Faut-il choisir entre l'envrionnement et l'argent?

« Caca-pipi-talisme! »

En septembre dernier, j’ai pris part à la marche pour le climat à Montréal. Nous étions un demi-million de marcheurs à scander des slogans anti-capitalistes par un beau vendredi ensoleillé. C’était le party!

Puis, après une demi-heure d’hystérie collective, j’ai eu un flash de lucidité. Qu’est-ce que je faisais là? Qu’est-ce que je revendiquais au juste?

La réponse facile aurait été de dire « Je veux conscientiser la population… Mettre de la pression sur les gouvernements… Sauver la planète… ».

Par contre, aucune des pancartes autour de moi ne traduisait ce que je ressentais vraiment.

En fait, ce jour-là, je n’avais pas besoin d’une pancarte, mais plutôt d’un miroir. Au lieu de pointer du doigt les grandes entreprises, M. Trump, M. Trudeau ou le Pape, j’étais en pleine introspection.

Est-ce que le fait d’aimer l’argent me place parmi les capitalistes sauvages décriés par les gauchistes?

Est-il possible d’être riche ET écolo?

Les écolos du dimanche

Statistiquement, sur une foule de 500 000 personnes, il n’y a pas que des modèles de vertu.

D’ailleurs, durant la manifestation, un homme qui marchait devant nous a discrètement laissé tomber son mégot de cigarette au sol avant de lever les bras au ciel en faisant des signes de peace avec les doigts. Une vraie rock star!

La commande à l'auto, quoi de moins écolo?
Je ne ferai pas un Richard Martineau de moi-même en donnant trop d’importance à une anecdote.

Néanmoins, c’est sûr que plusieurs de ces manifestants font la file le matin à la commande à l’auto chez Tim Hortons.

Mais, qui suis-je pour juger?


Prochainement, je vais parcourir 18 000 km en avion pour visiter l’Argentine. Ceci produira autant de C02 qu’un résident de Blainville qui prendrait son auto pour aller travailler au centre-ville de Montréal tous les jours, et ce durant un an.

Que celui qui n’a jamais acheté de l’eau embouteillée lance la première pierre!

Du Hummer à la Tesla

Force est de constater, la conscience environnementale contribue désormais au statut social. On met même des photos de son compost sur Facebook.

Il y a 15 ans, le symbole ultime de réussite était le Hummer, c’est maintenant la Tesla. Certes, pour la plupart des gens, l’objectif reste le même, c’est-à-dire impressionner le voisin.

Ça fait belle lurette que les marketeurs ont compris ça. Ainsi, ils repositionnent les produits (ils changent l’emballage) pour les rendre plus verts, éthiques, écologiques, équitables, etc.

D’où les t-shirts éthiques à 60$ et les bouteilles d’eau en bambou à 45$.

Et, quoi dire des bananes équitables vendues dans un emballage de plastique?

Emballage marketing pseudo-écolo
Je sais, j’exagère! Il existe de nombreuses entreprises avec de véritables missions environnementales offrant des solutions viables.

En fait, j’essaie juste d’illustrer à quel point les publicitaires nous étourdissent avec des messages bidons pour nous détourner du vrai problème, notre surconsommation.

Les bacs bleus de 360 litres

Composter et recycler sont des gestes nobles. Par contre, les bacs bleus de 360 litres ne font que masquer le vrai problème.

En ce sens, le compost n’est pas la solution au gaspillage alimentaire et le recyclage n’est pas la solution au suremballage et à la surconsommation.

À la base, il faut réduire sa consommation, vivre avec moins, acheter usagé et faire abstraction du marketing.

Coudonc, je suis en train de décrire les habitudes d’un frugaliste!

Les frugalistes vont sauver le monde

Que ce soit délibéré ou non, derrière chaque frugaliste se cache un écolo.

La « frugalité responsable », c’est-à-dire l’épargne intensive motivée par l’accumulation de richesse et par le rejet de la société de consommation, est la réponse à bien des problèmes.

Le frugaliste se trouve à l’intersection (sweet spot) entre la gauche et la droite, l’environnementalisme et le capitalisme, David Suzuki et Jeff Bezos.

L’avenir de l’humanité repose peut-être sur les épaules de ceux qui portent les mêmes chaussures depuis 15 ans, qui achètent des vêtements sur Kijiji et qui se coupent les cheveux eux-mêmes.

Par conséquent, dans 5 000 ans, la nature sera luxuriante, mais le mot « style » sera disparu de notre vocabulaire. 😀

Sauver la planète ou s’enrichir?

Enfin, comme le disait Hubert Reeves lors d’une conférence, la planète n’a pas besoin d’être sauvée. Elle sera toujours là dans un milliard d’années.

En préservant la nature, c’est notre qualité de vie que nous protégeons. Donc, même le plus grand des égoïstes devrait s’en soucier.

Par ailleurs, l’économie et l’écologie devraient être des alliés dans ce combat.

Malheureusement, à quelques heures de l’élection fédérale, je doute qu’on atteigne cet équilibre prochainement.

Les Verts sont nuls sur le plan financier et les Conservateurs sont nuls sur le plan environnemental (et les PPC sont nuls tout court).

Certes, ce n’est qu’une question de temps avant que les frugalistes arrivent au pouvoir. 😉

Maxime Bernier et son miroir
Et, à la prochaine manif, j’apporte mon miroir!

Êtes-vous à l’argent, à l’environnement ou bi?

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52 commentaires

  1. Vous décrivez en un simple texte ce que je pense depuis fort longtemps, et je ne suis pas seule dans ma gang. Ça me rappelle ce que mes parents faisaient dans leur vie de tous les jours. Vivant sur un seul salaire, une auto et 2 enfants, ma mère était une championne du frugalité et de la simplicIté volontaire. L’auto c’était pour mon père pour aller travailler à 50 km de la maison.. Ma mère faisait toutes les courses à pied et/ou prenait l’autobus pour se rendre où elle voulait. On a visité l’expo 67 pratiquement tous les jours, en s’y rendant ma mère, ma soeur et moi en autobus , depuis la banlieue rive sud de Montréal. Maman nous avait dit que c’était quelque chose d’extraordinaire qui ne reviendrait jamais. Que ça allait nous aider à s’ouvrir sur le reste du monde. Et tout ça avec à peine une 6 eme année primaire. Bon sang, c’était juste le gros bon sens. Conserves, mets maison congelés, jardins, confitures maison, etc. Ma mère réparait tout ce qui pouvait être réparé: les petits électros, etc. Elle faisait aussi un peu de menuiserie, faisait la couture pour la famille, etc. Je pourrais écrire un livre sur tout ce qu’elle faisait.

    1. Merci Proulx!

      On consomme plus que jamais dans l’histoire de l’humanité et, ironiquement, la conscience environnementale est aussi à son plus haut.

      J’y vois une contradiction majeure.

      Le mode de vie que vous décrivez est presque extinct. Pourtant, il s’agit d’une grande partie de la solutions aux enjeux actuels.

      Comme vous le dite si bien, c’est le gros bon sens!

    2. Votre mère s’est-elle accomplie? Ou a-t-elle juste subi son sort. Peu d’éducation, peu de ressources pour alléger son travail, peu ou pas d’émancipation de la femme qu’elle aurait peut être voulu être. Le but ce n’est pas de retourner à l’âge de pierre et d’enfermer les femmes (encore) dans des rôles peu enviables. Donc, va pour le bi et va pour que tout l’monde ai la chance de vivre une vie complète, remplie et heureuse.
      Faire le mulet ne devrait pas être une solution, faire 50km se garer et reprendre le véhicule 8 heures plus tard pendant que madame galère dans les autobus avec les p’tits accrochés aux baskets les bras chargés de paquets, ce n’est pas le progrès c’est de l’esclavagisme.
      Il faut ajuster le modèle ressent pas retourner en arrière!!!

  2. Bonjour JS,

    Je vois beaucoup de parallèles avec mon article « les millionnaires sont écolos » (https://lemillionnaireinvi.wixsite.com/invisible/post/sauver-la-planète)

    Je pense souvent au 3 R, qui est à la base des bonnes habitudes. Le premier R, réduire. À ce titre, les frugalistes et millionnaires invisibles font bonne figure. On fait de l’argent et on économise en consommant moins. Le 2e R est pour réutiliser. Là aussi, ont fait bonne figure. Finalement, le 3e R est pour recyclage. Tous parlent de recyclage alors que les deux précédents R sont nettement meilleurs pour l’environnement ET le portefeuille !

    Je suis plus cynique que toi. J’ai réalisé dernièrement que la planète allait s’en sortir. L’homme, peut être moins. Et ça, ça ne me dérange pas du tout… voir les gens dire qu’il faut sauver la planète alors qu’il sont en route au chalet dans leurs deuxième véhicule me fait bien rire…

    En tant que millionnaire invisible, je n’ai pas de voiture, pas de chalet, j’habite un condo (centenaire) qui convient à mes besoins (et non une cabane de “millionnaire”), ma consommation est frugale, j’évite ke gaspillage…

    Donc je n’ai pas marché (en fait, j’étais pris dans le métro à mon retour de Grèce… ok, personne n’est parfait, je voyage !). Mais je suis maintenant cynique face au mouvement vert. Il y a trop de contradictions, comme pour cette personne “pro environnement” à côté de ma table au resto ce matin qui a trop commandé et a jeté la moitié de son assiette…

    Faites ce qu’il faut pour votre portefeuille, c’est par définition écolo. Ne vous en faite pas pour la planète … et tant pis pour la folie humaine !

    1. Salut Millionnaire Invisible,

      Je viens de lire ton article, il est extrêmement intéressant. J’invite tout le monde à faire de même.

      Notre société rejette le frugalisme, mais l’environnementalisme est pratiquement une religion. Étrange!

      Il ne faudrait pas que la grosseur de son bac bleu devienne une source de fierté. Comme tu dis, le recyclage est une conséquence de la surconsommation, point final.

      Pour le moment, notre espèce n’est pas viable. Et, tant que nous vivrons à travers le regard des autres, rien en changera vraiment.

      Merci de contribuer à la réflexion!

    2. Je suis allée lire votre article, qui est excellent, en effet. Votre réflexion ici reflète bien mon sentiment et ma façon de vivre; je pratiquais la simplicité volontaire avant même que l’expression n’existe.

  3. Je suis absolument d’accord avec toi! Mais que je crois que la manifestation avait sa place.

    En tant que couple frugal, je crois que nous faisons amplement notre part! Nos déplacements sont pratiquement toujours écologiques (BMW… bus, metro, walking et nous partageons l’auto avec nos voisins), nous compostons, nous sommes végétariens ascendant végétalien, nous recyclons (ou tout au moins, nous remplissons notre bac!) et surtout, nous consommons peu (vive le Village des Valeurs!) etc…

    J’ai manifesté car je veux que le gouvernement oblige les compagnies à trouver des solutions qui respectent l’environnement! Il faut car les compagnies n’ont pas de conscience. Elles visent seulement les profits! Et les choix consciencieux sont fait car ils vont aider à générer des profits sans plus. C’est une des grandes raisons qui m’ont poussé à obtenir ma liberté à 41 ans!

    Mais comme toi, on ne peut être parfait. On investit dans des fonds indexés qui incluent des actions de compagnies qui polluent (surtout le secteur de l’énergie), on va prendre l’avion pour aller en Europe (on y passera plusieurs mois), on va voyager dans un (petit!) campeur à essence, on hésite entre le beurre d’arachides en vrac coûteux et le pré-emballés à moitié prix… C’est pas facile d’être éthique!

    1. Salut Mathieu,

      Merci pour ce premier témoignage!

      J’avais bien l’impression que mon article t’inciterait à briser la glace. D’ailleurs, j’ai eu l’idée de l’écrire suite à une discussion que nous avions eu ensemble.

      Je suis entièrement d’accord avec toi, c’est le devoir du gouvernement de restreindre les entreprises. Par définition, ces dernières iront toujours à la limite légale pour maximiser leurs profits.

      Pour ce qui est de la manif, je n’y vois absolument rien de mal. Je suis certain que plusieurs ont pris conscience de leurs actions (comme moi) grâce à cet événement.

      Reste à voir combien des 500 000 manifestants participeront à une marche en février par -20C.

      Tu pourras faire la marche en Europe, ça sera moins froid. 😉

      Pour les intéressés, j’écrirai éventuellement un article sur ta façon de voyager. #vanlife

      Bon voyage!

      Te connaissant, je sais que tu es un « frugaliste responsable ».

  4. En te relisant, je suis surpris par ce commentaire :
    “ Est-ce que le fait d’aimer l’argent me place parmi les capitalistes sauvages décriés par les gauchistes?”

    Je vais te reprendre… comme moi, tu n’aimes pas l’argent. C’est ce que les gens -qui n’en n’ont pas- pensent de nous. Ils confondent bonne gestion des ressources avec cupidité et avarices… d’où l’idée d’être invisible 🙂

    1. En fait, j’ai simplifié mon texte pour ajouter du punch.

      L’argent est un outil que je valorise beaucoup. C’est une ressource essentielle pour réaliser des projets (comme ce blogue) et pour être (relativement) libre.

      Reste que ce n’est pas une source de motivation, ni une obsession constante.

      Pour moi, la cupidité commence quand on l’empile de façon compulsive. Mais, normalement, ceux qui tombent dans cette catégorie sont tout sauf invisible!

      1. Pour certains l’argent est mal, alors qu’on oublie qu’il s’agit en réalité d’un outil pour faciliter le troc. Ils confondent l’argent et la manière de l’obtenir, en assumant qu’il n’est pas possible de l’obtenir pas des manières nobles.

        Maintenant, il reste qu’une fois qu’on a épargné, on investit notre fric dans des entreprises qui génèrent du profit qui nous permet d’augmenter la valeur de notre argent. Moi je considère que ce n’est pas mon rôle d’investisseur de déterminer si l’entreprise obtient ses profits de manière éthique ou non, par contre, c’est mon rôle comme consommateur (ex: je ne fume pas) et c’est le rôle du gouvernement par la régulation (si Monsato vend des produits qui sont vraiment cancérigènes, ça devrait être au gouvernement d’interdir ces produits). Comme consommateur et comme gouvernement, on a un impact sur le résultat. Le fait de ne pas investir (ou de ne pas avoir d’argent finalement) ne change absolument rien, car un autre investisseur fera le profit à notre place.

        1. Salut Mr. Jack!

          Donc, tu as deux niveaux de conscience, un spécifique à l’investissement, l’autre spécifique à la consommation. Tu maximises tes bénéfices quand tu portes le chapeau d’investisseur, mais tu dépenses de façon responsable et écologique quand tu portes le chapeau de consommateur.

          Je fais la même chose. Certes, j’établis mes propres limites. Par exemple, j’évite les cigarettier, les pétrolières, etc. Je n’ai par contre aucun dilemme moral quant aux FAANG.

          Ceci dit, j’ai bien l’impression que nous n’aurons plus à choisir entre la conscience et le profit dans un avenir proche. D’ailleurs, la derrnière édition de Les Affaires Plus (automne 2019), présente des données prometteuses:

          « Selon le plus récent rapport de la firme de cotation Morningstar sur la performance des fonds durables, 63% des fonds ESG ont terminé l’année 2018 dans la moitié supérieure de leur catégorie respective, et 35% dans haut du quartile, surpassant les placements traditionnels. »

          Par contre, le même article démontre aussi à quel point il y a de la bullshit au niveau des ESG. Les marketeurs s’éclatent!

  5. Merci pour ton beau témoignage JS! Tu fais du bon travail pour exprimer ce que je ressens dans ma vie quotidienne. On souhaite tous le mieux pour notre planète, mais le système n’est malheureusement pas fait pour son intérêt. J’espère sincèrement que tout ça changera rapidement, beaucoup de bonnes choses ont vu le jour ces dernières années, et ça tient principalement de bonnes pistes de réflexion comme ce blog.

    1. Merci Rich Dog!

      À une époque, la doctrine religieuse nous empêchait de penser par nous même. Tout ce qu’on devait dire et faire étaient dictés par le curé le dimanche durant la messe.

      Maintenant que la religion s’est effacée, la société de consommation a pris le dessus. Les marketeurs se chargent maintenant de nous « éduquer ».

      Autant le catholicisme nous a incité à la pauvreté, autant la surconsommation nous incite au gaspillage, à la pensée à court terme, à l’endettement, à la paresse, etc.

      De nos jours, il faut voter avec ses $$$. Voilà où nous pouvons faire une différence!

  6. Vous dites que le ppc n’est pas environnementalistes? Mais vous ne connaissez surement pas c’est mesure environnementale. Brainwasher par les médias. Le ppc à des mesures pragmatiques. Penser sauvez l’environnement avec une taxe carbone ne sauvera pas l’environnement au contraire elle appauvrira la classe moyenne se qui l’empêchera de faire des choix écologiques (fautes de moyen). Comme tu le dis vous êtes hypocrite. Bon réveil.

    1. Bonjour Eric,

      Je suis peut-être « brainwashé » par le site web officiel du PPC? C’est là que je me suis informé.

      Voici ce que le PPC fera pour l’environnement, selon sa plateforme électorale (source):

      Se retirera de l’Accord de Paris.
      Abandonnera les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
      Cessera d’aider les pays en développement pour les aider à réduire leurs émissions.
      Abolira la taxe sur le carbone.
      Abolira les subventions aux technologies vertes.

      J’aimerais quand même connaître vos arguments. Y-a-t-il quelque chose que j’ai manqué?

  7. J’ai pensé à faire une pancarte pour la manif « vendez votre auto, consommez moins, épargnez plus »

    J’ai lu un article qui disait que c’était plus facile de convaincre les gens à changer pour être égoïste que de leur faire la morale.
    Il y a une citation d’Adam Smith qui dit que d’agir dans son intérêt personnel, c’est agir dans l’intérêt général. C’est la base du Capitalisme.
    Accumuler du capital en étant frugal c’est bon pour tout le monde.

    1. Salut CKrunch,

      C’est le genre de pancarte qui aurait attiré mon attention.

      Au moins, elle présente des gestes concrets que tout le monde peut accomplir. C’est trop facile de blâmer les gouvernements et les riches.

      Le changement commence par soi-même! D’où mon analogie du miroir.

      Vivement le frugalisme responsable!

  8. J’ai aussi marché pour le climat avec fierté dans ma ville! Quand j’ai signé le Pacte l’an dernier, je me suis rendu compte que mon plus gros impact positif était d’avoir investi mon argent dans les placements équitables, et ce depuis les années 90 avec seulement quelques dollars. Et ça prend toute son importance pour les fonds d’études de mes enfants; je ne pouvais pas justifier d’épargner pour leur avenir en investissant dans l’industrie précaire qui pourrait ruiner leur avenir, le pétrole!
    Ces fonds ont beaucoup évolué depuis leur apparition sur le marché, et en diversifiant mes avoirs je suis fière de pouvoir dire que je participe au lobbying positif dans certaines entreprises, que je contribue à la recherche et développement de nouvelles technologies et d’énergies renouvelables, tout en voyant mon portefeuille s’accroître d’une année à l’autre.

    1. Bonjour La Cocagnaise,

      Vous êtes vraiment à l’avant-garde! Investir dans des fonds équitables n’était pas monnaie courante dans les années 90. Bravo d’avoir investi selon vos convictions!

      Je pense que de voter avec son portefeuille est l’action la plus forte de conséquences pour un citoyen. Il s’agit du levier le plus puissant que nous possédons.

      Vous êtes la preuve qu’on peut parler d’argent et d’environnement.

      Merci pour votre témoignage! À la prochaine marche!

  9. J’espère que personne ici ne va rire ou parler contre ceux qui se coupent les cheveux eux-mêmes… Ça fait presque 20 ans que je me coupe les cheveux moi-même (depuis que j’ai environ 14 ans) 🙂 🙂 🙂

    1. Le problème quand on se coupe les cheveux soi-même est qu’on finit par avoir les cheveux court à l’avant, mais long à l’arrière.

      Après 20 ans, ta coupe Longueuil doit être épique! 😀

  10. Je constate que les adeptes de la Simplicité volontaire jouissent tranquillement d’un niveau de vie tout à fait soutenable pour la Terre. Moi-même j’en suis à 1,2 planète, d’après le site écolo référé par le Pacte pour la Transition « en douceur » que j’ai signé (https://www.lepacte.ca/), mais je ne pourrai pas faire sauter cette ultime décimale sans l’aide des pouvoirs publics, j’en suis désolé!

    Je ne me suis pas mêlé aux 500 000 marcheurs pour le climat à Montréal, je fuis les foules à tout point de vue, y compris dans l’investissement financier. En revanche, je n’ai pas le pouvoir de reverdir les 500 grosses entreprises les plus représentatives du marché nord-américain, lesquelles ensemble diversifient autant que possible le fonds négocié en Bourse auquel j’ai confié passivement la destinée de mon CELI !

    1. Bonjour PFG,

      J’ai bien l’impression que la tendance actuelle (lire la mode) aura un impact bénéfique auprès des grandes entreprises. Ces dernières sont toujours à l’affût des courants sociaux et s’en servent pour se démarquer des compétiteurs.

      De plus, le marché de la bonne conscience est, à mes yeux, très lucratif.

      Il faut juste rester vigilant pour éviter que le changement soit uniquement au niveau du marketing, comme c’est trop souvent le cas.

      Restons critiques!

      Merci pour votre réflexion!

  11. Salut JS,

    Bel article, toujours un plaisir de te lire. Je pense que la plupart des gens ont de bonne intention dans leur tête mais lorsqu’il est le temps de l’appliqué dans la vie de tout les jours, c’est plus compliqué. Très peu de chose aujourd’hui nous aide à avoir de bonne habitude de consommation (publicité, sur-emballage…) Tant qu’il ne sera pas payant d’être écolo, très peu de chose vont changé. C’est le $ qui mène le monde et ce n’ai pas demain que ça va changé!!!

    1. Salut Sylvain!

      Je suis d’accord avec toi sur le fait que l’argent mène le monde, devançant même les gouvernements. Ainsi, le vote du portefeuille est plus puissant que le vote du scrutin.

      Ceci constitue par contre une belle opportunité.

      Quand les gens voteront avec leurs $$$, les entreprises n’auront pas le choix de suivre.

      Je suis optimiste pour l’avenir. Nous vivons présentement une prise de conscience collective. Chez les jeunes, le message est déjà assimilé depuis longtemps.

      Ceci dit, tous les jours, je vois des jeunes (20-40 ans) assis dans leur voiture en marche, garé sur le bord de la rue, en train de « pitonner » sur leur téléphone. C’est un fléau!

      Hier encore, après 10 minute, j’ai dis à un trentenaire d’arrêter le moteur de son pick-up.

      J’arrête ici, avant de me pomper. 😉 Merci pour le commentaire!

  12. Le problème de la lutte climatique, c’est qu’elle pointe du doigt les choix individuels des citoyens/consommateurs (ne pas avoir de voiture, changer son alimentation, etc.), alors que 70% des GES sont produits par 100 corporations. On responsabilise peu les vrais coupables.

    C’est vrai que la frugalité et la diminution de la consommation contribue grandement à la lutte climatique (et à d’autres problématiques environnementales comme la gestion des déchets). Je lance une question cependant: en épargnant dans un objectif d’indépendance financière, en plaçant notre argent dans des FNB ou dans les compagnies qui offrent les meilleures dividendes, est-ce que nous sommes en train d’encourager et d’être partie prenante de ces 100 corporations qui sont au coeur du problème? Combien d’entre nous sommes informés sur les placements éthiques? Est-il vraiment éthique d’avoir des placements de type « best in class », même si nous possédons des actions dans des compagnies pétrolières? Conduire une Tesla et avoir des actions de Suncorp, est-ce vraiment la solution?

    1. Bonjour JP,

      Je joue l’avocat du diable, mais ces 100 corporations polluent pour produire les biens demandés par les consommateurs. Au final, c’est la fameuse théorie de l’offre et de la demande qui prime.

      Malheureusement (ou heureusement), le consommateur décide du sort des entreprises avec son portefeuille.

      Par ailleurs, vous avez un excellent point par rapport aux placements. Pour être vraiment conséquent avec nos valeurs, il faudrait investir dans des fonds ESG.

      C’est l’étape que je n’ai pas encore franchie.

      Je pense que je devrai faire plus de recherches à ce niveau et peut-être écrire un article sur le sujet. Après la lecture du dernier Les Affaires Plus (automne 2019), je constate que certains fonds ne sont éthiques que de nom.

      Par exemple, « Plusieurs fonds SociéTerre de Desjardins possèdent du Suncor et du Enbridge, une entreprise d’oléoducs. »

      Merci d’avoir contribué à la discussion!

  13. Le jour où l’indice S&P 500 ne sera composé tout naturellement, d’après ses critères de sélection actuels qui ne posent aucun jugement de valeur en tant que tel, puisqu’il s’agit des entreprises les plus fortement capitalisées en Bourse, que des 500 grandes entreprises nord-américaines qui seront alors les plus représentatives du marché boursier américain tout en étant comme par hasard toutes éthiques et vertes, les petits et grands investisseurs seront portés par cette vague-là, comme par celle qui sévit actuellement hors de notre volonté individuelle, parce qu’elle sera aussi la plus diversifiée et donc la plus sûre afin de faire fructifier leurs fonds propres sur le long terme.

  14. Comme toujours, tu nous fais réfléchir. À ta question, je répondrai que je suis une capitaliste sauvagement frugale. Non, je n’ai pas marché pour la planète, à cette date précise, mais je marche pour la planète et pour moi tous les jours car c’est mon moyen de transport principal.

    Oui, je prends l’avion pour aller vivre au Mexique 6 mois par année, et je m’en sens coupable et tente de racheter mes émissions de GES le reste de l’année, ce que je réussis assez bien car je brûle 0,9 planète/an (empreinte carbone).

    Non, je n’ai pas un portefeuille de placement équitable pour la raison que je ne suis pas sûre de mon coup et que je me pose plein de questions auxquelles Pierre-Yves McSwen a répondues (à mon grand désespoir) lors de l’émission Les francs-tireurs du 2 octobre dernier. J’avais fait des recherches à cet effet mais ce reportage est un bon résumé de ce que j’avais déjà trouvé.

    Oui, je suis découragée de voir mes voisins supposément écolos mettre dans leur bac à compost des pieds de céleri entiers (parce qu’il est bien trop mou pour mettre dans une sauce à spag… tsssss) et plein d’autres choses que j’aurais ramassées, avoir su… Et de voir les gens à l’épicerie acheter plein de cochonneries suremballées et bourrées de chimique.

    P.S. Oui, je fume, mais je ne sème pas mes mégots partout et je travaille à sensibiliser les fumeurs autour de moi à ne pas le faire parce qu’un fumeur se laisse mieux convaincre par un autre fumeur que par un abstinent moralisateur.

    P.P.S. Je trouve vraiment intéressant de lire les commentaires de tous chaque fois que tu nous ponds un article; ça enrichie grandement le propos.

    1. Salut Gabrielle!

      Je savais que tu serais interpellé par ce sujet. Ton commentaire est brillant!

      Je te le répète, tu devrais écrire un blogue.

      Pour ce qui est des placements équitables, j’ai fait des recherches cette semaine et il semble y avoir beaucoup de mauvaises herbes. En fait, le marché de la bonne conscience est infiltré par les marketeurs.

      On me trouve cynique, mais j’ai assez d’expérience en marketing pour déceler la bullshit.

      À titre d’exemple, il y a quelques années, j’ai eu à créer un logo écologique bidon pour un produit. Une simple feuille d’érable verte entourée de la mention « 100% écologique » a comblé les attentes des clients (et de mon patron).

      Je ne vais toutefois pas discréditer tous les fonds responsables. Il y en a certainement de très bons. Je vais essayer de démêler tout ça dans un prochain article.

      Entre temps, bon frugalisme sauvage! 😉

  15. Ahah très bon texte. Je me dis souvent la même chose… facile de mettre la faute sur les autres (gouvernements etc)… La réalité c’est que bien peu d’entre nous sommes réellement prêts à renoncer à notre mode de vie axé sur l’abondance et la surconsommation… or, c’est pas mal la seule façon de « sauver la planète ».
    N’achète ton mirroir au magasin à 1$… 😉

    1. Salut FCLR!

      Ça fait un bout de temps!

      De nos jours, la vaste majorité des gens s’autoproclament environnementalistes. C’est pratiquement un « suicide social » d’admettre qu’on ne composte pas. Il y a certainement un parallèle à faire avec la religion des années 50.

      Or, la vaste majorité des gens sont, dans les faits, des surconsommateurs insatiables.

      Par conséquent, il y en a un sacré paquet qui manque de lucidité. D’où l’importance de se regarder dans un mirroir!

      En passant, mon mirroir vient en effet du Dollorama. 😳

      1. Parlant de compostage, c’est un vrai classique! Je ne vois pas en quoi il dénoterait le combat de chacun pour le climat. Il dépend des pouvoirs publics comme le transport collectif, lequel devrait être gratuit d’accès afin de faciliter pour tous, sans aucun conditionnement socio-économique, la mobilité écologique.

        Montréal attend toujours avant de proposer la bonne solution de collecte des matières compostables, pratique, facile à vivre dans nos appartements, salubre dans leur voisinage, pour les blocs de 16 logements. Longueuil aussi. J’attends donc qu’on s’y décide enfin tout là-haut dans l’échelle sociale!

        Il nous faut tout simplement de gros bacs bruns comme les bacs bleus – pour le reste à recueillir, nous avons un conteneur à déchets. Ces villes n’ont pas encore de camions conçus pour le ramassage de bacs bruns comme pour les bacs bleus ou gris.

        Le sauvetage de la planète est surtout menacé par notre individualisme irréaliste devant le collectivisme absolument nécessaire comme approche globale dans sa mise en œuvre et en pratique au quotidien. Cela n’a rien à voir avec une question d’offre et de demande du sacro-saint Marché-Providence!

        1. Bonsoir PFG,

          Certains arrondissements de Montréal font la collecte des résidus alimentaires, mais pas tous.

          Selon moi, c’est mieux d’implanter cette pratique progressivement plutôt que de le faire vite et n’importe comment. Par exemple, quand on apprend que le contenu des bacs bleus se retrouve dans les déchets, ça enlève le goût de recycler.

          Je pense que l’être humain est profondément égoïste. Malheureusement, il faudra lui donner des incitatifs pour qu’il fasse sa part (du genre Bourse du carbonne). Il semble que le maintien de sa qualité de vie ne soit pas suffisant.

          Merci!

  16. L’indépendance financière est quelque chose dont je rêve maintenant, mais qui me semble hors de portée.
    J’ai 35 ans, j’ai 2 enfants en âge scolaire en garde partagée et je suis monoparentale depuis 2 ans.

    Ma séparation a été difficile financièrement, j’étais habituée à un rythme de vie très aisé… et criblé de dettes!
    Mon ex-conjoint fait 2 fois mon salaire annuel de 50 000$.
    Nous avons fait une proposition du consommateur pour des dettes au-dessus de 90 000$.
    Heureusement, tout a été payé dans les 18 mois après la séparation. La vente de la maison a servi pour le remboursement. Cependant, il ne me reste rien.

    Alors maintenant, voilà: je retourne aux sources.
    Je fais un budget serré et j’épargne 5000$ par année dans le Fonds de solidarité FTQ.
    Je vis en appartement, dans un 4 1/2, mes enfants occupent la même chambre, pour 720$ mensuellement.
    Je n’ai plus le câble et plus d’internet sur mon téléphone intelligent.
    Je dépense en moyenne 360$ par mois pour l’épicerie. Je dépense 100$ en restaurants et 100$ en sorties par mois. J’ai un budget annuel de 1500$ de vacances par année.
    Je n’ai aucune carte de crédit, j’y suis maintenant allergique!
    Quel chemin j’ai parcouru en 2 ans!

    J’ai malheureusement fait l’achat d’une voiture neuve immédiatement après ma séparation et je suis prise avec des paiements de 400$ par mois. Ce que je trouve aberrant puisque je fais moins de 15 000 km par année.
    À partir de janvier 2020, je prévois rembourser ma voiture rapidement, soit en 3 ans pour un montant de 25 000$.
    Après, je vais faire un rattrapage pour les REEE non utilisés pour mes enfants. J’aimerais être en mesure d’obtenir 15 000$ pour chacune avec les subventions.

    Depuis quelques mois, je lis religieusement ce blogue. J’ai vu des entrevues que vous aviez données à la télévision, notamment à l’indice McSween. Cela a secoué ma façon de penser et d’agir.
    Ça m’a permis de comprendre d’où je venais et vers quoi je voulais me diriger.

    La plupart des histoires que j’ai lues sont celles de jeunes qui ont fait les bons choix financiers immédiatement.
    Avez-vous des récits pour des personnes dans ma situation? Ceux qui partent de plus loin, disons…

    Mon rêve n’est pas d’être retraitée immédiatement… mais de travailler à temps partiel pour me permettre enfin de profiter de mes enfants comme il se doit et de pouvoir vivre sans stress.

    Mes filles me répètent souvent qu’elles aimeraient que je sois là avant 18:00 au service de garde.
    Je travaille au centre-ville et je fais plus d’une heure de transport en commun pour y arriver.
    Déménager plus près du travail serait une option difficile à mettre en place, les enfants sont si bien dans leur milieu actuel, je ne veux pas chambouler leur environnement. Une séparation est déjà bien difficile à vivre pour un enfant.

    Merci de votre attention et pour vos commentaires.

    Si vous avez des astuces pour moi: je fais beaucoup de lecture, mais je m’y perds facilement en notions d’investissement et en trucs fiscaux qui pourraient m’être avantageux… : )

    1. Bonjour Marie-C,

      Ce n’est pas hors de portée! Je suis certain qu’il existe un moyen de travailler moins et de passer plus de temps avec tes enfants. Au moins, tu as éliminé tes dettes et tu as un bon salaire.

      Par ailleurs, tu es frugal et débrouillarde. C’est l’ingrédient le plus important dans l’équation. À ce stade, il suffit d’être patient.

      Bravo pour la gestion serrée de ton budget. Je ne vois pas où tu pourrais couper davantage. Je pense vraiment que c’est optimal.

      À mes yeux, la voiture neuve a été une erreur de parcours. Certes, l’important est de regarder vers l’avant.

      Peut-être devrais-tu mettre plus d’attention sur tes placements. Je ne suis pas un expert et je ne peux pas te conseiller, mais je ne suis pas impressionné par le Fonds de solidarité FTQ.

      Ce fonds ne permet pas de retirer l’argent avant la retraite (sauf pour un RAP). Donc, si tu n’es pas satisfaite du rendement, tu ne peux pas le déplacer vers un autre véhicule. Dans le même sens, tu ne peux pas retirer tes billes avant 65 ans pour financer une retraite précoce (comme je le fais présentement). De plus, l’objectif de ce fonds est de protéger les emplois québécois. Donc, le rendement n’est pas le seul impératif.

      Je vais réfléchir à un article futur sur le sujet. Peut-être que je le ferai sur ton parcours quand tu seras financièrement indépendante. 🙂

      Bon parcours vers la liberté!

    2. Bonjour Marie-C,
      Concernant votre question : « Avez-vous des récits pour des personnes dans ma situation? Ceux qui partent de plus loin, disons… »
      Je vous recommande de lire le blogue « Fais comme les riches » (http://faiscommelesriches.com/). Le blogueur masqué (c’est son nom sur son blogue) a commencé son parcours vers l’indépendance financière à partir de 0 à 33 ans. Il a lui aussi 2 enfants. Selon son plan, il devrait atteindre l’indépendance financière en 12 ans, donc à 45 ans.
      Bonne lecture!
      R101

  17. Bonjour,

    J’ai découvert avec plaisir votre blog. Je viens de prendre ma retraite (60 ans dans 6 mois) et j’ai appliqué plusieurs des principes décrits ici, depuis l’âge de 26 ans. Heureusement, à cette époque, un adulte averti m’avait bien conseillé de préparer d’avance ma retraite.

    Pourquoi pas plus tôt? D’abord, j’ai perdu une grosse partie de mon fond de retraite à la faillite de Nortel en 2001. Nous avons dû rebâtir nos économies avec tous les moyens à notre disposition. D’ailleurs je n’ai jamais compris qu’aucun pallier de gouvernement n’ait considéré de récupérer les milliards de dollars en propriété intellectuelle de l’entreprise pour aider les ex-employés, ni au minimum d’offrir un crédit d’impôt additionnel d’épargne retraite pour compenser la limite imposée par le facteur d’équivalence bidon réduit par un fond de pension de pacotille qui ne valait plus rien à la dissolution de l’entreprise. Nous avons tout de même remonté la pente. C’est une démonstration que c’est possible.

    Ensuite, nous avons de grands enfants qui finissent leurs études. Nous les aidons à développer aussi leur aptitudes d’autonomie financière. En retour, ils semblent mieux préparés que nous pour prendre d’avantage soin de l’environnement. C’est encourageant.

    J’ai appris récemment que 1,2 million de québécois vivent seuls. Je comprends et respecte le fait qu’il y a des choix et une multitude de facteurs qui l’expliquent. Cependant, ça demeure une facette de notre richesse collective. Je serais curieux de calculer l’impact sur le coût de la vie national qui en résulte, juste en loyers ou hypothèques supplémentaires. Un article récent présente aussi le niveau de richesse collective dont nous bénéficions, le plus élevé des Amériques! https://howmuch.net/articles/wealth-per-adult-world-2019

    Cette richesse collective est un acquis précieux qui vaut la peine d’être apprécié quand on a envie de se plaindre. Quelques voyages dans d’autres contrées moins favorisées nous ramène brutalement sur terre.

    Il faut cependant prendre aussi conscience de l’impact global sur la planète de tous les éléments de nos comportements face à la consommation.

    Et agir…

    Au plaisir de vous lire,

    Nouveau retraité

    1. Bonjour Nouveau retraité,

      Félicitations d’avoir pris vos finances en mains. Vous récoltez maintenant tout ce que vous avez semé plus tôt dans votre vie.

      Vous avez un bon point. Il est difficile d’épargner de manière intensive en vivant seul. Je n’y serais pas arrivé si j’avais eu à assumer toutes les dépenses seul.

      Trouver une blonde frugale est d’ailleurs le premier conseil que je donne à ceux qui sont en quête de liberté financière. 😉

      Par ailleurs, le site web que vous avez partagé est fascinant. Les Canadiens sont largement au dessus des Américains. Ça remet les choses en perspective! Nous on plus riche que l’on croit.

      Merci beaucoup pour ce premier témoignage! Maintenant que vous avez plus de temps, vous aurez le temps de revenir partager votre parcours.

      Profitez bien de votre liberté!

  18. Bonjour Jean-Sébastien,

    Voilà un autre sujet intéressant (avec le minimalisme) qui est en lien avec le frugalisme. C’est vrai que les solutions de recyclage ou des solutions alternatives aux objets à usage unique et plastiques ne sont que temporaires. Il faudrait simplement réduire la consommation de manière drastique. Et ce, réduire la production de tous ces objets sera nécessaire !

    Au plaisir de te lire de nouveau.

    Thanh

  19. On ne sauvera pas la planète sans :

    1- Un contrôle (voire réduction drastique) de la population en particulier dans les économies « émergentes ». C’est bien de valeur mais ces gens ne pourront pas aspirer au mode de vie des Nord-Américains des années 1950-1990 !

    2- Une réduction drastique de la consommation. Combien de ceux qui sont allés marcher avec Greta Thunberg sont réellement convaincus ? Combien de ceux-là l’ont fait parce que c’était la chose in, hip, chill, à la mode de faire pour se montrer à la TV et prendre des selfies et qui sont allés magasiner par la suite. Combien de ces mêmes personnes ont couraillé les magasins le vendredi noir et avant Noël pour acheter des tas de bébelles en plastique suremballées pour offrir à leurs enfants, beaux-enfants, neveux et nièces ?
    Combien de ceux-là sont prêts à laisser tomber leurs véhicules (même électriques) pour prendre leurs vélos ou les transports en commun ?

    3- Une abolition totale et drastique de l’utilisation de carburants fossiles pour le transport sous toutes ses formes et le chauffage. Bien évidemment, cela ne se produira pas !

    Si, par miracle, tout cela se réalisait, il s’en suivrait une crise économique mondiale sans précédent qui nous ramènerait à peu près à l’âge de pierre… On vivrait comme les Amish… Finalement ce sont eux qui avaient raison !

    Pour toute ces raisons, je n’y crois pas. Greta a raison, l’extinction est commencée et l’être humain, qui empoisonne cette planète, disparaîtra comme tout pathogène qui tue son hôte !

    1. Darth,

      Je suis assez d’accord avec vous (ça arrive!).

      Les pays émergents ne peuvent pas suivre notre exemple. Nous nous sommes enrichi au détriment de l’environnement.

      Maintenant, que nous sommes confortables, nous faisons la morale à tout le monde.

      Or, nous devrions être des leaders. Je ne parle pas de faire des manifs. Je parle de réduire drastiquement notre surconsommation et de changer notre mode de vie.

      Je pense que les Amish pourraient nous en apprendre à ce niveau!

  20. Si vous investissez a la bourse vous etes un capitaliste. Vivre de placement cest profite du capitaliste. Voyager dans des pays plus pauvre que le notre cest du capitaliste. Parce que les gens de ces pays pauvre ne voyage pas pentoute.

    1. Bonjour Martin,

      J’exploite le système capitaliste à fond, je ne m’en cache pas.

      La sous-consommation est d’ailleurs la plus grande faille de notre système économique. Ce dernier n’est tout simplement pas conçu pour gérer une telle anomalie!

      Quand j’étais sur le marché du travail, j’épargnais mon argent au lieu de la réinjecter dans l’économie en achetant des bébelles puis je l’investissais dans des entreprises privées qui surfaient sur la surconsommation (AAPL, FB, TD, etc.).

      Dans une société où 95% de la population est victime du capitalisme, j’ai choisi d’en exploiter les failles.

      Merci de contribuer à la réflexion!

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