Est-il possible d'avoir trop d'argent?

Le courage de dire: « je suis assez riche »

La frugalité est un muscle. Au début, épargner nécessite énormément d’effort et de discipline. Telle une première visite au gym, ça chauffe! Puis, on intègre cette pratique à son quotidien, on constate les résultats et on y prend goût. Ça devient un mode de vie.

Après une vingtaine d’années de frugalisme, je n’en ai même plus conscience. C’est devenu intuitif pour moi de réparer, de réutiliser, de sous-consommer et d’économiser. Mes « frugaliceps » sont gonflés à bloc.

Certes, une fois qu’on a accumulé le montant nécessaire à la liberté financière, n’est-il pas temps de « slacker » sur l’épargne? À quoi bon continuer d’empiler les dollars? Est-il possible de résister à l’ivresse de l’enrichissement?

Les rois du monde

Elon Musk, du haut de ses 200 000 000 000$, est l’homme le plus riche de l’histoire moderne (source). Il touche des revenus de 300$ par seconde (24/7). Ça signifie que s’il échappe 500$ par terre, ça ne vaut même pas la peine de prendre 2 secondes pour les ramasser.

Il est difficile pour nous, simples mortels, de saisir l’ampleur de ces montants. Notre vie (financière) entière constitue que quelques minutes de celle des richissimes. D’ailleurs, les trois Américains les plus riches ont une fortune combinée équivalente à celle des 50% plus pauvres aux É-U (source).

Par conséquent, il est très facile d’imputer tous les problèmes du monde aux grandes fortunes (ex. Bill Gates qui crée un virus pour s’enrichir 😀 ).

Reste qu’on est en droit de se demander qu’est-ce qui pousse un être humain à accumuler autant de ressources? De quelle pathologie faut-il souffrir pour engranger un montant qui ressemble à son numéro de téléphone?

Toilette en or pour les riches
Je ne peux pas répondre à ces questions puisqu’aucun mutlimilliardaire n’a accepté ma demande d’entrevue. À 300$/seconde, la vente de mon condo m’aurait pourtant donné droit à 15 minutes de son temps.

Reste que, même si nos fortunes respectives n’ont rien à voir avec celles des méga-riches, nous partageons certains traits de caractère avec eux. Entre autres, nous sommes insatiables… nous n’en avons jamais assez.

Même combat… quelques zéros en moins!

Vous êtes (probablement) riche

N’oubliez pas que vous faites probablement partie des riches. Si vous touchez un salaire net de 40 000$/an, vous êtes parmi les 4% des personnes les mieux rémunérées dans le monde (source). Si votre avoir net dépasse les 97 000$, vous figurez parmi les 10% des plus grandes fortunes mondiales (source). Donc, vous êtes riche aux yeux de la plupart des habitants de notre planète.

Il vous suffit de bosser pendant une heure ou deux pour toucher le salaire mensuel moyen d’un Cubain. La disparité n’est pas aussi gigantesque que celle entre vos revenus et ceux des Elon Musk de ce monde, mais c’est quand même aberrant.

Pour un Cubain, la maison trophée de 3 000 pieds carrés à Ste-Julie (et toutes les bébelles qui s’y rattachent) est aussi démesurée que la villa d’un milliardaire à Ste-Lucie l’est pour vous.

Il est facile de blâmer les riches pour leur avarice, mais la vaste majorité d’entre nous vit de la même manière, simplement à plus petite échelle.

Le risque d’avoir trop d’argent

Le plus grand risque de la retraite précoce est de manquer d’argent. En tout cas, c’était ma crainte quand j’ai quitté mon emploi il y a 3½ ans. Or, contre toute attente, mon avoir a augmenté depuis cette date, et ce, malgré mon décaissement. Je me retrouve donc devant l’éventualité d’avoir trop d’argent.

On s’entend, « trop d’argent » pour moi, n’est assurément pas « trop d’argent » pour le consommateur moyen. Ce dernier verrait mon revelé de compte et dirait « C’est tout? Ça paie même pas ma maison, mon Ski-Doo, mon pickup, etc. ».

J’ai pourtant tout ce dont j’ai besoin. Au fil des années, je me suis détaché des biens matériels et je suis désormais comblé avec peu. Honnêtement, si on me donnait un million de dollars, je ne saurais pas quoi en faire.

Comment un frugaliste peut brûler de l'argent?
Passé un certain stade, un dollar additionnel n’ajoute aucun bien-être supplémentaire, il est juste empilé avec les autres. L’enrichissement devient ainsi machinal et dépourvu de sens. Juste un chiffre sur un écran.

Elon Musk a déjà eu le même avoir net que moi. Ce n’était pas assez. Et, six zéros plus tard, ce n’est toujours pas assez…

Je n’ai tout simplement pas l’ambition d’être plus riche. Trump dirait que mon attitude est « Un-American ». Tant mieux, ça me rassure! 😆

La « défrugalisation »

Alors, comment éviter d’être trop riche? Disons qu’il n’y a pas beaucoup de livres, ni de chaînes YouTube qui prônent cette idée. « Devenez plus pauvre en 30 jours, sans aucun effort! »

Je n’ai pas l’intention de laisser d’héritage à ma mort, alors quoi faire de mes éventuels surplus?

Je pourrais donner une partie des mes actifs de mon vivant, si ma situation le permet. Ma position est encore fragile puisque j’ai encore 40-50 ans de dépenses à couvrir (et plusieurs corrections boursières à surmonter). Mais, à un certain point, je pourrais faire don de l’argent superflu.

Aussi, je pourrais réinvestir mon capital dans des placements à vocation sociale ou des fonds socialement responsables, quitte à faire moins de rendement. J’y reviendrai dans un prochain article.

Enfin, je pourrais commencer à pratiquer la « défrugalisation ». Autrement dit, je pourrais dépenser un peu plus sur les postes budgétaires qui me donnent du plaisir. Entre autres, j’aimerais voyager en classe affaires et mettre des saucisses à hotdog dans mon Kraft Dinner à mon anniversaire. 😉

La richesse… parlons-en!

Comment puis-je parler de richesse durant une pandémie? D’une part, parce qu’il n’y a jamais de bon moment pour en parler. Ce sujet est TOUJOURS tabou. D’autre part, parce qu’il est nécessaire de souligner la chance que nous avons de vivre au Canada. Nous avons remporté la « loterie ovarienne ».

Nous sommes parfois sévères à l’égard de ceux qui sont plus riches que nous, sans considérer les 90% qui sont plus pauvres et qui pourraient nous blâmer aussi sévèrement pour leurs problèmes.

Les filets sociaux dont nous disposons font l’envie du monde entier. D’ailleurs, les chèques distribués allègrement par le gouvernement depuis un an en témoignent. Imaginez, « le revenu des ménages a augmenté de 11% lors du deuxième trimestre de 2020; du jamais vu, surtout en période de crise. » (source)

Similairement, le taux d’épargne a atteint un niveau record l’été dernier au Québec, soit 28% (source). Il semble qu’une partie des fonds publics qui devaient stimuler l’économie soit plutôt restée collée dans le compte bancaire des prestataires (lire des nouveaux frugalistes).

Je serais le dernier à critiquer ce comportement. Je pense qu’un citoyen a la responsabilité d’assurer sa propre sécurité financière bien avant de penser à celle de sa patrie. Et, il était grandement temps que les cigales deviennent un peu plus fourmi.

Toutefois, quand son bas de laine est rempli à pleine capacité, c’est peut-être le temps de relâcher les cordons de la bourse. Il serait contradictoire de vivre selon les principes du minimalisme ET d’accumuler compulsivement du cash dont on n’a pas besoin.

Allez-vous continuer à épargner une fois votre objectif de liberté atteint? Que ferez-vous des surplus?

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158 commentaires

  1. Il n’y aura pour la majorité d’entre nous aucun surplus qui se dégagera en perspective, JSP, nous allons tous être laminés bien avant cela, érodés inexorablement de toute manière par une inflation à variation continue, qui caracole bien au-delà le l’inflation telle que définie par l’indice « officiel » des prix à la consommation (IPC).

    Nos rendements à long terme vont s’avérer faméliques pour la plupart, peut-être 2 % en moyenne après impôts, soit bien en dessous du coût de la vie réelle sous notre latitude, et cela, par pure impatience et imprudence ou ignorance crasse des finances personnelles.

    Il me semble inutile et contre-productif, irréaliste même de se montrer aussi optimiste en participant au climat d’euphorie actuelle. Je n’irais pas jusqu’à dire, comme les pauvres malheureux Darth Vader de ce monde de spéculations sauvages, toutes voiles dehors tout de suite et maintenant, tous aux havres de paix, car voici venir la vague scélérate qu fauchera tout sur son passage à vide!

    Non, moi je dis : profil bas, petit bonhomme de chemin, simplicité, modestie, longueur de temps interminable et indéterminable dans notre façon de vivre au jour le jour, car si jamais tout devra s’écrouler à nouveau, mais cette fois pour longtemps, peut-être pour une génération tout entière, comme à certaines périodes d’évolution boursière qui sont tombées dans l’oubli collectif, au moins serons-nous déjà rompus de longe date au frugalisme éclairé et consentant. Sain et sauf, de coeur et d’esprit!

    1. PFG,

      Quel pessimisme!

      Je suis en désaccord avec vous.

      Je sais qu’il s’agit de l’ultime tabou de considérer que quelqu’un peut avoir trop d’argent. Certes, la majorité des frugalistes qui lisent ceci devront un jour faire face à cette éventualité.

      On ne peut pas épargner 30% à 50% de son salaire et ne jamais atteindre l’indépendance financière (à moins que le système économique entier s’effondre).

      Par ailleurs, à mon humble avis, l’apocalypse n’est pas pour demain.

      1. C’est du pessimisme hyperréaliste auto-défensif pas si négatif que cela à première vue, je crois. D’après les chiffres que j’avais vus, selon les finances comportementales, « l’investisseur » moyen ne fais pas d’argent en Bourse, il en perd en fait à long terme compte tenu des impôts et de l’inflation réelle. Il a trop la bougeotte, il cherche le succès facile à brève échéance. Il n’est pas là, bien présent et investi quoi qu’il arrive, quand les rendements passent imprévisiblement. Il n’en fait toujours et encore qu’à sa maudite tête de cochon. La seule stratégie gagnante prouvée depuis longtemps – moyenner passivement à très long terme, à frais les plus réduits possibles – qui reste à sa portée lui semble trop simple pour être vraie, il s’en fiche ou l’ignore.

        Pourquoi, par exemple, personne ou presque – même pas toi JSP, à ce que je sache -, sans doute non plus aucun fonds de retraite institutionnel, au lieu de verser en pure perte une fortune à des consultants patentés, ne se contentent de suivre sagement le fameux conseil de Warren Buffet, soit de coller au cul du SP&500 à l’aide d’un simple et unique FNB tout à fait bien diversifié à 0,06 % de frais annuels sur les actifs? Parce que c’est trop évident! Ils préfèrent tous jongler avec des centaines et des centaines de FNB qui prêchent la Terre promise de la richesse inouïe!

        La cupidité les aveugle tous en choeur, voilà! Ils rêvent tous de vivre la vie des vedette d’ Hollywood! Le frugalisme bien compris consiste à vivre en tout respect pour les ressources à jamais limitées de notre planète. Personne ne devrait avoir le droit d’avoir besoin de plus que notre seule et unique planète viable dans tout l’Univers afin de soutenir son niveau de vie indécent!

        1. PFG,

          Je vous rejoins sur certains points, mais seulement en considérant l’ensemble de la population. La peur et l’avarice mènent les investisseurs et minent leurs rendements.

          Toutefois, mes lecteurs sont dans une classe à part. Ils investissent passivement dans le but de suivre les indices à long terme, ils sont patients et disciplinés. Ils vont s’enrichir! 😀

        2. Salut PFG,
          Tu es très réaliste mais j’avoue que tu vois l’avenir sombre, en tout cas celui des autres, pas le tien j’espère. Évidemment, il faut se parer à toute éventualité dont la probabilité est élevée.

          Tu as raison quand tu dis que l’investisseur moyen veut faire de l’argent trop vite et retire ses billes en panique quand la bourse plante. Ils n’ont pas compris que la Bourse est sur le long terme. Oui elle varie au jour le jour mais monte constamment. Il n’y a qu’à regarder le SP500 des 30 dernières années.

          Deux de mes anciens collègues ont retiré complètement leur argent de la bourse après que ça ait planté en mars 2020. Ils se disaient qu’ils réinvestiraient une fois le creux atteint. Mais qui sait quand le creux est atteint ? Alors, non seulement, ils ont vendus leurs actions à bas prix mais ils ont racheté trop tard, car ils avaient toujours peur de réintégrer la bourse. D’ailleurs, ils sont encore en cash en majeure partie ou en obligation. Ils ont fini l’année avec près de 0% de rendement. De mon côté, je suis resté investi (j’avais la chienne je l’avoue), j’ai acheté de nouvelles actions et j’ai terminé l’année à 13%.

          Et maintenant que je suis à la retraite, donc sans revenu, je vais diminuer mon niveau de risque en vendant tranquillement ce que je juge risqué et remplacer ça par deux trois FNB indiciels. Moi aussi je suis d’accord avec Buffet que le plus simple est d’acheter l’indice SP500.

          Et je continue de moins consommer, c’est bon pour mon portefeuille et la planète que j’aimerais léguer en santé à mes enfants. Je mange moins de viande et plus de légumineuse. Avant d’acheter, ma question est toujours: En ais-je vraiment besoin ou simplement envie ? Je ne vais jamais au cinéma et au lieu d’aller au resto, on s’invite à souper chez-soi entre amis. Je n’ai pas le câble, mais une antenne sur ma télé. Mon forfait cellulaire est au minimum. je n’achète la nourriture qu’en rabais. J’ai mon potager aussi. J’aurais aimé avoir des poules mais après avoir lu sur le sujet, je trouve que c’est trop de travail 😉

          1. Bravo, j’aspire moi aussi à cette vie.
            Mon plan est simple et pour en avoir discuter avec des amis, les réponses ne sont pas très encourageantes, donc je n’en parle plus!
            Beaucoup de pessimiste et le ‘lavage ´ de cerveau est omniprésent…
            Maison/ bateau/ dodo ?

  2. J’ai 55 ans et j’ai atteint ma liberté financière l’an dernier. Mais je continue ma vie frugale car, pour le moment, j’ai encore peur des corrections boursières qui pourraient arriver dans les 30 prochaines années de vie qu’il me reste. De plus, j’ai deux jeunes enfants (11 et 13 ans) en garde partagée et je ne veux pas trop les faire « souffrir » de mes choix de vie. Je mets donc de l’argent dans un REEE pour eux en me disant que cela devrait suffire à leurs besoins post-secondaire (en autant qu’il continue de vivre chez-moi et leur mère). Quand je considèrerai que j’ai assez pour donner de mon vivant, cela ira sans doute à mes enfants (en autant qu’ils ne soient pas des hyper-consommateurs). J’essaie de leur apprendre à vivre selon leur réels besoins. J’aime mieux mourir avec encore de l’argent en banque (de façon raisonnable) que de me rendre compte à 80 ans que je n’ai plus assez d’argent pour vivre encore 10 ans. Il faut avouer que ce n’est pas facile de planifier de déterminer si on a assez d’argent quand on se base juste sur des estimations (notre espérance de vie, notre rendement annuel, les éventuelles corrections boursières, les imprévus, etc…)

    1. J’oubliais de dire que je suis désormais retraité. Alors, oui je continue ma vie frugale, mais je n’ai plus de revenus professionnels, seulement le revenu de mes économies.

      1. Re-bonjour Marc,

        Sans salaire, ni fonds de pension, il vaut mieux se garder un bon coussin financier. Une fois rentier, il y a tellement de variables plausibles à considérer (ex. inflation, rendement boursier, dépenses imprévues, problème de santé, crise économique, etc.).

        Comme vous, je reste humble et prudent. Je pourrai commencer à dilapider mon avoir (si la tendance se maintient) dans quelques années, quand mon « buffer » sera important.

        Bonne retraite! Profitez bien de votre liberté!

      2. Nous avons amorcé ce changement d’attitude depuis environs 1 an

        C’est d’ailleurs une des façons pour nous de passer à travers la pandémie sans que le moral des troupes ne soit trop affecté!

        Un exemple, l’été dernier on allait se gâter avec une crème glacée enrobé de chocolat en famille à la fin du quart de travail de mon fils de 17 ans le dimanche vers 16h00. C’était notre « sortie » du dimanche, un gros 20-25$

        Avant, j’aurais dit: on a de la crème glacée à la maison, servez vous! Mais là, tu réalise que tes placements grimpent de 100k$ par année et que ces petits moments sont précieux.

        On a aussi été faire de l’équitation en famille à plusieurs reprise pour environ 150-200$ chaque fois. Encore là, on se posait pas la question du prix comme par le passé

        On s’est aussi abonné à un panier de légume bio hebdomadaire pour aller moins souvent à l’épicerie (tâche pénible en 2020) mais le prix, pas nécessairement économique! Par contre, super bon pour la santé, fraîcheur, produit local sans sur emballage, etc

        Par contre, il y a une limite à « flamber « ! Nous allons user nos vielles voitures et aucune dépenses folles de prévu qui pourrait avoir une incidence négative sur notre position financière enviable.

        La frugalité peut devenir une addiction comme n’importe quelle autre alors, c’est bien de se remettre en question!

        1. Salut Le Barbu,

          L’idée derrière le frugalisme est de dépenser sur les choses qui sont absolument nécessaires et celles qui nous procurent du bonheur. Or, une fois que nos épargnes ont « travaillées » pour nous, rien n’empêche de se payer des petits luxes. Le frugalisme ne devrait pas devenir une prison.

          Je ne pourrai jamais consommer à la hauteur du Québécois « moyen » ou m’endetter pour le faire (ex. acheter une bagnole), c’est tout simplement contre mes valeurs. Aussi, la dimension environnementale est un réel souci pour moi. Par contre, j’ai bien l’intention de me payer une petite folie à l’occasion. Je pourrai mettre du lait dans mes céréales. 😉

          Merci pour le témoignage!

          1. Un de mes rêves est même de ne plus avoir de voiture un jour, quitte a devoir déménager pour y parvenir! Malgré ce que les pubs tentent de nous faire croire, la liberté de ne pas en posséder est plus grande encore ?

          2. Salut Le Barbu!

            Pour avoir « assez », il faut posséder « moins ».

            Plus on a de bébelles à entrenir, moins on est libre. Moi aussi, je pense que ma bagnole actuelle rsique d’être ma dernière. Non pas pour des raisons financières, mais pour me libérer de cet objet.

    2. Merci Marc pour ce témoignage!

      Avec des enfants, on n’a pas à se poser toutes ces questions. Toutefois, est-il possible de trop donner en héritage?

      Si, par exemple, vos actions de TSLA vous rendent millionnaire, est-ce que vous donneriez tout ce pactole à vos enfants? Quel serait le montant optimal à transmettre à ses enfants?

      1. Pour mon coussin financier, j’ai fait mon propre fichier excel où j’ai été très conservateur. J’ai mis un rendement de 4% (j’espère faire mieux) et un taux d’inflation de 2,5%. Et selon mon niveau de vie, j’en ai assez pour 40 ans, donc 94 ans.

        Pour ce qui est de laisser de l’argent à mes enfants, mon testament est fait en sorte qu’il n’auront rien avant 25 ans et que ce sera étalé sur 5 ans. La raison est que je ne voudrais pas qu’ils dilapident tout sur un coup de tête par manque de maturité. Et si j’étais multi millionnaire (j’aimerais donc ça), il faudrait que mes enfants me démontrent bcp de maturité pour que je le leur lègue. Selon moi, ce n’est pas rendre service à nos enfants de les rendre riches sans qu’ils aient vraiment compris la valeur de l’argent.

        1. C’est une approche intelligente Marc!

          Je pense qu’au delà d’un certain montant, un héritage peut causer plus de dommages que de bénéfices. J’ai trop d’exemple en tête! 🙂

          Si vous cherchez un autre outil de simulation, je propose Planifretraite.

          Longue et heureuse retraite!

          1. Ma propre philosophie en matière d’héritage est la suivante: Les héritiers méritants n’auront pas besoin de mon argent et les autres ne le mériteront pas. Traduction libre de ce qu’un ami FIRE m’a dit un jour: « The good ones won’t need it, the bad ones won’t deserve it »…

            Cela dit, je n’ai pas d’enfants alors qui sait, je changerai peut-être d’idée un jour!

          2. Bonjour, merci de vos précieux conseils.
            Concernant Planifretraite, la projection que la simulation me donne est surréaliste! J’Aurais un restant de capital d’au-delàs de 2 millions à 92 ans?
            800k capital couple 50 et 57 ans, 40k net dépenses, 5% rendement… ça fait du sens ? C’est loin des valeurs de données par Retraite Qc!
            Auriez-vous un autre simulateur afin de comparer?
            Merci.

  3. Pour répondre à ta question… Dès que mon objectif d’indépendance financière est atteint, je quitte le navire. J’ai des choses beaucoup plus importantes à faire (ex. : passer du temps avec ma femme et mes jeunes enfants) que de continuer de travailler et accumuler de l’argent ?

    PS : Tu m’as fait vraiment rire avec ce passage : « Elon Musk, du haut de ses 200 000 000 000$, est l’homme le plus riche de l’histoire moderne (source). Il touche des revenus de 300$ par seconde (24/7). Ça signifie que s’il échappe 500$ par terre, ça ne vaut même pas la peine de prendre 2 secondes pour les ramasser. » ???

    1. Excellent article. Je partage ton avis sauf sur un point: lorsque tu reproches aux multi-milliardaires qu’ils en ont jamais assez. Je crois que, comme être frugale, ça fait partie de leur identité d’être innovateur et entrepreneur. Pour plusieurs, je ne crois pas que c’est la richesse qui les pousse a continuer, mais plutôt qu’ils ne savent pas s’arrêter tout simplement.

      1. Salut Étienne,

        Dans le cas de Musk, une grande partie de sa fortune est liée à l’équité qu’il détient dans les entreprises qu’il a fondée. Il est donc normal qu’il soit riches à la hauteur de sa réussite en affaire (TSLA). Toutefois, il y a aussi d’immenses fortunes personnelles qui ne sont pas liées à ce genre de situation. On peut penser aux célébrités, aux héritiers, aux nouveaux riches qui ont fait un coup d’argent en vendant une startup, aux « trust fund kids », etc.

        Je n’ai peut-être pas utilisé le meilleur exemple avec Musk…

    2. Bonjour,

      Si on quitte le navire dès qu’on vient d’atteindre l’objectif financier nous permettant d’affirmer être financièrement indépendants (soit 25x les dépenses annuelles), n’est-il pas plus probable d’atteindre ce montant lorsque le marché boursier atteint un maximum? Par conséquent, n’est-il pas aussi plus probable de quitter le navire juste avant une correction boursière?

      Comme on sait que les corrections boursières pourront affecter la capacité du capital à permettre une retraite longue surtout si cette correction arrive au début de la retraite.

      Comment faire pour éviter ce piège?

      Merci.

      1. En effet Affranchi!

        Les 5 premières années de retraite sont particulièrement critiques.

        C’est pour ça que je recommande d’avoir un « buffer » de quelques années de dépenses en liquidités. C’est la bouée de sauvetage qui permet de flotter quand on saute du navire. 😉

    1. En effet crousselet!

      Malheureusement, ces personnalités hors-normes de « hyper-achiever », mega-riches, sont souvent bâties sur des manques ou des déséquilibres.

      J’ai lu un livre sur la psychologie du pouvoir qui illustrait à quel point les dirigeants (CEO) étaient surreprésentés aux niveaux de toutes sortes de pathologies.

          1. Pas besoin de te dire que le monde artistique DÉBORDE d’exemples de ce type de personalité… Je crois que dans mon cas aussi, ça aurait été bon de lire ça il y a 15-20 ans! ?

      1. J’ai lu deux de ses biographies. Il faut retenir qu’Elon Musk est un environnementaliste à sa manière: Il a stimulé la production de la voiture Électrique, il récupère une bonne partie de ses lanceurs spatiaux et il veut fournir le téléphone, et Internet, à toute la planète. Il travaille aussi sur les transports en communs avec son système « Loop ». Sa richesse de 200 Milliards$ est seulement sur papier. Mais je crois qu’il fait de bons investissements pour la planète. Que voulez-vous, on ne peut arrêter le « progrès » et tant mieux si ce progrès est plus écologique… et payant!

        1. Bonjour Réjean,

          C’est évident que Musk n’est plus motivé par l’argent. Il veut changer le monde. Il vaut mieux que les ressources et le pouvoir soient entre ses mains plutôt que celles des Trump de ce monde.

          Merci pour le commentaire!

  4. J’ai aimé ton article pour 2 aspects:
    1- tu mets en perspective la richesse de Elon Musk par rapport à nous!! Ayayaye, je vais t’avouer que je prendrai le temps de ramasser le 500$ par terre! HA !HA!
    Mais aussi, la perspective que nous-même sommes les riches pour d’autres. Et ça, il ne faut pas l’oublier. Ça nous aide à être dans la gratitude de ce que nous possédons…déjà. Toujours avoir plus, nous amène à nous éloigner de nos priorités et non ceux de la société de consommation.
    2- Ton article me fait réfléchir sur le « chemin » de la liberté financière. C’est un but mais ce n’est pas le but ultime. C’est tout ce que tu feras tout au long de ce parcours qui doit te stimuler à continuer.

    Personnellement, j’ai choisi d’investir en immobilier parce que ça me fait vraiment tripper: marchander, négocier, voir le potentiel des bâtisses, réaménager, etc. Ça m’amène à me restreindre dans ma consommation car je mets l’argent sur mes bâtisses, mais mautadine que j’aime ça quand je vois que les gains à faire. Ça me stimule et mon parcours est excitant et j’adore ça!

    Il est important d’avoir du plaisir, sinon, c’est ce qui fait que les gens abandonnent l’épargne. Ils ne voient pas les avantages, car ils n’y goûtent pas…ils préfèrent consommer, car ça apporte un plaisir…éphémère.

    Je crois que je vais aller acheter ton livre, by the way!

    1. Salut Véro,

      Est-ce que le verre est à moitié vide ou à moitié plein? Pour la plupart des Canadiens, la question ne se pose même pas puisque le verre est rempli à 90%. Par contre, plusieurs personnes qui se retrouvent dans cette situation mettent toute l’emphase sur les 10% manquants.

      Je pense qu’il faut lever les yeux vers le reste du monde pour comprendre notre chance.

      Il n’y a rien de plus triste que de sacrifier sa jeunesse dans l’espoir d’atteindre l’indépendance financière le plus rapidement possible. Il faut vivre pleinement le moment présent. Le problème c’est que les gens confondent « vivre » et « dépenser ». « Vivre » ça veut dire faire des rencontres, vivre des expériences, réaliser des projets, etc. « Dépenser » ça veut dire sortir une carte de plastique de sa poche.

      Merci pour le témoignage!

  5. Bonjour JS

    Je suis retraité depuis avril 2020 a ( 47 ans ) maintenant 48 ans , je suis libre financièrement grâce a mon épargne, sans être millionnaire en argent , j’ai également des immeubles locatifs qui travail et qui capitaliseront dans le temps ! Pour le moment je vis avec 30 000$ brut avec un logement C/E et payé par mes locataires:-) Je vis serrer pour le moment, je suis jeune et je ne veux pas retourner sur le marché du travail c’est certain! .

    Ta question:
    A 65 ans je vais faire le point de mes finances totals et normalement il va me rester 25-30 ans à vivre ( 90 ans ). Je divise mon montant total en 25-30 ans et sans retenue je vais dépenser et peut-être en donner à ma famille (frère -sœur ) car je n’ai pas d’enfants et peut-être terminer mes jours avec 100k A la banque a la place de Mourir avec 1-2 million .

    Au plaisir

    1. Salut Steve,

      Féliciations pour la retraite précoce!

      C’est un plan intéressant. Je vais probablement adopté une stratégie semblable. Je ne sais pas, par contre, encore à quel âge je prendrai cette décision. Pour moi, probablement que le montant de mon avoir sera l’élément déclencheur.

      100k$ ça laisse assez d’argent pour donner un bon pourboire à votre infirmier(ère)! 😉

      1. Tout à fait en accord , l’âge peux varier 55ans 65 ans. ça dépendra des futurs rendements boursiers , à 65 ans il y aura un beau 17 000$ du gouvernement RRQ et SV en surplus ça fait donc encore du cash à dépenser! WoW

        Au plaisir

    1. Wow! Vos interventions sont toujours pertinentes. Pour ma part, je dois avoir suffisamment de fond pour vivre jusqu’à 100 ans passé. Mes gènes sont malheureusement trop bons ( mon arrière-grande-mère est morte à 101 ans et ma grand-mère est encore en vie à 94 ans et elle est très lucide). Je crois que les gens riches ne savent pas comment s’arrêter. Ils vont toujours trouver un moyen pour s’enrichir davantage car c’est dans leur nature. Il n’y pas pas un chiffre plafond qui va les arrêter.

      1. Salut Caroline,

        Combien de maisons, de villas, d’autos, de yachts a-t-on besoin pour être heureux? Ce n’est pas tous les riches qui tombent dans ce cliché j’en conviens, mais je soupçonne qu’il y en a un bon paquet. Dans le fond, les milliardaires surconsomment comme les citoyens moyens, simplement à plus grande échelle. Quand on les critique, on se critique nous-même. 😉

        Merci pour le commentaire! Au plaisir!

  6. Bonjour j’ai bien aimé le titre du billet mais ça m’a laissé un peu sur mon appétit… je suis foutuement frugaliste au point de me demander comment faire pour décaisser mes épargnes supplémentaires à mon revenu de reegop et revenus de location et même que je continue d’épargner mais intelligemment … beau problème! Je me considère vraiment comme une privilégiée d’avoir un avoir net sans mauvaises dettes et une vie probablement égoïste sans héritiers directs…mais j’ai besoin d’être rassurée ( ?) dans mon décaissement…
    Des suggestions tout en saveur « frugale »? Merci beaucoup de vos réflexions, elles sont pile poil dans ma situation!

    1. Bonjour Pbee abeille économe,

      Si je comprends bien, vous aimeriez que j’aborde le sujet du décaissement?

      Je présente ma stratégie de décaissement dans mon livre, La retraite à 40 ans. Par contre, dans mon cas, je n’ai pas de fonds de pension, alors je connais moins bien cet aspect. Je vous invite quand même à emprunter mon livre à la biblio. Aussi, si vous êtes patiente, j’aborderai ce sujet au courant de 2021 ici sur ce blogue.

      Peut-être qu’un lecteur aura une ressource à vous suggérer…

    2. Pour décaisser, allez voir votre conseiller financier de votre banque, c’est gratuit.
      Le mien m’a fait un plan de décaissement année par année avec tous mes types de placement (REER, CELI et hors-REER). Et je planifie le voir chaque fois que la situation le demandera.

      Vous êtes une privilégiée d’avoir un fonds de pension du gouvernement (REGOP) qui vous assure un montant garanti le reste de vos jours.

  7. Merci pour ce bon article! La vrai richesse c’est la santé et la liberté tout deux très alimenté par une saine gestion financière.

    Je viens de quitter mon conseiller et je suis un peu stressée ? j’aimerais vraiment en connaître davantage sur l’investissement

    1. Salut Karine!

      Qu’on le veuille ou non, l’argent est nécessaire à la santé et à la liberté (en tout cas un minimum).

      Avez-vous lu mon article sur les FNB tout-en-un? Les nouveaux FNB dont votre banquier ne vous parlera jamais

      Je propose aussi des lectures sur le sujet dans la section Biblio de ce blogue. Et, le groupe Facebook L’argent ne dort jamais est un bon endroit pour poser des questions.

      Ce n’est pas si compliqué. Il suffit de s’y mettre!

    2. Stressée pourquoi ?
      Si j’avais connu les FNB dans ma vingtaine (j’ai 55), j’aurais acheté seulement 3-4 FNB indiciels.

  8. Salut Jean -Francois !
    Toujours agréable de te lire, même si parfois tu dois dealer avec certaines conversations un peu plus corsés!?
    Merci & continue

  9. En fait, tout tourne autour du fait que le bonheur n’est pas dans le matériel qu’on a mais dans les relations humaines qu’on vit (famille, amis). Quand tu comprends ça, tu dépenses pas mal moins.
    – Pas besoin d’une BMW quand tu comprends que c’est juste pour te déplacer. Une Toyota usagée fait l’affaire
    – Pas besoin de la gosse cabane avec spa et piscine. Je vais à la piscine municipale et j’ai un vieux bungalow de 1967 que j’a payé en 10 ans, tout seul en plus.
    – Pas besoin d’un chalet, quand tu peux en louer à prix raisonnable de temps en temps.
    – Pas besoin de resto, invites tes amis à manger chez-toi
    – Répare ce que tu peux réparer, sinon rachètes-en un autre mais usagé
    – Mes enfants n’ont encore jamais eu de vélo neuf, mais toujours usagé. Ça donne quoi d’en acheter un neuf qui devra être changé dans deux ans?
    – Mes cadeaux, je les emballe avec du papier journal. Pas besoin d’acheter du papier emballage (moins de pollution)
    – Et on s’entraide entre amis et voisins

      1. Exact
        Ces choix varient d’une personne à l’autre mais l’important est de bien déterminer ce qui nous rend heureux de ce qui n’y change rien.

  10. Quel plaisir de te lire ! Je ne suis pas encore rendue a ce stade mais je rêve du jour où je pourrai commencer à penser à moins épargner ! Pour l’instant, je suis plus à essayer de voir comment maintenir mon épargne ET naviguer efficacement dans les rouages de la Bourse ! Une découverte à la fois 🙂 bonne fin de semaine!

    1. Merci Tammy!

      Ça viendra! Une fois qu’on adopte les principes FIRE, ce n’est qu’une question de temps. L’enrichissement est presque inévitable.

      Bonne route vers la liberté, un pas à la fois!

  11. Avec de l’argent en surplus, tu peux investir dans des projets qui vont améliorer le bien-être des autres : l’inéquité sociale, l’énergie renouvelable, l’education, la santé, etc. Tu peux démarrer une entreprise qui crééra des bienfaits sociaux, aider les autres à le faire.

    C’est d’ailleurs la logique d’Elon Musk, qui s’est donné la mission d’accélérer la transition mondiale à l’énergie renouvelable. Il ne prend pas de vacances, et travaille des heures de monstre. Sa compagnie a créé de la prospérité pour énormément de personnes (incluant nombre de fonds de pension et autres au Canda). Presque tous les employés de ses compagnies sont aussi actionnaires et profitent des fruits de leur travail. Il a créé un système d’Internet satellite qui permet actuallement l’accès à l’internet dans les régions isolées comme au nord du Canada. Alors je ne suis pas sûr pourquoi on s’acharne à le critiquer?

    Pour ma part, ayant atteint l’indépendance avec beaucoup de surplus, je fais du bénévolat, je fais du mentorat avec d’autres en situation financière compliquée pour qu’ils atteignent eux aussi l’indépendance, je prépare des projets pour une fondation qui pourra faciliter l’apprentissage autonome (en finances et en divers sujets), je donne aux organisations de bienfaisance qui me paraissent efficaces, et je cherche constamment des moyens d’avoir un meilleur impact avec cet argent. De limiter son attention à nos besoins individuels sur la courte durée d’une vie sans vouloir partager la prospérité avec les autres me paraît triste.

    1. Salut EvolutionFinancière!

      Je ne critique aucunement Musk dans mon texte. Je constate simplement sa fortune personnelle monstrueuse.

      Ceci n’enlève rien à ses réalisations.

      Bravo pour votre implication! On se rejoint entièrement au niveau de la volonté de redonner et de faire une différence. Une fois l’indépendance fiancière atteinte, l’argent n’est plus une source de motivation, c’est l’occasion de se réaliser à travers l’entraide.

      Au plaisir!

      1. Vous mentionnez que Elon Musk a déjà eu le même avoir net qu’un humain normal et que sa présente fortune n’est pas assez.

        Je pense honnêtement que ce gars-là se fout éperdument de la grandeur de sa fortune. Il n’est pas un picsou qui va plonger dans son coffre fort pour se réconforter. Son but est précis : rendre l’énergie que nous consommons propre et renouvelable et de rendre l’espèce humaine interplanétaire. C’est un objectif noble, et quoi que personne ne voudrait être elon musk, mais tout le monde est (ou devrait être) content qu’il soit là.

        Il est même rendu frugaliste, en vendant son chateau domiciliaire. Il se débarasse de ses voitures (en les envoyant dans l’espace) ! Tout ça a débuté après avoir lu votre blogue, JR. 😉

        1. Salut Guillaumef!

          Il sera donc le premier frugaliste sur Mars. Est-ce que j’ai vraiment besoin d’une combinaison spatiale Louis Vuitton? 😆

          Je me pose quand même la question: À quel moment l’argent n’était plus une source de motivation pour lui? J’ai l’impression qu’au moment où il avait mon avoir, il avait encore de grandes ambitions financières. Peut-être que le point tournant pour lui est venu à 10M$ ou à 100M$. Qui sait?

          L’argent est l’instrument le plus puissant pour changer le monde. À tout le moins, c’est une bonne chose qu’il soit entre les mains d’un tel visionnaire.

  12. Parlant du taux d’épargne à la hausse, bravo, mais que doivent faire les gens lorsqu’ils arrivent au point que leur CELI a atteint son maximum? Quel est la suite? Parce que, lorsque l’on est malade, ou que l’on approche de la cinquantaine, ce n’est pas le temps, à mon avis, d’investir dans un REER..

    1. Bonjour la mama,

      Le REER peut quand même différer vos revenus imposables, potentiellement vous donner droit à des allocations ou réduire vos impôts sur des dividendes étrangers. Ça dépend donc de plusieurs variables.

      Consultez un conseiller à la banque, c’est gratuit (si vous n’achetez rien).

      Bon succès!

  13. Bonjour Jeune retraité,
    Trés bon article. Merci de nous partager vos reflexions.

    je ne suis pas arrivée à la liberté finacière mais je dirai une fois arrivée, deux points:
    1-Donner plus, là je parraine deux enfants, je peux parrainer encore des familles et faire plus, il y a tellement de misère dans le monde
    2- Me gâter un peu plus: manger plus organique, voyager plus , faire des retraits en plein nature…
    J’essaierai de trouver un équilibre entre donner et me gâter.
    Merci

  14. Bonjour,

    Comme toujours, tes arguments sont bien étayés. D’ailleurs où prends-tu tes photos? J’adore le matelas, j’en veux un. 🙂

    Que dire de la toilette? Je reste sans voix. Dis-moi que tu n’as pas mis le feu à un billet de 100 dollars?

    Cela dit, je comprends ton point de vue, mais je ne le partage pas totalement. D’abord, il faudrait définir ce qu’est la valeur de l’argent. Un dollar n’a pas la même valeur ici, au Canada, qu’ailleurs, par exemple à Cuba. Je préfère la façon de calculer que tu as introduite dans un autre de tes articles, c’est-à-dire le temps pendant lequel on peut subvenir à nos besoins avec le montant cumulé. Désolé, je ne me souviens plus de l’article en question.

    Une fois la valeur de l’argent établie, on doit tenir compte de la tolérance de chacun aux différents risques de la retraite: risque de longévité, risque d’inflation, risque géopolitique, etc. Afin de tenir compte de tous ces risques, le besoin d’argent peut varier grandement d’un individu à l’autre.

    Là où je te rejoins, c’est que je pense aussi qu’aucun individu ne devrait viser avoir une fortune d’une immensité si importante qu’il ne puisse humainement penser consommer l’équivalent de sa richesse au cours de sa vie.

    Continue ton bon travail, j’aime bien lire tes articles.

    1. Salut Affranchi,

      La toilette en or est dans ma chambre d’invité et le billet de 100$ était le mien (j’ai du reprendre la photo trois fois). 😉 En fait, les photos viennent de pexels.com la plupart du temps.

      Oui, je mesure normalement la valeur de l’argent en terme de temps (de liberté). Par exemple, un coussin financier de 15k$ constitue un an de liberté pour un frugaliste. Seulement, cette fois-ci je voulais montrer notre niveau de vie confortable par rapport au reste du monde.

      Le coût de la vie est moins élevé ailleurs dans le monde, mais pas tant que ça. Par exemple, une bagnole coûte la même chose à peu près partout dans le monde, un forfait cellulaire (15$) est aussi comparable, un appart dans une grande ville aussi (1000$/mois). Un Canadien qui voudrait reproduire son train de vie en Chine, avec les même objects, les mêmes marques, n’économiserait pas tant que ça. La grande différence se situe plutôt dans les habitudes de consommation, selon moi.

      Ceci dit, il y a quand même une bonne différence au niveau du coût des aliments et des services. Vous faites bien de le souligner.

      Merci de me lire! À la prochaine!

  15. Bonjour J.-S,

    Je te lis toujours avec intérêt. Je te trouve inspirant. Et tant mieux si tu incites et encourages les jeunes et moins jeunes à adhérer à un mode de vie simple, sans flafla, tout en profitant de la vie (et en respectant la planète).

    Pour ce qui est des riches, je ne pense pas qu’Elon Musk, Warren Buffet, Bill Gates, (feu Steve Jobs) et certains riches comme eux travaillent pour se piller de l’argent à ne plus savoir quoi en faire. Ils sont surtout talentueux et aiment ce qu’ils font. En plus, c’est extrêmement payant. Tant mieux pour eux. C’est triste de voir que beaucoup de personnes leur attribuent tous les malheurs du monde. Est-ce par jalousie ? par ignorance ?

    Au fond, que tu sois riche ou moins riche, peu importe ! Si tu es heureux, que tu manges à ta faim, que tu as un toit sur la tête, que tu es en bonne santé, que tu es bien entouré, et que tu assumes ton état d’être, et surtout que tu ne dois rien à personne, je pense que tu es pas mal bien nanti. C’est quoi en bout de ligne la richesse ? Comme disait Steve Jobs: À quoi bon être le plus riche du cimetière ?

    Je suis à la retraite depuis un peu plus de 2 ans. J’ai l’immense chance de bénéficier d’un régime de retraite de mon employeur. Liberté 55 dans mon cas. J’ai une hypothèque qui me coûte le prix d’un loyer mais aucune autre dette. Je suis en très bonne santé, je suis frugale et heureuse de l’être, par choix! Je peux retourner travailler si je le veux. J’ai le choix. D’ailleurs, je le fais de temps à autre, question de me gâter ou de gâter ceux que j’aime, de voir du monde, d’apprendre. Mais je le redis: je le fais par choix et non par obligation. En étant frugale, je me trouve tellement débrouillarde! Je fais plein de trucs moi-même: cuisine (tsé du bon pain :)), des travaux à l’extérieur de ma vieille maison et à l’intérieur, je couds, je tricote, je lis beaucoup, surtout sur la finance. Bref, je me contente de ce que j’ai déjà, pas ce que je voudrais avoir.

    C’est certain que si j’étais richissime comme eux, j’en donnerai beaucoup, beaucoup, beaucoup. Quand tu vaux des milliards, je me dis que tu n’auras jamais assez de quinze vies pour tout dépenser ton avoir. Aussi bien en faire profiter aux bonnes causes n’est-ce pas ?

    Bonne soirée ! 🙂

    1. Bonsoir Irène,

      Mon intention derrière ce texte n’était pas de démoniser les milliardaires. Je voulais surtout souligner à quel point on les blâme pour l’état actuel du monde, alors que nous sommes, dans une certaine mesure, également riche.

      On critique les ultra-riches parce qu’ils ont un mode de vie exubérant. À mes yeux, certains de mes proches sont pires, toutes proportions gardées.

      Bravo pour votre liberté (55) et vos saines habitudes de consommation! Bonne et heureuse retraite!

  16. Merci pour cet article, Jeune retraité 🙂 J’aime beaucoup te lire. Pour ma part, je travaillerais seulement pour le plaisir, si j’en ai envie, et favoriserais, s’il y a lieu, les dons à ceux qui en ont le plus besoin et pour qui notre argent a le plus d’impact, par exemple les charités recommandées par GiveWell.
    En passant, je termine présentement ton livre et je l’ai beaucoup apprécié. Tu réussis à expliquer les choses simplement et avec humour. C’est plaisant de voir qu’on n’est pas seuls à penser comme on pense! Car aller à contre-courant, ce n’est pas toujours facile!

    1. Bonjour Danielle,

      Merci beaucoup pour les bons mots!

      Pour réaliser un objectif hors-norme, il faut avoir une attitude hors-norme. Ceci implique de nager tout le temps à contre-courant. C’est évidemment bien plus difficile, mais on y prend goût. J’éprouve une certaine satisfaction quand un surconsommateur me traite de cheap ou de bougon. Ça me confirme que je suis sur la bonne voie. 😉

    2. On a tendance à oublier que la norme d’aujourd’hui était autrefois hors-norme dans le passé…

      Alors courage et vive la vie à contre-courant!

      1. Pingouin ravageur,

        Les habitudes de consommation de mes grands-parents seraient perçues comme hors-normes de nos jours. Ils seraient des frugalistes radicaux! Et, leur poubelle ne ferait pas 360 litres. 😉

        1. Certainement, il y a des exceptions notamment dans la consommation!
          En terme de courant de pensée, cette généralisation tient toujours. Par exemple, j’imagine peu l’idée de légaliser le mariage pour tous être populaire dans les années 70-80. Le hors-norme d’antant est devenu la norme.

          Qui sait! Peut-être que notre vision de sous-consommation et de reduction du temps de travail sera la norme du futur.

  17. Salut j-s,

    Mon but étant de me retirer assez jeune dans un chalet (dans le bois) et vivre le plus autonome possible, assez riche pour moi veut simplement dire avoir assez d’argent pour l’essentielle.
    J’ai bien ris lorsque tu as parler de Sainte-Julie , j’ai grandit la , lorsque nous sommes arriver en 1995 on appelait sa la campagne ! j’ai quitté il y a 2 ans car le prix des maison me dégoutais. c’est le nouveau Boucherville.

    Au plaisir !

    1. Salut Alex!

      Ton chalet ne sera certainement pas à Ste-Julie. 😉

      Moi aussi, je m’intéresse sérieusement au phénomène « off-the-grid ». C’est fascinant de voir les cabanes que les gens se construisent avec un mini budget (ex. avec des palettes de bois, des restant de chantiers, etc.).

      Je te souhaite d’en avoir « assez » pour réaliser ton projet!

      1. si je peu me permettre une suggestion , le projet de  » my self reliance » sur youtube est assez impressionnant. Il fait tout a la main sans power tools.

  18. Si j’avais des surplus, je financerais des études ou des thèses dans des domaines  »inutiles » comme l’anthropologie, l’histoire, la sociologie ou la philo.  »Inutiles » car elle ne produisent aucune valeur marchande aux yeux de la classe mercantile mais qui restent importantes pour la compréhension de la condition humaine (éthique, sens de la vie, sens du travail, fonctionnement des structures sociales).

    Il existe une grande inéquité dans le financement du savoir dans les universités. Contrairement aux humanities, les STEM obtiennent beaucoup plus de financement privé et public pour arriver à de nouvelles technologies (faut bien innover créer des bébelles à vendre!).

    Le secteur académiques semble exister simplement pour créer des jobs, ce qui est une distortion même de sa mission d’origine. Combien de bonnes idées/théories sont abandonnées car elles n’ont pas d’attraits commerciales? J’espère en sauver quelques-unes, un jour, si j’en ai les moyens! 🙂

    Même avec peu ou pas de surplus, je vais quand même faire des dons à des petits organismes locaux (moins de $ gaspillés en bureaucrates/middle-men).

    Ca reste un rêve! Il me manque encore 20 ans de travail et je n’ai pas encore commencé!

    1. Cette mission est noble Pingouin!

      D’ailleurs, plusieurs lecteurs que je rencontre me disent qu’ils aimeraient retourner aux études une fois la liberté financière atteinte (ex. art, histoire). Les impératifs financiers font en sorte qu’on ne choisit pas toujours son parcours scolaire en fonction de ses passions. L’indépendance financière donne une deuxième chance de s’épanouir.

      Bonne route vers la liberté!

      1. En effet, la main invisible du marché reste très forte. J’étudies en sciences de la santé mais ca m’intéresse qu’a moitié. Le compromis m’énerve un peu ?.

        J’aimerais retourner aux études plus tard mais l’enseignement, trop basé sur la competition et l’absorption rapide d’information (on devine pourquoi…), me pose problème. J’aime imaginer une université alternative sans examens, sans objectifs strictes, plutôt axés sur l’application dans la vie de tout les jours. Les étudiants et les professeurs en serait plus heureux. Pas mal sur qu’il y aurait un excellent marché pour ca.

        Woops, désolé, je dois retourner crammer pour mon examen la semaine prochaine ?! À plus!

        1. Pingouin ravageur, malgré votre « jeune » âge, vous avez déjà compris les rouages que plusieurs ne verrons malheureusement jamais. Tirez avantage de ce savoir. Si seulement je pouvais conseiller mon jeune moi-même…

          1. Allez-y mollo avec les regrets MartINVEST, ils sont souvent plus douloureux qu’utiles.
            On sent rend tous compte éventuellement.
            En votre nom, j’apprendrai de vos erreurs.
            Santé à vous ?!

      2. C’est un de mes dadas, suivre des cours pour le plaisir d’apprendre de nouvelles choses sur plusieurs sujets. J’ai découvert les MOOC et j’en suis à mon troisième cours en ligne; c’est gratuit et ces cours sont très bien faits. J’ai fait un cours sur l’économie circulaire (UdM), un sur le développement durable et je commence une formation sur le Québec nordique (ULaval). C’est ça, le plaisir d’avoir du temps et de ne pas passer sa vie à courir partout comme une poule pas de tête.

  19. J’aime bien l’idée de jl Collins d’un fonds de richesse generationnel. Personnellement je compte avoir des enfants, et des petits enfants si le ciel le veut, et sans pour autant leur donner tout ce qu’ils ont de besoin, si je peux faire en sorte qu’ils n’aient j’aimais à s’inquiéter si la maladie venait qu’a frapper, ça me ferait plaisir. Chaque génération serait le gardien de ce fonds et n’aurait le droit de retirer que 4% par année, à utiliser comme ils le souhaitent. Si tout se passe bien, le fonds devrait croître considérablement avec les années, sans pour autant transformer les bénéficiaires en gâtés pourri. Juste un coup de pouce pour pallier aux revenus peut être moindre d’une job qu’ils aiment mais qui est moins lucrative.

    1. Bonne idée Rich Dog!

      En fait, c’est la règle de 4% qui se perpétue d’une génération à l’autre, sans fin.

      Donc, les enfants sont financièrement indépendants à leur naissance? Est-ce que ça pourrait poser un risque, le risque qu’ils tournent mal comme les « trust fund kids »?

      1. Peut-être, je te dirais que tout se fait dans l’éducation mais je ne l’ai pas fait encore donc ce n’est que théorique. Il y a sûrement moyen de s’arranger pour que la descendance n’ait accès qu’au 4 %. Moi j’aime bien l’idée que mon argent puisse user de l’intérêt composé sur des générations et avoir un impact bien plus significatif, voire world changing à la longue.

  20. Je suis totalement d’accord avec toi sur le fait que nous sommes beaucoup plus riches que la majorité de la planète. Ce qui fait me fait toujours sourciller quand j’entends des gens qui se plaignent, j’ai toujours envie de leur répondre qu’on est plus riche que le 3/4 de la planète, mais je ne le fais pas car c’est un débat sans fin où ces gens ne feront que trouver des excuses pour se victimiser davantage en disant que c’est la faute du gouvernement. J’abonde aussi dans le même sens pour ce qui est d’être habitué à consommer moins. On n’est pas plus malheureux, c’est juste que notre bonheur ne dépend pas de sources extérieures et ne dépend surtout pas d’impressionner la galerie.

    Par contre, concernant les milliardaires, je crois que rendu à un certain niveau, ce n’est plus le fait de « piler » de l’argent qui compte, mais davantage la réalisation de soi et de faire une différence. Elon Musk et Jeff Bezos auraient pu prendre leur retraite depuis longtemps, mais pourquoi? Ces gens-là cherchent autre chose que l’argent, n’en déplaise aux « pauvres » de la classe moyenne qui croient que tout le monde ne travaille que pour l’argent. Je crois que les milliardaires continuent de travailler malgré leur richesse parce qu’ils ne voient pas comment vivre autrement et aussi, parce que leur richesse n’est qu’une « valeur », ce n’est pas ce qu’ils ont dans le compte de banque. Un peu comme nous, les frugalistes, on ne voit pas ce que ça nous apporterait de dépenser davantage, les ultra-riches ne voient pas ce que ça leur apporterait d’arrêter de travailler.

    Toujours un plaisir de te lire!

    1. Salut Cynthia!

      Dans le cas de Musk, sa richesse est le résultat de la performance phénoménale de ses entreprises. L’action de TSLA a augmentée de 1000% dans la dernière année. Donc, forcément, il est 10 fois plus riche. D’ailleurs, plusieurs petits investisseurs sont devenus millionnaires en 2020 grâce à ça.

      L’argent n’est certainement plus une source de motivation à ce stade. J’imagine que les utltra-riches veulent plutôt marquer l’histoire. C’est peut-être une façon de devenir immortel (ma psycho à deux balles).

      Ceci dit, mon texte n’avait pas comme objectif d’abaisser les riches, simplement faire réaliser aux lecteurs que si les riches sont le problèmes, alors il en font partie puisqu’il sont également riches.

      Merci de contribuer à la réflexion!

    2. Il ne faudrait pas se montrer trop naïfs non plus, Cynthia. Les ultrariches tel que Bezos le libertarien à la con et leurs fondations patentées qui ne redonnent que 2 % par année à leurs prétendues « bonnes oeuvres de bienfaisance », mais de leurs choix arbitraires très discutables, et même pas plus que d’habitude en pleine pandémie du siècle alors que l’occasion serait très belle, recherchent le pouvoir démesuré et antidémocratique qui vient avec leur fortune ostentatoire.

      Quand la pauvreté sera interdite pour ce qu’elle est, soit révoltante, peut-être aurons-nous les moyens de nous « payer » un certain nombre riches raisonnables, au mérite, de l’ordre tout au plus de multiples millions par ménage. D’ici là il vaudrait mieux pour la survie de l’Humanité plafonner les extrêmes richesses qui relèvent plutôt de l’instinct antisocial: il y a longtemps que la théorie de la juste percolation du haut vers le bas a été prouvée comme étant foncièrement fausse et injustifiable.

  21. Je suis retraité depuis 2014 tout mes avoirs étant en REER, les premières années je suis resté frugal et maintenant je me ramasse avec le double de ce que j’avais au moment de ma retraite. Calculer un décaissement raisonnable avec les marchés qui fluctuent tout le temps est impossible.

    J’ai abandonné d’essayer de calculer, je retire le % minimum du FEER à chaque année, comme le % augmente en fonction de l’âge c’est plus qu’Il m’en faut. Point de vue consommation je n’accumule pas de biens. Je me dis à quoi bon acheter des chalets, immeubles ou Wannabago, tout cela peut se louer. Puis avoir un condo en Floride par les temps qui courre n’est pas très utile.

    Il semble y avoir beaucoup de gens aux USA qui s’achète de l’immobilier comme investissement et leurs propriétés reste vide, je préfère leur louer lorsque bon me semble.

    On peut toujours donner plus à nos enfants et petits-enfants mais la meilleure chose qu’on peut leur enseigner c’est la liberté que confère l’indépendance financière, ils n’auront jamais de soucis financier (il existe plein d’autres soucis, ça en fait un de moins).

    1. Bonjour Yves,

      Voilà de sages paroles!

      J’imagine que vos surplus seront laissés en héritage.

      La plus grande richesse qu’on puisse transmettre est l’éducation. J’ai eu la chance d’avoir des parents qui m’ont enseigné les valeurs frugalistes et qui ont financé mes études. C’est le plus beau des cadeaux! Mon ami, qui a reçu une voiture neuve à ses 17 ans, n’a pas eu la même chance que moi! 😉

  22. Bonjour JSP,

    Je suis allé voir tes sources. Tu devrais aussi faire un article sur le fait que les gens les plus pauvres de la planète se retrouvent aussi en Amérique du Nord. J’ai été estomaqué de voir que nous comptons les gens les plus riches et aussi les pauvres de la planète. Si j’ai bien compris le graphique du Credit Suisse de l’article du Washington Post que tu as mis en référence.

    J’ai hâte de connaître ce que tu en penses.

    1. Salut Affranchi,

      Je pense que le niveau de dette des ménages en Amérique du Nord distorsionne le graphique de Crédit Suisse. Les gens ici ont souvent un avoir net négatif puisqu’ils sont surendettés. Les citoyens des pays émergents n’ont pas cette capacité d’endettement (ils n’ont pas accés au crédit), donc ils sont pauvres, non pas parce qu’ils ont 20 000$ de dettes sur leur carte de crédit, mais parce qu’ils ne possède rien.

      Aussi, il y a une grande disparité entre les riches et les pauvres aux É-U.

  23. En ce lundi matin, en train de siroter un bon café, qu’il fait bon lire ton texte! Et les 97 commentaires qui suivent! Beaucoup de belles réflexions et de sagesse parmi tes lecteurs! Un grand MERCI !

    1. Merci Mario!

      Tous ces commentaires poussent la réflexion un peu plus loin et ajoutent de la nuance à mes propos. Je trouve que c’est sain! Personnellement, ça m’aide à mûrir certaines prises de position.

      J’ai beaucoup de chance d’avoir des lecteurs aussi allumés.

      Merci à vous et à tous les contributeurs!

  24. Nous sommes toujours le riche de l’un et le pauvre de l’autre alors quel est le montant qu’il faut avoir pour être assez riche pour décrocher? Ça dépend évidemment de nos dépenses estimées. J’avais un montant d’épargnes précis en tête pour tout lâcher et comme toi, si je le dévoilais, on me répondrait: « C’est tout? ». Pour moi c’est suffisant parce que j’ai une vie plus que frugale qui me comble parfaitement.

    Lorsque je suis au Québec je suis considérée comme pauvre mais je suis riche lorsque je suis au Mexique. Le salaire de mes amis mexicains est tellement dérisoire versus le nombre d’heures hebdomadaires qu’ils doivent accomplir, soit 48 heures par semaine sur 6 jours, et souvent plus selon le type d’emploi. Le gardien à l’entrée de la communauté où j’habite là-bas travaille 72 heures par semaine pour des clopinettes (environ 250$ à 300$ CAD par deux semaines). Pourtant, ils sont riches car ils n’ont pas de dettes et attendent d’avoir l’argent nécessaire pour changer la batterie de leur tacot au lieu de l’acheter à crédit. Bien sûr qu’il y a des riches là-bas, mais ce n’est pas la compagnie que je recherche, non plus qu’ici.

    Si j’ai des surplus à dilapider éventuellement, je ne sais pas encore ce que j’en ferai mais j’ai des idées plein la tête. Certains dons sont déjà planifiés par legs testamentaires à des organismes environnementaux, entre autres.

    Merci pour cet autre excellent article qui faire encore une fois réfléchir et qui nous change les idées en ces temps de pandémie. Je l’ai décroché, le gros lot de la COVID: pas de Mexique pour moi cet hiver et je suis cloîtrée la maison car j’ai chopé le foutu virus de m… Je ne le souhaite à personne car les symptômes sont vraiment étranges et l’épuisement immense!

    1. Salut Gabrielle,

      Je suis vraiment désolé de savoir que tu as chopé ce foutu virus. Après avoir vu ma blonde souffrir le martyre, je peux imaginer ta condition actuelle.

      En parlant de richesse, la santé est, en réalité, la richesse ultime. C’est ce que je te souhaite!

      Prompt rétablissement!

    2. Bonjour Gabrielle,

      Ce que tu ajoutes, ici, est très intéressant pour moi. Je me questionnais sur la possibilité de prendre ma retraite dans un pays du Sud. Je ne connais pas vraiment l’espagnol par contre, ce qui est pour moi un frein important. Je serais curieux d’en apprendre davantage sur ton aventure mexicaine. Comment puis-je me renseigner sur la vie là-bas ou dans tout autre pays d’ailleurs?

      Je suis né dans la culture nord-américaine et je ne crois pas être capable de m’habituer à un changement trop important de mon niveau de vie. Je suis un adepte de la frugalité certes, mais il y a des limites à ma capacité d’adaptation.

      Tu parles dans ton commentaire d’une communauté (avec gardien), comment puis-je trouver, à partir du Canada, de telles communautés.

      Je remercie tous ceux qui pourront m’apporter des renseignements.

  25. Bonjour jeune retraité,

    Pour ma part je pense que le taux record d’épargne des canadiens est seulement temporaire. Les gens ne peuvent plus consommer comme avant dû au Covid et dès que les magasins, voyages, restaurants seront ouvert les bonnes vieilles habitudes vont reprendre de plus belle.

    Pour nous retraités à 55 ans et vivant simplement on continue de laisser travailler notre capital parce que on connaît pas notre date d’expiration. On espère que nos héritiers vont faire de même et se servir de ce montant pour moins travailler et profiter de la vie.

    1. Bonjour Vivre simplement,

      Je suis (malheureusement) d’accord avec vous. Dès que la machine repart, les « leçons » de la pandémie seront vite oubliées. D’ailleurs, la plupart des cigales, qui n’ont pas épargné quand elles en avaient la chance, n’ont pas vraiment subit de conséquences. Le gouvernement les a démerdé. Par conséquent, le traumatisme n’a pas été trop violent.

      Bravo pour vos bonnes habitudes. Profitez bien de votre liberté. Longue et heureuse retraite!

      1. Salut JSP,

        J’ignore quelle est ton opinion sur le fait que les gouvernements, à l’échelle planétaire, aient fait le choix de supporter tout le monde. Je voudrais simplement ajouter que s’ils n’avaient rien fait. Nos épargnes à tous auraient subi une baisse importante et surtout soutenue.

        Adieu économie de toute une vie et espoir de retraite envolé. De l’état d’affranchi, je serais de nouveau l’esclave du système.

        1. Bonjour Affranchi,

          Le gouvernement n’avait pas le choix! Tout était sur le point de s’effondrer. Par contre, j’ai deux réserves.

          D’abord, nous accumulons les déficits depuis des années. Même quand l’économie tournait à fond et que nous étions au plein emploi, nous dépensions commes des cigales. C’est sur, tout allait bien! Le gouvernement avait la même vision court terme que le consommateur moyen, endetté à 175% (avec 20k$ en dette de consommation).

          Ensuite, toutes proportions gardées, nous avons dépensé plus que les autres pays industrialisés (source). Ce n’est quand même pas normal que le revenu moyen a augmenté, alors que nous étions au pire de la crise.

          « Certains jeunes faisaient 100$ par semaine en travaillant à temps partiel pendant leurs études, et là, on leur offrait 500$. Donc, c’est normal que lorsque leur employeur les ont rappelés pour reprendre leurs heures, ils n’avaient pas le goût de retourner à 100 $ par semaine… » (Luc Godbout, de la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke)

          Merci pour le commentaire!

  26. Récemment j’ai revu mes plans. Je pense partir de mon travail avant d’avoir même assez pour être indépendant (quand même un bon montant). Je pense aller travailler à l étranger (dans un pays peu dispendieux) et faire ce dont je rêve depuis longtemps. (Commencer avec une année sabbatique à mon travail pour être safe). Je ne crois que je veux avoir plus d’argent. En autant que je sois dans un endroit qui me plaît et que je peux voyager et tripper. Ensuite je ne cherche pas la vie de glamour.

    Je crois qu’avec l’accumulation et l’âge je me rapproche plus de cet idéal que de celui de la grosse cabane.

    En passant j’aime ton bol de toilette en or, ça c’est une bonne dépense du capital.?

    1. Bonjour Librocito,

      Je considère que la toilette en or, c’est un placement et non une dépense. Quand tu n’as plus de liquide, tu n’as qu’à vendre la toilette.

      Moi aussi, j’ai trouvé la toilette très rigolote.

    2. C’est un plan inspirant Librocito!

      À partir du moment qu’on a une mission/vision pour son entreprise, c’est-à-dire Moi Inc., les finances deviennent sexy. Je te souhaite d’atteindre ton objectif!

      Cette toilette répond vraiment à mes besoins… 😉

  27. Intéressant cette notion d’être trop « riche ».
    La différence entre Elon Musk et vous, c’est qu’il peut encaisser une chute permanente du marché de 90% et continuer à vivre dans le confort mais ce n’est pas votre cas. À -90% de manière prolongée, vous êtes « toast ».
    Donc votre richesse est « sur papier » (ou plutôt sur écran) car elle n’est pas réalisée et sujette aux soubresauts de la bourse. Votre « cash-flow » n’est donc pas garanti à toute épreuve.
    1 million sur « écran » peut devenir 2 millions ou $ 200,000 avec la même facilité, voire même des probabilités similaires selon les conditions du marché. 1 million réalisé dans un compte en banque à 2.5% d’intérêt pendant quelques années comblera vos besoins en cash-flow et ne risquera pas de fondre de moitié ou de 75% en cas de « cataclysme » si vous avez décidé de « ne jamais vendre ». C’est là que je ne comprends pas votre approche de la gestion du risque puisque vous avez tout à perdre et peu à gagner si vous ne protégez pas votre capital comme la prunelle de vos yeux. Même une baisse de 50% représente un risque significatif. Le risque que vous prenez est de vous convaincre dans votre sub-conscient que même une baisse de 40, 50 ou 70% sera de courte durée et le marché récupérera en quelques mois, voire quelques années au pire. Ce que vous n’envisagez pas du tout c’est que la récupération nécessaire pour retrouver le haut du marché précédent puisse prendre plus de 15 ou 20 ans et cette probabilité n’est pas nulle.

    1. Darth,

      En effet, Musk est « blindé », peu importe le contexte économique. Il pourrait brûler son pognon s’il n’avait plus de bois pour son foyer.

      Dans mon cas, ma retraite sera toujours à risque. C’est un niveau de risque (calculé) que j’assume.

      1. Oui, en effet, votre capital est à « risque » dans un marché boursier qui est, actuellement, hors-norme et hors moyenne vu les rendements historiquement anormaux. Une régression vers la moyenne est à anticiper avec certains risques non-négligeables sur des capitaux investis à 100% en bourse. Pour ma part, je ne suis investi qu’à 8% avec 92% de « dry powder ». Mes ordres d’achat (points d’entrée) pour ré-intégrer le marché sont placés en permanence de manière à saisir les occasions lorsqu’elles se présenteront.
        À titre d’information pour vous seulement, si vous voulez constater l’effet dévastateur d’un vrai bear market, regardez la performance de XEG (FNB d’énergie) depuis 2008 : 13 ans de baisse ininterrompue, 76 % de baisse cumulative et réduction du dividende trimestriel de 89%. La théorie du bear market ne durant que 2 ans en prend pas mal pour son rhume… Caveat Emptor…

        1. Darth,

          Ce n’est pas risqué de placer vos ordres en permanence? J’ai lu plusieurs histoires d’horreur sur des investisseurs qui ont été victime de cette stratégie.

          Autre risque, garder autant de cash. L’inflation va finir par le bouffer.

          Comme quoi, on prend tous des risques! 😉

  28. Bonjour Darth Vader,

    Je comprends ton inquiétude. La bourse est moins risquée que tu sembles le croire. Elle est cependant plus risquée que d’autres types d’investissement et c’est ce qui justifie des rendements plus importants pour ceux qui la comprennent et laissent passer les crises.

    Cela dit, il faut comprendre que l’inflation est le pire ennemi de l’investisseur et si tu mets 1M en banque à 2.5% d’intérêt (en passant, tu as une bonne banque), après impôt, il ne te reste que 2,21% (si c’est ton seul revenu). L’inflation a été de 2,25% de 2018 à 2019. Donc, ton investissement te garantit une perte de 0,04% par année et tu n’as rien dépensé pour toi encore. Si tu travailles et que tu es en train de bâtir ton capital, l’effet de l’impôt sera encore plus important.

    De plus, il faut comprendre que si une catastrophe économique venait décapiter les bourses mondiales, même l’argent ne vaudrait plus rien. C’est la raison pour laquelle l’ensemble des gouvernements des pays dits riches se sont mis à imprimer des billets de banque à la tonne pour supporter leurs économies respectives. Ce faisant, il faut comprendre que la monnaie (ce que nous avons dans nos comptes en banque vient d’être dilué et va donc perdre de la valeur dans les années qui viennent). Certains types d’actifs seront un refuge pour se protéger de l’inflation dans les années à venir.

    Ceux qui croient que nos gouvernements vont se mettre à augmenter les impôts pour repayer rapidement les déficits récents ne tiennent pas compte que ceci diminuerait encore plus une demande qui est actuellement anémique et que leur plan de sauvetage aurait été fait en vain. Donc, l’imposition sera silencieuse et passera par la dévaluation des monnaies mondiales. Ce qui te coûte aujourd’hui 10$ t’en coûtera très bientôt 20$. Tous ceux qui conserveront leurs actifs en liquidités seront donc taxés.

    Je peux bien sûr me tromper. Je ne connais pas l’avenir. Ceux qui ont une autre vision des choses pourraient tous aussi avoir raison. Je serais curieux de connaître les opinions qui divergent de la mienne. J’aime faire évoluer ma compréhension des choses en tenant compte des connaissances des gens.

    1. Quand la bulle Internet du NASDAQ avait éclaté en l’an 2000, elle a mis 15 ans à retrouver le même niveau. Mon pauvre père est mort un an avant de retrouver sa mise initiale!

      Pour ceux qui avait acheté sur la crête, juste avant la chute, ils se retrouvaient donc devant un interminable marché baissier séculaire comme Darth Vader les aime et semble nous en souhaiter… 🙂

      Pendant ce temps-là, l’indice du SP&500 a connu une performance normale à long terme.

      1. Bonjour PFG,

        Je suis d’accord avec toi. Et, la clé dans ce que tu as dit est que le S&P500 pendant ce temps a connu une performance normale à long terme. Voici, ce que je sais. Le NASDAQ en 2000 était tout simplement une bulle spéculative et aucune valeur fondamentale ne venait soutenir le cours de beaucoup de titres dans le NASDAQ sans généraliser, car il y avaient et il y a toujours des titres intéressants dans le NASDAQ. Je sais que la bourse japonaise a connu le même sort. Le marché immobilier aux É.-U. a aussi été la victime d’une bulle spéculative en 2008 et a fait s’écrouler l’univers de la finance dans le monde entier. Donc, rien n’est à l’abri d’un krach lorsqu’une bulle se forme et éclate.

        Même les titres de type valeur vont écoper lorsqu’une bulle éclate. Cependant, les titres de type valeur remontent plus rapidement que les titres qui composaient la bulle. Une petite histoire vraie, aux Pays-Bas en 1635. La tulipe était l’investissement du moment (le NASDAQ d’aujourd’hui). Quelle est la vraie valeur d’un bulbe de tulipe? En 1637, un bulbe de tulipe se vend 10 fois le salaire annuel d’un honnête artisan de l’époque (source). Achèteriez-vous un bulbe de tulipe au prix de dix fois votre salaire annuel? Je ne pense pas. Le marché de la tulipe n’a jamais recouvré sa valeur de 1637 actualisée en dollars d’aujourd’hui. Cela fait 383 ans d’attente et nous n’avons toujours pas recouvré notre investissement initial dans le bulbe de tulipe de mon aïeule.

        Trop de gens jouent à la bourse comme ils jouent au casino. Ce n’est pas mon approche de la bourse. Je considère les actions comme un investissement dans une entreprise. Je me qualifie d’investisseur et non pas de joueur. Même les investisseurs connaissent des pertes, c’est pourquoi je diversifie mes investissements quitte à diluer mes gains futurs.

        Mon but n’est pas de convaincre les gens que la bourse est la solution miracle. Le risque inhérent au marché boursier est ce qui justifie le rendement plus que remarquable de ce dernier.

    2. Vous n’avez de toute évidence jamais vécu de vrai bear market séculaire pour dire que la bourse est moins risquée que je ne le crois… Ce n’est pas l’inflation autour de 1% qui est un risque actuellement, c’est la possibilité d’un bear market prolongé, suite à un bull market anormalement élevé et d’une durée anormalement longue. Ceux qui restent 100% investis en bourse actuellement et qui ne « vendront jamais » quelles que soient les conditions doivent être conscients qu’un bear market séculaire dure aussi longtemps qu’un bull market et peut descendre de 70 à 90% sur une période de 10 ans ou plus et mettre un autre 15 ans avant de récupérer sa valeur initiale du bull précédent. C’est beaucoup plus dangereux que l’inflation. Tôt ou tard, l’impression des dollars de la pandémie et de la récession de 2008 vont mener à l’augmentation des taux d’intérêts et là le marché boursier va en prendre pour son rhume.

  29. Y a pas plus cupide qu’un peureux, au fond! Les petits jeunes qui ont joué aux Robin des bois contre les fonds de couverture spéculatif dans l’affaire Game Stop ne cherchaient tous qu’à faire un coup d’argent sur le dos de Wall Street.

    Ce qu’ils ignoraient peut-être, c’est que les spéculateurs de la haute pouvaient les voir venir d’assez loin pour tous les tondre à la suite. Les investisseurs professionnels ou riches qui ont un compte de plus de 500 000 $ sur la Ligne d’action à la BMO, entre autres, là j’ai mon compte autogéré en ligne, ont ce privilège-là. Ils bénéficient de toutes sortes d’outils logiciels d’investissements.

    Ils connaissent d’avance, à notre insu même, tous les mouvements des menus poissons, et peuvent donc les contrer à leur guise. Tous ces spéculateurs du dimanche ont perdu leur mise, à l’exception de quelques chanceux qui l’ont retiré juste à temps, mais tout à fait par hasard, ce dont ils n’ont aucun mérite.

    1. PFG,

      C’est pour cette raison que je ne prône pas la gestion active. Il y a toujours quelqu’un qui a un coup d’avance sur vous. « If you’re playing a poker game and you look around the table and and can’t tell who the sucker is, it’s you. » – Paul Newman

      1. JSP, on en connaît tous de ces gens dans notre entourage immédiat qui finissent par se croire assez expérimentés et trop au-dessus de leurs affaires pour faire fi de leur profil pourtant conservateur et même frileux, et qui, aveuglés par leur cupidité délirante, dédaignent les simples et uniques FNB indiciels classiques de référence, trop passéistes à leurs yeux, les FNB tout-en-un à la mode non moins pépères. Ils n’ont que faire d’apprendre à évaluer la qualité réelle de titres de valeur en se bâtissant un portefeuille bien équilibré sur le long terme. Ils croient voir l’avenir dans le marc trop fort de café des courbes graphiques écumant des pics ascendant jusqu’au septième ciel. Ils ne veulent pas se rendre compte que déjà 15,67 % de rendement annuel composé pour le SP&500 en 2020 n’a rien de réaliste sur le plan historique. Il n’y a rien d’assez excitant pour eux que les FNB hautement spéculatifs, genre ARKK et Cie, dont les courbes de rendement potentiel s’en vont grimpant tout net de 170 % dans l’année courante ! (https://www.morningstar.ca/ca/report/etf/performance.aspx?t=0P0000ZGOB&lang=fr-CA)

        1. C’est un couteau à double tranchant. Il n’a jamais été aussi facile d’investir en bourse, je pense qu’un enfant de 10 ans aurait la capacité d’ouvrir un compte de courtage et de placer un ordre. Or, cette facilité a pour effet de nous faire oublier que les risques sont importants. Seuls ceux qui ont connu 2001 et/ou 2008 comprennent!

    2. Prétendre que les investisseurs qui ont pus de $ 500,000 à la BMO Ligne d’Action disposent des outils nécessaires pur prendre à contre-pied les milléniaux de Reddit et Wall Street Bets relève de la plus pure fantaisie. Si c’était le cas, Citron Research et Melvin ne se seraient pas fait prendre par ces « amateurs » de milléniaux avec Game Stop. C’est une question de flux de capital et de niveau de risque des positions en place versus l’importance de la position sur marge et le taux de marge chargé par les courtiers. Si votre position est sur marge à 50% et que vous êtes dans le vert, tout va bien, si vous êtes dans le rouge et que la volatilité extrême fait bondir le taux de marge à 300% et le taux d’intérêt à 30% sur la portion en marge, vous êtes cuit. C’est ce qui s’est produit avec Citron et Melvin. Ils ont pris un risque démesuré en vendant à découvert une trop grande portion du « float » du titre GME sans jamais se douter que la position pourrait se retourner contre eux tout comme ceux qui sont investis à 100% dans le marché boursier américain maintenant. Il faut savoir gérer le risque avant de s’aventurer en bourse. Les Hedge Funds disposant de très gros capitaux n’ont eu aucune difficulté à ouvrir des positions « short » lorsque GME a dépassé les $ 300 et $ 400 puisque l’équation risque-bénéfice était nettement en leur faveur et ils ont ainsi « lavé » certains milléniaux qui fabulaient en affirmant que le titre allait atteindre les $ 1000 avec ce « short-squeeze » à la VW. De plus, les « traders » individuels et institutionnels ont accentué le phénomène. Pensant répéter l’exploit avec AMC, ils se sont plantés ces jeunes car AMC a émis des titre supplémentaires, Silver Lake a vendu sa position et Wanda a converti ses obligations convertibles en actions pour tout vendre. En ajoutant les restrictions des courtiers amateurs comme Robinhood, ces milléniaux se sont fait piéger dans une tornade qui leur a fait tout perdre ou presque.

      1. Enfin bon, si vous le prenez de plus haut encore, bien d’accord, Varder, la démonstration est d’autant plus claire, pour ce qui est des spéculateurs du dimanche sur Game Stop, que tout ce menu fretin, c’était couru d’avance qu’il se fasse ramasser à pleins filets par les chalutiers-usine.

        Cela dit, je ne détesterais pas non plus jouir comme vous d’une fortune de 500 000 $ et plus, semble-t-il, pour disposer de tous les voyants lumineux sur le tableau de bord enfin complet de La ligne d’action. Moi à mon niveau « junior » à perpetuité j’investis avec 20 MINUTES DE RETARD sur ceux-là, chanceux de privilégiés! C’était là mon point principal et il relève plutôt de la plus pure horreur! Chose certaine, tout cela ne me donne pas les moyens de tenter de spéculer le moindrement.

  30. Salut JSP!

    Je suis tout a fait d’accord avec toi dans l’ensemble. Les gens ont trop de dépenses inutiles et pourraient facilement vivre avec moins! En revanche, je dois me porter a la défense de Musk! Je crois qu’il fait partie de ce petit groupe d’individus très fortunés qui ont choisis d’œuvrer pour le bien de l’humanité. Explorer et coloniser l’espace, ça coûte cher! ? Mais bon c’est un cas particulier ?

    1. Salut LaFrugalisteFutee!

      D’après les commentaires, je réalise que Musk est un intouchable. 😉 Blague à part, ses projets sont en effet très nobles.

      Bienvenue dans la communauté! Ton blogue est désormais dans ma section Biblio. J’invite les lecteurs à aller faire un tour.

      À la prochaine!

  31. Bonjour , comme d’habitude vos textes sont hyper intéressant !! J’ai une question pour vous peut-être indiscrète . Vous aviez combien d’argent à la retraite ? Plus de 500k ? J’essais De pousser ma femme dans ce type d’aventure ! Pour une femme , il y a jamais assez d’argent ?? merci

    1. Bonjour Mario,

      Je choisis de garder mon avoir net pour moi. C’est à peu près la seule donnée que je n’ai pas dévoilée. Par contre, selon la règle de 4%, un couple qui vit sur un budget de 30k$ par an aurait besoin de 750k$ pour être financièrement indépendant.

      Je vous laisse défendre vos propos sur les femmes… Bonne chance! 😉

      1. Même, moi, dans le groupe d’âge des « aînés » à 65 ans et plus, je ne suis pas certain que j’aurais les couilles en fibres de carbone pour vivre au jour le jour des aléas perpétuels de la Bourse en suivant la règle de décaissement beaucoup plus réaliste de nos jours des 3 % sur 1 000 000 $ non enregistrés placés dans un portefeuille tout-en-un ou pas seulement « équilibré »: moins l’inflation réelle et les impôts, il ne ferait pas de rendements suffisants à cet effet-là.

        Il faudrait le placer dans un fonds 100 % en actions, enfin assez dynamique, mais à tout le moins bien diversifiée à l’échelle nord-américaine, l’économie étalon pour tout le reste de la planète, au risque donc tout à fait « moyen ». Alors, imaginez un peu à quarante ans! Je n’en dormirais pas! Moi tout seul je dois me contenter de 2 000 $ par mois en tout pour tout et j’estime que c’est là un niveau de vie bien modeste, très moyen en fait! Je suis un frugaliste obligé, c’est tout!

          1. PFG,

            La règle de 4% n’est pas pour tout le monde. Elle comporte des risques, merci de le souligner.

            Certes, en respectant les principes présentés dans l’article que vous avez partagé, on met les chances de son côté. Par exemple, un portefeuille 50% obligations / 50% actions permet de passer à travers les crises. Aussi, détenir 5 ans de liquidités donne un coussin de sécurité additionnel. Enfin, une stratégie basée sur les dividendes pourrait être la solution pour les plus investisseurs plus pessimistes.

          2. Ça dépend du rendement et, surtout, de sa tolérance au risque. La règle de 4% fonctionne (historiquement) 86% du temps. Il faut donc être prêt à risquer les 14% restant. Et, la règle de 5% est encore plus incertaine.

  32. Bonjour,

    J’en suis à mi-chemin dans votre livre qui est très intéressant.

    Je visais le 55 puis le 52, puis le 50 et maintenant à 47 ans, je crois que je serais prêt… Je continue de travailler pour me donner un peu de « lousse » (Je lutte intérieurement contre mon conservatisme…mais mon fichier excel m’envois des messages positifs). En fait, dû à ces luttes intérieures, j’opterai probablement pour un modèle où je travail 50% de l’année (soit 6mois on + 6mois off ou 3on+3off+3on+3off)… Je n’ai pas encore le « courage » d’arrêter. J’ai eu le syndrome de l’imposteur une bonne partie de ma carrière…on dirait que je l’aurai aussi pour ma retraite! 😉

    Enfin bref…je voulais savoir si vous aviez « budgété » les montants RRQ dans vos calculs. Comment est-ce que le RRQ sera aussi généreux si on arrête de contribuer tôt dans la vie?

    Autre commentaire, vous mentionnez que l’achat d’une maison n’est pas un bon investissement. Et je dois avouer que je suis d’accord avec vous. Ceci dit, nous avons aussi opté pour l’achat d’une maison. Voici notre raisonnement:
    1- Tous nos investissements ont été fait dans le marché boursier. Les rendements ont été très bons depuis le début. Un REER employeur, des REER personnels, les REEE et un peu de CELI etc. L’achat d’une maison était, pour nous, une façon de diversifier les investissements et constitue la « portion stable » de ceux-ci.
    2- Il fallait bien vivre quelque part
    3- Notre maison est situé à Saint-Lambert, à quelques minutes de marche du métro, du CEGEP Champlain, etc. Lors de l’achat (en 2017), les enfants avaient 19-17 et 14 ans. C’était pour nous une façon de s’assurer qu’ils n’auraient pas besoin de voitures pour 95% de leur déplacements. De même, ma conjointe travail dans le vieux Montreal (25min de métro). De plus, Saint-Lambert est toujours très en demande. Le passé n’est jamais garant de l’avenir, mais si certains secteurs gagnent 3-4% par année, Saint-Lambert gagne 4-6% par année (plus dans les 4-5 dernières on s’entend…mais je sais que ça peut être moins). En mobilisant 50% du capital et hypothéquant l’autre moitié, nous souhaitions profiter un peu du levier que l’hypothèque permet. Enfin…l’équité sur la maison représente 30% de notre patrimoine…Et c’est le loyer que les enfants n’ont pas à payer pendant leurs études…Après on verra.

    Sinon, j’aime beaucoup ce que vous présentez. Le livre est intéressant aussi.

    Bonne journée

    1. Bonjour Près du but,

      Bravo pour votre excellente situation financière! Vous êtes, en effet, « près du but ». 😉

      Je n’ai pas considéré les rentes dans mes projections. Ce sera un surplus.

      Pour ce qui est de l’achat d’une maison, je suis d’accord avec vous. Dans plusieurs cas, il est clairement avantageux d’acheter plutôt que de louer. Je vais d’ailleurs publier un article sur le sujet dans le prochain mois. J’invite seulement les lecteurs à faire le calcul. Trop de jeunes achètent un mini condo à Griffintown à 400k$ en pensant que c’est un bon investissement. Certes, il existe une multitude de situations dans lesquelles acheter une maison/condo est la décision la plus rentable.

      Restez à l’âffut pour mon prochain article.

      Bon sprint final vers la liberté!

      1. J’ai très hâte de lire ton article à ce sujet car je jongle actuellement là-dessus! Je vois de jolis petits condos à 120 000$ dans mon patelin et je me pose beaucoup de questions et j’essaie de faire des calculs. Je mets 50% cash et je prends une hypothèque sur 10 ans pour le reste; est-ce que ça vaut le coût? Je considère que je pars 6 mois par année et que j’essaie de le sous-louer pendant ce temps, en considérant que ce n’est jamais sûr et que je peux assumer si je ne le loue pas.

  33. Bonsoir Jeune retraité,

    Je viens faire un petit tour sur ton blogue quelques fois par année, question de me ressourcer lorsque je me questionne sur mes aspirations et mes objectifs. J’y retrouve toujours un article que tu a écrit qui viendra me rejoindre et me rendra introspectif face à ma quête….. pour en revenir à ton article, il est totalement juste! La première année où je me suis donné des objectifs d’épargne à été assez difficile. À 28 ans je m’étais fixé comme objectif d’amasser 25000$ d’épargne en 1 an. De cette façon, je souhaitait avoir 100000 en économie à mes 32 ans pour ensuite lâcher la pédale sur l’épargne. J’espérait que les intérêts composés combinés à une légère injection d’argent dans des fonds de placement allaient se charger du reste. Parfois j’étais chez moi et une rage de dépenses me prenait! J’embaquais dans mon auto et je roulais jusqu’au bestbuy le plus proche afin d’assouvir mon besoin de dépenser. Je réussisais à en ressortir bredouille la plupart du temps ahaha! Mon plan était valable et logique, le seul problème est qu’à un certain moment, j’ai bizarrement perdu le contrôle de l’épargne aha! Mes plans prenaient de l’ampleur à chaque année. J’ai atteint mon objectif de 100000 bien avant mes 32 ans, ensuite j’avais le 200000 dans la mire, le 300000 est arrivé… tout ça pour dire qu’à l’heure actuelle que je crois être en bonne santé financière, j’ai pour au moins 800000 d’actif à 33 ans, par contre, ma santé mentale en prend un coup…. je me mets tellement de pression que ça en est drainant, je me suis transformé en une machine à empiler l’argent sans me permettre d’avoir du plaisir dans mon travail puisque le temps c’est de l’argent donc pas le temps de niaiser, il faut que ça roule, je dois respecter mes objectifs quotidien les hebdomadaires et les mensuels etc…. Je ne suis plus heureux à faire mon travail, mes pensées sont très souvent liées à l’argent…. bref j’aimerais être capable de renverser la vapeur, de redevenir un peu comme avant, ne plus avoir que cette motivation là en tête. Ça fait du bien d’en parler ahaha

    J’aimerais avoir ton commentaire là-dessus, à savoir si tu es déjà passé par cette phase ou l’accumulation d’argent etait devenu une nuisance à ta vie ou tu as toujours eu un meilleur équilibre dans ton processus vers la liberté financière!

    1. Salut L.S,

      Merci beaucoup pour ton témoignage! Selon mes standards, tu es une superstar de l’épargne. Selon les standards de la société, tu un extraterrestre. 😆

      Je ne suis pas passé par le même niveau d’obsession que toi, par contre à certains moments j’avais l’impression de jamais en faire assez. Je faisais de l’insomnie en passant à des moyens d’augmenter mes revenus et de couper mes dépenses davantage. Ça n’avançait jamais assez vite à mon goût!

      La question qui tue: As-tu atteint l’indépendance financière?

      Si oui, qu’est que 100k$ de plus va t’apporter? Tu es comme un marathonien qui refuse d’arrêter à la ligne d’arrivée. 😉 Tu as les moyens de quitter ton emploi et de faire ce que tu veux de ta vie. Tu pourrais très bien mettre toute cette énergie sur un projet, autre que l’accumulation d’argent.

      Aussi, je ne sais pas si tu t’es fixé un objectif ou non. Sans objectif de vie concret, la course sera interminable. Selon moi, accumuler du cash pour accumuler du cash n’a pas de sens. Si tu savais le « pourquoi », il y aurait au moins un point d’arrivée.

      En tout cas, ta situation financière est TRÈS enviable. Tu as tous les outils pour convertir cette ressource en bonheur.

      Bonne réflexion. J’espère bien connaître la suite de ton histoire!

  34. Bonsoir jeune retraité,

    J’apprécie ton commentaire, ça me permet de me questionner, tes interrogations sont très pertinentes!

    Pour tenter de répondre à une de tes questions, à savoir si j’avais un objectif de vie, pourquoi ce besoin d’épargner maladivement…. ? .J’ai peut-être trop de raisons et probablement que plusieurs d’entre elles ne font aucun sens!

    Premièrement, je viens d’une famille de 7 enfants ayant les mêmes parents. Dans ma famille le travail était très important, on ne devait jamais dire non au travail
    J’ai commencé à travailler dans les champs et sur des fermes très tôt dans ma vie soit vers l’âge de 9 ans. Je n’ai donc pas eu une enfance ordinaire, le travail prend une grande place dans ma vie. J’ai commencé à payer une partie de mes vêtements vers cet âge là. Mon père avait une compagnie et faisait de l’argent mais il ne savait aucunement comment la gérer. On se faisait souvent couper l’électricité et le téléphone…. il recevait ses comptes par la poste et ne daignait même pas ouvrir les enveloppes aha par peur de voir les montants. Nous avions seulement 200$ d’épicerie par semaine pour une famille de 9, disons que ce n’était pas un gros budget. Nous vivions dans une grosse maison neuve, ma mère s’achetait des ensembles de meuble de chambre 10000$-15000…. nous avions pour au dessus de 125000$ -150000$ de meubles à la maison.
    Bref, leurs priorités n’étaient pas au bons endroits. Je voulais être le contraire de ce modèle qu’était mes parents, je ne voulais pas m’endetter comme eux l’étaient, je voulais avoir de l’argent en banque!

    Mes grands-parents maternels ont toujours plus respecté mon oncle qui était dans l’armée et ma tante qui était une employée du gouvernement parce qu’ils avaient de l’argent, mon cousin et ma cousine de cette alliance recevaient des privilèges et de l’attention que moi je n’avais pas à cause de notre rang social…. j’ai donc associé le fait que lorsqu’on a de l’argent, on est respecté et on mérite plus d’attention…. chose qui n’est pas sensé avoir de lien en soit! À bien y penser, je crois que ce dont j’ai besoin c’est d’un psychologue ahha!

    Il y a d’autres raisons qui se greffent à ça comme le fait que le système hospitalier est a 2 vitesses, si tu as les moyens de payer au privé tu seras toujours mieux servi qu’au public, je veux donc pouvoir me permettre ce choix pour moi et mes enfants.

    Également, j’ai une maladie qui coûte chère, j’adore les voitures exotique malheureusement….. et ça coûte cher.

    Donc tu peux constater que ce n’est peut-être pour des raisons logiques et sensées qui motive ma quête à l’argent.

    J’aimerais bien pouvoir réussir à trouver un équilibre dans tout ça un peu comme toi qui semble avoir trouvé le tien! Je vais donc continuer à te suivre, tu es une inspiration pour moi et je crois bien pour plusieurs autres personnes !

    Si tu as d’autres conseils pour moi je suis preneur ahha

    Merci et bonne soirée !

    1. Salut L.S,

      Pas besoin d’être psy pour constater que la précarité financière de ton enfance t’a marquée. Je ne peux pas t’aider à ce niveau là… 😉

      Par contre, je constate que dans ton commentaire tu énumères les raisons de ton épargne intensive. Or, as-tu un objectif concret? Par exemple, y a t-il un montant qui te permettrait de dire « j’en ai assez »? Pour la plupart des adeptes FIRE, l’objectif est de générer un revenu passif qui couvre les dépenses. Est-ce ton cas? Si oui, il faudrait commencer pas connaître le montant de ton budget annuel, puis déterminer l’avoir net nécessaire pour obtenir ce rendement.

      Dans le même sens, as-tu une vision pour ta vie? Où te vois-tu dans 10 ans? Quelle est ta vie de rêve? Pour certains, c’est de devenir entrepreneur, pour d’autres c’est de voyager, pour d’autres encore, c’est de vivre sur une ferme, etc.

      Je pense que si tu te donnais un but à atteindre, ça donnerait une « ligne d’arrivée » à ta course.

      1. Bonjour jeune retraité ! Ouff j’ai un bon délai dans ma réponse haha! Je voulais répondre avant aujourd’hui mais j’étais coincé dans un tourbillon de travail et l’idée de répondre m’est complètement sortie de l’esprit! J’ai refait un calcul financier de mes avoirs et finalement j’ai plus d’actif que je ne le croyais! Je suis à des poussières d’avoir atteint le million en actif et argent net. Il y a de ça quelques années je m’étais donné comme objectif d’avoir un actif net de 1 million à mes 40 ans. Plus je me rapprochais de cet objectif, plus je le trouvais trop accessible . j’ai alors grimpé mon objectif à 2 millions d’ici mes 40 ans. Vais-je trouver l’objectif trop peu d’ici quelque temps je ne sais pas…. Pour ce qui en est des revenus passifs, effectivement, j’ai compris depuis quelques années que je ne peux pas accumuler de l’argent qu’en travaillant, mon argent amassée à travailler me sert de levier pour me créer un parc immobilier. Mes revenus passifs sont donc en construction et ça va quand même très bien, j’ai un terrain justement en attente de développement capable de recevoir 6 immeubles de 6 logements ainsi que quelques autres immeubles. Il y a de ça 3 ans J’ai également acheté une petite entreprise en parallèle à mon autre entreprise qui me génère des revenus. Dans 10 ans j’aimerais me sentir assez fortuné pour enlever ce fardeau sur mes épaules et me tourner vers le bénévolat et l’entraide de mon prochain. Me créer une richesse autre que monétaire. Ça fait partie de ma vision!

        Sur ce je te souhaite un joyeux temps des fêtes ainsi qu’une super année 2022!

        Je continue de te lire, c’est très inspirant et ça incite au questionnement !

        1. Salut L.S,

          Tu es encore plus riche, tant mieux! Dans la communauté FIRE on appel ça le « one more year syndrome ». Même une fois qu’on a atteint son objectif financier, on se dit je vais travailler juste un an de plus. Le coût de renonciation est trop élevé. 😀

          Chose certaine, tu as assez de ressources et de projets pour être libre et t’amuser.

          Au delà de l’argent, je te souhaite d’être heureux et de te réaliser pleinement. Joyeux temps des fêtes et bonne année!

  35. Bonjour Jean-Sébastien (JS)
    Tout d’abord, je m’excuse d’avoir confondu ton prénom avec Jean-François dans mes posts……
    Cet article que je viens de relire montre à quel point il faut avoir le mental très fort pour dire j’en ai assez et j’ai atteints mon objectif. Cette crainte qui me taraude l’esprit….à force d’épargner, j’ai comme la tentation de vouloir en avoir plus et ce qui à mon humble avis serait contraire à la philosophie de la liberté financière. Bref, j’ai une crainte de devenir dépendant de l’argent à force de chercher l’indépendance financière. Une sorte de boomerang……..
    À bientôt!

    1. Pas de souci TD L’immigrant! 🙂

      En pourchassant un objectif comme l’indépendance financière on devient quasi obsédé. C’est difficile de décrocher et de réduire son niveau de frugalisme une fois le but atteint. Presque 5 ans après ma retraite, je n’y arrive toujours pas.

      Je me dis que c’est bon pour la planète. Avant, je sous-consommais pour m’enrichir, maintenant je le fais par conscience environnementale.

      Je me dis que si un jour je suis millionnaire, je pourrai en donner plus à ceux qui en ont besoin. En tout cas, l’argent dont je n’ai pas besoin ne sera pas gaspillé.

      Merci pour le commentaire. À bientôt!

  36. Bonjour gang de frugalistes! J’aurais pu dire gang de cheaps (j’en suis un et fier de l’être) mais frugaliste ça résonne mieux non? 🙂

    Je me demandais s’il y en avait parmi vous qui pourrait me recommander un bon planificateur financier? Quelqu’un qui est particulièrement fort dans la fiscalité pour effectuer un décaissement efficace. Je me rapproche de mon objectif mais avant de dire « ciao buh bye » à mon boss j’aimerais faire valider mon plan financier. Je cherche un planificateur à frais fixe « one shot deal ».

    Merci de vos lumières!
    Alex

    1. Salut Alex,

      Je te contacte en privé.

      Si quelqu’un connait un planificateur financier ou a un fiscaliste indépendant, ne vous gênez pas. Plusieurs lecteurs cherchent ce genre de contact.

      Merci!

    2. Bonsoir Alex B,

      Je ne sais pas de quelle région tu es exactement mais mon cabinet à Drummondville a des stratégies de décaissement adaptées. Ce cabinet gère des investisseurs assez fortunés dont quelques joueurs québécois dans la LNH Le cabinet en question est: Grandmont et Comeau Si jamais ça peut aider!

      Bonne soirée !

  37. Bonjour,

    J’ai découvert votre site par hasard. Je l’ai bien exploré, j’ai beaucoup aimé et suis tombé sur le présent article qui correspond bien à ce que je vis présentement. Nous avons réussi ma blonde et moi à atteindre l’indépendance financière et à 53 ans j’ai pu quitter ma job toxique. Le bonheur que je me disais!!! Sauf qu’il n’est pas au rendez-vous. Ça fait 3 mois que j’ai quitté et bien que je ne regrette ABSOLUMENT PAS ma décision (l’endroit toxique), j’ai des pensées négatives de deux ordres qui remplissent mes journées.

    Le premier: je vois à tous les jours les articles sur la pénurie de main d’œuvre et moi, je suis à la maison en train de regarder les autres faire fonctionner la société à ma place… je me sens coupable et même un peu lâche! Je pense à tous les jours à un retour au travail mais en même temps je ne veux rien savoir car quitter le marché du travail pour être libre a été mon objectif depuis plus de 2 décennies. Pourquoi ne suis-je plus à l’aise avec mon objectif, où, à tout le moins, pourquoi me rend-t-il mal à l’aise à ce point??

    Le deuxième ordre: c’était super difficile au début des années 90 de se trouver du travail après l’université et lorsque j’en ai eu finalement un, je me suis dit que j’économiserais le plus possible pour ne plus jamais avoir à dépendre des autres et de leur refus de me donner du travail. J’y suis arrivé. Le problème maintenant: depuis 25 ans que je ne suis  »programmé » qu’à faire des placements et à planifier mes entrées d’argent. C’est mon plaisir. Je me sens tout croche à l’idée de devoir planifier des sorties d’argent…. alors que je n’ai même pas d’héritier, et que j’ai suffisamment d’argent pour vivre super bien jusqu’à ma mort.

    Bref, suis-je le seul à avoir beaucoup de difficulté à laisser le monde du travail et à passer à l’étape du  »décaissement » avec ces, et ses, contradictions dans la tête qui font que le rêve entrevue est loin de la réalité, la mienne en tous les cas? Je suis curieux de lire vos réponses.

    Merci!

    1. Bonjour Eric The Bro,

      D’abord, bravo pour votre indépendance financière! Par contre, comme vous constatez, l’argent n’est pas la solution miracle au bonheur.

      Bien que d’avoir les moyens de quitter un emploi toxique est un objectif sain et noble, il faut quand même penser au après.

      Dans mon cas, juste faire des petits gestes autour de moi m’apporte beaucoup. Je fais un peu de bénévolat, je prône la santé financière sur ce blogue, je prends soin de ma belle-soeur autiste, etc. Je ne pose pas ces gestes parce que je me sens coupable, mais surtout parce qu’ils m’apportent du bonheur.

      Si vous ne ressentez pas ce besoin, il n’y a pas de mal là-dedans. Vous avez travaillé jusqu’à 53 ans, vous méritez bien une pause. Puis, peut-être que les projets viendront…

      Par ailleurs, le décaissement est difficile pour presque tous les frugalistes. Au début, on le perçoit comme la « destruction » progressive du pactole qu’on a mis tant d’efforts à bâtir. Avec le temps, ça passe, en tout cas pour moi.

      Je respecte l’argent puisque j’ai travaillé dur pour l’obtenir, mais je n’y suis pas attaché. C’est juste une resource comme une autre.

      Est-ce qu’un autre lecteur veut témoigner?

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