La pandémie actuelle nous a imposé une pause nécessaire. Elle nous a contraint à passer du temps en famille, à réduire notre consommation, à cuisiner, à jardiner et à troquer notre char pour un vélo. Autant de comportements bénéfiques à notre qualité de vie. Pourtant, la plupart des Québécois n’ont qu’un seul désir, retourner à la réconfortante « normalité » le plus vite possible.
Au lieu de nous empresser de reprendre le métro-boulot-dodo, ne devrions-nous pas saisir l’occasion pour repenser notre existence? C’est le moment idéal pour imaginer ce que pourrait être notre vie en version améliorée, en version 2.0.
J’ai des regrets (et vous aussi)
Quand on se fait poser la fameuse question « Quels sont tes regrets? », on répond machinalement « Je ne regrette rien puisque mes décisions m’ont mené où je suis aujourd’hui! » Bullshit! C’est le genre de réponse toute-faite qui nous évite de réfléchir véritablement à la question.
Je regrette d’avoir choisi une carrière safe, celle qui répondait aux critères de réussite de la société. Je me suis enfermé volontairement dans un cubicule au lieu de défoncer les murs autour de moi. À 23 ans, c’était pourtant le moment rêvé pour prendre des risques et pour enfreindre toutes les conventions sociales. Je n’avais rien à perdre!
Au passage, je profiterais de mon voyage temporel pour faire un petit arrêt en janvier dernier et tout miser mon portefeuille de placement sur TSLA. 😉
Et si c’était à refaire?
Si j’avais 23 ans et que je pouvais réimaginer ma carrière, je renoncerais certainement au monde corpo. Je pense que l’entrepreneuriat serait ma vocation. Ça me permettrait d’éviter la routine écrasante et abrutissante du 9 à 5 et d’échafauder un mode de vie qui colle réellement à mes valeurs.
Quoi de mieux que de passer l’hiver dans un pays tropical où le coût de la vie est faible (par exemple le Vietnam) et de revenir à Montréal juste à temps pour l’ouverture des terrasses?
Mon plan à 15 000$/année
Il existe 1001 idées d’entreprise. Mais, chez les frugalistes, les options sont décuplées. Plus son train de vie est modeste, plus les modèles d’affaires viables sont nombreux.
Je ne parle pas ici des modèles d’affaires présentés dans les pubs sur YouTube où il suffit de revendre des bébelles sur Amazon pour devenir riche. Soit dit en passant, j’ai une fascination pour ce genre d’arnaques. J’adore le concept du gars devant sa Lamborghini (louée pour le journée) dévoilant LE SECRET pour devenir millionnaire.
Je ne parle pas non plus des plans d’affaires qui aspirent à changer le monde. Les jeunes entrepreneurs ambitieux veulent tous créer le prochain UBER. « Plantttters sera le UBER des potagers! » C’est noble, seulement, quand la plateforme nécessite 10 millions d’utilisateurs pour être rentable, on est à la merci des investisseurs pendant un sacré bout de temps. Rien pour se sentir libre!
Pour moi, le sweet spot se situe plutôt au niveau des petites entreprises locales qui passent sous le radar des « wannabe-millionnaires ». Ainsi, si je devais me lancer en affaires aujourd’hui, je miserais sur un projet web très niché pouvant être géré à distance.
Les plateformes web qui assistent les clients dans leur processus d’achat constituent un modèle d’affaire rentable à court terme, selon moi. À titre d’exemple, Smart Reno est une plateforme web permettant aux utilisateurs de trouver le meilleur sous-traitant pour effectuer des travaux de rénovation. Il suffit de remplir un formulaire décrivant le projet pour recevoir trois soumissions. Dans le même sens, Automatix assiste le client dans sa recherche d’un véhicule neuf et MFMK l’assiste au niveau de son style vestimentaire.
Ces services sont gratuits pour les utilisateurs, mais payant pour les entreprises qui cherchent à acquérir de nouveaux clients à un coût raisonnable. C’est gagnant-gagnant!
Ceci constituerait mon modèle d’affaires de choix. Surtout qu’un petit segment de marché me suffirait puisqu’une quinzaine d’entreprises, payant chacune 100$ par mois, combleraient mes besoins financiers de 15 000$ par an.
« Think small s’ti! »
Le rêve américain implique de voir toujours plus grand. « Think big s’ti! » comme disait Elvis Gratton. Toutefois, le rêve américain n’est qu’un rêve donc, pour l’atteindre il faut être endormi. J’ai rencontré plusieurs frugalistes qui ont plutôt fait le choix de rester éveillé.
Autre exemple inspirant, mon ami Patrice a abandonné un emploi confortable pour « s’expatrier » aux Îles de la Madeleine, un endroit pour lequel il avait eu le coup de foudre quelques années plus tôt. Il est désormais l’heureux propriétaire de l’auberge La Butte Ronde. Sa copine, Stéphanie, tout aussi passionnée, est l’auteure de livres pour enfants ayant comme toile de fond ce même coin de pays (Les îles magiques). Voilà un couple qui va au bout de ses rêves!
Je pourrais citer plusieurs autres exemples. Reste que dans tous les cas, la logique est la même, ces gens épanouis font passer leur qualité de vie avant leur boulot. Ils dénichent un gagne-pain qui se greffe parfaitement autour de leur style de vie. Aussi, ils font passer leurs passions avant l’argent. Voilà la clé du bonheur!
La piscine ou le bonheur?
Pensez-y, si tous les emplois étaient égaux (salaire, prestige, pouvoir, etc.), que feriez-vous de vos journée? Seriez-vous Gestionnaire en approvisionnement de papier hygiénique ou Guide d’excursion en kayak?
Je caricature. Reste que si je me fie à mon expérience sur le marché du travail, nombreux sont ceux qui vont au travail à reculons. Ils se plaignent jour après jour de leur existence, sans ne jamais rien y changer.
La pandémie actuelle est l’occasion parfaite pour réaligner sa vie avec ses valeurs et pour effacer ses regrets passés. Au lieu d’attendre bêtement que la machine reparte, c’est le temps d’entreprendre des projets, de repenser sa carrière et d’imaginer sa vie 2.0.
« La distance entre vos rêves et la réalité s’appelle l’action. » L’achat d’un nouveau BBQ et d’une piscine creusée peuvent attendre, mais votre vie, non.
Comment imaginez-vous votre vie 2.0?
Très bon article J-S.
D’ailleurs, durant mon MBA, il y avait un exercise de Brainstorming pour notre emploi idéal. Il fallait écrire nos forces, nos faiblesses, ce qu’on aimait et détestait et discuter avec des collègues pour inventer un emploi, aussi farfelu soit-il, qui comblerait nos désirs et nos qualités. C’est fou les types d’emplois qu’on a ‘inventés’, mais certains étaient parfaitement possible.
Je dirais par contre que chaque chose en son temps. Peu importe le travail, même un travail de rêve peut devenir lassant. Mieux vaut avoir un travail lassant à $250k par an qu’un qui l’est devenu, à $25k…
Les achats (voiture, piscine…) n’ont rien à voir avec le revenu annuel. Donc aussi bien en mettre de côté avec un travail lassant, mais payant, si on arrive à une situation financière où on peut faire ce qu’on veut…
Tu n’as peut être plus 23 ans, mais tu as une indépendance financière. Je t’invite à partir une entreprise telle que tu l’as décrite ci haut. Rien ne te l’empêche, et c’est même amusant sachant qu’on a pas le stress de devoir en vivre et d’avoir du succès.
La vie est un équilibre. Beaucoup de temps, beaucoup d’argent, beaucoup de plaisir… des fois trop, c’est comme pas assez.
Moi je pense que tu devrais être un lifestyle consultant sur le web. Tu incite les gens à épargner et mettre les surplus dans Wealth Simple où le compte te donne une ristourne sur les placements, disons 0.25%. Tu aides 20 clients à devenir millionnaire, c’est $20M x 0.25% = c’est $50.000 par année… pas mal pour parler à des gens et voir leurs progression… tu peux faire ça sur Skype, et ça collerait bien à ta personnalité ! Je dis ça comme ça…
J’espère que l’isolement aura au moins permis au gens de diminuer leurs coûts fixes. Travailler de la maison coûte moins cher si on a pas d’auto !!! Pour le reste, si on a un bel équilibre et des épargnes, on a tous et auront toujours 23 ans !!! Défoncez les murs ?
Salut Million Naire,
Au fond, la question est la suivante: Devrait-on faire ce qu’on aime, au risque de le faire toute sa vie OU occuper l’emploi le plus payant pour accumuler un fonds de liberté au plus vite possible? Il n’y a pas de bonne réponse.
J’ai choisi un emploi moyennement payant que j’aimais bien. Mais, j’aurais aussi bien pu lancer un projet qui m’aurait passionné 10 fois plus. C’est un risque à prendre. Mon seul regret est de ne pas avoir pris ce risque. Or, je reste très satisfait de la carrière que j’ai menée.
Pour ce qui est de démarrer une entreprise, je n’ai pas cette ambition. La vie que je me suis construit depuis 3 ans est quasi-optimale. J’écris, je dessine, je fais énormément de sport, je rencontre des gens et je réalise des petits projets personnels. Je suis comblé.
Par contre, peut-être que certains lecteurs auront le courage de se lancer. Les idées sont là, il suffit de les exploiter. C’est le message derrière cet article. Par ailleurs, je te verrais plus comme consultant. C’est TON idée après tout. 😉
Merci d’alimenter la réflexion! Par curiosité, quelle était ton emploi de rêve au MBA?
En gros, je ne me rappelle plus très bien des détails farfelus, mais c’était de mettre les gens en contact pour partir des entreprises et trouver des solutions … un peu comme ci-haut 😛
Million Naire,
Ce n’est pas si farfelu!
Mon emploi de rêve aurait été de trouver le moyen d’être payé pour dormir. Imagine, tu te lèves le matin et ta journée de boulot est finie. 🙂
Merci J S de ton bon article et de ton partage toujours généreux en informations pratiques et utiles!
J’ai bien aimé les commentaires de Million Naire qui te souffle une bonne idée, je cite : « Tu incites les gens à épargner et mettre les surplus dans Wealth Simple où le compte te donne une ristourne sur les placements, disons 0.25%. Tu aides 20 clients à devenir millionnaire, c’est $20M x 0.25% = c’est $50.000 par année… pas mal pour parler à des gens et voir leurs progression… tu peux faire ça sur Skype, et ça collerait bien à ta personnalité ! »
Si cette idée te plaît, je serai très contente d’être accompagnée par toi (au tél ou facetime) pour m’inscrire aux services de Wealth Simple.. Je suis allée une fois su site, mais n’ai pas finalisé l’inscription…
MERCI encore et bonne continuation!
Merci Lien!
Vous êtes toujours au rendez-vous! Merci de prendre le temps de me lire (et de commenter).
La suggestion de Million Naire ressemble étrangement au modèle d’affaire d’une banque (modèle dont je suis extrêmement critique). Je deviendrais un vendeur à commission qui vend des produits financiers, en se faisant passer pour un expert. 😀
Par contre, je pense que le coaching financier/budgétaire est un créneau d’avenir. Avis aux intéressés… il y a un besoin dans le marché. Peut-être un projet pour vous?
Au plaisir!
Très intéressant l’article et le commentaire de Million Naire. Si on est prêt pour investir sur une plateforme de courtage, je vous suggère d’encourager une entreprise québécoise « Hard Bacon ». Je ne suis pas cliente d’eux parce que cela fait des décennies que je suis investisseur autonome mais j’ai suivi leur lancement, je lis leur infolettre et le produit/service sont très intéressants pour une clientèle qui débute dans l’investissement. Pour ma part, un des gros désavantages avec le boulot que j’occupe était le temps de transport pour l’aller-retour. La pandémie a réglé le problème, je compte télétravailler pour encore longtemps. Bonne continuation!
Je suis 100% d’accord avec vous d’encourager les entreprises québécoises. Cela dit, Hardbacon n’est pas une plateforme de courtage.
PS : J’ai investi dans les deux rondes de financement participatif en capital de Hardbacon 🙂
Bonjour crousselet,
Bienvenue dans la communauté!
Je suis d’accord avec vous, Hardbacon est une excellente source d’information. C’est probablement la « Fintech » québécoise qui brasse le plus de nouvelles idées dans une industrie de dinosaures.
Vivement le télétravail! C’est un des effets collatéraux (positifs) de la pandémie. Espérons que ça deviendra une pratique courante.
Bonne continuation!
Salut JS,
Personnellement, j’aime beaucoup être à l’extérieur. J’aime m’occuper de mon jardin, couper mon gazon (eh oui! 🙂 ), marcher en forêt, faire du vélo, jouer au parc (avec mon enfant), etc. C’est juste ironique que mon emploi à temps plein nécessite que je travaille dans un cubicule… 🙁
Si j’avais à recommencer, j’étudierais pour un emploi qui nécessite que je sois à l’extérieur. Je ne sais pas quel métier en particulier… mais il serait à l’extérieur en autant que possible 🙂
Pour ce qui est de TSLA, je pense que tous les investisseurs ont un petit pincement au cœur 😉
Bon été et au plaisir,
R101
Salut Retraite101,
D’autant plus que certains métiers (qui se pratiquent à l’extérieur) sont très bien rémunérés. Pas besoin d’être assis dans un bureau, de porter une cravate et d’avoir son nom sur sa porte pour faire 80k$-100k$.
Tellement de gens s’enferment volontairement dans un mode de vie insensé pour obtenir un peu de reconnaissance et de prestige. Pour moi, c’est de la foutaise. La recherche de validation sociale est la plus grande destructrice de bonheur, selon moi.
Bon jardinage! Profite bien du beau temps!
Je suis 100% d’accord avec ton commentaire sur la recherche de validation sociale !
Salut R101, c’est ce que j’aime de mon style de vie de semi-retraités perpétuelle. Je travaille la majorité du temps à l’extérieur, à des heures totalement en dehors du carcan 9 à 5. J’assiste à des couchers de soleil magnifiques lorsque je fais de la surveillance dans un superbe parc le long du fleuve, à Québec. J’y vois des aigles, des grands hérons et autres. J’ai passé une grande partie de ma vie à me geler à l’air clim dans des bureaux. Ça, c’est ter-mi-né! Ce parc, j’allais y marcher il y a 20 ans et plus et je me disais que j’aimerais bien y travailler un jour. Maintenant je suis payée pour y marcher et je travaille le nombre d’heures hebdomadaires qui me convient. À te suivre dans tes pérégrinations, je me doute que tu pourras te créer ou te trouver un boulot qui soit dehors dans pas si longtemps… Je te le souhaite!
J’ai un ami qui fait le même genre de travail que toi dans les parcs. Il a beaucoup de plaisir. Ça me donne le goût 🙂 Ça serait mon genre de job à temps partiel dans quelques années, une fois que je serai FIRE..
C’est quoi ton travail? Moi aussi j’aimerais bien être payer pour marcher dans la forêt. Merci
Gilles,
Gabrielle est surveillante de parc et guide-animatrice pour la Ville de Québec. Voici un peu plus de détails sur son mode de vie: L’arbitrage géographique, un raccourci vers la liberté
J’ai un pincement au coeur de ne pas avoir vendu quand il a atteint 1799$… mais bon mon coût moyen est de 750 $ US et je n’ai pas de besoin de l’argent immédiatement . Alors je vais attendre, me protéger avec des ordre de vente à un cours limite et regarder le temps passé.
Conseiller financier (ok je suis biaisé j’ai travaillé dans une institution financière) peut être un métier fort intéressant. Toutefois, ce qui serait plus intéressant serait de travailler à forfait (ex 50$/visite) et laisser les gens investir dans des FNB choisis dans leur compte de courtage.
Pas de lien avec les institutions financières et pour ceux qui reconnaissent la valeur des conseils un petit 50$ c’est peu et moins cher qu’un souper au resto.
Pas de quoi rendre une personne riche, mais plutôt bon pour un petit revenu d’appoint ET éduquer les gens (ce que le gouvernement et l’école fait peu) dans les finances personnelles.
Anyways, une fois atteint l’indépendance financière… on le fait pas vraiment pour l’argent non ?
Salut Simple Millionnaire,
Des conseillers financiers indépendants, je vote pour ça. Je pense que les gens sont prêt à payer pour ce service, s’il répond réellement à leurs besoins. Le modèle d’affaire actuel des banques est dépassé.
Si je me fie au nombre de questions que je reçois à ce sujet, je crois qu’il y a un besoin criant dans le marché. Les nouveaux investisseurs autonomes ont besoin d’être encadré par un expert (non-biaisé). Pourquoi ne pas offrir un service de démarrage (2 heures de consultation personnalisée) à 100$. Par la suite, l’investisseur pourra acheter des heures à la pièce au besoin. Voilà ce dont les adeptes FIRE ont besoin!
Soit dit en passant, bravo pour le nouveau blogue! Je vais l’ajouter à ma biblio.
Bienvenue dans la communauté! Au plaisir de rester en contact!
Un article à saveur philosophique. J’aime bien.
Le sujet vient me chercher personnellement étant moi même un étudiant de 21 ans, proche de démarrer une »carrière ». Mais à quoi bon si je m’apprête à passer plus de temps à travailler qu’à savourer mon unique chance à la vie. Pourquoi attendre l’ironique »âge d’or » de la retraite, alors que je bouillonne d’énergie, d’idées et d’ambitions présentement.
Des fois, je me demande si notre relation par rapport au travail est réellement différente de celle du paysan du Moyen Âge, celui qui donne une majeure part de sa récolte (temps, argent) au roi pour ne plus avoir peur des envahisseurs. Au 21e siècle, cette peur est celle des dettes impayées et des attentes sociales non comblées.
Je parle de retraite anticipée à mes parents immigrants et ils restent incrédules, convaincus que c’est impossible. Cette attitude ne me surprend pas. Selon moi, la mentalité d’immigrant maintient une obsession malsaine avec la carrière et le prestige.
Je vais la briser à coup de REER ;).
Je sais comment en construire grâce à vous.
Sérieusement, votre site est une des meilleures choses qui m’est arrivée ces temps-ci. Je suis plus optimiste sachant qu’il existe une alternative au monde du travail.
J’ai hâte à votre prochain article.
Merci 🙂
La vie peut être une série de courtes retraites Pingouin… L’équilibre!
Mais je vous entends très bien. Il faut aussi vivre ses rêves.
Salut Pingouin ravageur,
Merci pour cet excellent premier commentaire.
Tu as la vie devant toi. Tu peux tout défoncer. Tu n’es pas obligé de devenir un paysan effrayé. Tu peux être le vagabond qui se balade de village en village, tu peux être le seigneur qui perçoit des redevances pour ses terres, tu peux être le marchand, etc.
Bon parcours vers la liberté! Au plaisir de rester en contact!
Bonjour JS,
J’adore tes articles! Pour ma part je suis encore loin de la jeune retraite mais c’est un objectif. Je suis électricien et j’ai fait le saut comme entrepreneur électricien durant la Covid-19. J’espère réellement améliorer mon rythme de vie. Le rythme de la construction au Québec comme salariés est particulier dû aux changements des saisons. La pression des propriétaires d’entreprises est fortes. Ie travail supplémentaire est souvent fortement suggéré, c’est plutôt dure sur la vie personnelle. L’avantage que je tire de mon changement de salarié à propriétaire est que le salaire de cette industrie est réglementé et les salaires sont fixés par l’industrie pour tous les travailleurs salariés partout au Québec. Les fonds de pensions et avantages sociaux sont facturés directement aux clients, ce qui est logique puisque c’est réglementé dans les conventions et donc obligatoire. Ça rends l’industrie équitables pour les grands projets d’appels d’offre publique et ça mets tous les entrepreneurs sur le même pied d’estales dans les secteurs commerciale industriel mais ça perd son sens dans le secteur résidentiel.
Comme propriétaire, je peux facturer les mêmes taux horaire sans être obligé de me payer les avantages sociaux, syndicats et le fond de pension. Je peux faire le même salaire que je faisais comme salarié en 40h avec 24h de travail par semaine à titre de propriétaire et ça l’inclus le paiement de tous les frais administratifs et le camion/outillage. J’améliore mon rythme de vie de cette façon. Mon objectif est la croissance lente et contrôlé. C’est comme ça que j’espère obtenir ma jeune retraite moi aussi.
PS. J’utilise beaucoup le site soumissionrenovation.ca pour obtenir des clients. Ca comble facilement mon 24h de travail.
Bonjour Gabriel,
Quelle belle qualité de vie! La semaine de 24 heures… C’est presqu’une semi-retraite.
Les plupart des gens se plaignent du manque de boulot pendant la pandémie. Tu as plutôt profité de la pause pour optimiser ton style de vie. C’est tout en ton honneur.
Pour ce qui est de soumissionrenovation.ca, ça prouve mon point. Ce genre de plateforme représente une belle occasion d’affaire pour les petits entrepreneurs. Il existe encore une mutlitude de créneaux à exploiter (notaires, avocats, conseillers financiers, etc.).
Bon chemin vers la retraite précoce!
Salut,
J’ai le goût de te répondre concernant Tesla. J’ai déjà eu des actions dans mon portefeuille pendant 1 ou 2ans. C’est un titre hyper-volatile, même si à long terme je crois que c’est une compagnie révolutionnaire. Je préfère dormir sur mes 2 oreilles tranquilles en appliquant bêtement la stratégie de canadian couch potato. À chacun sa tolérance au risque j’imagine !
Bon sujet d’article. Ici l’ingénieux travaille chez Pratt et Whitney Canada. Les perspectives d’emploi sont extrêmement mauvaises pour les 3 prochaines années à venir. Il me casse déjà les oreilles pour aller faire une formation en horticulture…. Le hic c’est que le salaire d’horticulteur se situe entre 25000$ et 54000$. J’espère qu’il conservera son emploi aussi longtemps que possible. Nous sommes encore au début de notre aventure FIRE. Je pense que ça serait plus réaliste d’occuper un emploi moins rentable dans 5ans si l’ingénieux le désire vraiment. D’ici là notre fonds de liberté aura significativement augmenté.
a+
L’ingénieuse
Tesla a la même capitalisation boursière que Toyota, Nissan, Honda, Mazda, Ford, GM et BMW mis ensemble. Elle vend 400k voitures par an, environ ce que Mazda fait je crois…titre volatile ? On a peut être encore rien vu ?
Salut L’ingénieuse,
Le problème avec TSLA est que l’augmentation du titre est tellement vertigineuse que ça devient stressant. Ma blonde est actionnaire et tout les jours elle se demande quand est-ce que la bulle va péter. Même Musk a admis que le titre était surévalué. On verra bien…
À vous de construire votre plan FIRE, mais je suis un peu comme toi, j’ai besoin d’un certain coussin financier avant de prendre des risques. C’est ma nature.
En tout cas, c’est fou le nombre de lecteurs que je rencontre (la plupart du temps virtuellement) qui ont un rêve semblable à celui de L’ingénieux. Je pense qu’ils ont un profond désir de redonner un sens à leur vie. Le fameux retour à la terre est une tendance forte. Ce n’est probablement pas un raccourci vers l’indépendance financière, mais ça semble être un mode de vie sacrément valorisant.
Merci pour ce témoignage! À plus!
Wow! Est-ce moi qui ai écrit cet article? On dirait! Tu m’enlèves les mots de la bouche! Je ne cesse de dire qu’on manque une maudite belle occasion de se réinventer, de revoir nos modes de fonctionnement. Moi aussi, si c’était à refaire, je retournerais à 20 ans et au lieu de commencer à travailler comme fonctionnaire, je deviendrais entrepreneure. D’ailleurs, je songe de plus en plus à sauter le pas, j’ai recommencé à m’adonner à ma passion qui est l’écriture d’histoires… car je ne suis pas à ma place comme fonctionnaire. C’est payant, c’est sécuritaire, mais c’est ennuyant pour une personne comme moi qui ai besoin de défi. Merci pour ce superbe article, qui résume totalement ce que je pense et j’ai carrément l’impression que tu as lu dans mon cerveau pour l’écrire! LOL!
Salut Cynthia,
Les grands esprits se rencontrent! 😉
La fonction publique est l’antithèse de l’entreprenariat. En plus, je pense qu’il est difficile de se détacher de ce type d’emploi. Au moins tu te réalises à travers tes projets personnels. As-tu déjà complété un livre?
Je te souhaite d’aller au bout de tes rêves! Au plaisir de discuter avec toi!
Oui, vraiment difficile de se détacher de ce genre d’emploi, principalement à cause des avantages sociaux, surtout le généreux fonds de pension… il y a une blogueuse qui appelait ces avantages des « golden handcuffs » et c’est exactement ça!! Je ne suis pas à plaindre, je fais partie des privilégiés, mais c’est au prix d’un ennui de plus en plus présent.
Oui, j’ai écrit le premier jet d’un roman et je suis en période de première relecture! Et j’ai la tête qui déborde d’idées et de projets d’écriture, alors je suis loin d’avoir terminé! 🙂
Tu détiens peut-être la clé pour te défaire de ces menottes! 😉
N’hésites pas à venir annoncer la sortie de ton roman ici une fois complété.
Bonne chance pour la suite!
J’aime mon travail (je travaille dans le milieu scolaire) mais je suis un oiseau de nuit qui vivrait beaucoup mieux avec un horaire de soir/nuit. En ce sens, je me cherche parfois des portes de sortie pour vivre selon mon rythme naturel et utiliser mes talents autrement.
Présentement je rêve à une carrière d’écrivaine/autrice, avec une partie ateliers/conférences ponctuels pour continuer à intervenir avec les élèves des écoles, mais en ayant un autre rôle.
Un jour peut-être 🙂
Salut Myriam,
Je pense qu’il est très possible pour un frugaliste de vivre de ses livres/conférences (les conférences étant le vrai gagne-pain) à moyen terme. En plus, il s’agit d’un projet que tu peux facilement entreprendre à temps perdu. Il suffit d’un papier et d’un crayon (ou un ordi). Mon amie Stephanie, aussi enseignante, s’éclate avec son projet de livre, Les îles magiques.
Ce jour que tu attends pourrait être aujourd’hui?
Vous pourriez ouvrir une école qui donnent des cours de nuit aux gens comme vous!
Bonjour
Excellent article nous comprenons car en 2017 nous sommes partis 14 mois au travers les Amériques a vélos et sac a dos âgé de respectivement 59 et 55 ans , travaillé a certain endroit en étant logées et nourris
en écrivant des articles pour une agence de voyage sur chaque pays que nous avons fait et du travail par internet a la pige quelle belle aventure fin 2018 nous avons repris la routine mais nous sommes maintenant prêt a repartir au rythme des journées et des rencontres. Nous avons eu la chance de rencontrer beaucoup d’écolier dans ces pays et toujours mentionné l’importance de croire en ses rêves.
Je pense a la fin que le plus important est que les gens soit heureux dans la vie si pour certain c’ est le metro boulot dodo, d’ autre d’avoir beaucoup d’ argent et nous vivre l’aventure tous ces choix son correct selon chacun de nous et nos personnalités. A 62 ans le gout du large , des découvertes et de l’ aventure est toujours car c’ est mon choix.
Cette article est une excellente réflexion encore une fois merci
Bonjour Gilles,
Quelle belle aventure! Voilà ma définition de « vivre ». Vous avez eu le courage de plonger dans ce délire à presque 60 ans. La plupart des vingtenaires n’ont pas le « guts » que vous avez. Bravo! C’est franchement inspirant.
Vous avez le coeur jeune, ça se ressent.
Je vous souhaite de belles aventures à venir. Svp revenez les partager ici!
Woah, l »article vient me toucher vraiment beaucoup, surtout le passage de l’éternelle pré-retraite. Depuis l’an passé (32 ans), je me considère en pré-retraite. Je travaille de 5 à 25 heures en moyenne par semaine avec une excellente qualité de vie. J’ai de la misère à concevoir de ne plus travailler du tout.. mais plutôt d’en faire moins, prendre beaucoup de vacances (entre 3 et 4 mois par année) Ce qui est étrange, c’est que depuis que je travaille beaucoup moins (moyenne de 60 à 70 heures avant), je n’ai jamais autant épargné.. Je travaille juste beaucoup mieux. Par exemple, j’ai réussi à mettre de côté environ 115 000 $ du 1er janvier au 15 juillet, en plus des remboursements de notre hypothèque. Je trouve difficile de trouver l’équilibre entre le travail et le désir de retraite précoce. Je me cherche encore et je me pose beaucoup de questions.
Merci JS de continuer à écrire de super articles !
Allô Petitécureil,
J’ai l’impression que l’argent est ni un soucis, ni une source de motivation pour toi. Tu travailles par plaisir et c’est tant mieux. Ta situation est très enviable. De toute façon, la retraite n’est pas une fin en soi, la liberté est le véritable objectif. Je pense que tu l’as atteint.
Personnellement, dans les premiers mois, j’ai eu un peu de mal à m’ajuster à ma liberté. J’ai dû me trouver de nouveaux projets et repenser mon mode de vie. C’est un peu déstabilisant. Mais, quand les choses se placent, la vie est belle!
Merci pour le témoignage! Au plaisir de lire les prochains!
15 000$/an
As-tu un article que tu décris ton budget?
Je suis toujours à l’affût de nouvelles idées. Et quel est une une semaine type pour toi concernant l’occupation de ton temps.
Merci ?
Bonjour Nathalie,
J’ai l’intention de décrire mon budget de retraité prochainement. Par contre, j’ai écrit un article sur les moyens que j’ai utilisés pour épargner: Comment épargner pour prendre sa retraite à 40 ans
Il n’y a pas vraiment de semaine type pour moi. Je vis au gré des saisons et de la météo. Dernièrement, j’ai fait beaucoup de randonnées, de vélo, de foot et j’ai aidé mon père dans ses projets de réno. Camping, séjour à un chalet et « road trip » à venir…
Au plaisir!
Salut JS,
Merci pour cet article.
Tu dis que tu retournerais dans le passé pour changer certain chose de ta vie d’avant, je le ferais aussi. Comme je le ferais dans 20 ans pour probablement changer certaines choses que je fais présentement! Ce que je veux dire, c’est qu’on évolue, on fait des erreurs, on apprend de ceux-ci et c’est comme cela qu’on avance et qu’on s’assagit. Tu explique, en gros, que ce que tu fais présentement est le summum de ce que tu voulais vraiment dans TA vie… Je te dirais de ne pas faire la même erreur que lorsque tu as débuté dans le monde du travail, garde l’esprit ouvert afin de saisir les opportunités. En vieillissant, on s’est de plus en plus ce qu’on veux comme mode de vie mais pour le reste, vivons l’imprévu!!! 😉
Pour ce qui est de permettre aux gens de sortir de leur vie de fou, je pense malheureusement que le chaos que nous vivons devra perdurer encore longtemps afin que les mentalités change suffisamment, la plupart du monde sont »intoxiqués » sévèrement
Bonne continuité à toi et ta douce
Salut Sylvain!
Tu amènes un très bon point. Comment puis-je savoir que je vis actuellement la meilleure version de ma vie? Peut-être que je vais regretter mes décisions dans quelques années. Chaque micro-décision devient alors une source de regret potentiel. Sans tomber dans l’obsession, comme tu dis, il faut élargir ses horizons et constamment se remettre en question.
Au lieu de vivre chaque jour comme si c’était son dernier, il faut le vivre comme si c’était son premier. 😉
À très bientôt!
Moi aussi je changerais certaines choses si je pouvais retourner en arrière, mais somme toute je suis assez satisfait du chemin parcouru. Je changerais surtout les dernières années, mais en même temps rester était le meilleur moyen de partir. Avoir su j’aurais sans doute fait le saut vers le travail autonome avant, sachant maintenant que je peux faire en 20 heures ce que je faisais en 40h.
Concernant l’entrepreunariat, il y a un bémol à apporter, je crois. Si ce qu’on cherche est une certaine liberté, posséder une entreprise peut au contraire nous confimer dans un rôle qu’il est difficile de quitter, encore plus qu’être employé depuis 15 ans comme fonctionnaire dans une job sûre 🙂 C’est plus facile quand on est le seul employé de son entreprise, bien sûr. Mais dès qu’on a des employés, il y a une responsabilité qui s’installe, et notre bébé prend de la valeur qu’il est difficile de monétiser si on met fin à l’aventure (i.e: pas facile vendre une micro entreprise si on la quitte en vendant, dans bien des cas on fait partie du produit). Bref c’est à prendre en considération, je connais quelques entrepreneurs qui en ont marre et qui aimeraient vendre, mais ils sont pognés eux aussi… parfois la famille est impliquée dans l’entreprise, il y a des actionnaires, une responsabilité, etc.
Ton exemple d’entreprise par contre est parfait pour éviter ce piège. L’idéal à mon avis c’est d’avoir une micro-entreprise telle que tu l’as décrite, sans employés (engagez plutôt des contractants au besoin). Comme une autre personne l’a mentionné ici, on finit souvent par s’emmerder peu importe la job, donc au moins dans ce cas, il est facile de passer à autre chose si on le souhaite.
Je finirais sur une réflexion inspirée récemment d’un article où on parlait des raisons pourquoi les petits producteurs maraichers avaient réussi à embaucher facilement du personnel, alors que les gros qui ont des mono-cultures manquent de personnel. L’explication, évidente somme toute, c’est qu’il est ennuyeux et éreintant de passer sa journée à faire la même chose dans un champ (disons récolter des choux-fleurs à longueur de journée), alors que dans une petite production, l’employé va faire les récoltes, emballer, peut-être vendre en cours de journée, participer aux diverses tâches, etc. Les tendances du marché nous poussent à nous cantonner dans un rôle où on repète la même tâche continuellement. On devient un expert de cette tâche et donc productif et la société nous récompense. C’est vrai même dans des tâches plus libérales. Les avocats se spécialisent par exemple dans les divorces ou l’immigration. Les médecins se spécialisent. Les informaticiens sont bons dans une technologie ou un domaine. C’est bon pour l’économie, mais c’est mauvais pour l’humain individuel parce que ça devient répétitif.
Je pense que l’une des raisons pourquoi la job au même endroit pendant 40 ans est en voie de disparition est un symptôme de ça. Si vous êtes au début de votre carrière, si je pouvais retourner en arrière, je réfléchirais à cette question: comment je fais pour avoir, dans ma vie, plusieurs carrières différentes et éviter ce phénomène? Comment devenir à la fois un généraliste qui peut donc faire des choses très différentes pour farire des tâches variées et challengentes, tout en étant assez spécialiste pour répondre aux besoins des entreprises et avoir une bonne paie?
Salut Mr. Jack!
Voilà une excellente réflexion. C’était le but derrière cet article, j’avais envie de susciter une réflexion sur la place du travail dans nos vies.
L’économie de marché fait en sorte que l’hyper-spécialisation est récompensée. L’élite de la société est composée de ceux qui sont extrêmement spécialisés dans un domaine. Ainsi, ils savent greffer un foie, mais sont incapables d’utiliser une perceuse. On est bien loin des hommes de la renaissance qui connaissaient l’astronomie, les mathématiques, la poésie et qui savaient dessiner autant qu’ils savaient calculer.
Je suis d’accord avec toi, cette tendance détruit la créativité et atrophie le cerveau. On fini par devenir des robots!
C’est un peu ce qui m’a incité à quitter un emploi que j’aimais. J’avais envie de tout essayer, de tout goûter et de sortir de ma bulle (ma zone de confort). La vie est trop courte pour être dédiée à une seule activité.
Merci pour ton commentaire!
Tellement! Il y a plusieurs années, j’ai eu un emploi PERMANENT au gouvernement du Québec. Au début j’étais contente car c’était un boulot assuré jusqu’à la retraite. J’ai tenté de me couler dans le moule mais j’en ai été incapable car il s’agissait de tâches trop répétitives, sans créativité aucune. La plupart de mes collègues étaient sous antidépresseurs (vrai de vrai). Au bout de un an, j’ai démissionné car j’y aurais laissé ma peau. Autour de moi, on me disait: « Mais tu as un bon salaire, un mois de vacances par année, 12 jours de maladie, un fond de pension assuré! ». Donc, souffrir 11 mois par année pour avoir mon mois de vacances et mourir d’un cancer ou d’ennui avant la retraite parce que je suis malheureuse comme les pierres? Que nenni! J’ai tout envoyé valser et je suis partie peu de temps après en sac à dos faire le tour de l’Espagne.
Je ne peux pas t’imaginer fonctionnaire Gabrielle!
Sans tomber dans les vieux stéréotypes, ce n’est pas vraiment la place pour les esprits libres (free spirit). C’est même à des années-lumière de ton profil.
Très belle réflexion.
Une description succincte de l’alienation du travail, décrite par un philosophe hautement controversé mais toujours pertinent.
»Marx argued that increasing the specialisation may also lead to workers with poorer overall skills and a lack of enthusiasm for their work. He described the process as alienation: workers become more and more specialised and work becomes repetitive, eventually leading to complete alienation from the process of production. The worker then becomes « depressed spiritually and physically to the condition of a machine » (Division of labour,Wikipedia,2020)
L’humain possède un potentiel presque infinie et est capable créer si grande choses à partir de rien, comme nous l’a prouvé les hommes de la Renaissance. Malgré cela, depuis la Révolution Industrielle, on s’est collectivement organisé de façon à s’attribuer une seule tache, un seul role et un seul objectif par personne.
Le mouvement FIRE est la réponse la plus adéquate à ce fléau. En étant minimaliste, en investissant et en récoltant, on réussi a battre le système à son propre jeu. On retourne contre elle son obsession à nous faire travailler de façon maladive.
C’est ingénieux et brave et ca, c’est ben inspirant :).
Tu as amplement raison. La job au même endroit pendant 40 ans sera bientôt chose du passé.
(P.S: n’appeler pas la police, je ne suis pas un marxiste. Enfin, je ne crois pas 😉 )
Pingouin ravageur,
Force est d’admettre que la spécialisation mène à la croissance économique (et la richesse collective), mais pas au bonheur. Marx avait bien raison sur ce point!
La frugalité (FIRE) est la plus grande faille de notre système économique. En épargnant l’argent au lieu de le dépenser bêtement, on s’enrichit, en passant sous le radar du fisc. Un geste aussi banal que de vivre sous ses moyens permet de déjouer la plupart des pièges du capitalisme.
Vivemement la liberté!
Faire un travail passionnant, valorisant et enrichissant à tout point de vue, donc assez payant pour l’avenir, sans trop de douleur non plus – même s’il n’en existe aucun qui sera 100 % idéal – constitue la seule meilleure alternative au monde de l’esclavage salarié. Toutes les fuites en avant ont l’air immobiles à l’infini des horizons!
Ça pose cependant un énorme problème d’orientation de carrière protéiforme sur le long terme, mais qui n’est pas impossible à résoudre. Il vaut peut-être mieux d’abord aller chercher de l’aide pour s’y retrouver, toutefois: car les choix restent très difficiles, surtout s’ils sont nombreux et variés.
Aux jeunes, je suggère la formation à géométrie variable tel un voilier de croisière qui permet d’affronter le grand large en profitant au mieux de tous les vents favorables vers les meilleures destinations, comme de nous mettre tout de suite à l’abri des tempêtes, le temps d’une escale.
Oh! Souvenance de ma prime jeunesse lorsque je rêvais de butiner d’île en île à la barre du Destin comme capitaine de bateau sous les tropiques! Foutaise! Je n’aurai fait toute ma vie que me branler les méninges entre les lignes de risque du prochain écran de fumée! Et gratis, à part ça! Pour le plaisir seulement! Oh le con! Ce qu’on se raconte d’histoires!
PFG,
C’est de la poésie!
Je ne suis pas certain de vous suivre… Si c’était à refaire, que feriez-vous différemment?
J’aurais été chercher un diplôme d’ingénierie en informatique, si j’en avais eu tout à fait la tournure d’esprit, lequel a tout le temps connu des pénuries depuis 30 ans, il commande des salaires de plus de 100 000 $ et plus par année, du moins sur certains créneaux. Je n’ai jamais obtenu de ma vie qu’un diplôme de webmestre généraliste au collégial technique parce que la micro-informatique était un simple passe-temps pour moi dans ma prime jeunesse, alors autodidacte j’ai voulu en obtenir quand même au moins un passeport quelconque. De nos jours, le meilleur niveau de diplôme désormais exigé dans mon domaine plus spécifique qui a été finalement le mien à titre plutôt d’édimestre est celui de la maîtrise dans les technologies de l’information à McGill, ce qui améliore de beaucoup les perspectives salariales. Sauf que, comme vous le devinez peut-être depuis le début que j’écrivaille par ici de temps à autre, on ne devient jamais que ce que l’on est, quoi qu’on puisse s’en imaginer par ailleurs, et on ne peut jamais se refaire que par pure chance comme en Bourse quand du coup on y a perdu la tête en liquidant tout en pleine débâcle pour toute de suite après se retourner en pure perte et croire qu’il est encore possible de chausser des bottes de sept lieues par en arrière: il est très difficile sinon impossible de synchroniser son propre destin avec le sacro-saint marché au sens large!
Excellent article JS!
Tu vises juste en disant qu’il s’agit présentement d’une occasion pour repenser notre existence. Le mot clé entourant la pandémie devrait être « pivoter ». Il y a beaucoup de gens, tant sur le plan personnel ou d’affaires qui ont mis ceci en oeuvre, souvent dans le seul objectif de mieux aider les gens qui en ont besoin et ça c’est encourageant :).
Sur le retour en arrière, j’avais lu The-Four-Hour-Work-Week à 21 ans et malgré les idées qui m’en sont restées et mon désir d’entrepreneuriat, je n’avais pas encore les “guts” de mettre en oeuvre quelque chose de concret me sortant du confort du 9-à-5. C’est sûr qu’il y a certains regrets entourant de l’énergie et des sous perdus sur des trucs qui me semblent aujourd’hui tellement pas importants.
Je ne regrette par contre pas le cheminement qui m’a amené à mieux en apprendre sur moi-même et sur nos besoins plus modestes. Avec mes clients de coaching, malgré qu’ils viennent me voir pour établir un budget et avoir de l’appui dans leur préparation de cheminement vers FI, on passe beaucoup de temps sur des réflexions entourant ce qui est plus important pour eux. C’est ce travail qui, comme tu le dis, éveille les gens et leur fait prendre conscience par rapport à comment leur dépenses reflètent ou non leurs valeurs et de même pour comment ils génèrent des revenus.
Ta réflexion est si importante pour quiconque entame ou poursuit son cheminement vers FI. J’adore de telles histoires qui démontrent qu’il y a tant de chemins différents menant au même objectif. Faut dire que mon immersion dans le monde du FI très tôt m’a tout de même ouvert les yeux à faire les choses un peu à contre-courant. D’ailleurs, ma demande pour le télétravail à temps plein en 2018 était grandement inspirée par les réflexions post-FI de Mad FIentist ;).
Trop drôle de repenser aux mois et rencontres qui ont été nécessaires pour la faire approuver tandis qu’aujourd’hui toute mon organisation se débrouille parfaitement avec tout son effectif à la maison. De quoi voir que quand on n’a pas le choix de s’adapter, on se surprend soi-même!
C’est toujours un plaisir de te lire! À bientôt!
Salut Mme Mod,
C’est précisément le mot « pivoter » que j’avais en tête au moment d’écrire l’article. Tu lis dans mes pensées! Cette expression est souvent utilisée en anglais, mais je ne trouve pas l’équivalent en français.
Nous sommes le PDG de l’entreprise qu’est notre vie. Donc, tout le monde est un entrepreneur. Et, quand les conditions changent (l’économie, le marché, les lois, etc.), nous devons pivoter et s’adapter. « Survival of the fittest » Tu en es le meilleur exemple. Tu as exiger le télétravail et tu as briser les conventions établies.
Au passage, j’invite les lecteurs qui cherchent un coach budgétaire à te contacter.
À bientôt!
Bonjour JS,
Je suis de ceux qui n’ont pas de regrets hahaha.
Premièrement, je n’ai pas le temps. Ma vie est un « work in progress » est c’est parfait comme ça.
Deuxièmement, j’ai fait les choses à ma manière comme je le pensais à cette époque et j’en suis sorti grandi. J’ai adoré cette naïveté.
Finalement, le plus important, l’effet papillon. J’aurais beaucoup trop peur de changer quoi que ce soit au détriment du bonheur d’aujourd’hui : ma situation, ma conjointe et mes enfants.
Par contre, je comprends ce que tu veux dire….mais je reviens à l’effet papillon et ça me donne la nausée. Hahaha
Je termine avec un de mes proverbes chinois préférées :
« Le meilleur temps pour planter un arbre, c’est il y a 20 ans…le deuxième meilleur moment c’est maintenant » ?
Longue vie à toi! C’est toujours un plaisir de te lire! ?
Salut Commelaplanète!
Je suis conscient que je touche une corde sensible. Admettre avoir des regrets ne signifie pas nécessairement qu’on est insatisfait de sa vie actuelle. En partageant mes regrets, je m’adressais surtout aux vingtenaires qui viennent de graduer, aux travailleurs qui ont perdu leur emploi et à ceux qui sont malheureux au boulot. La situation actuelle qui est perçue comme une impasse est, en fait, une occasion exceptionnelle de réimaginer sa vie.
Évidemment, en considérant l’effet papillon, je ne changerais rien à ma vie passée. J’aurais trop peur de changer les rencontres et les expériences qui forgent qui je suis aujourd’hui.
Merci pour ce témoignage! Porte-toi bien!
Salut JS,
Super intéressant. Ça soulève un sujet sur lequel tu as déjà sans doute réfléchi mais as-tu pensé à, pour t’occuper ou par intérêt social, faire de la consultation dans le genre « coach de vie » ? Considérant ce que toi et ta conjointe avez accomplis et la certaine renommée que vous avez, aucun doute que ça vous permettrait d’éviter de décaisser de vos placements. Sans rire, je serais un client plus que potentiel! Ma problématique d’avoir accès à deux régimes de prestation déterminée (ancien employeur et présent employeur) rend le calcul de l’actif financier à détenir quand même complexe et avoir quelqu’un qui pense « out of the box » comme toi serait super bénéfique…
Bonne fin d’été!
Salut GuillaumeDC,
Merci pour la suggestion! Pour le moment, j’évite tous les engagements qui ressemblent à un emploi. J’éprouve plus de satisfaction à rencontrer les lecteurs de façon informelle autour d’une bière. Je ne serais pas à l’aise avec l’appellation « coach ». Si jamais tu es à Mtl, je pourrais discuter avec toi (même si je ne connais rien aux prestations déterminées).
Au plaisir!
Salut JS,
Nous sommes à Québec mais je vais me rappeler de ton offre pour notre prochain déplacement à Montréal. Aucune pression, j’avoue qu’on y va pas souvent ;).
Bonne fin d’été!
Quand tu veux GuillaumeDC!
Des regrets? Certains mais assez minimes. Je suis de la génération X et quand je suis sortie de l’école, on prenait les jobs qu’il y avait aux conditions que l’employeur offrait car il y avait 10 autres candidats qui attendaient derrière la porte. J’ai fait avec pendant quelques années mais je suis une rebelle du système dans l’âme alors j’explosais de temps à autre. Je pourrais me comparer à un chat qui est bien tranquille à côté d’une cage mais n’essayez pas de l’y faire entrer de force car il va vous écorcher la peau des bras. J’ai tout « sacré au bout de mes bras » plusieurs fois dans ma vie pour partir en sac à dos ou aller faire un séjour humanitaire. Ce fut l’unique raison qui m’a fait commencer à économiser dès 18 ans: être libre de tout envoyer promener lorsque ça ne me convenait plus.
Je n’ai jamais eu de plan de carrière (je déteste tellement cette expression), ni même de plan de vie. La maison – la pension – le cabanon? Pas vraiment mon style; seulement de l’argent de côté pour me sentir financièrement libre. Monter avec sa planche sur la vague quand celle-ci est belle, alors là oui, ça me parle. Les biens matériels? Rien à foutre. Je ne suis vraiment pas riche (plusieurs feraient une crise cardiaque s’ils savaient ma valeur marchande) mais je suis en paix avec mon style de vie très frugal.
Les limites, nous nous les imposons nous-mêmes de peur d’avoir peur. Depuis 3 ans, je dois me trouver un endroit où habiter chaque fois que je reviens de mes longs, très longs séjours au Mexique. On me demande souvent si ça me stresse de ne pas savoir où je serai l’année prochaine, si je n’aurais pas envie de me poser dans un endroit stable. Pour l’instant, non. Si ce jour arrive, j’aviserai. Cette vie semi-nomade m’a permis d’expérimenter d’être hôtesse dans un B&B du Bas-Saint-Laurent pendant un été, et d’être surveillante de parc et guide-animatrice depuis deux étés, occupations que je n’aurais jamais pensé faire. J’ai explosé toutes les dernières barrières qui m’entravaient et je vais où le vent m’amène.
Il y a un regret que je n’ai pas et c’est d’avoir décidé, il y a trois ans, que le bureau de 9 à 5, c’était finito. J’avais alors 52 ans et je ne voulais plus passer mes hivers au Québec. J’ai eu la chienne quand j’ai abandonné le boulot sécurisant que j’avais alors mais l’appel était trop fort; j’ai suivi mon instinct plutôt que ma raison qui me disait de « toffer » jusqu’à 55 ans. Si j’avais écouté ma raison, mon projet de vivre sous le soleil plusieurs mois par année commencerait… cet automne. J’aurais pleuré de rage de ne pas pouvoir le réaliser à cause de la pandémie. Peut-être que je ne pourrai pas partir cet automne (disons que le pronostic n’est pas reluisant). Je le prends avec philosophie et c’est tout. La morale? Ne pas reporter nos projets de vie car on ne sait jamais quel virus nous pend sous le masque ;o)
Merci, Jean-Sébastien, d’être toujours aussi intéressant et pertinent. Merci à tous ceux qui contribuent à enrichir ce blogue car c’est tellement enrichissant de lire vos histoires et vos points de vue. C’est un beau brassage d’idées et on en veut encore.
Salut Gabrielle,
J’avais hâte de lire ton commentaire. Je ne suis pas déçu.
Tu incarnes pour moi la liberté. Tu es la preuve vivante que la liberté est un état d’esprit avant tout. La plupart d’entre nous attendons d’atteindre la liberté financière ou que le contexte soit optimal avant de se lancer dans un changement de vie. Pas toi. Tu fonces.
Moi aussi, je regrette de ne pas avoir quitter le monde du travail plus tôt. J’ai eu la trouille. Avec le recul, je réalise qu’on peut toujours se démerder. Juste le fait de vivre au Canada assure que nos besoins essentiels seront comblés.
Merci pour ta participation à cet article! 🙂
Ce n’est jamais facile de sauter le pas pour changer de vie; on a peur d’y perdre notre confort. Il y a une seule question que j’ai appris à me poser lorsque je dois prendre une décision majeure qui peut changer ma vie et que j’ai la trouille: « Est-ce que je vais mourir? » Si la réponse est non, ce qui est en général la seule réponse, alors go! Comme tu dis, on trouve toujours le moyen de se démerder et on s’aperçoit que finalement, c’est plus facile qu’on ne le pensait et on regrette de ne pas l’avoir fait avant.
Quand la pandémie s’est pointée en mars, j’étais au Mexique (évidemment ;o). Tout le monde se ruait sur les billet d’avion pour rentrer dans leur pays. J’avais décidé de rester là-bas mais j’étais ambivalente – je changeais d’idée 10 fois par jour. Je me suis donc posée LA question « Est-ce que je vais mourir? »… La réponse a été « peut–être »… J’ai pris l’avion pour rentrer ;o)
Les changements sont inconfortables, insécurisants, stressants, mais rarement mortels. 😉
Bon point Gabrielle!
Salut JS,
Encore un super article!
Dans mon cas, je bosse dans l’hôtellerie depuis 2003 et j’adore mon boulot comme le premier jour, malheureusement avec la crise du coronavirus que l’on connait, je suis sur la PCU/chômage technique depuis mars. Je ne sais même pas quand je vais recommencer comme plusieurs de mes collègues, hélas! Un avenir sombre à court terme…..On verra bien…..Mais depuis des années moi-aussi, je me suis dit que j’aimerais être un »nomade numérique » comme plusieurs est être à l’autre du monde……étant moi-même un grand voyageur (54 pays)….ça pourrait être sympa……du coup, j’ai commencé à blogger depuis 2 semaines sur mon nouveau site web qui parle de finances & investissements pour atteindre au bout du compte l’indépendance financière via les dividendes. J’y présente mon parcours depuis 2016. Qui sait, ai-je débuter ma nouvelle carrière entre temps sans même le savoir…..on verra bien !
Salut Dividendes & FNB,
Bienvenue dans la communauté!
Je vais ajouter ton site web à ma liste (sous l’onglet Biblio). Il me fera plaisir de te lire et de suivre ton parcours vers la liberté.
Bon courage! Bonne chance pour la suite!
Salut Jean-Sebastien,
On veut souvent ce qu’on a pas. On voit le gazon plus vert chez les autres.
J’ai vécu la situation inverse de la tienne.
À 19 ans j’étais animateur radio à Montréal. À 20 ans j’étais engagé à la radio Énergie de Sherbrooke. Mon rêve se réalisait. C’était une partie de plaisir, mais le salaire était bas, le nombre d’heures élevées, et on m’a fait miroiter que j’étais chanceux d’être là et que j’avais bcp de possibilités d’avenir. 2 ans plus tard je perdais mon travail qui était mon identité, ma passion, le centre de ma vie. Après quelques années de déprime, je me suis retrouvé un travail au salaire minimum, juste pour me ressaisir et reprendre confiance en moi. Être dans l’action et les compliments des patrons et des clients m’ont permis de me retrouver.
À 27 ans, je me suis inscrit à l’université pour un bac de 4 ans et devenir prof au primaire.
J’adore travailler avec des enfants mêmes si certains sont souffrants, indisciplinés ou souvent les 2. La majorité sont motivés offre beaucoup de sourire, d’humour et veulent apprendre. Un prof est chef de sa classe. Je vois le programme comme la partie obligatoires, mais toutes les activités qu’on met autour sont illimitées (même préparer une émission radio à l’intercom). Mes auditeurs sont captifs, mais tout comme à la radio je dois attirer leur attention, les surprendre, leur faire vivre des émotions. Je suis sûrement le seul prof qui dit avant la récréation: Restez là après la récré, j’ai pour vous des nouvelles formules mathématiques, une expérience avec des liquides fluos et à gagner un congé de devoir.
En radio, il n’y a habituellement pas de syndicats, maintenant mes augmentations sont négociées (on a tous le même salaire en fonction des années de service, je ne vois pas ça comme une injustice, ni un frein à ma créativité).Les vacances sont 10 sem par an 7 non rémunérées. Je choisi mes contrat sur une liste, je choisirai 11e cette année, j’ai un bon fond de pension, il y a plus de besoins que d’enseignants disponibles, c’est un travail permanent jusqu’à la retraite. Durant la pandémie je n’ai pas perdu aucune semaine de salaire. Des amis animateurs radio depuis 20 ans ont été envoyés sur la PCU et n’ont pas encore été rappellés 5 mois plus tard.
Si j’étais encore animateur radio je continuerais de déménager ma femme, mon fils et moi au 3 ans. Entre 50 et 65 ans, des années importantes où c’est difficile d’être la saveur du jour ou d’avoir un poste de direction.
Vivre son rêve? Vivre d’un travail amusant mais plus solide. Je penche pour l’option 2 sans regrets. Rien ne m’empêcherait de faire des remplacements à la radio l’été, animer des mariages. Quand tu ne dépends pas de ton métier tu as aussi un plus grand pouvoir de négociation.
Que ceux qui ont une job plate ajoute quelques heures de passion-folie-projet à leur routine. Que ceux qui ont un travail passionnant ajoute un peu de solidité, débuter un projet, une petite entreprise, etc.
Salutations,
Olivier
Salut Olivier,
Tu ajoutes une bonne dose de réalisme à cette discussion. Suivre ses rêves c’est bien, mais il faut être lucide à un certain point. Si tu t’étais acharné sur ta carrière en radio, tu serais peut-être passé à côté d’une belle vie.
Comme disait Mme Mod, l’important dans la vie est de s’adapter, de « pivoter ». Ceux qui gardent le même cap tout le temps finissent par frapper un iceberg.
Soit dit en passant, merci de m’avoir recommandé l’excellent livre L’art de ne pas travailler. Ça m’a aidé à bien gérer mon passage vers la retraite.
À bientôt!
Bonjour Jean-Sébastien. Je serais bien intéressée à obtenir des infos sur le parcours récent de Gabrielle Bouchard et ses séjours au Mexique. Serait-ce possible de lui laisser mes coordonnées au cas ou elle accepterait de me donner des infos? Merci, lyne
Bonjour Lyne,
J’ai transféré vos coordonnées à Gabrielle.
Bonne journée!
C’est gentil, merci J-S pour le partage des coordonnées 🙂
« La pandémie actuelle nous a imposé une pause nécessaire. »
En lisant ça, je ne peux m’empêcher d’avoir le rire jaune d’une infirmière ;). Pour moi, ça a été le contraire, malheureusement ! C’est triste quand même. Bien que j’aurais souhaité moi aussi ce type de pause et non une surcharge au travail, je suis contente que ça a été un « wake-up call » pour beaucoup de personnes.
Pour ma part, ça a été aussi un « wake up call » dans le sens que je ne veux plus me retrouver dans la situation que j’ai vécu depuis le mois de mars, soit se faire obliger de travailler à temps plein et/ou se faire déplacer sur d’autres départements et ainsi augmenter le risque de transmettre la covid-19 à mes patients ( mais tsé, c’est moi la responsable si ça se produit, pas la gestion de notre établissement hein!). Quitte à mettre certains de mes rêves sur pause s’il le faut, quitte à dormir sur un matelas à terre s’il le faut (been there done that), je ne serais plus une marionnette du gouvernement ;)!
De plus, à chaque fois que je fais mes calculs, si vraiment j’étais motivée à être plus stricte dans mon budget et être minimaliste un peu plus, je n’aurais qu’à travailler en moyenne 3.5 jours/semaine. Puis-je me considérée déjà une « outsider » même si j’ai quelques chaines à mes mains et pieds puisque je suis encore à la merci de mon employeur? Parfois, je crois que oui, quand je vois mes collègues à temps plein exprimer ici et là des commentaires qu’ils sont clairement serrés dans leurs budgets et doivent le travailler, ce 5 quarts/semaine…
Bel article, as usual !
Salut Sorcière Frugale!
Tu mérites notre reconnaissance. La pandémie a exposé plusieurs failles de notre système de santé. J’espère que ceci engendrera des améliorations. Peut-être que les travailleurs essentiels auront les conditions qu’ils méritent… ou pas!
Je te souhaite de te libérer de tes chaînes. À tout le moins, je te souhaite d’avoir les moyens de dire « non » si une telle situation se reproduit.
Merci pour ton témoignage. Bon courage pour la suite!
Salut JS,
Je crois que pour avoir un emploi de rêve, il faut un bagage, de l’expérience. Ensuite, le courage de quitter et de faire son propre chemin.
C’est facile de le dire, le faire est un autre numéro.
Je suis là dedans présentement et ce n’est pas fait pour les gens insecure. Il faut travailler fort à son compte. Créer un réseau, gérer ses finances, etc.
Je m’y plais parce que je suis libre financièrement sinon….
Realisez-vous pleinement et soyez dans l’action, ceci est mon conseil. Et épargnez des votre premier emploi! ?
Salut Elisa,
Le statu quo est toujours l’option la plus facile. Passer à l’action requiert des efforts, engendre des obstacles à surmonter et crée du stress. C’est un passage obligé. Le fruit du labeur arrive un peu plus tard. Et, après, normalement, on ne regarde plus derrière.
Merci pour ce premier témoignage et pour les conseils judicieux!
Salut JS!
Très intéressant ton article. J’apprécie l’inspiration que t’y apportes.
Je suis ton blog depuis quelque temps et la pandémie actuelle m’a permis de faire une pause pour réfléchir et apprécier un rythme de vie plus tranquille.
Je me présente, j’ai 17 ans, je vais bientôt rentrer au CÉGEP. Je me trouve à cette période où l’on me demande ce que je veux faire de ma vie, dans quel métier j’aimerais embarquer.
Je ne connais pas encore la réponse à cette question mais j’avoue que le style de vie frugaliste et atteindre l’indépendance financière pour réaliser ses rêves. Je ne veux surtout pas passer ma vie avec des regrets, coincé dans un travail qui me rend malheureux et à souivre la mentalité du Rat Race.
Pour l’instant je ne fais que lire des livres tels que Rich Dad Poor Dad pour connaitre d’avantage sur le domaine des finances. C’est comme ça que je suis tombé sur ton blogue.
-J’aimerais savoir quels conseils est-ce que t’aurais pour un jeune comme moi, qui n’a même pas encore de job, pour se faire un chemin vers l’indépendance financière?
-Devrais-je me dépêcher à trouver une job et commencer à épargner où je devrais profiter de mon temps pour apprendre le plus possible?
Merci d’avance 🙂
Salut Aspirant à la Retraite!
Juste le fait que tu te poses ce genre de question à 17 ans prouve que tu es dans une classe à part. En tout cas, quand j’avais ton âge, l’épargne était le dernier de mes soucis.
Ceci dit, il ne faut pas que l’atteinte de la liberté financière devienne une obsession. Tu as une jeunesse à vivre!
Maintenant que le mouvement FIRE devient « mainstream », l’atteinte de l’autonomie financière devient une course pour certains. C’est celui qui sera financièrement indépendant le plus tôt. Or, ceci n’est pas mieux que la course qu’est la « rat race ». Selon moi, il vaut mieux faire ce qu’on aime, quitte à faire moins d’argent. En étant frugal, tu pourras toujours épargner de toute façon.
Par ailleurs, pour moi, la formation (les compétences, les connaissances) est le meilleur investissement. Investis dans toi-même en premier. Investis dans ton entreprise (Aspirant à la retraite Inc) avant d’investir dans celle des autres. Même si tu retardes ton but ultime de quelques années, tu seras bien plus heureux.
Bonne réflexion!
Merci pour ta reponse et ces conseils. Je ferai attention de garder bien clair mes priorités 🙂
Je ne suis pas vraiment motivé par le fait d’être riche mais j’aimerais plutôt que l’argent me permette d’acomplir mes rêves plutôt que le fait d’en manquer me l’en empêche (que ce soit ouvrir un resto, voyager, peu importe.)
En tout cas, je continuerai lire ton blogue. Merci de partager tes expériences et encore une fois, très bon article.
« L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître. »
Bon parcours vers la liberté!
u es chanceux, mon gars! Tu as le meilleur véhicule d’investissement au monde : le CELI ! Il faut gagner 45 000 $ et plus par année avant que ce soit intéressant de combler ton REER aussi. Tu as juste le plus bel âge pour commencer à épargner systématiquement, méthodiquement, tout de suite et sans délai. Or, plus on s’y prend jeune, plus la magie des intérêts composés jouent à plein régime, mais sur le long terme seulement. Commence à épargner 20 % de tes revenus quels qu’ils soient pour le moment. Question de discipline élémentaire. Je ne suis pas champion dans les maths financières, mais quelques recherches à ce niveau te convaincront d’emblée. Alors, un seul conseil d’ami: la plupart des gens, moi y compris, ont regretté amèrement une fois adulte de n’avoir pas commencé à épargner assez jeune en vue de leur retraite. Et surtout, reste modeste et réaliste, ne tente pas de découvrir un raccourci imaginaire vers la fortune comme les courtiers amateurs et les synchroniseurs de marché. Ne joue jamais à la Bourse, jamais! Déniche-toi une plateforme de courtage en ligne qui ne charge aucuns frais d’exploitation et n’exige aucune limite minimum et des FNB, trois suffiront amplement, qui ne coûtent que des grenailles, genre 0,06 % annuel sur les actifs. Tu n’as donc besoin que d’un portefeuille léger, bien équilibré surtout, 100 % en actions surtout à ton âge, dans le CELI parce que les rendements y sont libres d’impôt, dans lequel tu investiras automatiquement, passivement, sans te préoccuper jamais des fluctuations, chaque mois, 15%, 20 % de tes revenus, le plus possible, quoi! Il est inutile et superflu, à moins de vouloir en faire ta profession, d’investir dans un portefeuille d’actions individuelles par exemple composé d’une dizaine d’entreprises. Personne ne remplit assez ses devoirs, lire et étudier pendant des heures semaine après semaine, pour être gagnant sur ce créneau-là à long terme. Ne cherche pas à «miser» sur le prochain étalon des futurs GAFAM de ton époque Contente-toi du rendement du marché sur 30 ans, sans te casser la tête, car c’est sur cette une telle période de temps que tu as les meilleures chances d’atteindre tes objectifs de retraite. À 47 ans tu vas être bien assez jeune encore pour la prendre le cas échéant. Tu n’as qu’à choisir une carrière payante et enrichissante qui ne te dégoûtera pas du monde du travail. Si tu es assez intelligent et sensé, il n’y a rien là! Meilleurs vents! Souviens-t’en dans 30 ans : j’aurai 96 ans, soit au bout de mon propre plan financier! Aussi bien dire mort, mais au moins pas dans la pauvreté! Toi, si tu suis cette simple ligne, tu vas être déjà multimillionnaire, mon vieux, en pleine force de l’âge, pleinement indépendant, bravo d’avance!
Wow merci pour ces conseils.
J’apprecie enormement. ?
C’est prouvé, à part ça! Je te suggère de lire Warren Buffet. Il est assez traduit en français. Tu vas y reconnaître sa philosophie d’investissement dans la valeur de très longue haleine, en particulier aussi auprès de ses simples concitoyens d’Omaha qu’ils lui demandaient comme toi quoi et comment faire afin d’assurer leur avenir financier, leur retraite indépendante et confortable. Il leur a toujours suggéré fortement, eux qui n’ont pas nécessairement l’instruction ni les connaissances à cette fin ni le talent inné, mais surtout pas le temps d’y consacrer de longues heures de suivi étroit et serré au fil des semaines alors qu’ils doivent travailler et s’occuper de leur famille, d’investir au mois le mois sur le très long terme avec la technique passive dite du «Dollar-cost averaging» tout prenant bien soin de minimiser tous les frais d’exploitation et de gestion qui nous grugent énormément à la longue, grâce entre autres à un seul et unique FNB chez Vanguard qui colle au SP&500, l’indice de référence de tous les investisseurs, celui auquel ils se mesurent. Buffet a une foi indéfectible en la résilience de l’économie américaine, quels que soient les événements négatifs qui peuvent survenir au fil du temps et des époques. C’est pourquoi j’ai adopté sa stratégie pour mon propre compte: qui peut avoir la prétention ridicule de prendre en défaut le plus grand financier encore vivant à l’heure actuelle, n’est-ce pas?
C’est noté! J’irai le chercher à la bibliothèque
Merci encore.
Salut Jean-Sébastien,
Je te suis depuis peu, quel drôle de hasard de tomber sur cet article…Tu résumes exactement l’ensemble des questions que je me pose depuis le départ de mon emploi corporatif très bien rénuméré.
À 26 ans, je suis encore au début de ma vie professionnelle, mais j’en suis venue à la drôle de conclusion que l’environnement corporatif m’irrite et ne colle probablement pas à mes valeurs, ni à mon désir d’indépendance et d’autonomie. Ça, c’est sans même aborder le sexisme rampant qui gangrène malheureusement encore ces milieux et limite de façon invisible la progression et le bien-être au travail de plusieurs femmes (personnellement tangible de mon côté, oeuvrant dans un domaine près de 90% masculin).
Sans tomber dans la généralisation, j’ai parfois l’impression que les générations précédentes, plus particulièrement les Boomers, ne comprennent pas que »un bon emploi salarié au sein d’une entreprise » est dans les faits…plus automatiquement un si bon deal que ça aujourd’hui. J’irais même jusqu’à dire que ce n’est plus nécessairement la meilleure entente sur plusieurs plans, tant au niveau de l’épanouissement personnel, au niveau financier et même au niveau de la sécurité d’emploi, lorsqu’on se penche réellement sur la question et qu’on fait les vrais calculs.
Bref, pour moi, l’épargne m’a donné la liberté de me choisir et de me donner une chance de trouver réellement comment je veux vivre ma vie. Elle est un levier essentiel pouvant donner accès à la plus grande richesse qui soit selon moi, soit l’opportunité de vivre en sérénité et en accord avec ses principes, peu importe la forme que cela prend! Je demeure incertaine de la forme exacte que cela prendra à l’heure actuelle de mon côté, mais je garde confiance 🙂
J’ai bien hâte de continuer de te suivre!
Salut Stéphanie!
Tu n’es pas la seule à se poser ces questions. Plusieurs lecteurs me font part de leur ras-le-bol du monde corpo. Certains milieux de travail sont carrément toxiques. Les gens y restent parce qu’ils n’ont pas le choix. Ils ont une hypothèque à payer, un contrat de location sur une auto, la promesse d’un fonds de pension et aucun coussin financier.
Si tout le monde avait des épargnes, comme toi, le monde du travail serait contraint à changer radicalement. On aurait pas besoin de travailler chez Google pour être bien traité. Et, le « bonheur national brut » bondirait.
Je te souhaite de trouver ton chemin vers le bonheur. Au plaisir de rester en contact!
Ça fait maintenant un an que ma conjointe et moi avons le plan de prendre une retraite précoce et malgré la pandémie, ça va plutôt bien, déjà 160 000$ dans des fnb!
Ça faisait quelques années qu’on n’en avait marre de nos jobs au gouvernement et qu’on ne trouvait pas d’alternatives. Le déclic s’est fait en te voyant à l’émission Les gratteux. On a ensuite lu ton blogue en entier et fait beaucoup de recherches sur le sujet et on s’est finalement dit: pourquoi pas nous! On réalise que c’est finalement plutôt facile de couper des dépenses!
Bref, c’était un petit mot pour te dire que tu changes réellement des vies avec ton blogue. Oui, on a fait nos recherches et fait nos démarches nous-mêmes, mais sans toi, on n’aurait même pas su que c’était une possibilité… Nos parents et la société nous ont tellement rentrés dans la tête que tu travailles, tu paies et c’est tout! Merci!
Par curiosité, je pense à ça depuis quelques temps, personne n’a eu de vérifications plus intenses de l’impôt après la chute drastique de revenus annuels lorsque vous arrêtez de travailler? Je me dis qu’ils doivent trouver ça bizarre que le même niveau de vie soit maintenue sans salaire, bref c’est une inquiétude que j’avais!
Salut Loic,
Je croyais que personne n’avait vu cette émission. 😉
Tu fais ma journée! Ce genre de message me donne l’énergie pour continuer à écrire. Merci!
Pour ce qui est du fisc, j’imagine que les gens qui vivent comme moi sont scrutés à la loupe. C’est pour ça que je suis « by the book », je fais très attention. Par contre, aucun jeune retraité que je connais n’a subit de pression indue à ce niveau.
Mon train de vie est faible et il l’a été depuis des années. Je dépense peu et j’ai peu de biens, alors, pour un fonctionnaire, il n’y a pas de raison de lever un « flag ». Je pense que ce dernier comprend bien la notion de vivre de ses rentes. C’est seulement mon âge qui est anormal.
Bon parcours vers la liberté!
Un gros merci pour la réponse, ça me rassure! J’ai bien l’intention de faire ça by the book moi aussi!
Bonne journée et au plaisir de continuer à te lire!
Ça me fait plaisir Loic!
Tant que tu n’as rien à te reprocher, tu n’as aucune inquiétude à avoir.
Bonne suite! Au plaisir d’échanger!
En fait le ministère peut établir une cotisation sur la base du train de vie.. mais cela n’arrivera pas pour un FIRE. Exemple, tu déclares 20 000 de revenus par année mais tu t’achètes un Porsche Cayenne 2020 à 110k. Le ministère a accès à différente base de données (tu paies plus cher à la SAAQ pour véhicule de luxe).
Mais tse, quand tu as un char 2006 paye.. Et que tu vis « pauvrement », c’est totalement l’inverse d’un « pauvre » qui vit dans le luxe (ce qui lève un flag automatiquement).
Bonjour Jean-Sébastien,
Je vous lis à chaque parution d’un nouvel article et je vous garantie que vous faites un excellent travail.
Votre article inspire à suivre notre voie et nos réelles valeurs, suite au choc planétaire du Covid.
Ayant 23 ans, je me situe exactement à la croisée des chemins; se bâtir une carrière notable ou simplement suivre son intuition. La pandémie m’a permis de me réorienter et de me diriger sur ce à quoi j’aspire, une indépendance financière dès 30 ans. Je ne me sens aucunement attirée par les possessions matérielles, ma qualité de vie est la priorité. J’ai donc décidé de quitter mon premier boulot en entreprise afin de me consacrer sur le domaine financier, particulièrement le marché boursier. Ayant un capital net de 150k à mon âge, je dois le préserver tout en le fructifiant intelligemment. J’aspire également à écrire un EBook sur les stratégies d’investissement ainsi que sur la motivation à créer de la valeur à son travail, dans le but de devenir maître de son temps et de son argent! Si les gens prenaient conscience que la majorité de leurs dépenses sont des désirs et non des nécessités, je crois fortement qu’ils pourraient atteindre leur indépendance financière. Dévotion, Motivation et Passion sont les clés de la réussite, menant tout droit à la richesse!
P.S: Oui, il fallait tout miser sur TSLA dès novembre 2019. 😉
Merci beaucoup et belle journée 🙂
Salut La Gazelle!
Tu as 23 ans ET un actif net de 150k$? Je connais des sexagénaires qui n’ont pas ça. Tu es dans une classe à part. Chapeau!
J’aimerais savoir comment tu as fait. Je serai donc le premier lecteur de ton livre.
En tout cas, avec un tel coussin financier, tu es libre de suivre tes passions/intuitions sans problème.
Merci pour ton témoignage. Bon parcours vers la liberté (à 30 ans)!
J’aimerais bien savoir moi-aussi. Même si je suis très confortable aujourd’hui, à 34 ans (actif net de 560k$), je n’ai pas atteint le 150k$ avant mes 30 ans… Malgré un emploi à temps plein depuis mes 25 ans!
J’adore cet article. Ça me rend nostalgique. Retourner à 18 ans, je ferais les choses autrement. Je me suis fait obliger à aller à l’université dans un domaine qui paye assez bien par mes parents boomers qui définissent une personne par sa carrière. S’ils connaissaient mon plan FIRE, ils feraient une syncope ? Ceci étant dit, je me sens trop blasée pour commencer autre chose. Je suis plafonnée et je rêve au jour où j’atteindrai l’indépendance financière. Un regret serait de ne pas avoir connu ce mouvement plus tôt ? A+!
Merci Framboise bleue!
Mes parents ne m’ont jamais poussé vers un programme universitaire. Seulement, les normes sociales font en sorte que certaines professions sont plus nobles et prestigieuses que d’autres. Je réalise désormais que c’est de la foutaise.
Certains plombiers touchent un salaire largement supérieur à celui de la plupart des avocats. Et, soyons honnête, la contribution à la société est une notion très subjective. À mes yeux, un électricien est aussi valable qu’un notaire.
Imaginez si tout le monde faisait abstraction du salaire et du prestige au moment de choisir un emploi. Imaginez le niveau de bonheur collectif.
Merci pour votre témoignage! À plus!
Lorsque j’étais au milieu du secondaire, mes parents voulaient que je devienne médecin, comme mon grand-père. Mais, ils ont vu rapidement que je n’aimais pas le sang et les veines 🙂 J’ai choisi un autre domaine, qui s’est avéré être un domaine en forte demande (donc salaire à la hausse…). Je gagne bien ma vie et je devrais être FIRE d’ici 5 ans, à 39 ou 40 ans. Mais encore aujourd’hui, mes parents me parlent encore que j’aurais fait un bon médecin… 🙂
Tesla, non merci. Je me souviens de la courbe de Nortel, elle ressemblait étrangement à celle de Tesla actuellement… d’ailleurs, que ce soit Tesla, Amazon, le S&P500, le Nasdaq ou le marché immobilier, il n’y aucune logique à tous ses records économiques alors que les pertes provoquées par la pandémie atteignent des creux historiques. Pour ma part je suis pas mal prudent sur mes investissements depuis mars! Après quelques placements en mars à partir de mon encaisse, j’ai continué à gonfler cette encaisse à 30% de mon portefeuille depuis lors, ça me rassure de savoir que je pourrai racheter à bas prix au moment venu! Mon autre 70% continuent à fructifier démesurément voire outrageusement. De cette manière, je ne peux pas être perdant, que ça crash ou que ça monte!
Sinon la pandémie a eu plutôt de bon côté positif sur ma vie. Une grande avancée, je suis enfin 100% télétravail (pour combien de temps, je ne sais). J’ai pu travailler une semaine à Francfort en Allemagne en juillet, pour ensuite prendre deux semaines de congé à Berlin. J’ai prouvé que la distance ne change rien, en autant d’avoir une connexion internet décente! Chose qui n’est pas toujours le cas chez moi, à quelques kilomètres de mon travail. C’est certain que je devais travailler de 14h à 23h, décalage horaire oblige, mais bon, je pouvais quand même profiter de la ville et de la bière allemande! C’était magique.
Salut Philippe,
Le titre de Tesla est surévalué du propre aveu de Musk. Je ne suis pas expert, mais la progression du titre est incroyable. Tant mieux pour les actionnaires (ma copine)! Le Nasdaq est aussi en feu. Pourtant, nous sommes en pleine crise sanitaire/économique/sociale.
Je suis plutôt pessimiste. J’ai également augmenté mes liquidités depuis quelques mois. En tant que rentier, je dois envisagé la possibilité d’un krach.
Merci pour la mise à jour!
J’adore vraiment ton style. Bon travail!
Merci beaucoup mitigeur!
Bonjour JS,
Merci beaucoup pour cette article qui illustre très bien le genre de réflexions que j’ai depuis quelques années à titre d’étudiant. Je vais me permettre d’utiliser ce commentaire pour présenter certaines réflexions connexes aux propos de ce billet:
1) L’entrepreneuriat comme “carrière”
À titre d’étudiant universitaire au BAC en admin – concentration entrepreneuriat, j’ai eu l’occasion de discuter avec plusieurs propriétaires d’entreprises. Plusieurs d’entre ceux avec qui j’ai parlé y voyait un gage d’autonomies mais plusieurs ont aussi mentionné que dès que tu commence à croître et avoir des employés, tu commence à ressentir de la pression et/ou des responsabilités. Il s’agit donc d’une arme a double tranchant.
2) le géo-arbitrage (national et international)
Je recommande très fortement la lecture du billet “ Retire Early Without Harming Others // A Hard Look at FIRE and Racial Inequality” du blog Our Next Life. On y explique ma position de manière bien plus éloquente que ce que je serais en mesure d’écrire ici.
On y retrouve aussi, selon moi, plusieurs pistes de reflexions intéressantes sur le rôle social et moral que les adeptes du mouvement FIRE pourraient (devraient?) prendre.
3) À 11 mois de la graduation, comment est-ce que j’envisage ma carrière?
Malgré mes études en entrepreneuriat, je suis du genre à être prudent (à outrance?) et je ne me vois donc pas partir en affaire, particulièrement lorsque je sais que je peux faire un salaire suffisant dans le monde “corpo” pour prendre ma retraite à court/moyen terme…
Je sais par contre que je dois travailler dans une organisation qui est en FORTE adéquation avec mes valeurs de “gauchistes millenniaux”, quitte a perdre quelques années de ma retraite a cause d’un salaire moindre.
4) Pourquoi viser FIRE?
– Pour me permettre de passer ma “deuxième vie” à maximiser mon impact positif sans avoir à me soucier de ma subsistance.
– Pour me permettre de retourner aux études pour compléter une maîtrise ou un doctorat pour le plaisir d’apprendre.
– Parce que je suis prudent à outrance et je ne veux pas dépendre d’autrui financièrement.
– Parce que je ne suis pas un guignol consumériste et je n’arrive même pas à dépenser tout l’argent que j’ai gagné en stage… alors quoi faire d’autre avec?
5) Gestionnaire en approvisionnement de papier hygiénique ou Guide d’excursion en kayak?
Je ne sais pas ce que ça dit sur moi, mais Gestionnaire en approvisionnement de papier hygiénique m’attire plus…
Après tout, ce gestionnaire peux établir des critères d’évaluation “objectifs” qui rendrait l’achat de papier recyclé inévitable. En plus, le papier hygiénique est une commodité très intéressante, surtout en temps de pandémie ;). Des points bonis sont aussi accordés pour les faibles risques de coups de soleils et de douleurs musculaires associées à cet emploi.
Sur ce, je crois que j’ai fait le tour. Merci d’avoir pris le temps de lire jusqu’ici 🙂
Renaud
Bonjour Renaud,
Merci d’alimenter la réflexion!
1- Il y a plusieurs types d’entreprenariat, j’opterais plus pour une micro-entreprise si j’avais à choisir. Idéalement, je serais le seul employé et tous les reste serait soustraité. L’entreprenariat auquel je réfère est peut-être plus similaire au travail autonome.
2- Merci pour le partage. Je suis justement dans cette réflexion. En plus, j’aime bien Our Next Life, elle est parmi mes top. Je vais lire avec intérêt.
3- Je pense que si l’appel de l’entreprenariat n’est pas assez fort, il ne faut pas le forcer. Trop de jeunes s’orientent dans cette voie sans trop de motivation. Ils glandent dans un café (avant la pandémie), devant leur Mac Book toute la journée sans ne jamais avancer leur projet.
4- Tes motivations sont très nobles. Je te souhaite de pouvoir faire une différence.
5- Bien vu! Tu penses à l’extérieur de la boîte, j’aime ça!
Bon parcours vers la liberté!
Merci pour ce bon article. Pour ma part, je suis passé d’un extrême à l’autre durant ma vie. Dans ma jeunesse j’ai littéralement dépensé sans compter et maintenant après plusieurs années à modifier mes comportements, je suis plus frugaliste que jamais. On ne peut revenir sur le passé mais au moins je me dit qu’il faut que jeunesse se fasse haha. Je travaille toujours par amour du métier et pour socialiser mais un peu moins. Je crois que lorsque je serai prêt, je diminuerai à une journée ou deux par semaine. Chez le même employeur pour conserver mon ancienneté et presque tout mes avantages.
Félicitations Carl pour vos bonne habitudes!
Le bonheur c’est de pouvoir choisir sa vie au lieu de la subir. Travailler par choix est un luxe incroyable.
Je vous souhaite d’atteindre votre objectif. Bonne route vers la liberté!
Bonjour JS,
je lis cet article à la toute fin de la pandémie. Je ne peux que me reposé des questions sur mon futur qui m’ont passé mille et une fois en tête au cours de la dernière année.
Je suis entrepreneur depuis 2 ans. J’ai acheté une compagnie quelques mois avant la pandémie et celle-ci a été très difficile. Certes, niveau monétaire nous nous en sommes bien sortie malgré tout, mais le coté humain a été très difficile. Je me rappellerai toujours ce moment ou il a fallait »renvoyer » tout le monde a la maison ne sachant pas ce qui allait advenir lors de la fermeture de toute l’économie en mars 2020. Je n’étais pas inquiet pour moi et ma famille (nous pourrions survivre longtemps avec très peu) mais plus pour mes employés qui vivent de paie en paie… Si j’avais à reprendre la même décision de devenir entrepreneur aujourd’hui, je ne pense pas que je le referais. Nul regret de ma décision passée car celle-ci me permettra d’ici quelques temps d’atteindre ma pleine autonomie financière, mais ma vision du travail et du temps consacré a grandement changé. Ma vision à notamment changé dû au fait que même sans avoir fait le saut, je serait tout même Coast FIRE aujourd’hui (je ne l’avais pas calculé à l’époque) et j’aurais tout de même pu atteindre FIRE a 45 ans.
Comme plusieurs des autre qui ont commenté, j’adore l’extérieur. La randonnée, le kayak, l’aventure. Dans mon bureau, je suis loin de tout cela… En fonction du temps que je devrai mettre pour planifier ma sortie de l’entreprise (nul ne vend une entreprise en criant lapin), je me verrais très bien comme garde de parc, naturaliste ou autre emploi en plein-air à temps partiel si jamais j’ai besoin d’un peu d’argent pour arrondir mon année ou simplement pour me désennuyer. Mais ce n’est pas mon premier but pour la retraite.
Une fois l’autonomie financière atteinte et en dehors de mon entreprise, je compte m’attaquer à l’autonomie alimentaire. Bien que déjà je produits certains aliments, je projette de m’y mettre à temps plein et de ne pas me mettre de limites. C’est drôle à dire, mais un simple spaghetti sauce tomate maison au mois de février est un vrai plaisirs de la vie. Que dire que la courge que l’on sort de la chambre froide en mars et dont on se fait un bon potage? Pour moi, ce mode de vie est une aspiration prochaine que j’anticipe avec un grand plaisirs. Il faudra travailler, mais l’objectif sera tout à fait différent que quand c’était pour de l’argent sans odeur ni goût.
Au plaisirs de relire d’autres de tes articles à savoir philosophique.
Salut Bigdji!
Excellent témoignage! J’adore quand les lecteurs partagent leur histoire. Ça ajoute beaucoup de valeur et de diversité à ce blogue. Par ailleurs, ça montre qu’il n’y a pas une recette unique pour atteindre la liberté. Mon histoire en est une parmi des milliers d’autres.
J’adore aussi l’idée de l’indépendance alimentaire. C’est le niveau supérieur de la l’autonomie. J’y aspire moi aussi.
Félicitations d’avoir atteint le Coast FIRE! Au plaisir de rester en contact!