ça brasse là-bas. C’est même le chaos total!

      Merci pour la suggestion d’article. Je vais aborder ce sujet en 2020. Ce serait un peu long à résumer dans ce commentaire, mais (SPOILER) tout va bien pour le moment. Évidemment, les marchés sont encore chauds. Le véritable test se fera lors d’une baisse importante ou d’une récession.

      Je nous souhaite des marchés haussiers pour 2020. Bonne année!

  19. Bonjour JS

    Toujours inspirant de te lire ainsi que tous les autres qui ont un blog sur l’indépendance financière. Si on vivait dans un monde un peu plus frugal, on ne s’inquièterait beaucoup moins du sort de l’humanité face à la crise climatique.
    C’est ma deuxième intervention sur le blog. Mon parcours est pas mal différent de la majorité d’entre vous. Je suis un musicien qui a vécu de son art pendant 25 ans et qui, avec le recul, j’ai eu la chance de vivre de ma passion et ça m’a fait voyagé de par le monde. Au niveau pécuniaire, je n’avais pas ramasser grand chose mais, je ressentais une grande liberté à faire ce que je voulais dans la vie.
    Aujourd’hui à l’aube de mes 60 ans, je suis dans l’enseignement de la musique depuis maintenant 10 ans, j’aime beaucoup enseigner et faire profiter de mes expériences aux jeunes. Depuis ce temps, je suis en phase d’accumulation pour une retraite tout à fait confortable.
    Je dois avouer que je ne parle pas trop de ma situation financière avec mon entourage surtout que, j’ai accumulé en 10 ans beaucoup plus que la majorité d’entre eux.
    Mon message est qu’il n’y a pas d’âge pour accumuler.

    1. Bonjour Richard,

      Oui, je me souviens de votre histoire. Ça m’avait marqué.

      Il n’y a pas d’âge pour commencer à épargner. En théorie, 15 années suffisent à un couple pour devenir millionnaire (Comment un couple peut devenir millionnaire en 15 ans?). C’est encore moins long pour quelqu’un qui a des besoins modestes.

      Par ailleurs, même si vous n’avez pas épargné plus tôt dans votre vie, vous avez forgé votre liberté et votre bonheur. À mes yeux, c’est plus important.

      Bonne fin d’année!

  20. Salut les grands voyageurs…

    J’aime beaucoup le côté léger et drôle de ton article, vivement d’autre article d’aéroport !!!
    Au plaisir de vous revoir en 2020 pour comparer nos… bourses hihi. Surtout que je suis pas mal sur d’en avoir une plus grosse que la tiennes haha!!!

    On vous souhaites un joyeux temps des fêtes et une belle année 2020 remplis de rendement et surtout de bon temps!!!

    1. Salut Sylvain!

      Je devrais aller écrite mes articles à YUL plutôt qu’à la biblio. 😉

      On peut comparer tout ce que tu veux!

      Au plaisir de se revoir en 2020. Meilleurs voeux de bonheur à toute la famille (élargie)!

  21. J’adore toujours te lire et ça me permet de me souvenir et de me rappeller à l’ordre dans mes nombreux écarts. J’adore le luxe je l’avoue, mais j’ai appris à m’en passer assez vite car je suis parti pour un an en voyage. (Entre autre pour étudier). C’est une bonne leçon de gestion mais je n’arrive pas à m’enlever de la tête que cette année va me coûter plusieurs années de travail en plus. Je vois ça comme une année de préretraite ? en avance.

    Merci pour ton blogue c’est vraiment toujours ma motivation première.

    1. Vous savez, je me considère frugal …

      … pourtant je n’ai rien contre le luxe. Il faut juste savoir choisir et en faire bonne utilisation.

      Vous voyez, mes chaussures sont des Berluti, Branchini et quelques autres sans nom mais fait main, sur mesure. Pourtant, après 20 ans, je les portes encore. Elles ont couté la peau des fesses, mais, annuellement, ce luxe ne me revient pas cher si c’est bien fait.

      Il y a plein d’objet comme ça. Acheter du bon (pour certain du luxe) n’est souvent pas une dépense inutile.

      Vaut mieux acheter moins, mais mieux, selon moi !

    2. Merci Librocito!

      Pourquoi pas?

      Je pense qu’il faut redéfinir l’expression « retraite ». Pourquoi ne pas viser une vie de semi-retraite? Par exemple, tu pourrais voyager, démarrer des projets, bosser quelques mois, relaxer quelques semaines, etc. toute ta vie. Nous avons la chance de vivre dans une ère où tout ça est possible. Profitons-en!

  22. «Est-ce que vous parlez librement d’argent avec votre entourage? Êtes-vous à l’aise de dévoiler votre avoir?»

    Oui, tout à fait. Je mets carte sur table. Mais c’est rarement réciproque, sauf exception, même s’ils sont curieux de ma situation pourtant très simple, très modeste et très moyenne, mais suffisante quant à moi. On ne peut plus prévisible de toute façon.

    Joyeux Noël 2019, en passant!

  23. Bonjour,

    Félicitations pour votre site, toujours intéressant et informatif.
    Cependant, je me demande pourquoi, lorsqu’on est sur le site, une indication apparait « site non-sécuritaire » dans le haut à gauche de votre adresse web. Inquiétant?

    M. Giroux
    Snowbird officiel

  24. Personnellement je trouve ça bien triste de ne pas parler d’argent avec mon entourage car on va s’le dire, si on est frugale c’est que les économie et l’argent en général sont un de nos passes-temps. Je n’ai personne avec qui partager tout ce que j’apprend sur la sphère financière car je met a la place d’un homme de 60 ans qui se rend compte qu’un gars de 27 ans a autant de valeur nette que lui. Ça ne peut que provoquer qu’une chose: la jalousie.

    Y’a quelques fois dans les soirées tu peux trouver quelqu’un de plus ou moins frugale pour parler a quel point acheter une voiture usagé fait économiser gros mais y’a jamais bien loin l’autre gars qui vient de s’endetter avec la voiture de l’année, donc tu te retient de trop en dire par gène.

    Par chance y’a tout les blogs québécois on se sent moins seul!

    1. Salut Sam,

      Vous n’êtes pas obligé de parler de votre avoir net, mais pouvez parlez de vos habitudes.

      En général, les gens se rendent compte rapidement quand vous êtes à l’aise financièrement. Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais quand les gens parles d’argent c’est souvent du coût de la vie et des petits problèmes. Anodin en apparence, vous qui ne parlez jamais de problème, les gens se font une idée de votre situation.

      Si on aime pas vos idées pour économiser et qu’on vous traite de grippe sous, laissez-les faire. Au final, ils se rendront compte (sans vous le dire) qu’ils aimeraient bien être dans vos chaussures.

    2. Salut Sam,

      Bienvenue dans la communauté!

      Ici, il n’y a pas de tabous. On parle d’argent, on échange des trucs et on se motive à atteindre la liberté. Aussi, dans la section Biblio, tu trouveras plusieurs autres blogues qui en font de même.

      Au plaisir de rester en contact!

  25. Bonjour JS,

    Merci pour cet article que j’ai trouvé hilarant 🙂
    Personnellement je suis (parfois trop) un livre ouvert, même au niveau finance. Au lancement de mon calculateur sur le web (planifretraite), j’étais tellement excitée que j’en ai parlé à tout le monde: ma famille, mes amis et même à mon travail !
    Forcément, je devais expliquer pourquoi j’avais créé cet outil de planification et donc tous le monde est au courant de mon objectif de prendre ma retraite plus tôt.
    Je ne me suis pas sentie très maligne de donner mon nombre d’année prévisionnel avant la retraite au travail (je n’ai pas pu m’empêcher de répondre honnêtement aux questions). C’est quand même assez loin (dans 8 ans) mais heureusement que je n’ai pas envie d’avoir de promotion….
    Par contre, j’ai été étonnée de la réaction des gens quand j’en parle: il y a ceux qui ne veulent pas croire que c’est possible (car ça pourrait remettre en cause leur mode de vie) et il y a ceux, étonnamment, qui sont très conscient de dépenser plus que ce dont ils ont vraiment besoin et qui savent qu’ils auraient le choix.
    Par contre, je n’ai jamais donné de chiffres précis (épargne, salaire)… on ne m’a jamais posé la question.
    Au boulo, je suis l’extraterrestre qui a l’étiquette d’écolo et de frugal/gratteuse (ils ne font pas souvent la différence). Je suis la petite voix fatigante qui, quand mes collègues parlent de leur nouvelle montre connectée qui fait tout (sauf donner l’heure) leur dit mi-sérieuse/mi-blagueuse: « en as-tu vraiment besoin ? » . Je suis celle qui fait le calcul du coût de renonciation de leur café Tim Horton quotidien et qui le leur dit (j’ai dis que j’étais fatigante !).
    Je sais que la plupart de mes collègues ne me prennent pas au sérieux mais ce n’est pas grave. Si, par l’exemple ou par mes petites piques, je les fait parfois plus réfléchir à leurs dépenses, leurs épargnes, leurs finances, je me dis que c’est toujours ça de pris !
    Merci encore JS pour tes articles de références nous permettant de moins se sentir seul, de rire (des autres mais surtout de nous-même) et de réfléchir.
    Joyeux Noël !!

    Julie

    1. Bonjour Julie,

      Bravo pour ton site que je viens d’aller consulter (j’y ai laissé un commentaire). Tu es une autre preuve que même avec des enfants (ouf, trois!), on peut prendre notre retraite jeune ou, à tout le moins, atteindre l’indépendance financière, lorsqu’on sait compter (Retraite101 et Sepayerenpremier en sont d’autres excellents). Comme toi, j’ai toujours été la fatigante au travail qui ne dépensait pas. Des p’tits café et des cannettes de liqueur de la machine? J’apportais plutôt mon café et mes autres breuvages de la maison. J’ai fait prendre conscience à pas mal de personnes autour de moi combien il en coûtait par année avec ce genre de dépenses, plus les lunches au resto le vendredi midi avec les collègues. Je proposais plutôt d’aller manger nos « beurrées » au parc. J’ai souvent été la bêcheuse de service et je ne m’en lasse pas encore ;o)

      Je suis de la génération X et je suis sortie de l’école en pleine crise économique au début des années 80. Des boulots, il y en avait très peu et on acceptait les conditions offertes sans rechigner car il y avait 25 qui attendaient pour avoir le job si on n’acceptait pas. Les termes frugal ou écolo n’existaient pas; j’étais donc grano, cheap, gratteuse ;o). J’ai appris très jeune à tenir un budget serré car mon salaire était médiocre et je devais assumer toutes mes dépenses seule. Pourtant je mettais toujours des sous de côté et je ne me suis jamais privée de rien (sorties, restos, voyages) mais j’y vais selon mes moyens, donc vêtements et autres objets utilitaires achetés usagés, restos « apportez votre vin », voyages en sac à dos et chasse aux billets d’avion à rabais, entre autres.

      Il est bien difficile de parler de gestion des finances, en cette ère de surconsommation, mais je persiste malgré tout. Ne lâche pas le morceau; tu n’est pas seule!

    2. Merci beaucoup Julie!

      En effet, tu es allé « all-in » avec ton calculateur. Tu as complètement ouvert tes livres. Ça prend du courage.

      En tout cas, ton objectif est bien visible maintenant. Peut-être que ça t’apportera une motivation supplémentaire à l’atteindre.

      Quand je travaillais, j’avais un peu le même rôle que toi. J’étais le « frugal » de service. Seulement, le mot frugal n’était pas dans le vocabulaire, alors j’étais le « cheap ». 😉

      Joyeux Noël!

    3. Julie,

      Vous auriez pu parler de perdre du poids et de la discipline de limiter ses calories, manger moins de cochonneries, aller de temps en temps au gym, etc., et vous auriez eu la même réaction de votre enourage !

      Les gens connaissent la recette … les histoires d’argent et de recettes pour devenir « riche » existent depuis le début des temps. Mais on prend toujours le chemin le plus facile. On sait tous que manger un sac de chips, c’est toujours plus gratifiant qu’une salade Boston … même si on a des regrets ensuite !

  26. Effectivement, la valeur du portefeuille n’est pas si importante mais plus le style de vie. Dans la mesure où l’on vit en dessous de ses moyens, le tour est joué et vous êtes condamné à vous enrichir d’année en année…

    1. Bonjour Gerard,

      La plus grand indicateur de richesse (futur) est la différence entre les revenus et les dépenses. C’est aussi simple que ça!

      C’est la beauté de l’affaire. Pas besoin d’un salaire démesuré pour atteindre la liberté.

      Joyeuses Fêtes!

  27. Pour ce qui est du sujet, je trouve aussi que c est bizzare d’avoir aussi peur de parler d’argent. Quand les gens me demandent mon salaire ou mes avoirs, je suis absolument à l’aise de leur dévoiler. Je ne vais pas le crier sur les toîts, mais je ne comprend pas ce qu’il y a de si secret et surtout entre collègues qui ont le même salaire… Je ne suis vriament pas sûr de la raison, je crois que beaucoup de gens ont honte de ne pas avoir d’argent ou bien ne veulent pas avoir l’air prétentieux si ils en ont beaucoup… Les gens au salaire et avoirs moyen seraient moins réticents je crois..

    Intéressante réflexion

    1. D’après mon expérience, les jeunes sont généralement plus à l’aise de dévoiler leurs finances.

      À mesure qu’on accumule de l’argent, on devient plus craintif de montrer son pactole. À l’inverse, ceux qui n’ont pas épargné durant toutes ces années, ne veulent pas montrer leur inaptitude financière.

      Une théorie comme ça!

    2. C’est drôle … je n’ai aucun problème à parler d’argent et des habitudes de consommation, de chiffres, d’intérêts composés, de placements … mais je considère que mon revenu est quelque chose de personnel, tout comme mon actif.

  28. Parlons de Fric…

    En fait la « quantité » d’argent nécessaire est relative pour assurer un revenu de retraite.

    Retraité # 1 dispose de $ 200,000 « investis » à 40% de rendement annuel stable et continu. Il a donc un revenu de retraite de $ 80,000 « garanti. Vous aimeriez bien connaître le retraité # 1 et son secret, moi aussi !

    Retraité # 2 dispose de $ 2 millions investis à 4% de rendement annuel continu et stable pour un revenu de retraite de $ 80,000. Peu d’entre nous, pauvres mortels, somme dans cette situation.

    Si les retraités # 1 et # 2 se font prendre dans un bear séculaire dont la chute totale est de 90% en 10 ans, c’est « game over » pour tous les deux car leur capital a fondu comme neige au soleil et ne récupérera pas avant au moins un quart de siècle… Ces deux retraités auraient pu « survivre » en vendant tout immédiatement aux premiers signes de baisse afin de ne subir que 10 ou 15% de perte, mais qui peut deviner l’avenir ?

    Que faut-il pour survivre à ce genre d’hécatombe ?

    Le retraité # 3 dispose de $ 10 millions investis à $ 2% stable pour un revenu de retraite annuel de $ 200K. S’il est pris dans un bear market comme les # 1 et # 2, il lui restera $ 1 million et pourra toujours s’en sortir même s’il n’a pas tout vendu au début de la baisse. Ceci tend à confirmer ce que dit Suze Orman lorsqu’elle mentionne qu’on doit disposer d’environ $ 5 millions si on veut prendre sa retraite jeune (mi-trentaine/début quarantaine). Elle n’a pas entièrement tort sur ce point. (F.I.R.E. coûte cher !)

    Morale de cette histoire : les 1% s’en tirent toujours et les 99% sont à la merci d’événements souvent imprévisibles et incontrôlables en bourse.
    En bourse, ce n’est pas la meilleure « attaque » qui remporte la partie, mais bien la meilleure défense.

    1. Darth!… Toujours autant la conclusion pince-sans-rire, ma foi!
      Il est vrai que nous l’avons échappé belle fin 2018! Tant mieux si tes sombres prédictions ont fait chou blanc, ouf!
      Et quelle remontée spectaculaire jusqu’en cette fin d’année 2019 qui clôture au-delà de 20 %!
      Depuis que je suis investi avec mon CELI bourré jusqu’à la gueule, soit à partir seulement du mois de juillet de cette année-là, j’en suis quand même à 10,44 % de rendement au total. Cela tient la route jusqu’ici, et si la tendance devait se confirmer, je remporterais haut la main mon défi Warren Buffet pour ce qui est de la décade 2018/2018!
      Mais les pessimistes de service nous racontent déjà que le taux de rendement de la prochaine décennie pourrait jouer dans une fourchette de 0,0 % à à 5 % au mieux, alors que le taux historique du marché était de 10 % depuis cent ans, passage à vide compris.
      Quoi qu’il en soit, tant que l’on demeure bien investi avec de l’argent dont on n’a pas besoin sur 5 ans, au moins, il vaut mieux se montrer un indécrottable optimiste que tout le contraire en pure perte de joie de vivre.
      Joyeux Noël, vieille branche!

      1. Mon cher J.S.

        Il n’y a rien de plus DANGEREUX que l’optimisme en bourse… Mais seul un véritable bear market vous enseignera cette douloureuse leçon… Je vous ai préparé un exemple réel un peu plus bas sur cette page.

        Feliz Navidad y Prospero Ano Nuevo (caramba,je n’ai pas la ponctuation espagnole !) puisque vous êtes en Argentine.

        1. P.S. Vanguard a augmenté sa position en « cash » dans plusieurs de ses FNB et certains analystes sérieux prévoient une baisse du marché boursier US de 10% (ça peut être moins ou plus, qui peut savoir ?).

          La performance du SP 500 entre Jan 2018 et Déc. 2019 a été de 9.9% soit environ 5% par an ce qui confirme ce que vos « pessimistes de service » ont avancé. Je reçois plus de mes fonds de dividendes canadiens que cela. Autrement dit, c’est loin d’être spectaculaire et de vos 7-10% historiques. Le « rendement » de 20% de 2019 est survenu après une chute de 15% fin 2018.
          Entre Jan 2018 et Avril 2019, le SP 500 n’a absolument rien fait !
          On peut faire dire aux chiffres ce que l’on veut… Comme vous le verrez sur l’exemple en bas de cette page, c’est le capital résiduel qui importe… Les pourcentages, cela ne veut strictement rien dire.

          1. Mon FNB ZSP qui colle au SP&500 pour mon CELI s’en est tiré dans l’année 2018 avec un beau 3,22% de rendement total. Là en ce moment, fin décembre 2019, il pète les 26 % pour toute l’année. L’important, c’est de rester investi pendant les quelques pics de rendement qui font toute la différence au fil du temps. Voilà pourquoi le Market Timing, et non pas le Pricing, ne rime jamais à rien. Aussi bien jouer à la roulette russe!

          1. Il pète plutôt mon ZSP les 30,97% pour cette année, pour être plus précis.
            Quant à moi, la portion obligataire de mon portefeuille (les rentes gouvernementales et ma rente privée) représente toujours environ 70 % de mon portefeuille.
            Mon ZSP sert à rattraper au fil du temps la perte de pouvoir d’achat de ma rente viagère prescrite, c’est tout.
            J’ai respecté mon profil ultraconservateur d’un bout à l’autre!

          2. Pour atteindre une certaine « sécurité » les $ 25k qui vous sont nécessaires annuellement pour couvrir vos dépenses devraient provenir d’une partie de votre portefeuille indépendante du marché boursier ou d’une source de revenu autre (blogue, conférences, articles, Mc Donald…Je blague !). Ces 25K devraient idéalement être indexés au double du TAIR car vous ne dépenserez que pour des produits essentiels (logement, nourriture, énergie, soins médicaux et dentaires) dont les prix augmentent beaucoup plus vite que le taux de l’IPC. À l’heure actuelle, cela impliquerait un capital « colossal » vu les faibles taux d’intérêt.
            Donc en résumé, une indexation moyenne de vos dividendes de 3% par année.
            Malheureusement, de nos jours, une « perfect storm » se dessine : bulle de l’endettement, marché boursier US qui s’essouffle et possibilité d’arrivée des démocrates au pouvoir aux USA ce qui libérera la FED de Trump et un retour possible à l’augmentation progressive des taux d’intérêt. (La FED doit faire le plein de munitions pour combattre une crise potentielle).
            En mars 2009, 50% dans le SP 500 et 50% dans un FNB d’obligations à long terme vous auraient procuré des gains de capitaux alléchants (vous auriez doublé ou triplé) venu 2019 avec une marge de sécurité meilleure… Cependant, qui aurait eu les « boules de béton » pour investir un bonne partie de son capital essentiel dans un marché en chute libre ? Personne ne pouvait « deviner » que la baisse ne dépasserait pas 50% ! Mais on pouvait se douter que les taux d’intérêt allaient baisser de manière importante par la suite.
            Aujourd’hui, l’incertitude est partout. Personnellement, je suis 100% cash mais j’ai des retraites continues assurées ce qui n’est pas votre cas. Je peux rester en cash très longtemps mais vous, vous avez besoin de revenu donc dividendes ou intérêts, ce qui implique une certaine prise de risque dûe au « timing » de votre retraite. N’étant pas conseiller financier, je n’ai pas de solution miracle à vous proposer non plus excepté d’être bien conscient des conséquences pour vous d’un bear market vicieux si jamais il se produisait. Les exemples ci-bas parlent d’eux-mêmes.
            On se souhaite tous d’éviter un « blood bath » comme celui de 1929-1932 mais malheureusement il n’y a aucune garantie qu’un événement semblable ne se reproduira pas du tout.
            Ce qui vous désavantage en tant que « retraité » c’est que vous n’avez pratiquement plus la capacité de faire du « dollar-cost averaging » sur une longue période (30 ans ou plus). C’est le cas pour tous ceux qui n’ont pas de fonds de retraite de leur employeur mais doivent gérer eux-mêmes ce capital de retraite donc le risque associé à ces investissements… Ce n’est pas facile ni évident. Comme on le voit, si un gros bear frappe, les liquidités nécessaires pour survivre peuvent représenter plus de 10 ans de dépenses annuelles… Si jamais vous faites des rendements extraordinaires dans les années qui viennent, vous pourriez augmenter votre réserve de liquidités juste au cas même au détriment de rendements potentiels futurs…

          3. « On pourra clore le débat une fois pour toute. »

            J’en doute. D’après ce que j’ai vu dans les précédents articles, le débat ne sera jamais clos avec lui. De plus, je suis surpris qu’il ne vienne pas écrire le même genre de commentaires sur mon blogue…

            Bonne Année 2020

    2. Suzanne Orman donne des conseils en fonction de ce que les gens veulent entendre. Elle était la première à recommender de se servir de sa maison comme ATM avant le crash de 2007-2008…

      Ceci étant dit, il y a plusieurs scénario que vous avez oubliés.

      Je suis l’investisseur #4. J’ai une bonne somme dans un portefeuille 60/40, et une maison payée. Certes, si le marché tombe de 90% ça va faire mal mais je me dis que ce sera pour tout le monde et qu’à ce moment là, et mes obligations, dont certaines garanties, vont valoir leur pesant d’or…

      Le 60% en actions suffise à ma retraite… le 40%, c’est pour éviter de retourner travailler sous votre scénario fin du mondesque !

      Faut pas oublier de se diversifier un peu (!). La course à la richesse engendre une prise de risque peut-être trop élevée pour certains.

      1. Vous avez 40% en obligations, ce qui est un portefeuille prudent « recommandé » par les conseillers financiers… Le jeune retraité lui, dispose à peine de 20% en obligations puisque son revenu de retraite dépend principalement de dividendes et gains en capitaux sur titres. Mes exemples tiennent compte de ce que font les FIRE, c’est à dire miser au maximum sur le marché boursier (avec le risque que cela implique).
        D’autre part, vous dites qu’en cas de chute de 90%, vos obligations vaudront leur pesant d’or ? Cela serait vrai si la chute boursière n’es PAS causée par une flambée des taux d’intérêts dans quel cas la valeur de vos obligations chuterait dramatiquement ainsi que la valeur de revente de votre maison… Il n’y a pas de fumée sans feu !
        P.S. : Les obligations sont, par définition, théoriquement guaranties par opposition aux actions mais leur qualité dépend de leur cote : AAA, AA, A+, A, A-, BBB, BB, B+, B, B-, Junk etc… Il faut bien vérifier ce que contiennent les FNB d’obligations et ne pas toujours se fier sur les cotes attribuées même par Standard & Poor’s tel que vu en 2008 et bien illustré dans le film « The Big Short ».
        Mais vous avez raison, votre niveau de risque est moindre que celui de la plupart des F.I.R.E.

  29. À quand ce club de placements et de lifestyle des frugalistes & millionnaires en devenir ?

    La grande bibliothèque met à la disposition des salles avec projecteurs. On pourrait parler à l’occasion d’ETFs ou de fonds indiciels, diversifiés ou de dividendes (ie Vanguard). Un portefeuille type, les produits facile à comprendre et, surtout, parler de style de vie.

    Histoire de s’encourager mutuellement à garder de bonnes habitudes de consommation, et de bien placer ses économies !

    Je suis certains qu’on pourrait même en faire une soirée vin fromage, parler voyage et, qui sait, se faire un petit fonds privé pour investir dans des startups, histoire de participer à de beaux projets !

    1. Quand tu veux Million Naire!

      J’aime l’idée. Après tout, il y a plusieurs clubs immobiliers au Québec, pourquoi pas un club frugaliste.

      Si tu organises, je serai là (quand je suis à Mtl évidemment). Voilà! The monkey’s on your back! 😉

  30. Afin de mettre des chiffres et illustrer mes propos que l’on considère comme alarmistes, déprimants, sombres et diaboliques, faisons une mise en situation qui s’est sûrement produite réellement et se produira probablement encore à l’avenir.
    Pour les besoins de la cause, il s’agit d’un « F.I.R.E. » de 38 ans qui dispose de
    1 million de dollars (le chanceux, à son âge !) qui claque la porte de chez son employeur (en lui faisant un doigt d’honneur) et se dit : à moi la belle vie!
    Ce jeune retraité, que nous allons affectueusement désigner sous le pseudonyme de J.R. (comme dans la série Dallas !) investit tout dans un FNB « diversifié » (comme la recommandation du SP 500 de Warren Buffett) le Nikkei 225 au Japon le 1er Janvier 1990.
    J.R. est japonais. Se disant que le Japon n’avait connu qu’un seul Bear Market significatif entre 1950 et 1989 (baisse de 1973-74 d’environ 25%), il est donc confiant quant au niveau de « risque » auquel il fait face et se dit qu’en cas de baisse ou crise, il ne « paniquera » pas et ne vendra rien ! Avec un dividende moyen de 2.5% ($ 25k/an qui couvrent toutes ses dépenses) il est totalement au-dessus de ses affaires vu les gains en capitaux escomptés à long terme

    Voici donc le scénario diabolique mais RÉEL de Darth Vader auquel J.R. fera face :

    !er Janvier 1990 : $ 1 Million investi en bloc dans le Nikkei 225 (fonds de retraite)
    31 Déc. 1990 N225 : -38.72% Capital résiduel $ 612,800
    31 Déc. 1991 N225 : -03.63% Capital résiduel $ 590,555
    31 Déc. 1992 N225 : -26.36% Capital résiduel $ 434,885
    31 Déc. 1993 N225 : +02.91% Capital résiduel $ 447,450
    31 Déc. 1994 N225 : +13.24% Capital résiduel $ 506,794
    31 Déc. 1995 N225 : +00.74% Capital résiduel $ 510,544
    31 Déc. 1996 N225 : -02.55% Capital résiduel $ 497,525
    31 Déc. 1997 N225 : -21.19% Capital résiduel $ 392,100
    31 Déc. 1998 N225 : -09.28% Capital résiduel $ 355,713
    31 Déc. 1999 N225 : +36.79% Capital résiduel $ 486,580
    31 Déc. 2000 N225 : -27.19% Capital résiduel $ 354,279
    31 Déc. 2001 N225 : -23.52% Capital résiduel $ 270,953
    31 Déc. 2002 N225 : -18.63% Capital résiduel $ 220,475

    J.R. se dit « Seihitsu » (Tabarnak en Japonais !) comment se fait-il que je sois malchanceux de la sorte… 1 bear market en 39 ans (1950-1989) et 5 événements bear entre 1990 et 2002 dans un Bear Market séculaire du « Câlisse » qui aura duré 12 « Osties » d’années de « Mâaarde » !
    Dégoûté de la « chienne » de vie et surtout du « sacrament » de marché boursier, J.R. qui a maintenant l’âge respectable de 50 ans est obligé de retourner travailler dans une job qu’il déteste par-dessus tout et bien moins payante que l’emploi qu’il avait occupé dans sa jeunesse entre l’âge de 23 et 38 ans. De plus, le rendement hésitant et anémique du marché boursier japonais depuis 2002 ne fait rien pour l’encourager à ré-investir dans le N225 et il entrevoit mal comment, un jour, il pourra enfin réellement prendre sa retraite de manière définitive.
    Ce scénario prend en considération (ce qui est on ne peut moins probable) que J.R. aurait survécu sur les dividendes seuls du N225 et qu’il n’aurait jamais dû décaisser 1 sou durant ces 12 années de misère. Bien évidemment, s’il avait dû en plus décaisser parce que ses dividendes se seraient rapidement taris (réduction, suspension, élimination), son capital aurait probablement totalement disparu. Pourtant, J.R. avait suivi les conseils des « experts et conseillers financiers » qui lui avaient affirmé les uns après les autres qu’il ne fallait surtout pas paniquer et ne rien vendre !!! Oui, le marché à tendance à remonter à long terme, mais ici, le terme est vraiment très long par rapport à l’espérance de vie limitée d’un bipède humain !

    Mes questions s’adressent ici à J.S., notre jeune « retraité » :

    1) Si un scénario similaire devait vous affecter, que feriez vous ? On n’a pas eu de bear market séculaire en Amérique du Nord depuis 1941 (quelques épisodes mineurs en 1973-74, 1977-78, 2000-2002 et 2008).
    2) Quand vendriez vous (tout ou en partie) : 1990 ?, 1992 ?, 1997 ?, 2000 ? 2001 ? ou 2002 ?
    3) En supposant que vous ayez tout vendu à temps pour éviter la catastrophe, quand ré-intégreriez-vous le marché ? 1993 ? 1994 ? 1996 ? 1999 ?
    4) Si ce bear market était accompagné (et probablement causé) par une flambée des taux d’intérêt, vous mettriez-vous à investir dans des FNB d’obligations ? Si oui, de quelle durée (court, moyen, long terme) ?

    Comme vous le mentionnez, les bear markets (si on prend la moyenne Japon 1950-2019) durent environ en moyenne 2 ans mais ceux qui vous ont avancé ces chiffres ont omis de préciser que dans les cas de bear markets SÉCULAIRES, ces épisodes tentent à se présenter en « clusters », c’est à dire des périodes répétées de bear markets assez rapprochées séparées par des « faux » bull markets qui sont des « bull traps » dévastatrices. Entre 1990 et 2019, il y a eu en réalité 5 bear markets au Japon ce qui prouve que lorsque cela se présente, ils ont tendance à se « grouper » dans un intervalle de temps relativement « court », soit 20-30 ans. Si cela se produit durant votre période de « retraite », les conséquences seront désastreuses.
    On aurait pu répéter le même exercice avec le marché U.S. entre 1929 et 1941 avec des résultats très similaires et parfois bien pires (ex : 1929-1932).

    J’attire votre attention sur ce point parce que personne d’autre ne le fait et qu’il ne faut surtout pas « croire » que les gouvernements seront en mesure d’empêcher ceci de se produire à chaque fois… De temps en temps ils peuvent réussir (2008) et dans d’autres circonstances, ils seront totalement impuissants.
    Ainsi, les gouvernements US en 1929 et Japonais en 1990 ne sont pas restés les bras croisés, ils ont tenté un peu comme en 2008 de freiner et renverser la vapeur mais ils n’y sont tout simplement pas arrivés.

    Évidemment, on ne peut pas deviner ce genre de scénario d’avance, mais quand on est dedans, il FAUT prendre une décision (limiter ses pertes) et ce n’est pas évident ni facile… C’est la chose la plus difficile à faire ! C’est ici qu’avoir une mentalité de « trader » aide un peu à tirer sur la gâchette quand il le faut. Dans tous les cas, sans exception, il faut avoir une stratégie défensive pour préserver, coûte que coûte, le capital.
    Autrefois, on pouvait « diversifier » géographiquement car les économies n’étaient pas aussi inter-dépendantes. Ce n’est plus le cas aujourd’hui où de petites économies comme la Grèce, L’Irlande ou le Portugal qui se mettent à mal aller causent des remous partout en Europe et même sur les marchés Nord-Américains et Asiatiques… Si un grand marché (US, Chine, Europe, Japon) tousse, tout le monde « pogne » la grippe… La diversification géographique est donc devenue une sécurité illusoire.

    S’il n’y a qu’une leçon que vous pouvez retenir de ce scénario c’est de bien être conscient que lorsque la baisse cumulative dépasse 50% du haut précédent sur une période relativement courte (autour de 5 ans), alors il n’y a plus rien pour empêcher la chute de se poursuivre et parfois s’accentuer jusqu’à la capitulation finale qui se produit lorsqu’on atteint 70% à 90% de perte globale… Je sais, c’est vraiment déprimant !

    La morale de cette histoire est que lorsqu’on est « retraité » sans autre source de revenu que nos rendements boursiers, on survit très rarement à un bear market séculaire tout simplement parce qu’on a plus assez de revenu discrétionnaire pour continuer à investir et faire du « dollar-cost averaging » même sur un longue période (dans ce cas, plus de 30 ans !). Il faut, malheureusement, retourner travailler à contre-coeur, si cela est possible (durant une crise, les bons emplois se font très rares…).

    Sur ce, moi Darth Vader, du fond de ma galaxie garnie de trous noirs desquels aucune lumière ne s’échappe et où les étoiles brillantes et chaudes se font particulièrement rares, je vous souhaite à vous, votre conjointe et vos lecteurs un très joyeux Noël, une excellente année 2020 ainsi qu’une retraite longue et prospère, mais surtout PRUDENTE !

    Signé :

    Le côté obscur du marché boursier.

    1. À l’occasion des fêtes de fin d’année, j’ai revu mon vieil ami, Lucifer le Flamboyant que je connais depuis des millénaires… Afin de ne pas être étiqueté moi-même comme le roi des pessimistes, je laisse le soin au Dieu des ténèbres, Lucifer en personne, vous décrire le scénario auquel aurait dû faire face notre ami Nippon J.R. s’il avait pris sa retraite aux U.S.A. avec son million dans les années 30 :

      1er Jan. 1929 : $ 1 million investi en bloc dans le marché US de l’époque.
      31 Déc. 1929 marché boursier US : -17.17% Capital résiduel : $ 828,300
      31 Déc. 1930 marché boursier US : -33.77% Capital résiduel : $ 548,583
      31 Déc. 1931 marché boursier US : -52.67% Capital résiduel : $ 259,644
      31 Déc. 1932 marché boursier US : -23.07% Capital résiduel : $ 199,744

      Comme me l’a expliqué ce cher Lucifer, les véritables Bear Markets ne durent pas bien longtemps mais leurs conséquences se font sentir durant plusieurs décennies et c’est cela que les gens qui ne les ont pas vécus on beaucoup de difficulté à visualiser ou comprendre… Il m’a même fait part du Grand Secret de la réussite : il faut prendre sa retraite au moment le plus contre-intuitif de tous, soit le creux absolu du bear market (et tout investir en bloc) soit Jan. 1933 aux USA, Jan. 2003 au Japon et Jan-Mars 2008 plus récemment en Amérique du Nord.

      Décidément, mon cher ami Lucifer a définitivement atteint un degré de maîtrise et de raffinement inégalé pour faire basculer les âmes dans le gouffre le plus sombre, glacial et déprimant qui soit… J’aspire, un jour, à atteindre ce degré de perfection machiavélique mais il me reste beaucoup de points à améliorer avant d’y parvenir !

        1. Notre ami Darth Vader tâche encore d’avoir le dernier mot sur ce fil, hihi. Qu’il ne compte plus trop sur moi pour rejouer une interminable partie de balle au mur, mais au moins, cette fois, il replace son sempiternel argumentaire dans le contexte de la Bourse américaine, ce qui le rend beaucoup plus pertinent de notre point de vue.

          À creuser davantage… Le prix Nobel Robert Shiller a beaucoup écrit là-dessus. « (fr) L’Exubérance irrationnelle de Robert Shiller, Valor, (13 décembre 2000), (ISBN 978-2909356211) » https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Shiller

          1. Plus précisément, à méditer, ce sur quoi se basent nos pessimistes de service quand ils nous prédisent actuellement que la décade 2018/2028 ne produira un rendement boursier que de 5 % au mieux, soit la moitié moins que le rendement historique sur 100 ans du S&P 500:

            «Le CAPE (Cyclically adjusted price-to-earnings ratio) ou Shiller PE est un ratio utilisé en analyse boursière, généralement appliqué pour le marché S&P 500 aux États-Unis. Proche du Price-earning ratio, le Shiller PER se calcule en divisant la capitalisation boursière par la moyenne du résultat net sur 10 ans, ajusté avec l’inflation.

            Des valeurs CAPE supérieures à la moyenne impliquent des rendements annuels moyens à long terme inférieurs à la moyenne. En effet, à résultat historique similaire, cela implique une capitalisation boursière plus importante (et donc un rendement a priori moindre) ; il est principalement utilisé pour évaluer les rendements futurs probables des actions sur des échelles de temps de 10 à 20 ans.» Réf.: https://fr.wikipedia.org/wiki/CAPE_(Finance)

  31. Pleins d’indicateurs d’analyse boursière sont dans le « rouge » mais si on prend simplement le taux de dividende du SP 500 d’environ 1.8% alors que la moyenne historique est de 4%, pas besoin d’un MBA en finance pour se douter qu’aux USA le marché est relativement sur-évalué.
    Quant au rendement annuel de 5% moyen pour la prochaine décennie, cela n’illustre pas grand-chose. Cela ne veut pas dire que 1 million au départ en 2018 représentera un peu plus de 1.5 million en 2028.
    Exemple : un marché boursier perd 90% en 4 ans et fait du 120% en 3 ans.
    La « moyenne » annuelle dans les années de baisse est de -22.5% alors que la moyenne annuelle durant la hausse subséquente est de +40%.
    La moyenne annuelle sur les 7 ans est de + 4.48%.
    Parti avec 1 million au départ, au creux du bear il reste $ 100K. Au pic du « bull » suivant, cela devient 610K. Le rendement annuel « moyen » a bien été étiqueté 4.8% mais la résultante est une perte de 390K. Les pourcentages ne veulent rien dire du tout et sont même trompeurs. Ce qu’il faut regarder, c’est le capital résiduel après les « bull » et « bear » markets. Sous-estimer l’impact d’un bear market séculaire, c’est mortel… Il faut en être conscient, c’est tout et ne pas croire qu’en bourse, le ciel est toujours bleu. Il faut aussi de temps en temps regarder du côté du marché obligataire selon la tendance des taux d’intérêt et les gains en capitaux sont aussi alléchants que pour le SP 500 avec un risque plus prévisible car les changements de direction sont beaucoup plus lents sur le marché obligataire.

    1. J’ai finalement investi tous mes droits de cotisation pour mon CELI, soit 63 500$C, au départ seulement du 18 juillet 2018. D’un seul coup en 2018, d’entrée de jeu, puis 1 500 $ tous les trimestres au cours de 2019.

      Sa valeur liquidative est en ce moment même, vendredi 27-12-19 à 10h37, de 73 548,03$C. Mon Gain non matérialisé est de 13,07 %, soit de +8 501,26 $C. Elle fluctue constamment dans la journée tant que la bourse reste ouverte. Voilà donc quelles sont mes modestes positions actuelles.

      Par ailleurs, il y a le sommaire de rendement de mon portefeuille, en comparaison avec les principaux indices de référence. Ce dont on parle généralement dans les médias afin d’illustrer les performances d’un fonds. Le FNB ZSP qui suit le SP&500 en dollars canadiens, mais sans couverture de devise, coûte 0,09% en frais de gestion annuel, + 9,95$ à chaque opération quel qu’en soit le montant.

      Voici donc pour ce qui est de mon propre historique de rendement personnel:

      /Cumul annuel /12 derniers mois /Depuis le lancement (juillet 18, 2018)
      Votre portefeuille /24,16% /15,43% /10,44%
      Bons du Trésor canadien /1,50% /1,66% /1,55%
      Indice composé S&P/TSX /22,32% /15,71% /6,50%
      S&P 500 /24,33% /16,01% /13,72%

      Enfin bref, jusqu’ici mon défi Warren Buffet relevé pour la décade 2018/2028 tient la route.

      Buffet l’avait emporté dans la décade précédente avec 7,1 %, grâce au FNB Vanguard Admiral qui suit passivement le SP&500, contre 2,2 % pour le fonds composé de fonds du seul Hedge Fund qui avait accepté de relever le défi. Le million de $ de Buffet valait 2,2 millions au fil d’arrivée, il l’a donné à un organisme de bienfaisance.

      1. Ce qui importe, c’est que vous dites bien qu’il s’agit d’un bénéfice NON RÉALISÉ (donc sur papier). De plus, vous faites du « dollar cost averaging ».
        Si 2020 ressemble à 2018 mais en pire, ce bénéfice sur papier peut s’envoler en fumée et vous pouvez même tomber dans un rendement négatif.
        Un « trader » dans une situation similaire à la vôtre réaliserait son 25% de gain, du moins en partie, juste au cas où le marché se renverserait soudainement.
        Mais vous êtes comme moi avec au moins 70% de vos revenus provenant de rentes garanties… Vous pouvez donc vous permettre un niveau de risque supérieur à la plupart des FIRE qui n’ont pas cette « chance ». C’est là toute la différence. Vous pouvez survivre très longtemps sur vos 70% même si la bourse plante de 90% et ne récupère pas avant 30-40 ans.

        1. En principe et même en théorie, oui, je serais probablement tiré d’affaire, dans le meilleur des mondes, c’est-à-dire si j’étais un indécrottable optimiste de l’envergure d’un Buffet.

          Sauf qu’au fond je suis probablement dans une situation quand même bien pire que la vôtre, je présume, vous qui êtes aussi un pessimiste hyperréaliste, car je dois m’accrocher très fort à la rampe d’accès de crainte de glisser et de me casser la margoulette tant j’ai tendance à noircir les tableaux, à toujours prévoir le pire de tout.

          Ma rente viagère prescrite, privée, elle, mais tout aussi essentielle, n’est pas indexée, les autres, si, et puis voilà ma principale préoccupation. D’où ma stratégie passive sur le long terme afin de combler au fur et à mesure sa perte de pouvoir d’achat. D’autant plus que mon TMI très injuste est en moyenne de 59 %, imaginez un peu !!! Je dois faire faire le mort à mon fonds d’urgence dans mon compte en banque!

          Je mets donc 20 % de côté à cet effet, par précaution, en l’investissant de manière des plus dynamiques dans mon CELI qui est un véhicule extraordinaire à cette seule fin. Mon Dieu si seulement j’avais eu 20 ans en 2009 quand il a été lancé! Pour peu qu’ils se montrent d’une discipline et d’une rigueur de fer, les jeunes d’aujourd’hui sont tous sur 40 ans d’effort d’épargne et d’investissements réguliers des multimillionnaires en puissance leur retraite enfin venue. À moins bien sûr que la Bourse américaine ne perde sa légendaire résilience, unique au monde. Je suis sûr que vous tomberez d’accord avec moi là-dessus, n’est-ce pas? 🙂

          Si le marché devait s’effondrer dans cette décade-ci, je suis fait comme un rat comme tout le monde et n’importe qui d’autre, mon niveau de vie, ma sécurité financière vont en prendre un sacré coup de vieux. À part quant aux plus privilégiés d’entre nous qui peuvent compter à 100 % pour vivre au jour le jour sur des rentes à prestations déterminées toutes bien indexées au coût de la vie.

      2. Le ZSP est passé de $ 40.33 à $ 46.64 entre juillet 2018 et décembre 2019. Le rendement moyen annuel est donc d’environ 11%.
        Le rendement de 2019 est de 25.9% avec un dividende de 1.4%.
        À votre avis, est-ce que le SP 500 risque d’avoir un rendement négatif en 2020 ou 2021 afin de retourner à sa moyenne annuelle historique de 7-10% ? Personnellement, cela constitue pour moi un « red flag ».

        1. Sans doute, enfin espérons-le, la tendance lourde naturelle pour tout rendement est de retourner tôt ou tard à la moyenne historique si tout est égal par ailleurs. Pour ma part, je ne souhaite que battre ne serait-ce au moins qu’un peu l’inflation sur le long terme, assez significativement tout de même, comme décrit juste précédemment. Peut-être cela aura été trop demandé au système financier américain, et cela je ne le saurai qu’en juillet 2028! D’autant plus que l’économie planétaire fonce tout droit dans le mur climatique! Nous avons peut-être encore 15 ans de relative accalmie devant nous à cet égard, mais mon plan est dressé jusqu’à mes 96 ans, minimum! J’ai donc beaucoup de chance d’assister impuissant à toute cette déconfiture globale! 🙂

          1. Oui, c’est vrai. Ou bien on sauve la planète ce qui veut dire décroissance globale massive et implique la pire crise économique de l’histoire de l’humanité ou bien on fait semblant en encourageant Greta Thunberg mais en ne changeant rien à nos habitudes et c’est l’extinction à moyen terme… L’économie ira peut-être bien ainsi que la bourse mais nous mourrons tous riches à cause de l’épuisement des ressources (nourriture, eau potable, énergie…). Sans compter les guerres potentielles qui pourraient survenir pour le contrôle des dernières ressources disponibles !

      3. Votre rendement de 13.07% dans votre CELI comprend l’ajout de liquidités de $ 1,500 par trimestre en 2019 soit $ 6,000 pour 2019. Normalement le rendement devrait être moindre pour tenir compte de ce fait puisque vous avez en fait investi $ 69,500 dans votre CELI qui sont devenus $ 73,550 en Déc. 2019 soit 5.8% de rendement « réel ».
        Mais vous avez raison d’inclure vos infusions de « cash » dans le rendement global puisque c’est un « dividende » que vous vous payez à vous-même et cela compte.

        1. Non, je n’ai pas excédé mes droits de cotisation qui étaient de 63 500 $ au total depuis 2009. 57 500 $ d’un coup en 2018, puis 1 500 $ à chacun des trimestres de 2019. Il n’y a aucun mouvement dans mon CELI, il est facile à suivre. En 2020, nous avons droit d’investir 6 000 $, le même montant qu’en 2019, donc non indexé. C’est que les dividendes sont automatiquement réinvestis. Ils sont libre d’impôts au même titre que le rendement dans un CELI. Voilà tout.

  32. Voici un tableau très utile :

    Rendement total du marché US par décennie et dividende associé.

    Décennie Rendement total Dividende
    1880-89 5.8% 5.0%
    1890-99 5.5% 4.3%
    1900-09 9.9% 4.4%
    1910-19 4.5% 5.9%
    1920-29 14.6% 5.4%
    1930-39 (3.4%) 1.9%
    1940-49 9.5% 6.5%
    1950-59 19.3% 5.8%
    1960-69 7.8% 3.4%
    1970-79 5.9% 4.3%
    1980-89 17.5% 5.0%
    1990-99 18.2% 2.9%
    2000-10 (0.9%) 1.8%
    2010-19 13.6% 2.3%

    Si on considère ces données comme « historiques », on remarque que lorsque le taux de dividende du SP 500 passe sous les 2% (moyenne historique autour de 4%), le rendement pour la décennie tend à être nul et souvent négatif. Pour 2019, le taux de dividende du SP 500 est de 1.8%. De plus, une décennie de rendement total dépassant les 10% tend à être suivie par une décennie dont le rendement est nettement moins bon. Il est donc probable (mais non absolument certain) que 2020-2029 soit moins rose que 2010-2019.

    1. En combien de décades différentes pouvez-vous découper les 100 dernières années de la Bourse de NY? Moyen en math, je me suis vite perdu dans mon calcul, mais disons qu’il y en a au moins 1000 et plus. Chacune comporte son historique de rendement particulier et irréductible. Mon rendement historique demeure personnel. C’est pourquoi il est toujours possible d’y tirer des exemples puis des contre-exemples à qui mieux mieux. Le passé n’est jamais garant de l’avenir en Bourse. Je ne crois pas qu’on peut tirer des conclusions certaines sur l’avenir des rendements boursiers à coups de régularités incertaines, de récurrences apparentes. Ce genre de probabilités théoriques nous glissent entre les doigts, sinon Miller lui-même serait multimilliardaire. L’analyse graphique qui devise sur les courbes de rendement à venir ou pas, pour moi c’est de la pure foutaise intellectualiste à outrance. Les QI de 160 s’effoirent en Bourse, ils ont trop confiance en leur capacité d’analyse. Buffet l’a remarqué haut et clair, le marché américain est devenu de plus en plus efficient. Voilà pourquoi il est assis à l’heure actuelle sur une montagne d’argent estimé à environ à 130 milliards de $US qu’il est incapable d’investir faute d’opportunités de valeur. La morale est qu’il faut être singulièrement stupide pour s’imaginer être capable de faire partie de la superélite du 0,1 % qui bat le Marché sur le long terme. La Bourse est un jeu à somme nulle. Quand quelqu’un fait de l’argent à un bout, c’est qu’un autre en a perdu à l’autre. Donc moins vous payez de frais, plus vous être gagnant. Pour la vaste majorité des gens, il est inutile de tenter de se construire un portefeuille d’actions individuelles. Il vaut mieux investir dans un panier indiciel qui totalise le moins de frais possible ou alors de suivre la recommandation de Buffet pour les lambdas de mon genre de même que les institutions: suivez le SP&500 sur 20, 30 ans minimum et vous obtiendrez à coup sûr au moins le rendement du marché et ainsi vous battrez 90 % des administrateurs de fonds communs et autres financiers patentés.

  33. Tout cela est vrai si vous êtes un jeune investisseur qui investit régulièrement (dollar-cost averaging) mais un retraité qui vit de ses dividendes n’a pas 30 ou 40 ans devant lui pour attendre la récupération suite à un gros bear market. La priorité est de protéger le capital.
    Peu importe comment on découpe le « rendement » historique : la majorité de ce rendement provient à tout coup du ré-investissement des dividendes AVANT impôts et frais (FNB, Wealthsimple, etc…) donc le rendement des individus sera toujours inférieur au marché et amputé d’au moins 0.5%-1% de frais même avec des FNB « indiciels ». C’est entre autres pour ces raisons que BRK.B a historiquement mieux fait que les fonds mutuels et indiciels (pas de frais de gestion, dividendes ré-investis par Buffett sans frais).
    Si un retraité ne peut ré-investir les dividendes, même en partie, car il en vit alors sont « rendement » sera considérablement réduit et, en cas de baisse majeure, ce sera bien pire pour lui que le jeune qui travaille encore.
    Le « risque » est nettement différent entre un retraité et celui qui travaillera encore pendant plus de 20 ans quand ils investissent en bourse.
    Si vous avez 50 millions, même un marché comme 1929-32 ne vous tuera pas, mais si vous n’avez que $ 500K comme fonds de retraite entièrement en FNB d’actions, vous risquez gros et ce sera fini la retraite.

    Il est important de savoir quand passer des actions aux obligations et vice-versa (Ex : 1969-82) et de procéder à la « rotation des actifs ».

    Vous citez souvent Buffett, alors souvenez vous des règles d’or qu’il a lui-même établies dans tout ce qu’il fait :

    Rule # 1 : Never lose money !
    Rule # 2 : Never forget rule # 1 !

    Sur le blogue du jeune retraité, le sujet n’est pas l’investissement en « général » mais l’investissement du retraité (ayant été travailleur autonome sans fonds de pension de l’employeur) dans les marchés boursiers pour en vivre des revenus durant de longues années et c’est là tout un défi puisqu’il assume, seul, 100% du risque. Dans votre cas, la majeure partie du risque est assumée par l’émetteur de votre rente viagère et les gouvernements (RRQ, PSV).

    Ceux qui ont fait du « dollar-cost averaging » régulier durant les marchés US des années 30 et Japonais des années 90 s’en sont sortis quand même, mais pas les retraités qui dépendaient à 100% de leurs investissements boursiers… C’est une différence importante.

    Les règles #1 & #2 de Buffett s’appliquent particulièrement aux retraités sans autre source de revenu significative.

    Ce que j’essaye de faire ici est de présenter l’autre côté de la médaille que les gens semblent ignorer, habitués qu’ils sont aux rendements hors-norme depuis 1950 (vague des Boomers). Cela pourrait changer.
    Les tableaux présentés sont une bonne source de réflexion et incitent à la prudence par opposition à l’exubérance. C’est là mon but.

    Mais je termine là-dessus car le jeune retraité va nous chicaner de prendre autant d’espace.

  34. Certes.
    Je n’ai pas envie de me lancer à nouveau avec vous dans des « commentaires sportifs » sans fin, étant entendu que l’investissement boursier est un sport extrême!
    Justement, j’aimerais bien que notre hôte saississe la balle au bond…
    Par exemple, quant au pourcentage d’actions et d’obligations qui serait le plus optimal sur le long terme dans son portefeuille limite de retraité très prématuré.
    Si j’ai bien compris, 3% de ponction annuelle sur ses rendements quand tout va à merveille en Bourse ou piger dans son fonds d’urgence de 150 000 $ en liquidités afin de parer aux passages à vide, est-ce que cela peut constituer une stratégie gagnante jusqu’à terme, soit ses 96 ans?
    Je serais incapable de répondre à ce genre de question. Voilà pourquoi je ne me focalise que sur l’investissement en général, ce qui ne colle pas tout à fait au thème de ce blogue, en effet.

    1. PFG,

      Je vous souhaite une bonne année 2020.

      J’espère que le jeune retraité peut se permettre $ 150K en liquidités (environ 6 ans ou 10 ans de dépenses non indexées en étirant au max.) ou quasi-liquidités et qu’Il vivra jusqu’à 96 ans !(mais dans l’état actuel de la planète, cette projection est plutôt optimiste).
      Ces 150K devront également être « indexés » d’environ 1.5-3% par an selon l’inflation réelle.. ($ 2250-$4500)
      Mais avec 150K en liquidités, on se « prive » en tout ou en partie d’un dividende annuel potentiel de $ 6,000 ou plus (il peut quand même obtenir environ 2% d’intérêt par an sur son 150K avec des titres à court terme soit $ 3,000 et la moitié du chemin sera faite)… C’est ce que coûte l’assurance « anti-bear ».
      La tentation est forte de mettre $ 100K « au travail » dans le marché (F.O.M.O.). Cependant, la seule vraie solution est d’éviter totalement le bear market et il y aura souvent de fausses alertes (ex: début et fin 2018) que l’on finira par ignorer et boum ! la suivante sera la bonne.
      C’est un peu comme l’histoire de Pierre et le loup.
      Prendre sa retraite très jeune apporte son lot de défis et d’incertitudes selon le capital de retraite dont on dispose.
      Mais il n’est pas trop tard pour retourner…travailler (je doute qu’il apprécie cette dernière suggestion !).

  35. Bonjour!
    J’ai lu tous les billets de votre blog cet été pendant mes vacances et je trouve votre approche intéressante, décomplexée et agréable à lire! Parce que mon travail n’exige en tout honnêteté pas beaucoup de temps (j’estime mon temps de travail annuel à maximum 500 heures, possiblement moins), je ne vise pas une retraite précoce, ne me sentant pas vraiment partie intégrante de la « rat race » dont vous parlez parfois. Par contre, bien investir mes économies est un sujet qui me rejoint plus personnellement.

    Par contre, j’avoue que je ne connais pratiquement rien aux principes financiers et ce qui peut sembler évident pour certains ne l’est pas toujours pour moi. J’ai vu un peu partout sur votre blog et celui d’autres personnes visant l’indépendance financière que vous favorisez beaucoup les FNB lors de vos investissements. Faut-il être sur une plateforme en ligne pour investir dans ce genre de véhicule? Mon planificateur financier est un membre de la famille de mon conjoint, alors dans un monde parfait, pour éviter des conflits familiaux, je ne le laisserais pas tomber au profit d’un robot-conseiller! Et si un conseiller financier peut investir pour moi dans les FNB, est-ce que j’ai quelque chose à choisir ou je lui dis juste ça? J’ai l’impression d’être un genre de mononcle qui fait semblant d’être experte dans un domaine alors que je maitrise à peine la base du vocabulaire!

    1. Bonjour Audrey,

      Bienvenue dans la communauté!

      J’imagine que vous avez déjà lu mes trois articles qui traitent de placements boursiers.

      Comment investir en bourse?
      Comment bâtir un portefeuille de FNB?
      Mon conseiller financier est un robot

      Si non, je vous invite à le faire. Ces textes font pas mal le tour du sujet.

      Pour répondre à votre question, un conseiller financier pourrait investir dans les FNB pour vous. Seulement, ce n’est pas une option qui est normalement présentée puisqu’elle n’est pas très rentable pour ce dernier. Vous devrez le demander et possiblement insister.

      Or, vous n’avez pas à spécifier précisément quel FNB vous désirez acheter. C’est plutôt le rôle du conseiller de vous… conseiller. Vous payez 2-3% de frais de gestion pour qu’il vous encadre, profitez-en!

      Enfin, si je peux me permettre, vous ne devriez pas mêler famille et argent. En tout cas, je serais très prudent à votre place. Vos décisions financières ne devraient pas être affectées par des liens émotifs avec votre conseiller. My two cents!

      Il n’y a pas de gêne, vous pouvez poser ici toutes vos questions. Il n’y a pas de questions stupides.

      Au plaisir!

  36. Tiens, on dirait qu’un gros nounours au museau tout noir est en train de mettre son nez dans nos affaires !
    Ne serait-il pas ironique que le plus petit être vivant sur cette planète, un virus, finisse par jeter par terre la « toute » puissante économie de l’espèce « dominante » de cette planète, l’homme ?! (certains diraient la femme, mais ça, c’est une autre histoire).
    C’est précisément cela qu’on entend quand on parle d’un événement de type « Black Swan » qui semble surgir de nulle part, est imprévisible, et peut avoir des conséquences catastrophiques… Jusqu’où cela pourrait-il aller, bien malin celui qui peut le prédire.
    Alors vaut-il mieux, à l’heure actuelle, être totalement en dehors du marché boursier (c’est mon cas depuis plusieurs semaines), ou rester dedans coûte que coûte et affronter la tempête ? Et s’il s’agissait d’un tsunami ?!
    Seul l’avenir nous le dira, mais je suis confortable dans la position que j’ai prise, à tort ou à raison, et je ne regrette pas mon choix.

    1. Les gras durs qui nagent dans les liquidités ont tout intérêt à déclencher des mouvements de foule en Bourse de sorte qu’ils puissent moissonner à vil prix les aubaines que la fuite désordonnée des froussards crée de toutes pièces, car la Bourse étant un jeu à somme nulle, pour un qui y gagne de l’argent, un autre lui refile le profit qu’il abandonne en prenant la poudre d’escampette sur un coup de folie. La peur panique du coronavirus de Wuhan constitue à cette fin un excellent prétexte pour consolider ses positions, ce que j’ai fait tout en ne tentant pas d’essayer pour rien d’en prévoir le fin fond.

      1. L’inverse est également vrai. Celui qui sort à temps laisse à l’autre qui achète le soin de voir son investissement fondre comme neige au soleil. N’oubliez pas que dans un Bull market, TOUT LE MONDE, y compris les concierges passent pour des génies. C’est dans un Bear market qu’on découvre les survivants.

        1. Le coitus interruptus ne rime en rien en Bourse, Darth, voyons donc! Les vrais wises restent pénards ou s’ils ont des liquidités les investissent à fond la caisse dans les creux de vague pour mieux profiter des rebonds tandis qu’ils laissent les moutons de Panurge se faire tondre par le sacro-saint Marché, voilà tout.

    2. Bon, bon, bon.. On ressort les épouvantails. Bouhhhou. À rester hors-marchés, que de belles occasions manqués comme disait l’autre. Hé, Darth, comment étaient vos rendement de la dernière année? Probablement pas dans l’ordre de 25-30 % comme ceux qui sont resté fidèles aux principes d’investissement de base qui sont d’investir régulièrement dans des actions de qualités et de se diversifier…

      Sincèrement, avec vos commentaires super longs à lire (ZZZZZZZ…) et un p’tit peu vindicatif, je n’ai envie que d’une chose: rigoler. Moi, quand on veut m’imposer son points de vue avec pleins de chiffres et de stats, ca ne m’excite pas ben ben. Terminé pour moi, dès que je vois votre nom d’artiste, je passe.

      Bonne soirée et continuez à investir comme vous le faite.

  37. Entre le 1er janvier 2018 et le 1er janvier 2020, le marché a fait +14.23% pour ceux qui sont restés dedans. C’est loin des rendements de 25-30% que vous mentionnez car vous passez sous silence la baisse de 15% du 4è trimestre de 2018 ce qui semble vous « arranger » dans votre propos. Dans mon cas, j’ai évité la baisse de 15% de 2018-2019 et j’ai encaissé 12% net de profit au printemps 2019 avant de sortir. Ce qui fait que j’ai un différentiel de + 27% par rapport à d’autres entre jan. 2018 et mai 2019 avec un niveau de risque réduit. Oui, j’aurais pu faire plus, mais l’équation risque-bénéfice n’était pas en ma faveur « historiquement » à ce moment. De là ma décision. Mais vous faites ce que vous voulez et moi également. Je continuerai de ma manière à mitiger le risque. De plus, vous n’êtes pas retraité et ne vivez pas de vos placements boursiers comme SEULE source de revenu ce qui est TOTALEMENT différent du jeune retraité. Il ne faut pas comparer des pommes avec des oranges. Rien ne vous oblige à lire mes interventions sur ce site non plus (mais pourtant vous l’avez fait !).

    1. Et bien, pour quelqu’un qui prétend me connaitre, vous vous trompez. J’ai 45 ans et je suis retraité de puis 2 ans. Et j’ai la chance d’avoir une pension de mon ex-employeur qui est déjà indexé ;-). En passant, vos chiffre sont erronés. Laissez tomber les baisse et remonté trimestrielle, ce n’est qu’une goutte d’eau, du vent. Prenez au moins un minimum d’un ans pour partir sur une base solide.
      Exemple, le DJ USA 14.47%, S&P 500 21.72%, NASDAQ 34.81%, et le TSX 11.53%. Et cela n’est qu’un moyenne, et votre, ou mon rendement, dépend du marché dans lequel vous êtes investie/répartie. Et ces chiffres ne tiennent pas compte des dividendes. Donc avec 14.53%, oui, vous êtes dans la moyenne. Mais vraiment dans le bas de la moyenne.

      De votre côté, libre à vous de miser sur Bombardier. Mais pour moi, ce n’est pas une action de qualité. Essayez donc le CN, Microsoft, la TD, Procter&gamble et quelques FNB ( XIT,XQQ) pour ne nommer que quelques titres.

      Aussi, ces discussions sont de bonnes guerres, et non personnelles.

      1. Erreur, entre Jan 2018 et Déc. 2020 vous n’avez pas fait du 30%. Le 30% c’est seulement en 2019. On ne peut pas se baser sur le rendement d’un an pour extrapoler son plan financier de retraite. Le rendement de 2019 part du bas de la correction précédente. Dans mon cas, je n’ai pas vécu cette correction, donc j’étais + 15% début 2019 avant de ré-investir pour faire un autre + 12% en 3 mois. Total : + 27% puisque j’ai évité la correction de 15%. Je sais calculer. De plus lorsque je suis hors-marché (protection du capital par mitigation du risque), j’utilise des options (implication d’un capital beaucoup moindre) pour profiter de la tendance s’il y en a une. Mon rendement s’en trouve bonifié avec des « dividendes » additionnels. Je suis retraité depuis plus de 10 ans et j’investis depuis plus de 30 ans; je ne suis pas un néophyte. De toute évidence, vous n’avez pas la moindre idée de ce qu’est un VRAI bear market (pas la petite correction de 2008-2009) mais vous le découvrirez à vos dépens s’il vous tombe dessus et que vous restez dans le marché en pensant que tout « va rentrer dans l’ordre » comme à partir de mars 2009… Vous ne voulez pas tenir compte des chiffres que nous offrent les bear markets du 20è siècle, alors vous êtes condamné à répéter l’histoire. Mais votre retraite ne dépend PAS de votre capital boursier, alors même si vous perdez tout en bourse, cela ne vous affectera pas tant que cela. Le Jeune Retraité, lui, n’a pas cette chance puisque la bourse, c’est sa retraite !
        C’est bien évident que je n’ai jamais investi un sou dans Bombardier. De plus, dans un bear market significatif, tout baisse y compris MSFT, TD, CN, P&G et tous les FNB qui pourraient empirer la situation (voir les explications de Michael Berry). Additionnez à cela les robots conseillers qui ne vendront pas à temps ou liquideront les actifs en fermant boutique à leurs conditions et non pas à celles des investisseurs. Caveat emptor.
        Mais RIEN ne vous oblige à me croire, c’est cela la liberté ! Cela ne veut pas dire que des mises en garde ne soient pas justifiées.

        1. «Tenir compte des chiffres que nous offrent les bear markets du 20è siècle»

          Là au moins, s’il s’agit du marché américain en tant que tel, on ne mêlerait pas les oranges avec les pommes, on peut en discuter à bon escient.

          Ce qu’on en sait, c’est que depuis 100 ans il a passé à travers toutes les épreuves, quelles qu’elles soient, guerres, récessions, en donnant un rendement historique d’environ 10 %.

          Il fallait y rester pleinement investi quoi qu’il arrive.

          1. Non, c’est une erreur ce que vous dites. Cela dépend de votre âge ! Si vous aviez 65 ans en 1929, vous ne pouviez pas vous permettre de rester pleinement investi, c’était la faillite garantie ! Même si vous aviez 40 ans, vous n’auriez pas rattrapé votre capital initial avant l’âge de 62 ans ! De plus, si vous étiez retraité et deviez retirer de l’argent de votre cagnotte pour vivre, alors c’était « game over » et la soupe populaire !

            Voici les rendements du Nikkei 225 de janvier 1989 à janvier 2003, DIVIDENDES RÉ-INVESTIS, qui témoignent de la catastrophe de rester investi dans un VRAI bear market et discrédite entièrement la croyance que les dividendes et leur ré-investissement nous permettent de survivre durant la tempête en tant que RETRAITÉ. Seuls ceux qui avaient un emploi régulier garanti (ou un fonds de pension garanti public ou privé) durant cette période pouvaient s’en tirer sans trop de séquelles…

            DQYDJ Nikkei-225 Total Return Calculator

            Starting Month 01 Starting Year 1989
            Ending Month 01 Ending Year 2003

            Returns in Dollars, adjusted for Inflation (CPI)

            Total Nikkei Return ($): -80.947%
            Ann. Nikkei Return ($): -11.168%
            Total Nikkei Return (Div Reinvested, Dollars): -79.018%
            Ann. Nikkei Return (Div Reinvested, Dollars) : -10.554%

            Note: Above Percentages are Dollar ($) Returns, Exchange Rate Adjusted

            Comme on peut le constater, 14 ans de retours négatifs annuels moyens d’au moins – 10% pour un retour total sur 14 ans de – 80%. Cela veut dire qu’avec $ 1 Million au départ, si on reste totalement investi, même en ré-investissant les dividendes, on se retrouve avec seulement $ 200,000 14 ans plus tard. Il faut donc que le marché multiplie par 5 par la suite juste pour rattraper le montant original investi (400 % de gains soit 10% de rendement à taux simple par an pendant 40 ans) et le Japon n’en est qu’à environ qu’à 60% de récupération en 2020 par rapport au sommet de 1989 !
            Bonne chance comme disent Mes Aïeux dans leur chanson du « Déni de l’évidence ».
            Le RISQUE d’être 100% investi en bourse et ne jamais vendre c’est cela… La probabilité qu’un tel événement se reproduise, c’est à chaque investisseur de la déterminer mais cette probabilité n’es PAS nulle malgré ce que les « conseillers en placements » voudraient vous faire avaler ! (Ils ont tout intérêt à ce que vous restiez investis puis qu’à chaque année, ils prélèvent entre 0.5% et 2.5% de votre capital total et eux, ne sont jamais perdants… Idem pour les robots « conseillers » et les FNB).
            Pour survivre comme retraité à un bear market vicieux de ce genre, il faut pouvoir vivre un minimum de 10-12 ans sans avoir à retirer le moindre sou (y compris les dividendes) de son capital boursier… C’est une tâche Herculéenne !
            Que le bear market soit celui des USA, du Japon, de l’Europe, de la Chine ou des marchés Émergents, cela n’a aucune importance… Les principes et conséquences restent les mêmes (encore plus dans un monde globalement inter-dépendant comme celui d’aujourd’hui).
            Mais qui vivra verra…

          2. Je crois qu’il faut s’en référer au marché américain exclusivement. C’est ici en Amérique du Nord que nous vivons et investissons, pas au Japon.

          3. Autrement dit, une famille riche qui aurait confié à la Bourse américaine les destinées de sa fortune depuis qu’elle est comptabilisée n’aurait fait que s’enrichir toujours davantage, peu importe crises financières, guerres, épidémies, récessions!

            La preuve en est si flagrante et aveulante que les inégalités de fortune en 2020 sont redevenues aussi monstrueuses qu’au 19e siècle, lisez donc «Le Capital au XXIe siècle» par Thomas Piketty : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Capital_au_XXIe_si%C3%A8cle

            L’argument de ce graphique est imparable à l’échelle patrimoniale: S&P 500 from May 1789 to May 2012 (monthly closings): https://fr.wikipedia.org/wiki/S%26P_500#/media/Fichier:S&P_500.png

            Alors moi je vous le dis, Darth, arrêtez de prendre les choses par le petit bout de la lorgnette, de grâce! Prenez-un peu l’altitude et vous les apercevrez dans leur juste rétrospective et perspective.

            Réf.: https://fr.wikipedia.org/wiki/S%26P_500

          4. Vous parlez d’une famille riche qui transmet son héritage de génération en génération sans comptabiliser l’impôt sur les successions !!! Aux USA, il y a de l’impôt sur les successions, on n’est pas au Canada. Mais votre exemple n’a absolument rien à voir avec le jeune retraité qui n’a aucune intention de laisser une succession.
            Mais à quoi bon essayer de vous expliquer ?!
            Vous êtes sur le Titanic fonçant droit vers le iceberg que vous ne pouvez voir (en 1912, il n’y avait pas de radar) car le réfraction optique de ce 12 avril empêchait de voir l’obstacle avant d’avoir le nez dessus ! Vous faites comme l’armateur de ce bateau qui a demandé au capitaine de foncer à pleine vapeur pour battre un record et qui était tellement convaincu de l’invincibilité de son navire qu’il a déclaré : « Le Titanic est insubmersible : même Dieu, s’il le voulait, n’arriverait pas à le couler ! ». Tout le monde sait ce qui s’est produit par la suite et combien furent victimes de l’arrogance et du manque de sagesse de quelques uns… Le Carpathia, lui, avait eu la sagesse de jeter l’ancre durant la nuit car la visibilité cette nuit-là augmentait considérablement les risques de collisions dans ce corridor à icebergs !
            Mais allez-y fort, mettez TOUTES VOS ÉCONOMIES d’une vie dans le marché boursier (US ou autre, cela n’a aucune importance), faites flèche de tout bois si vous êtes à ce point convaincu d’avoir raison ! Pour ma part, je sais où et quand il est préférable de rester sur la touche… Gestion du risque !

  38. C’est super intéressant! Merci de ces nombreux articles sur les finances et la consommation.

    On est une famille fin trentaine avec 2 jeunes kids, une valeur supérieure à 1M. Tous les régimes enregistrés sont cotisés le 01 jan à chaque année et là la roue $$ ne fait que tourner et tourner. Je suis toujours fasciné de voir à quel point les gens dépensent et s’endettent pour des pacotilles!! (Techno, bidules jetables, grosses baraques…)… Un gros char c’est des paiements, des intérets, en plus il faut l’assurer! Quel trou sans fond!!

    On fait 200k par année ( en travaillant 8 mois en plus! La retraite n’a pas à être à la fin, nous on la vie PENDANT la vie active) on doit vivre sur le 1/3, ce qui est en masse. On ne manque de rien et on envoie le bon message aux kids.

    Merci encore et au plaisir de te croiser au Vietnam!

    1. Bonjour Delta,

      Merci pour ce partage!

      Voilà un bel exemple de liberté. Vous utilisez l’argent comme un levier vers la liberté plutôt que surconsommer et devenir prisonnier de bébelles insignifiantes.

      L’argent est un bon serviteur, mais un mauvais maître.

      Vos enfants sont chanceux d’avoir des parents qui ne sont pas victimes de leurs finances.

      Il me fera plaisir de boire une Tiger Beer glacée sur une terrasse de Saigon avec toi.

      Au plaisir!

  39. Salut Jean-Sébastien,

    Il est drôle cet article :)) Surtout quand je vois l’image des chaussettes trouées.

    J’avoue que j’avais très honte de devoir enlever les chaussures en passant les contrôles douaniers à l’aéroport lorsque j’avais des chaussettes trouées. En fait, je m’en fichais comme personne ne le voit, perdu !

    Bon voyage en Argentine.

    Thanh

    1. Salut Thanh!

      Nous sommes désormais au Sri Lanka. Nous passons l’hiver bien au chaud.

      J’ai d’ailleurs rencontré un couple de septuagénaires qui font le tour du pays à vélo (1 700 km, à raison de 60-70 km par jour). Ils ont 74 ans… Incroyable!

      Bonne route! Au plaisir de te lire.

  40. C’est parti ! Ceux qui sont 100% investis dans le marché boursier se sentent-ils confortables ? Est-ce que cette fois-ci, le miracle de 2009 va se reproduire ? Jusqu’où cela peut-il descendre ?
    La bourse, que l’on veuille ou non, peut présenter de graves dangers si on ne s’en méfie pas à certains moments donnés…
    Bonne chance.

    1. Si la Bourse vous rend trop nerveux, Darth, votre portefeuille n’est pas conforme à votre profil d’investisseur, d’autant plus que vous pratiquez manifestement le coït interrompu sur les marchés à coups de boule de cristal, de quoi ruiner sec vos orgasmes financiers! Bonne chance! 🙂

      1. Si vous êtes si confiant, pourquoi votre retraite est-elle composée exclusivement d’une rente viagère ?! De toute évidence, vous n’avez qu’une minime partie de vos avoirs en bourse (un CELI d’environ $ 60,000 dont vous ne pourrez déduire les pertes en capital si elles se produisent !). Le jeune retraité approche du million en bourse et d’autres ont 10 à 20 fois plus d’argent que vous à risque… Mais contrairement à vous, ils savent gérer le risque !
        De plus, vous ne comprenez rien à l’investissement boursier.. Pendant que votre CELI a perdu environ 7-8% en 4 jours, Darth Vader a fait du 33% sur ses options ! Ce n’est pas parce qu’on s’est retiré des actions et du bull market que l’on ne fait pas d’argent ! Investir ne va pas dans un seul sens, vers le haut, mais également vers le bas ! Mais bien sûr, des FNB inverses (1X, 2X et 3X) ainsi que des puts, calls et spreads c’est du chinois pour vous ! Ne critiquez pas ce que vous ne connaissez pas !

        1. De mon point de vue de modeste « investisseur » superlambda, très prudent et conservateur, très conscient de ses limites, soit à ne surtout pas risquer pour plus de 30 % en actions, dans la soixantaine avancée, afin de faire face à l’inflation quand même sur le long terme, jusqu’à 20 à 25 ans, sait-on jamais, je n’ai pas plus besoin des options que d’une balle dans la tête, je ne veux surtout pas m’y connaître ! Je fuis la spéculation comme la peste noire, merci bien! Je réitère mes meilleurs vœux de bonne chance! 🙂

      2. Yes, c’est ce que je me dis aussi. Un peu nerveux le gars.
        Moi, à lire des commentaires comme : » vous n’avez pas fait, On ne peut pas, je n’ai pas vécu cette correction, Je sais calculer, je ne suis pas un néophyte, De toute évidence, vous n’avez pas la moindre idée de ce qu’est un VRAI bear market, Vous ne voulez pas tenir compte des chiffres. »

        Wow, ça fait un peu sectaire et accusateur. C’est la 2 fois que je le dis, je décroche des commentaires de Darth qui connait tout, sait tout et à réponse à tous/tout.

        10-4

  41. Alors vous n’êtes pas du tout un investisseur ! 30% en actions alors que le jeune retraité a près de 80% de son capital lié au marché boursier ! Mais cela n’empêche pas que votre CELI va y goûter en « simonaque » avec ce qui se
    passe ! Les transactions sont actuellement suspendues sur le TSX à Toronto. On ne peut pas dire que cela va bien. Et pourquoi ne pas apprendre ce que sont les options, ce qui permet de protéger le capital investi dans des périodes de calamité comme celle-ci. C’est de l’ASSURANCE pour pas cher ! Vous pensez que Buffett ne s’en sert pas actuellement ?! 75% de profit réalisé pour moi en 2 jours sur mes options sur le SP 500 et vous allez me dire que cela ne vaut pas la peine ? Ce n’est pas de la spéculation, c’est de la gestion de risque responsable et protection du capital ! Vous préférez voir votre CELI fondre au soleil plutôt que de le protéger ??! Beaucoup de gens qui n’ont pas pris soin de protéger leurs avoirs boursiers avec des instruments que vous qualifiez de « spéculatifs » sont actuellement en train de se ronger les ongles tout en mangeant leur chemise… Que de nuits blanches à l’horizon ! Il y a pas mal de F.I.R.E. qui vont voir leur rêve s’achever brutalement et qui prient tous les Dieux que le miracle de 2009-2019 se reproduise sauf que cette fois, c’est différent ! On ne peut même pas exclure un crash potentiel vendredi et/ou lundi et mardi. Ce sera peut être évité ou retardé par la fermeture des marchés, mais ça ne sent pas bon. À votre crédit, vous n’avez quand même pas pris de risques extrêmes, mais vous auriez pu éviter la baisse dans votre CELI quand même pour environ $ 3,000 en options dans un autre compte non enregistré; cela en valait le risque et la peine. La bourse, c’est un animal au comportement dangereux qui peut se retourner contre nous au moment où on s’y attend le moins… Les chiffres et événements parlent d’eux mêmes ! Mais vous, au moins, vous survivrez facilement. D’autres n’auront pas cette incroyable chance !

    1. Cette année, au contraire de l’année dernière, alors que j’aurais mieux fait de tout injecter d’un coup puisque les cours devaient aller en crescendo, j’ai investi trop tôt, en deux temps, au début et à la fin de janvier, tous mes droits de cotisation, soit 6000 $, au lieu d’en investir 1500 $ tous les trimestres. C’était sans compter avec la crise du Covid-19 qui fait paniquer maintenant les Bourses devant la menace d’une pandémie mondiale. Mais que voulez-vous, c’est cela, refuser de faire du Market Timing! Bonté divine, quelle plongée dans les montagnes russes du S&P 500, une vraie correction, une bonne fessée! J’aurais donc dû cette année ne pas investir tous mes droits de cotisation à mon CELI au cours de janvier! Je surveillais pourtant le coronavirus, de très près, mais j’ai péché par optimisme, merde! J’ai payé mes nouvelles parts au prix fort, cette fois, et voilà que ça chute raide. C’est bien la preuve qu’il vaut mieux investir de nouvelles liquidités que l’on gagne au fur et à mesure, chaque mois, sans se préoccuper des cours, tout en restant passif, à condition que les frais d’opération soient nuls. Cette fois-ci je voulais protéger tout de suite de l’inflation mes 6000 $ dont je disposais déjà en les investissant au début de l’année. Au début de 2019, cette stratégie aurait été plus gagnante rétrospectivement.

  42. Si vous aviez été patient, vous auriez pu tout investir votre CELI au complet au terme de cette « correction » car rien ne pressait à ce point et cela aurait été plus sûr.
    Mais est-ce une correction ? C’est là que la plupart des gens pourraient être dans l’erreur. En 2008, il s’agissait d’une crise financière et de liquidités et non à prime abord d’une crise boursière à proprement parler. La FED se devait d’intervenir et Ben Bernanke a fait la bonne chose qui a malheureusement été détournée par les banques d’investissement pour créer cette bulle qui vient de péter, le Coronavirus n’étant qu’un catalyseur parmi tant d’autres. Le comportement des investisseurs « greedy » signalait la catastrophe à venir. C’est tout comme la « Tulip Mania » d’il y a quelques centaines d’années : même comportement psychologique, le F.O.M.O.
    Sauf que cette fois-ci, la FED a beaucoup moins de munitions pour intervenir, Powell ce n’est pas Bernanke et c’est lui qui a un peu causé tout ceci en n’augmentant pas les taux d’intérêt parce que Trump lui beuglait après sur Twitter. Une récession est déjà chose acquise pour 2020, donc au lieu d’une correction, cela pourrait bien s’agir d’un crash ou tout simplement du début dun bear market séculaire. Si c’est le cas, attachez bien vos tuques parce que cela va faire mal. Il faut donc anticiper ce qui se passera par la suite selon les diverses actions des autorités gouvernementales et autres pour investir (ou ne rien faire) dans les bons instruments qui profiteront ce cette situation et ça, j’ai ma petite idée là-dessus.
    Bonne chance.

    1. Je vous rétorquais ici même, un peu plus haut dans ce fil, Darth, le 31 janvier dernier, soit bien avant cette crise pourtant tout à fait « anticipable » du coronavirus, du moins rétrospectivement: «La peur panique du coronavirus de Wuhan constitue un excellent prétexte pour consolider ses positions, ce que j’ai fait tout en ne tentant pas d’essayer pour rien d’en prévoir le fin fond.»

      J’avoue candidement que je peux paraître avoir manqué singulièrement de patience en injectant tout mon 6000 $ dans mon CELI pour l’année 2020 en janvier dernier pour la bonne raison que je me refuse par principe à spéculer ou à tenter de synchroniser le marché, voilà tout. C’est toujours facile ensuite de regarder derrière et de prétendre qu’on aurait donc dû le prévoir puisqu’on y avait réfléchi d’abord.

      Je notais aussi, en préambule, ce qui est en train de se vérifier ces jours-ci: «Les gras durs qui nagent dans les liquidités ont tout intérêt à déclencher des mouvements de foule en Bourse de sorte qu’ils puissent moissonner à vil prix les aubaines que la fuite désordonnée des froussards crée de toutes pièces, car la Bourse étant un jeu à somme nulle, pour un qui y gagne de l’argent, un autre lui refile le profit qu’il abandonne en prenant la poudre d’escampette sur un coup de folie.»

  43. Faux : la bourse n’est pas un jeu et encore moins à somme nulle. Vous oubliez les commissions : les maisons de courtage font de l’argent quelle que soit la direction du marché (hausse, baisse, marché latéral) et ces frais sont imputés à l’acheteur ET au vendeur : elles gagnent sur les deux tableaux !
    Deuxièmement, personne ne dispose d’assez d’argent pour manipuler un marché boursier comme le marché américain; ça c’est une légende urbaine ! On peut manipuler le cours de certains titres à faible volume et faible capitalisation mais dans un cas comme aujourd’hui où plus de 600 milliards de transactions ont été effectuées sur le Dow Jones, on ne peut simplement pas manipuler tout le marché, c’est impossible financièrement. De plus, ce sont en grande partie des institutions financières qui détiennent les titres individuels donc les petits investisseurs individuels ne composent qu’une infime partie du marché et leur fuite n’a pas vraiment d’impact sauf si toute une génération (ex » les Boomers ») décide de quitter le bateau « en masse ».
    Les gens croient, à tort, que le Coronavirus est la cause de ce carnage mais c’est inexact : c’est un facteur contributif mais l’élection potentielle de Bernie Sanders constitue une menace bien pire à long terme que ce petit virus relativement peu virulent.
    Fuir ce marché tout au début, ce n’est pas être froussard mais avoir un minimum de BON SENS lorsqu’on regarde l’allure de la courbe des marchés. Ce n’est pas fini et cela pourrait être la catastrophe du début du 21è siècle comme la grippe espagnole de 1918 et le crash 1929 le furent pour le 20è siècle. Par analogie, nous avons le Coronavirus en plus… Bizarre qu’à tous les 100 ans environ on ait ces genres d’événements dévastateurs…
    Ne croyez pas tout ce que vous lisez et les affirmations de certains qui se disent « experts », faites vos devoirs, étudiez les marchés (haussiers et BAISSIERS) et vous comprendrez à votre tour que tout ce qui est affirmé par des « experts » qui ne risquent pas leur argent parce qu’ils ont des belles jobs bien payées à la TV ou ailleurs, c’est de la bouillie pour les chats.
    Dans le domaine boursier, on est toujours seul, personne ne vient nous aider en cas de catastrophe, les conseillers nous disent à tort de ne pas vendre alors que eux n’ont rien d’investi et sont des sangsues de votre capital. Vous êtes donc seul capitaine sur votre navire à naviguer tout en essayant d’éviter les icebergs pendant que des « passagers » vous affirment qu’il n’y a aucun
    danger !
    Sans vendre (quoique cela aurait été préférable), vous auriez pu acheter 20 contrats de PUTSPYdec202020 pour $0.81 USD au milieu janvier 2020 pour les revendre le 28 février 2020 à 10h30 AM pour $ 4.00 USD, donc $ 1620 USD se transformaient en $ 8,000 USD en l’espace d’environ 6 semaines pour un profit de $ 6,300 USD ($ 8418 CAD) après commissions. Cela aurait couvert une bonne partie de vos pertes dans votre CELI. Cette transaction aurait cependant dû se faire dans un compte non enregistré et pas dans le CELI.
    Mais c’est ça, il faut faire ses devoirs lorsqu’on « investit » en bourse et savoir se défendre lorsque le marché effectue un changement MAJEUR de tendance comme c’est le cas actuellement. Remarquez bien qu’acheter des titres boursiers ce sera toujours de la SPÉCULATION par définition : on espère que cela montera mais il n’y a jamais aucune garantie que ça se produira selon nos souhaits. Alors, si ça plante, il faut être en mesure de se défendre…

    1. Sans vouloir vous offenser, j’étais certain qu’un expert autoproclamé de la Bourse tel que vous – moi au moins je ne me prends même pas pour un investisseur, et pour cause! – avait au moins compris qu’elle est de toute évidence un jeu à somme nulle, et ce n’est pas moi qui le dis.

      Là je me permets d’être très inquiet pour vous, vous vous mettez d’autant plus à risque que vous ignorez en fait ce que vous prétendez faire! La panique ne profite qu’aux vautours qui planent sur les belles aubaines qu’elle suscite de toutes pièces.

      Nous assistons présentement d’abord et avant tout à un phénomène psychologique. J’ai surestimé en janvier dernier le sang froid des gens face à ce qui n’est qu’un gros rhume que les petits enfants voient passer comme tous les autres, rien de plus. En Occident, ce sont les 1% de malades chroniques, la plupart des personnes très âgées, qui sont à risque de décéder.

      Pour les autres, ça vous rend bien malade, ça vous prend au nez, subitement, vous mouchez comme un démon, achetez des masses d’actions dans les Kleenex, ma foi du bon Dieu! Puis ça vous tombe raide aux bronches. Rendus là vous éprouvez d’importantes difficultés respiratoires pendant 14 jours et rien n’y fait.

      Je le sais parce que je l’ai contracté sans doute moi-même, ce foutu coronavirus car il est évident qu’il est répandu parmi nous depuis janvier, je l’ai attrapé de ma massothérapeute chinoise, figurez-vous.

      Je suis resté seul chez moi à me soigner. Je n’ai vu personne! Je me suis guéri efficacement grâce au sirop chinois Nin Jiom (ils en vendent chez Avril) qui est un antiviral éprouvé dans la médecine chinoise traditionnelle depuis 1500 ans, il est fait d’herbes médicinales dans une base de miel. Malheureusement, mon asthme a été complètement déstabilisé, j’ai dû avoir recours à la prednisone pendant 5 jours.

      Alors oui, la Bourse a attrapé un gros rhume, mais elle s’en remettra, point à la ligne. Tout le reste n’est que petits délires!

      1. «Cette transaction aurait cependant dû se faire dans un compte non enregistré et pas dans le CELI.»

        Pour conclure, cette tactique purement spéculative – qui est facile à élaborer après coup pour le synchroniseur de marché dans les estrades – n’est pas concordante non plus, moi qui suis très prudent et conservateur, avec mon plan financier sur le long terme. Comme j’ai un TEMI de 60 %, je n’ai aucun intérêt à gagner des intérêts, imaginez-vous un peu.

        1. Bon, d’accord, reprenons mon souffle! Je ne m’y connais pas assez en math tout court ou même en micro ou macro-économie et même pas en mathématique financière pour donner une opinion valable quant aux théories boursières, soit l’efficience des marchés versus la finance comportementale, je vais laisser les prix Nobel s’obstiner entre eux là-dessus, Fama contre Shiller. J’ose avancer seulement que les actions ne représentent pas toujours la vraie valeur intrinsèque de la création de richesse que génèrent les entreprises, il y a des décalages à cause du comportement erratique ou de la perception déformante des gens en Bourse. En achetant des parts de l’entreprise « États_Unis d’Amérique » par le truchement d’un fonds négocié en Bourse à Toronto tel que le ZSP, j’espère quant à moi jouir d’une plus-value sur leur valeur marchande future par rapport à leur valeur d’achat initiale, du moins sur le long terme, soit dans une dizaine d’années, sachant qu’aucun rendement, aucune rémunération pour le niveau de risque encouru entre-temps n’est garantie pour autant en bout de ligne. Je gage somme toute par ailleurs que l’économie américaine aura pris alors de la valeur et que j’en profiterai le moment venu quand le besoin s’en fera sentir afin de maintenir ou d’améliorer mon train de vie. Mais je persiste à dire, du moins pour ce que je peux en comprendre pour le moment, que le marché des options, des dérivés constitue à lui seul un jeu de con à somme nulle entre les contreparties, et non pas pour ce qui est de l’économie dans son ensemble. C’est pourquoi je n’ai aucun intérêt à paniquer en Bourse en abandonnant tous mes espoirs de battre sur le long terme non pas le marché lui-même, tout en me repliant sur les obligations municipales qui rapportent du 2 ou 3 %, le marché restant bien assez efficient à mon échelle, mais à tout le moins l’inflation qui nous bouffe tout cru avec le temps. Je n’ai pas plus les moyens quoi qu’il en soit de me payer une quelconque police d’assurance, c’est très coûteux et risqué, sur la baisse éventuelle des cours, si c’est ainsi qu’il faut envisager le rôle de certaines options pour quelques acteurs financiers.

          1. C’est parfait, tout le monde ici joue à l’autruche et refuse de voir la réalité en face. Le marché va plonger et vous êtes tous pris dedans.
            Si c’est un vrai bear, les retraités vivant de la bourse n’auront plus de retraite du tout et devront retourner au travail s’il y a du travail pour eux.
            Certains ne croient pas qu’une récession suivie d’une longue dépression soit possible… Accrochez vous !
            Là-dessus je laisse tomber car je vous avais donné suffisamment d’avertissements et de matériel, chiffres à l’appui, pour vous éviter ce carnage.
            Vous avez décidé, malgré le fait qu’il coule, de rester sur ce Titanic et il ne reste plus de canots de sauvetage disponibles.
            R.I.P. messieurs.

      1. Euh… JS, voyons donc! Ne va surtout pas répandre ce genre de rumeurs… Ce n’est pas mon genre du tout.

        Remarque, moi c’est toi que je soupçonnais de jouer sur les deux tableaux sous cet avatar-là en te faisant ton propre avocat du diable, hihi 🙂

        Excuse-moi tout de même, je suis un peu trop obstiné il est vrai. Je n’ai plus rien à ajouter sur ce fil un peu tordu dès que ça commence à virer en partie de balle au mur entre Darth et moi!

        1. Désolé PFG, c’était juste une hypothèse.

          La discussion avec Darth devient TRÈS redondante. C’est lourd et ça n’apporte plus rien à ce blogue.

          Merci de ne pas l’alimenter.

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *