J’ai survécu à mon premier mois de retraite! 😉 Contre toutes attentes, je ne me suis ni ennuyé, ni senti comme un parasite. Au contraire, j’ai entamé ma nouvelle vie avec un séjour à Cuba accompagné de mes amis, pour ensuite commencer à faire du bénévolat auprès de jeunes entrepreneurs. Je vis désormais à mon rythme, selon mes valeurs, en me dédiant aux activités qui ont du sens pour moi. Voici les premiers constats d’un nouveau retraité.
Une porte se ferme, une autre s’ouvre
En tournant le dos au monde corporatif, j’avais un peu l’impression de brûler mes ponts. J’avais le sentiment de quitter définitivement mon domaine d’expertise et ainsi de limiter mes options futures. Or, c’est l’inverse qui s’est produit. En retirant les oeillères inhérentes à mon emploi, un nouveau monde d’opportunités s’est ouvert à moi. J’ai été sollicité à faire de la consultation auprès de « startups », à écrire un livre sur la retraite hâtive et à démarrer des projets de sites web. Mon emploi du temps s’est rempli avant même que j’aie le temps de prendre conscience de ma liberté.
Le temps, jamais suffisant
Bien que les gens de mon entourage croient que le temps s’arrête à la retraite, les journées passent à une vitesse folle. En fait, je constate que le temps est une ressource dont je n’aurai jamais assez. La longue liste de projets que j’avais dressée (par peur de m’ennuyer) devra attendre.
Je suis néanmoins maître de mon horaire. Je n’ai plus à subir les réunions inutiles, les discussions insignifiantes, la bureaucratie et les bouchons de circulation qui minent mon existence. Je suis possiblement à mi-chemin de mes 30 000 jours sur terre, il n’en relève maintenant que de moi d’utiliser chacun d’entre eux à bon escient.
Un regard externe sur le « rat race »
Maintenant que je suis un peu à l’écart du « rat race », je réalise à quel point ce mode de vie est malsain. Cette course sans fin, autodestructrice et parfois inutile ruine notre santé et va à l’encontre de nos valeurs profondes. Ainsi, le niveau de stress des « rats de laboratoire » est perceptible et même frappant quand on prend un pas de recul.
Cette semaine, j’ai eu à me déplacer en voiture à l’heure de pointe (quelle erreur!). Alors que je m’apprêtais à effectuer un changement de voie, le chauffeur d’une fourgonnette a accéléré à fond pour s’assurer que je ne le dépasse pas. Je me suis exclamé « quel homme malheureux »!
Le plaisir d’être sous-performant
Nos vies sont construites autour d’un système économique plutôt que selon nos besoins réels. Nous sommes donc conditionnés à nous spécialiser dans un domaine très précis pour ultimement devenir super performants dans celui-ci. Je crois que la quête effrénée de la performance nous éloigne du bonheur. Pour atteindre l’excellence, il faut toujours anticiper la prochaine étape, être proactif face aux problèmes éventuels et même être un peu paranoïaque. Ceci nous empêche de vivre le moment présent.
J’ai découvert que j’éprouve beaucoup de bien-être à accomplir des tâches qui ne font pas appel à mon savoir. Par exemple, la semaine dernière, j’ai arraché des pissenlits pendant une journée entière. J’ai vraiment apprécié travailler lentement, sans avoir à penser et surtout sans impératifs de performance. J’étais entièrement absorbé par l’instant présent!
Nous sommes des milliers
C’est surprenant de constater le nombre de personnes qui ne travaillent pas en semaine. Je croyais être seul au monde le mardi après-midi au parc. Désolé de vous l’apprendre chers travailleurs, mais ça fourmille à l’extérieur de vos bureaux. Les femmes au foyer (ou en congé de maternité), les étudiants qui finissent à 15h, les retraités, les travailleurs à temps partiel et les sans-emploi profitent pleinement du soleil. Ça me rappelle un monologue de Guy Nantel!
J’aime dormir!
Je donne raison à mes détracteurs qui me traitent de paresseux! Quel bonheur de rester coucher le matin. J’avoue que je me sens coupable de dormir 9 heures par jour. Je ne sais pas si c’est temporaire, alors que la pression tombe, mais ça me fait le plus grand bien.
Le vertige de la liberté
Vivre sans avoir l’obligation de générer un revenu libère réellement l’esprit. Par contre, cette nouvelle liberté peut donner le vertige! Anciennement, mon employeur dictait mon horaire (de vie) et me donnait des objectifs à atteindre. De ce fait, mon champ de vision était restreint à la tâche à accomplir. À présent, j’ai tellement d’options, de choix et d’opportunités que je ne sais pas de quel côté me lancer. Je me donne ainsi le temps d’apprivoiser ma nouvelle vie avant de me lancer dans des grands projets.
Pour l’heure, je retourne à mes pissenlits! 🙂
Quel plaisir a chaque fois de te lire. Il y a une zénitude en toi qui s’exprime dans chacun de tes textes. Merci de nous ramener a l’essentiel de notre vie.
Bon deuxième mois, tu verras, on s’y habitue très vite.
Namasté
Merci Claude!
C’est plus facile d’être Zen quand on est retraité.
Bonne retraite et au plaisir de lire vos prochains commentaires!
C’est vrai qu’il est toujours plaisant de te lire car tu as une belle énergie et nous ramène à l’essentiel. Profite-bien!
Merci Alex!
Je savoure chaque moment!
L’essentiel… Apprécier pleinement le moment présent en pleine conscience. Inspirant ce jeune retraité!
Très bon texte, comme à ton habitude!
Cela me fait beaucoup rêver et, même si je suis loin de l’objectif, me fait beaucoup de bien! heureusement j’ai des horaires très flexible et n’ai pas besoin de grands déplacements, ce qui me fait beaucoup moins sentir dans le rat race. Mais je suis bien heureux pour vous et espère que votre temps continuera d’être rempli de de ce que vous aimez vraiment, parce que au fond, malgré tout ce que les détracteurs pourront dire, c’est ça la vraie vie et le bonheur!
Merci beaucoup Librocito!
Ma définition du bonheur a changé légèrement dans le dernier mois. Il y a quelques semaines, quand je planifiais mes projets de retraite, j’étais encore en mode « rat race ». Ainsi, j’avais l’ambition d’optimiser chaque heure de chaque journée dans le but d’accomplir le plus de projets possibles. Or, je constate maintenant que vivre lentement contribue grandement au bien-être. Un peu comme le faisait nos ancêtres, c’est-à-dire vivre simplement et à un rythme plus « humain », améliore la qualité de vie. C’est mon constat principal jusqu’à maintenant. À suivre…
Merci pour tes commentaires assidus. Au plaisir!
Félicitation!
Premièrement pour votre blog et votre inspiration.
Très belles valeurs et très beaux principes de vie.
Bravo à vous deux!
Merci Benoit pour les bons mots!
Chaque fois que je lis votre blog, je rêve de liberté. Je suis encore loin de la retraite….mais peut-être pas si loin de la semi-retraite 🙂 En utilisant sa passion pour créer des revenus, c’est travailler?
Merci Catherine d’avoir pris le temps de commenter!
Aussi, bravo d’avoir combiné passion et travail! C’est le meilleur scénario.
Bon parcours vers la liberté!
Content de lire ce résumé du premier mois. J’avoue que j’ai encore des inquiétudes (des toutes petites de rien du tout), j’ai peur de m’ennuyer ou de perdre mon – désolé, seul un mot anglais me vient en tête – purpose, un sens à ce que je fais, et un certain statut social. Mais en même temps, j’ai commencé le décompte des « dernières fois que… » : dernière fois que j’ai une revue de performance, par exemple. Et je trouve mon décompte insupportable!
Ça m’a fait rire les pissenlits, parce que je trouve ça relaxant comme activité, j’irais même arracher ceux des voisins quand ils sont bien dodus 🙂
Bon succès dans tes nouveaux projets!
Salut Mr. Jack,
J’ai bien hâte de connaître tes impressions (dans moins de deux mois)! En tout cas, si tu t’ennuis, on pourra démarrer une entreprise de paysagement.
Moi aussi, j’ai trouvé le décompte des derniers jours de travail interminable. Par contre, profites-en! Il s’agit d’une situation unique et certainement un point tournant dans ta vie. Ces moments sont toujours un peu inquiétants et déstabilisants, mais une fois passés on regrette de ne pas avoir savouré l’instant avec plus d’intensité.
Bon dernier sprint vers la retraite!
Merci jeune retraité de partager tes premières impressions; génial! J’adore te lire. J’aime ton regard sur le temps; la vie. Te lire me fait le plus grand bien. Au plaisir!
Merci beaucoup Marie!
Vous faites ma journée!
Merci JR, quel bonheur de te lire encore. Lorsque je reçois un texte de toi c’est un cadeau de lecture. Je m’installe confortablement et je prends le temps de rêver à ma retraite. Je reconfirme mes choix en te lisant. Tu m’aide à garder le #focus# sur mon objectif. Merci beaucoup de ta générosité c’est appréciée.
Merci Orev!
Décidément, c’est la journée des compliments. 🙂
Ça me procure aussi énormément de plaisir d’échanger avec mes lecteurs. Ce blogue me permet de rencontrer (virtuellement) des gens super allumés. Merci d’être au rendez-vous!
Par ailleurs, c’est plus facile de rester motivé quand on est en groupe. Il est tellement facile de retomber dans le moule de la consommation. Les tentations sont constantes.
Au plaisir de lire vos prochains témoignages!
Quelle énergie JS , profite bien . Bisous à Nath et toi
Salut Doreen!
Merci d’être passé sur mon blogue! Ça va bien dans le ch’nord? Je m’ennuie de ta musique.
Passe le bonjour à tout le monde! 🙂
Arracher des pissenlits à longueur de journée, j’hésite entre une relaxation Zen, ou plutôt une activité totale de retraité. 😉
Quand je pense à l’indépence financière, ce qui me motive le plus, c’est de devenir maître de mon temps. Travailler ne me dérange pas en tant que tel. Être obligé de travailler selon un horaire précis, à un endroit précis, avec des collegues pré-déterminés par contre …
Et oui, j’avais pris des congés parentaux à la naissance de mes enfants. Quel bonheur de faire son épicerie un mardi matin. Pas de traffic. Les étalages sont pleins. Les caissières sont de bonnes humeurs. Les magasins sont peu fréquentés, mais la population est totallement différente. C’est comme voyager dans son propre pays.
Bon succès pour la suite !
Salut CalculRiche!
Tu devrais essayer d’arracher des pissenlits, c’est thérapeutique!
Moi aussi, j’ai vraiment aimé travailler. D’ailleurs mon emploi a été ma passion pendant plusieurs années. Par contre, être libre financièrement signifie avoir le choix. Les industries évoluent extrêmement vite et un environnement de rêve peut rapidement passer au cauchemar (ex: le milieu de la santé au Québec).
Effectivement, souvent j’ai l’impression d’être un touriste dans ma propre ville. Je me balade dans le Vieux-Montréal, alors que je croise les travailleurs qui marchent d’un pas nerveux. Ça me rappelle à quel point je suis choyé!
En passant, je te contacte pour l’article sur ton parcours.
À bientôt!
Bonjour , c’est toujours plaisant de te lire jeune retraité ! En passant , tu es sûrement minimaliste , non ? Bonne journée
Merci Mario!
Je suis minimaliste dans le sens que ma consommation est optimisée selon mes besoins réels, plutôt que mes désirs du moment. J’essaie de simplifier ma vie au maximum en éliminant tout le matériel qui ne m’apporte rien. Je succombe quand même parfois à la tentation, mais, en général, mon mode de vie est très épuré. Êtes-vous aussi un adepte du minimalisme?
Bonne journée!
Je continue de vous lire et je ne perds pas l’intérêt pcq c’est simple á comprendre et ça fait du bien de savoir que c’est possible et c’est á chacun de nous á trouver sa façon de mieux consommer et pour les bonnes raisons.
J’espère qu’il y a de plus en plus de gens qui vous lise…
Vous êtes vraiment inspirant.
Merci!!!
Merci Réjeanne!
Notre stratégie pour atteindre l’indépendance financière est extrêmement simple. Nous réduisons nos dépenses au maximum et investissons les épargnes dans le marché boursier. Le temps fait le reste du travail. Je sais que certains gurus prétendent avoir inventer des systèmes infaillibles pour devenir riche. C’est de la foutaise! Ils veulent simplement vendre des livres/conférences/formations/etc.
J’espère sincèrement faire réaliser aux lecteurs que les principes relatifs aux finances personnelles sont très simples. Le problème c’est que trop souvent on écoute les conseils biaisés des gens de notre entourage, les agents d’immeuble, les vendeurs, etc.
Merci pour votre premier commentaire! J’espère qu’il y en aura d’autres. Bonne journée!
Voilà! Tu vois? Pourquoi avoir peur d’être libre? La liberté c’est ennivrant! Tu vas manquer de temps pour faire tout ce qui tout à coup devient possible!
Je suis content de voir que la liberté te plait!
Moi je vais prendre sous peu un très long congé… plusieurs mois… pour me consacrer à ma famille, voir mon ptit gars grandir et m’émerveiller de le voir découvrir le monde avec son sourire si radieux. Je me sens le devoir de l’aider à protéger cette beauté… Autant que je puisse être heureux d’être père, autant cela me rend parfois triste de les mettre au monde dans cette cage qu’est la rat race. J’espère arriver à les guider vers le chemin de la liberté pour qu’ils profitent de cette liberté naturelle le plus possible au cours de leur vie.
La rat race détruit ce qu’il y a de plus beau dans l’homme.
D’ailleurs j’ai tjrs trouvé étrange que nous pensions être un peuple libre (démocratie) alors que chaque jour nous échangeons cette liberté contre la tyrannie d’un monde corporatif.
Vive la liberté!
Salut BM,
Je suis content d’entendre que tu prends une pause « liberté »! Bravo! Je trouve que c’est extrêmement noble de dédier du temps à sa famille. Dans un monde où les « workaholics » sont vénérés et l’éducation des enfants est entièrement soustraitée, il est facile de perdre de vue sa raison d’être.
Je suis d’accord, le stress (souvent financier) fait ressortir le pire de l’être humain. J’en ai connu de beaux spécimens durant ma carrière.
Chose certaine, tes enfants seront nettement avantagés au niveau de l’éducation financière. 🙂
Vive la liberté!
Que ça fait du bien de te lire! Et que c’est drôle, l’histoire des pissenlits! Ma dernière journée de travail a été le 11 mai dernier et depuis, je ne sais plus où donner de la tête! J’ai donc décidé de me poser un peu pour réfléchir à la suite et qu’est-ce que j’ai fait, entre autres? Eh bien j’ai nettoyé le terrain de la maison de ma petite sœur avec un grand plaisir et préparé le terrain pour le grand jardin potager de ma mère. Étrange, car ce type d’activités ne me tentait plus que ça auparavant… c’est très zen, ramasser des feuilles, biner un jardin, sentir les fleurs et le vent. Et ça permet de réfléchir sans savoir qu’on le fait. Je suis libre de mon temps et ça vaut des millions, bien mieux que de posséder un tas de bébelles inutiles.
Merci Gabrielle pour le témoignage et félicitations pour la retraite!
Les tâches qui me paraissaient banales et insignifiantes avant ma retraite ont désormais un certain sens. En tout cas, elles sont nécessaires à mon équilibre mental. Je pense que le cerveau humain a besoin de ce genre de moment de réflexion. Aussi, j’adore votre expression « ça permet de réfléchir sans savoir qu’on le fait ». C’est tellement vrai!
Merci d’avoir pris le temps de commenter! À bientôt!
C’est un texte magnifique! Déjà dans le style d’écriture, ça parait que le texte a été rédigé par un retraité, ou plus généralement, par une personne libre!
Merci Sylvain!
Je découvre votre blogue avec beaucoup d’intérêt.
Au plaisir de rester en contact!
Bravo JR!
C’est encourageant de te lire. Bientôt…ce sera moi 🙂
Merci beaucoup Commelaplanète!
Je te souhaite autant de bonheur et de liberté!
Vivement la retraite!
Bravo JR pour ce blogue, très heureux de vous lire.
Je suis content de lire de plus en plus de blogeur comme vous. En fait j’aurais aimé vous lire beaucoup plus tot dans la vie.
Mon exemple précédent de la bourse était mon père qui avait perdu énormément à la bourse avec les nortel et jds de ce monde. Puis avec des gens autour qui avait été victime de fraude dans leur fond de pension. Ajoutons à ça l’idée traditionnelle qu’on prend normalement sa retraite à 65ans après 40 ans de carrière, aussi bien dire jamais vu de quand on sort de l’école…
Je suis tombé sur l’idée plus concrète de Tim Ferris de prendre des mini retraites de 6mois/1an de pause professionnelle pour lancer d’autres projets.
Puis un jour je suis tombé sur le site canadiancouchpotato et j’ai découvert une bonne méthode d’investissement en bourse avec les indices (qui ne tombent jamais à zéro comme nortel à moins de la fin du monde). Et sans conseillers financiers qui ont foutu tant de gens dans le trouble autour de moi!
Mais le grand coup a été quand j’ai découvert MrMoneyMustache et son calcul de retraite.
J’ai découvert que je pourrais économiser un grand coup et en finir avec la retraite une fois pour toute plutot que les mini pauses corporatives.
Juste savoir que c’est possible en 10ans m’apparait beaucoup plus motivant et atteignable.
Et chaque fois que je découvre de nouveaux blogueur comme vous et québécois de surcroit, ceci renforce ma confiance dans cette possibilité. J’ai fait les maths mais il faut des exemples concrets que c’est possible. Je suis bien parti, j’économise 50% de mon salaire net depuis quelques années. Je travaille aussi très doucement à convaincre ma conjointe… qui aime son travail et qui s’ennuirait à la retraite et qui a plus tendance à vouloir dépenser maintenant, maison, vacances etc.
J’aime beaucoup votre approche de la frugalité sur l’optimisation du bonheur. Les enfants aussi est un aspect important.
Merci pour ce blogue.
Merci Ckrunch pour les bons mots!
Moi aussi, c’est seulement quand j’ai découvert les blogues américains que j’ai réalisé que c’était possible de prendre ma retraite dans la trentaine, même avec un salaire moyen. Notre stratégie d’épargne intensive n’est pas enseignée à l’école, est inconnue des conseillers financiers et va à l’encontre de tout le système capitaliste. De plus, notre stratégie d’investissement fait peur aux banques (un peu comme UBER dans l’industrie du taxi). C’est un peu pour ces raisons que j’ai démarré ce blogue. Je veux présenter un chemin plus rapide vers le bonheur.
Merci de partager vos expériences! À bientôt!
Salut JR !
Il y a environ un mois que j’ai trouvé ton blogue par hasard en tapant « comment investir à la bourse sur Google » :p. Depuis, j’ai toujours hâte de revenir chez moi le soir pour continuer à lire ce que tu écris parce que c’est vraiment bon.
De plus, ce qui me fait « tripper » littéralement c’est que je me suis toujours demander s’il y a une façon de faire dans la vie qui diffère de ce que j’ai toujours vu et appris de mes parents et ma famille ? Ton blogue est la réponse que je cherchais.
J’ai fini l’université récemment et la combinaison de mon parcours scolaire en plus de toute l’information qu’il y a sur ton blogue me ramène toujours le même questionnement : qu’est- il arrivé avec la génération de mes parents (j’ai 27 ans et eux quasiment 60) ? J’ai toujours la même foutue impression que cette génération là a été échappée dans le vide.
J’ai voulu démarrer mon entreprise avec mes 2 colocs cet été (ça n’a pas fonctionné et c’est normal que ça arrive), mais pour mes parents ils ont toujours vu ça comme une perte de temps ce qu’on essayait de démarrer. Pour eux, on dirait que la vie s’est toujours résumée à « un coup que t’as fini l’école, tu te pognes une job payante dans une shop et tu fais ta vie là » WTF??? Les jobs maintenant sont tellement dur à dénicher. J’ai un diplôme en génie électrique et j’ai été contraint à me trouver une job chez un paysagiste cet été (Ben oui moi aussi j’arrache du pissenlit :p). Quand j’essaie de leur expliquer que je vais être bien plus gagnant de posséder ma business que d’aller donner du temps à quelqu’un qui, probablement, sera pas capable de me payer justement, la réaction que j’ai toujours c’est : « T’as pas assez d’expérience, tu seras pas capable de démarrer tes affaires ». Sac******, c’est à croire que « né pour un ptit pain, crève pour un ptit pain » est vraiment trop fortement ancré dans la tête du ptit québécois moyen. À ne rien tenter, on n’obtient rien dans la vie.
Sur ce, ton blogue mon donne toujours un peu plus d’espoir de pouvoir changer ma mentalité et celle des autres autour de moi. Je t’en remercie
P.S. Je sais que tu gravites autour du monde des starts-up. Étant donné que j’essaie de démarrer la mienne, j’aimerais bien savoir si t’as des conseils, contacts, informations etc à me partager. j’apprécierais vraiment beaucoup
Olivier
Merci Oliver! Tu fais ma journée!
La génération de nos parents n’a vraiment pas vécu les mêmes réalités que nous. À titre d’exemples, louer un logement plutôt que d’acheter une maison était un gaspillage d’argent, investir en bourse était l’équivalent de jouer au casino et démarrer une entreprise n’était pas une avenue viable pour les universitaires. Ce modèle ne fonctionne plus. Il faut le briser!
Je fais effectivement un peu de bénévolat auprès des jeunes (et moins jeunes) entrepreneurs. J’adore rencontrer des gens passionnés et allumés. Ça me ferait plaisir de jaser avec toi. Je vais poursuivre cette discussion par courriel.
Merci, au plaisir de discuter de ton projet!