Les sacrifices nécessaires à la retraite précoce

Nos sacrifices? Euh… Lesquels?

Une question revient à toutes les entrevues auxquelles nous participons. On veut savoir quels sont les sacrifices que nous avons faits pour en arriver là. Je pense que la réponse espérée ressemblerait à « On mange du baloney et on s’habille chez Dollarama ». Ceci permettrait au journaliste de conclure, « ce n’est pas pour tout le monde! » et aux gens devant leur télé de se réconforter dans leur mode de vie. Par contre, tel n’est pas notre cas. Notre liberté financière est le résultat de choix et non de sacrifices.

Tel qu’entendu dans les médias

Sur les ondes de CKOI, un animateur a dit, « Prendre sa retraite à 40 ans pour manger des soupes Ramen et du poulet bouilli, non merci! » (je paraphrase puisque je ne trouve plus l’extrait).

Ça m’a fait rire parce que j’aime bien les soupes Ramen. C’est même très tendance dans les restos hipster. Or, soyez certain que l’alimentation serait le dernier endroit où nous couperions. Nous sommes gourmands et consciencieux de notre santé!

Par ailleurs, dans l’émission Banc Public, on a conclu que « [l’épargne intensive] nécessite des sacrifices très importants… Il faut accepter de vivre dans un tout petit appartement, dans un quartier moins populaire, et ne pas avoir de voiture ».

C’est vrai que notre condo est petit selon les standards américains (700 pieds carrés), reste qu’il s’agit de la superficie optimale pour nous. Nous pourrions acheter plus grand, mais pourquoi? De plus, nous vivons dans un des quartiers les plus convoités de Montréal. Et, nous possédons une voiture, même que nous en avons eu deux durant plusieurs années.

Enfin, sur les ondes de Radio-Canada, on a titré notre entrevue « Prendre sa retraite à 40 ans: un choix contraignant, mais possible ».

Je cherche encore de quelles contraintes j’ai bien pu parler!

Les experts à cravate

Normalement, lorsqu’on parle de retraite précoce dans les médias, on invite un économiste ou un prof d’université à analyser le phénomène. La plupart du temps, ce dernier explique à quel point cette stratégie financière est risquée et qu’elle requiert toutes sortes de privations.

Je comprends l’importance de présenter les risques. C’est même une nécessité.

Toutefois, selon moi, ces spécialistes ne sont pas plus aptes à juger de mes choix de vie que n’importe qui d’autre. Ils font probablement partie de ceux qui s’endettent pour acheter une voiture, qui acquièrent la plus grande maison possible et qui surconsomment.

Exemple au passage… Il y a quelques mois, alors que j’attendais à la BMO, j’ai vu un huissier débarquer dans le bureau d’un planificateur financier pour lui servir une mise en demeure pour des dettes impayées. Comme quoi, l’habit (lire la cravate) ne fait pas le moine.

Consommer, c’est le bonheur (des pauvres)

Nous sommes lobotomisés par la pub. On nous martèle « CONSOMMER = BONHEUR » plusieurs milliers de fois par jour. Et, on finit par y croire.

Ainsi, posséder des meubles Ikea rapproche la famille, conduire un VUS Nissan permet d’être libre, manger du Nutella donne l’énergie nécessaire aux enfants pour réussir (quoi?), s’abonner à CAA procure la paix d’esprit, etc.

Par conséquent, en réduisant mon niveau de consommation, forcément j’ai sacrifié mon bonheur, non?

Bien au contraire! En réduisant toutes les dépenses futiles et superficielles, j’ai eu les moyens de vivre pleinement.

La somme de mes choix

Nous sommes la somme de nos choix. Toutes les petites décisions que nous prenons au quotidien s’additionnent pour former un tout, c’est-à-dire notre vie. C’est pour ça que je préfère parler de choix plutôt que de sacrifices.

Voici les choix qui furent déterminants à mon bonheur:

1- Conduire une belle auto ou voyager?

Acheter une auto ou voyager?

Si j’avais acheté une voiture neuve (ex: Honda Civic) à ma sortie de l’école, j’aurais déboursé en moyenne 9 000$/année (source). Mais, j’ai plutôt fait le choix de conduire une vieille bagnole qui m’en coûtait 2 000$.

Certains collègues de bureau se sont bien payés ma tête en voyant mon bazou stationné à côté de leur rutilante Audi. « Tu penses qu’elle va partir? » « Ça roule encore? » Pour eux, mon existence était aussi beige que mon auto.

Certes, le fait de renoncer au statut social lié à l’auto nous a permis de voyager. Ainsi, nous avons eu 7 000$ de plus par année pour le faire (en comparaison avec un proprio de Civic). Pour nous, ce montant représente six semaines de voyage en Asie.

Je ne parle même pas de mon collègue qui déboursait 18 000$ annuellement sur sa Audi A6. Imaginez tout ce que vous pourriez faire avec 16 000$ de plus par année.

Et si consommer était le vrai sacrifice? 😕

2- Acheter une maison ou financer ma liberté?

Acheter une maison ou louer un logement?

Si nous avions acheté une maison trophée, comme notre conseiller financier nous incitait à le faire, nous ne serions pas retraités aujourd’hui.

Nous aurions complètement mobilisé notre capital, nous aurions dû nous exiler en banlieue, nous nous serions éloignés de nos emplois respectifs et nous aurions dédié nos week-ends à l’entretien de notre château. Rien d’emballant à mes yeux!

Pour mes parents, qui ont toujours fait fructifier l’immobilier, vivre à loyer était un sacrifice.

Reste que notre loyer mensuel de 900$ nous a permis d’épargner intensivement et de bénéficier d’une qualité de vie à laquelle nous n’aurions pas eu accès en tant que proprio.

Au final, cette décision fut le moment décisif de notre parcours vers la liberté.

3- Me payer des petites gâteries ou vivre de grandes expériences?

Se payer des petites gâteries ou vivre de grandes expériences?

Les petites dépenses passent souvent sous le radar. On ramasse un muffin le matin chez Tim Horton’s, on suit les collègues au resto le midi, on participe à un tirage moitié-moitié, on se paye un sac de chips en après-midi, etc.

Autant de petites gâteries qu’on a l’impression de mériter. Après tout, on travaille tellement fort!

Par contre, ces dépenses qui paraissent insignifiantes s’accumulent et détruisent sournoisement le budget (et surtout la santé).

Nous avons choisi de les éliminer pour vivre de plus grandes expériences.

Par exemple, au lieu de luncher 20 fois chez Subway, nous préférons vivre une expérience gastronomique chez Chasse-Galerie. Ou encore, au lieu de payer pour le câble pour voir les matchs de foot à la télé, nous préférons y assister en personne occasionnellement.

Donc, nous avons des souvenirs plein la tête au lieu d’avoir des bébelles plein les placards.

4- Poursuivre ma carrière ou réaliser mes projets

Quitter son emploi ou réaliser ses rêve?

J’ai certainement quitté ma carrière avant d’atteindre mon apogée. J’aurais pu avoir plus d’employés, gérer des budgets plus importants, avoir plus de pouvoir et surtout faire plus d’argent. Quel sacrifice que d’arrêter maintenant!

En réalité, j’ai fait le pari de me réaliser à l’extérieur de mon cubicule gris. De toute façon, mon titre, mon salaire et mes responsabilités n’avaient rien à voir avec mon niveau d’épanouissement personnel.

À mon humble avis, l’ambition insatiable des travailleurs fait carburer le système, mais ne mène pas au bonheur.

Quoi qu’il en soit, je suis désormais le PDG de ma vie. J’ai atteint le plus haut échelon! 😉

En plus, j’ai créé un emploi. Au lieu d’empiler l’argent dont je n’avais pas besoin, j’ai laissé ma place à quelqu’un d’autre. Donc, oui, on peut dire que je me suis sacrifié.

Mes choix merdiques

Même si le mot « sacrifice » ne fait pas partie de mon vocabulaire, ça ne fait pas de moi un modèle à suivre.

Si un journaliste me posait la question « Quelles sont les mauvaises décisions que tu as prises? », j’en aurais long à dire.

Par exemple, il y a une douzaine d’années, j’ai acheté une auto neuve à ma première visite au concessionnaire. Quand ma blonde m’a fait reprendre mes sens, j’avais déjà perdu 500$ dans le processus.

Aussi, j’ai investi dans des entreprises merdiques par avidité. Entre autres, j’ai perdu 15 000$ avec Poseidon Concepts (source).

Autre exemple honteux, j’ai passé 7 sessions au Cégep. Une série de mauvaises décisions m’ont fait virevolter entre différents programmes. En plus, mes résultats pourris ont compliqué la suite de mes études.

Mais, je ne regrette rien.

Mes sessions supplémentaires au Cégep m’ont permis de rencontrer la femme de ma vie. Ainsi, toutes les erreurs stupides qui m’ont mené à ce moment sont totalement justifiées.

Je suis la somme de mes choix, mais aussi de mes erreurs.

Avez-vous l’impression d’avoir fait des sacrifices dans votre vie?

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97 commentaires

    1. Ma phrase préférée: « J’ai fait le pari de me réaliser à l’extérieur de mon cubicule gris ». Tout est dit!

  1. Le plus beau texte que j’ai lu depuis longtemps sur ce que je pense, ce que je vis, alors merci parce que parfois on se sent un peu seul dans des choix de vie « atpiques ».

    Merci!!!!

  2. Toujours très intéressant de te lire! (Je me permets le tutoiement, je n’aime pas la distance que peut créer le vouvoient. Ou peut-être suis-je seulement mal élever…)
    Ce billet met en plein le « spot light » sur le nœud du problème. On vit nos vies financière sur le pilote automatique sans se poser assez de question. Sans prendre le temps d’évaluer nos choix. Et j’imagine que tu as vécu toi-même ton lot de désagrément à tenter d’expliquer à ton entourage qu’il y a une autre façon de dépenser son argent.

    Personnellement j’ai eu mon épiphanie quand je suis tombé sur le blog de My. Money mustache. Wow, je me souviens à quel point j’étais en colère contre ce type qui me fessait la moral. Comment ose-t-il me dire que je dépense mal mon argent. Heureusement pour moi, j’ai finis par réfléchir. Pourquoi est-ce que je réagis comme ça? Comme si on m’avait attaqué personnellement.

    Grâce à cette réflexion j’ai lentement changé mes habitudes de consommateur. Certain de mes proches me trouvent un peu trop frugale. Mais certains ont également compris cette façon de faire et ont embarqué dans cette « folie » de l’indépendance financière. Quel beau sentiment de savoir qu’on a eu un impact sur la vie de gens qu’on aime.

    Je m’égare un peu mais je trouve ton blog parfait pour le message que tu essais de passer. Les articles ne sont pas trop long et à la fois bien détaillé, tu sites des sources, on n’a pas l’impression de se faire faire la moral!

    Je suis sûr que tu as déjà réussie à avoir ce même impact sur la vie de plusieurs personnes et juste pour ça je crois que tu peux être très fier de toi. Félicitation pour se blog qui semble gagner en popularité! C’est bien d’avoir une « version québécoise » de ces blogs de finance personnelle qui se compte par millier en anglais.

    P.S : Je me reconnais particulièrement dans l’anecdote des 7 sessions au cegep. J’ai également rencontré la femme de ma vie à cette 7e et ultime session. À chaque fois que je regrette un choix dans ma vie je me remémore que cela va peut-être me mené à quelques chose de bien en bout de ligne. Si non et bien tant pis, j’aurais appris de mon « erreur ».

    1. Bonjour Alex,

      PVI il y a beaucoup d’autres blogues québécois sur l’indépendance financière – voir la page « Bibliothèque ». Je vous invite aussi à visiter mon blogue (retraite101.com).

      Au plaisir,
      Retraite101

      1. Bonjour retraite101.

        Effectivement il y a d’autre blog Québécois sur le sujet. Par contre, peut-être ma perception est-tel faussé par le fait que jeune retraité est le premier que j’ai découvert, j’ai l’impression que ce blog ci à réussis à apporter le sujet un peu plus dans les média dit traditionnel.

        Loin de moi de vouloir réduire le travail des autres bloggeurs. J’en ai consulté quelque s’un et celui qui m’a le plus accroché et celui de jeune retraité. Sûrement que plusieurs facteurs que je ne pourraient identifier sans porter la réflexions un peu plus loin font qu’il me rejoint plus qu’un autre.

        En fait, c’est le seul que je continue de consulter sur une base régulière. J’ai passé tellement d’heure à lire à gauche et à droite que j’ai un peu l’impression de relire les mêmes choses mais avec une saveur différente.

        Mais je ne connaissais pas retraite 101. Je vais aller le consulter sans faute, je suis toujours curieux de voir ce que je peux apprendre d’une nouvelle source. Et si ça me plaît je vais l’ajouter à ma liste de blog!

        Bonne journée!

        1. Bonjour Alex,

          Je suis d’accord avec vous. Ce blogue-ci est sans aucun doute celui qui est le plus présent dans les médias traditionnels. Autre le fait que J-S est un excellent communicateur (n’oublions pas qu’il est un marketeur retraité :P), je pense qu’il y a deux raisons principales. Premièrement, il est déjà retraité (la plupart des autres blogueurs québécois partagent leur parcours vers l’indépendance financière, mais ne l’ont pas encore atteint). Deuxièmement, il a décidé de dévoiler son identité (la plupart des autres blogueurs québécois ne s’affichent pas publiquement). C’est donc très intéressant pour les médias traditionnels de l’avoir en entrevue, plutôt que d’avoir un blogueur masqué.

          C’est vrai que les mêmes sujets reviennent d’un blogue à l’autre, mais chacun à son propre style et son propre point de vue. Par exemple, moi je mets plus d’emphase sur les saines habitudes en matière de finances personnelles, tandis que d’autres mettent plus d’emphase sur leur parcours vers l’atteinte de l’indépendance financière.

          Merci beaucoup de visiter mon blogue et j’espère que vous apprécierai les sujets que j’aborde.

          Au plaisir,
          Retraite101

          1. Vous avez deux excellents points, sans l’ombre d’un doute cela à contribuer à faire parler de lui. En fait trois si on ajoute l’excellent communicateur!

            J’ai lu votre dernier article à propos de vivre en banlieu avec une seule voiture. Également commenté. J’ai beaucoup aimer ma lecture, j’ai ajouté votre blog à ma liste et vais allez découvrir quelques articles dans le futur.

            Au plaisir d’échanger à nouveau!

    2. Salut Alex,

      J’ai tendance à vouvoyer tout le monde, car je ne sais pas qui se trouve derrière le clavier. Reste que je préfère tutoyer.

      Pour moi aussi, MMM a été influent dans mon cheminement. Je ne le lis plus maintenant, mais à l’époque, il m’a fait découvrir certains concepts importants. Son discours est plus radical, alors je pense que le choc est plus grand pour ceux qui sont sur le pilote automatique (pour reprendre ton expression).

      Merci pour les bons mots, j’apprécie sincèrement! Si mon blogue peut faire réfléchir quelques Québécois, tant mieux. Ça donne un certain sens aux heures que je passe devant mon ordi à écrire. Dans tous les cas, juste la réflexion (et l’introspection) nécessaire à la rédaction d’un article, me fait du bien.

      Merci d’être au rendez-vous!

      Les commentaires comme le tien m’énergisent.

    3. Ah, le pilote automatique… je suis entièrement d’accord avec vous Alex. Pendant plusieurs années j’ai vécu ma vie (et pas seulement financière) de cette façon. Un jour un événement malheureux et important est venu bouleverser ma vie, et paf, le pilote automatique s’est enrayé, il ne marchait plus. On se réveille, on réalise bien des choses, la prise de conscience est douloureuse. La chute est brutale, vertigineuse, mais salvatrice. Cela nous donne l’opportunité de complètement changer notre vie, de se préoccuper de l’être et non pas de l’avoir, comme l’a si bien dit un autre lecteur dans son commentaire (le Blogueur Masqué?). Pour ma part j’ai dû me faire accompagner par un psychologue pour naviguer cette tempête causée par ma prise de conscience. Ma thérapeute m’a confirmé que beaucoup de gens vivent sur le pilote automatique, cela semble un mal répandu dans nos sociétés d’aujourd’hui. Heureusement ce n’est plus mon cas, et je réalise pleinement la chance que j’ai d’avoir eu cette prise de conscience, et de vivre ma vie différemment et pleinement aujourd’hui.

      1. Bravo à vous d’avoir non seulement surmonter une épreuve, mais surtout d’avoir grandi de cette épreuve!
        Vous avez tellement raison quand vous dites que nous avons la chance de ne plus se laisser mener par le pilote automatique. Même si cela demande une réflexion constante, pourquoi je fais tel action, pourquoi j’achète ou n’achète pas ceci, le sentiment de liberté que ça apporte n’a pas de prix!

  3. C’est toujours un bonheur de vs lire.
    Je suis entièrement d’accord avec vous.
    Moi je me suis divorcé de l’homme de ma vie, j’ai été très malade et maintenant après 20 ans, je suis toujours seule et je nage ds le bonheur.
    Ce n’est pas que je sois riche mais j’ai et j’assume totalement ma vie.
    Et c’est ça que j’entends quand je vous lis.
    Je vous souhaite de continuer d’inspirer et d’influencer.
    Merci de partager votre vécu.
    Bonne journée.☀️☀️☀️

    1. Merci beaucoup Réjeanne!

      On a tous des coups durs et des échecs. Je pense que ça nous enrichit. « L’échec est le fondement de la réussite. » (Lao Tseu)

      Passez une très belle journée!

  4. Bon article ! Je suis en accord avec tout ce que vous y ecrivez !

    A 45 ans je n’y apprends rien mais j’aurais aimé le lire a 20 ! j’espere que moi a 20 j’aurais eu la sagesse de faire de toi mon Gourou ! (pas sur)

    Les principes que tu énonces devraient être enseignés des la tendre enfance dans les garderies et les ecoles ! C’est bien plus importants que de connaitre le son que font les animaux de la basse cour et le nom des dinosaures lol. J’irais meme jusqua dire qu’on devrait le faire avec la meme energie que le recyclage: Des hordes d’enfants brainwashés retournent a la maison et exigent de leurs parents que le moindre contenant soit lavé et mis au recyclage, que la sandwich soit emballée avec quelquechose de reutilisable . Or on ne sait pas trop quoi faire de ces montagnes de matiere recycable… Mettons donc l’emphase sur réduire a la source ?!?!!! Non non non trop de  »sacrifices » !!!

    Moi j’ai recu des cours  »d’économie familiale » au secondaire aucours desquels j’ai appris a me faire un tablier et des biscuits lol ! mais on m’a jamais parle d’économiser , de faire des placements, de magasiner dans des ventes , de regarder les circulaires a l’épicerie, de me faire le café avant de partir au travail plutot que d’arreter au tim etc. Or toutes ces habitudes m’ont permis d’être a l’aise financierement avec 3 enfants une maison payéé et 2 autos des voyages etc. Je ne pense pas avoir sacrifié quoi que ce soit.

    Toute l’économie est basé sur la surconsommation, ils ont leurs pushers (les experts a cravate) et les personnes qui ne sont pas assez ouvertes d’esprit pour changer leur programmation et commencer a se remblayer plutot que de creuser plus creux…

    C’est triste mais il n’y ura jamais qu’un infime pourcentage de la population qui comme nous mais comme dit Mcsween ca prend des gens pour faire rouler l’économie

    Je vous leve néanmoins mon chapeau pour votre effort d’écucation du public !

    J

    1. Bonjour Jerome,

      Vous avez un excellent point! On consomme comme des fous, puis on se donne bonne conscience en recyclant et en faisant du composte. Ou encore, on prend l’auto pour aller au coin de la rue, mais on conduit un VUS hybride pour bien paraître devant les voisins. On passe à côté du problème. En fait, on a plus conscience de la perception des autres que de l’environnement.

      Le cours d’économie familiale était une farce. C’était considéré comme une récréation par les élèves. Puis, malheureusement, le gouvernement Charest a coupé les cours d’économie en 2009. Chose certaine, il y a un immense vide dans l’éducation.

      Merci d’avoir pris le temps de commenter!

  5. Bon matin!Toujours aussi intéressant et encourageant! Je prévois prendre ma retraite à 50 ans … encore trop jeune pour certains!!

  6. Bonjour le jeune retraité,

    Effectivement les médias « adorent » ces histoires. Dans les émissions radio et télévisées, ils ne peuvent s’empêcher de présenter la retraite précoce comme un choix contraignant. J’ai d’ailleurs ris à plein éclat quand « l’expert » dans l’émission Banc Public a expliqué qu’il faut faire des sacrifices importants : vivre dans un petit appartement, ne pas avoir de voiture, manger par cher, etc. Je sais que ce n’est pas le cas pour vous, et je confirme que ce n’est pas le cas pour nous non plus.

    Nous n’avons pas de piscine creusée, nous n’avons pas de voiture neuve financée sur 7 ans et ne mangeons pas des « ramen ». En d’autres mots, nous avons une maison, une voiture usagé payé comptant et mangeons des repas de qualité.

    Je dois dire que j’aime beaucoup la comparaison que tu fais à propos de tes choix : automobile neuve versus voyage, maison trophée versus appartement, dépenses versus expériences, etc. Ça explique bien que ce n’est pas une histoire de « contraintes », mais plutôt une histoire de « choix ».

    Au plaisir,
    Retraite101

    1. Bonjour,

      Moi aussi j’ai bien aimé la comparaison qu’il fait sur les choix: voiture neuve versus voyage et plus encore !

      Celle que je fais souvent pour ma part à ceux qui ne peuvent pas comprendre que je vive sans cellulaire c’est de comparer un abonnement annuel à un voyage en Europe 😉

      Julie

      1. Bonjour Julie,

        En plus, dans cet article, je ne parle même pas des bienfaits sur la santé.

        Vivre sans cellulaire = santé mentale + aptitudes sociales
        Vivre sans voiture = forme physique
        Faire son lunch = santé + énergie + productivité

        Merci de participer à la discussion!

        Au plaisir!

    2. Salut Retraite101,

      On est devenu un peu les jeunes retraités de service. Dans certaines entrevues, notre présence est un peu accessoire puisqu’on n’a pas vraiment la chance d’élaborer dans nos réponses.

      Par contre, ça me fait plaisir de la faire. Ça me donne la chance de rejoindre des gens qui n’ont pas connaissance de notre petite communauté.

      Ensuite, si les gens veulent en savoir plus, ils aboutissent sur mon blogue ou le tien ou un autre. En tant que blogueur, je pense que nous sommes tous gagnants .

      D’ailleurs, je recommande ton blogue à tout ceux qui ne l’ont pas encore découvert.

      Merci!

      1. Je suis d’accord avec vous, en regardant les émissions, vos réponses sont éditées de façon à donner l’angle choisi par le média en question… ça me tombe sur les nerfs! Surtout quand on entend les mots “sacrifice” et “privation” de façon répétitive. Cela dit, je vous remercie tous les deux d’y participer ! C’est grâce aux médias que je vous ai découvert et que j’ai la chance de lire votre blogue. Et je ne suis pas la seule! Donc vos interventions dans les médias sont extrêmement utile! 🙂

        1. Merci Retraite45!

          Il faut dire que le montage est généralement à notre avantage. Je finis toujours par dire une connerie en entrevue, mais c’est coupé au montage. Je ne pourrais jamais être politicien!

          Dans tous les cas, je me prête au jeu pour faire connaître mon blogue.

          Merci pour les bons mots!

  7. Vous avez tout à fait raison. On associe facilement dépense avec bonheur. Ce qui est normal, jusqu’à un certain point.

    On est plus heureux à 20000$/année qu’à 5000$, car nos besoins de base sont comblés: logement, nourriture, etc.

    Par contre, une Audi avec des paiements de 18000 de dépense annuellement (?!?) ne comble certainement pas le travail supplementaire necessaire pour se la payer, à moins d’être multimillionaire.

    Madame Calcul Riche à écrit un article sur les « sacrifices ». Je vous invite à la lire sur notre blogue!

    1. Salut Le Calcul Riche,

      « Entre 2008 et 2009, Daniel Kahneman, Prix Nobel d’Économie en 2002, et l’économiste, Angus Deaton, ont réalisé un sondage auprès de 450 000 Américains sur le lien entre leur état de bonheur et leur salaire. Il en résulte, que ceux qui gagnent plus de 75 000 $ par an ne seraient pas plus heureux. Ce salaire est considéré comme le point de bascule. » (source)

      Une fois que nos besoins de base sont comblés, l’argent supplémentaire n’apporte pas grand chose de plus.

      J’ai lu l’article de Mme Calcul Riche avec intérêt. Pour les intéressés, voici le lien: http://lecalculriche.com/madame-calcul-riche/

      Merci pour le commentaire!

      1. D’accord à 50%
        Il est vrai que dès que nos besoins de base sont comblés, la boucle est assez bien bouclée sauf pour une chose, les expériences, l’argent supplémentaire, si utilisé pour vivre de nouvelles expériences (lire voyages et activités) apportent un bien être supérieur assez significatif, cela permet de nouer de nouvelles relation, de se creer des souvenirs, chose que les biens de consommation ne peuvent apporter à long terme

        1. Selon moi, les expériences peuvent être toutes simples. Pas besoin de voyager à l’autre bout du monde ou de se payer une loge au Centre Bell pour vivre quelque chose d’unique. Il suffit d’organiser un repas entre amis, de faire une randonnée en forêt, de faire du bénévolat, de rencontrer des gens hors du commun, de se déplacer en vélo plutôt qu’en auto, d’apprendre une nouvelle langue, de démarrer un potager, etc.

          Pour revenir à la stat que je cite ci-haut, pour moi, 75 000$/an est amplement suffisant pour vivre sans contraintes. Ça laisse 55 000$/an après impôt.

          Par contre, comme tu dis, si on a juste l’argent nécessaire pour survivre, la vie peut être stressante et les expériences très limitées. Ça prend un minimum de « buffer ».

          Merci!

    1. Merci!

      Je vous le souhaite!

      En tout cas, vous avez le bon pseudo, le chauve à moustache. Il semble que les moustachus aient une longueur d’avance au niveau de l’épargne (ex: Mr Money Mustache). 😉

  8. Salut Jeune Retraité!
    Excellent article :), tu as véritablement bien articulé ce que nous ressentons lorsqu’on tente de parler à notre entourage de nos projets puis que la conversation prend la tournure des « sacrifices ».

    À un certain point dans l’émission Banc Public, l’animatrice dit « mais tu sais on vit dans une société de paraître hein » et ça m’a fait bien rire.. Entre travailler minimum 15 à 25 ans de plus pour « fitter » dans une société de paraître, et faire des choix judicieux (voiture/électros usagés qui accomplissent parfaitement leur fonctions!), le choix me semble plutôt facile.
    Comme tu l’as si bien dit: et si consommer était le vrai sacrifice!

    Merci de nous faire sentir moins seuls et d’aussi bien décrire cette perspective pour aider à d’autres de peut-être se libérer de la fausse croyance du « bonheur = consommer » :). Toujours tellement plaisant de te lire.

    1. Salut Mme Mod,

      Ça m’a pris du temps avant de bien verbaliser ce que je pensais sur ce sujet. La première fois qu’on m’a posé la question, je suis resté bouche bée. Pour être honnête, je n’avais jamais réfléchi à cette question. C’est pour dire à quel point je n’ai jamais souffert de privations.

      Peut-être qu’un jour le journaliste posera la question à un surconsommateur « Quels sont les sacrifices que tu as fait pour accumuler toutes ces bébelles? »… NOT

      Merci d’être passée!

  9. Un mode de vie c’est un choix bien éclairé établi en fonction de nos valeurs. Pour ma part je fais le choix de partager le plus de temps possible de qualité avec mes enfants plutôt que de posséder une grosse maison, une grosse roulotte, une grosse voiture….Sincèrement, j’ai vraiment l’impression d’être 100% gagnante dans les choix que je prend au quotidien. Je me sens totalement libre, même si j’occupe un emploi et cela s’explique par le simple fait que je ne m’y sens pas enchaîné! J’ai la possibilité de prendre des traitements différés, de travailler à temps partiel…Je me trouve tellement chanceuse …sa vaut bien plus que du bien matériel en mon sens…Bref, je n’aspire peut être pas à une retraite aussi précoce que la votre était donnée mes choix de vie actuel, mais au bout du compte le principe est très semblable!

    1. Ont parle souvent de prendre sa retraite le plus tôt possible, mais quand tu as une job que tu aime, pourquoi la quitter? Pour moi, ce mode de vie, est d’avantage pour prendre enfin le contrôle sur ma vie. Ce mode de vie à été un énorme cadeau qui ma permis de m’enlever tous le stress relié à l’argent. Demain je perds ma job? Pas grave, j’ai en masse d’argent pour pouvoir vivre et prendre le temps de m’en trouver une autre. Je ne stress pas à me demander comment je vais réussir à payer mon logement ou ma voiture. C,est tous le stress relié à l’argent qui est partie et cela n’as pas de prix.

      1. Bonjour Bruce,

        La retraite n’est pas une fin en soi. Toutefois, la liberté financière devrait être l’objectif.

        Le marché du travail change tellement vite (fusion, acquisition, vente) que ça prend un plan B.

        Bravo pour vos choix et, par conséquent, votre liberté!

    2. Bonjour Laurie,

      Bien dit! Au fond, la liberté c’est d’avoir le choix. Le choix de travailler moins d’heures, le choix de voir ses enfants grandir, le choix de changer de carrière, le choix de prioriser sa santé, etc.

      Vous avez créé votre chance.

      Merci pour ce témoignage!

  10. BRAVO! Notre liberté financière est le résultat de choix et non de sacrifices…. Quelle belle phrase! Mon conjoint est à la retraite (à 52 ans) depuis le 22 juin, et pour ma part, je termine le 5 juillet à 51 ans 🙂 Je sens le besoin de continuellement me justifier, quand on me demande comment je vais  »financer » ma retraite! La prochaine fois qu’on me le demande, je vais emprunter votre phrase et simplement répondre: ma liberté financière est le résultat de choix et non de sacrifices :):):)
    MERCI et continuez de nous inspirer.

    1. Félicitations Marie-Hélène!

      Vous êtes libre juste à temps pour l’été. Quel bonheur.

      Justement, c’est ce que je vous souhaite, du bonheur.

      Longue et heureuse retraite à vous deux!

  11. Bonjour à vous ?,
    Félicitations pour ce très bon billet, toujours intéressant et pertinent.

    De mon côté, j’ai une vie assez frugale, je n’ai pas d’auto, ( même si je suis en région ), je gère mes placements et dans les derniers mois, j’ai pris la décision de vendre mon entreprise.
    Donc à 51 ans, je vais pouvoir prendre une pre retraite même si à 40 ans, j’avais tout perdu et j’ai dû recommencer à zéro.
    Et pourtant, je n’ai jamais eu l’impression de souffrir ou de manquer de quoi que se soit.
    Moi aussi je préfère les expériences comme les voyages, le très bon vin, bonne bouffe, etc.
    Mais c’est vrai que parfois nous sommes jugés selon nos possessions comme les voitures, le paraître et les gens autour de moi m’en parle à l’occasion et me trouve un peu gratteux parce que je n’ai pas d’auto entre autre. ??

    Donc, le secret c’est de ne pas se comparer aux autres, de ne pas embarquer dans toutes les pubs qui nous disent que le bonheur est matériel et de demeurer soi même.

    Merci encore pour votre excellent blogue qui est toujours très agréable à lire.

    René

    1. Bonjour René,

      Félicitations pour votre liberté!

      Vous me faites penser à un point dont je n’ai pas parlé dans mon billet.

      Parfois, même les expériences deviennent une source de comparaison et de surconsommation. Les photos de voyages et de restos sur Facebook sont les meilleurs exemples. On ne s’en sort jamais! 😉

      Merci pour votre témoignage!

      Bonne pré-retraite!

  12. Il y a une différence entre ce privé et mieux dépenser son argent. Mais sa fini que c’est toujours les mêmes commentaires inutiles, donc maintenant je ferme ma gueule et fait mes affaires tranquilles. Ce mode de vie à été le plus beau cadeau que je pouvais me faire. Fini le stress à propos de l’argent, pus de dette, je ne stress pus à me demander comment je vais arriver si je perds ma job ou me sépare. La seule place que j’ai coupé, c’est dans le luxe inutile que je pensais à tord avoir les moyens de me payer. J’achète les marques maison, pourquoi payer 2$-3$ de plus pour avoir la marque Tylenol, alors que la marque maison c’est exactement le même produit? Mais surtout, j’achète uniquement ce que j’ai besoin et que je sais que je vais utiliser.

    1. Avez-vous l’impression d’avoir fait des sacrifices dans votre vie?

      C’est justement le contraire, c’est avant que je devais faire des sacrifices à cause de l’argent qui partait pour payer les dettes. Plein de choses que j’aurais aimé acheter, mais que j’avais pas l’argent. Plein d’occasions d’affaire que j’ai dû dire non car je n’avais pas le capitale pour investir. Plein de rêves que j’ai pas pu réalisé car je devais payer une voiture 10 fois trop cher.

      Si je veux vraiment quelque chose, je vais l’acheter… Si je l’achète pas, c’est que je le voulais pas vraiment, donc c’est pas un sacrifice.

      Ont devrait plus parler de concessions que de sacrifices… Vous avez fait la concession de vous acheter une voiture usagé pour pouvoir faire des voyages… Le vrai sacrifice aurait été de vous priver de vos voyages pour avoir une voiture de l’année juste pour fiter dans le moule social.

      1. Rebonjour Bruce,

        Merci de participer à cette discussion!

        En fait, ce qui devrait être enseigné aux enfants est le concept de coût de renonciation. J’ai compris ce concept trop tard dans ma vie.

        Pour chaque décision, il y a un coût qui y est associé. Or, souvent ce coût est la liberté.

  13. Bonjour à vous,

    Apres avoir lus et relus sur le sujet, j’en viens à une conclusion, nous sommes tous différent avec des parcours tout aussi différents, c’est seulement le système pour nous regroupe pour avoir plus de facilité à nous contrôler. Chacun a le droit de vivre comme y l’entend avec ses propres choix pourvu que cela n’interfère pas sur le bienêtre d’autrui. Étant retraite depuis peu et après avoir fait le choix (bientôt) d’écrire mon propre blogue (au début pour tenter d’ouvrir les yeux aux autres comme j’ai su ouvrir les miens), j’ai décidé d’écrire un blogue pour moi avant tout, sur des sujets qui me passionne, parce que j’ai envie d’écrire et de partagé… mais je me fais plus d’illusion, nous vivons dans une société de jalousie et de désir, qui convoite souvent ce que notre voisin possède, c’est dans la nature humaine et surtout nord-américaine et ça va prendre une catastrophe et plusieurs générations avant que les mentalités changent.

    Tu mentionnes que les médias en arrivent toujours à la conclusion que vous vous êtes privé pour arrivé ou vous êtes aujourd’hui et c’est parce qu’ils sont avant tout intéressés à relier le plus grand nombre d’auditoires qui eux sont envieux et jaloux de votre situation. La pilule passe mieux!!!

    Bravo à René qui a su réussir à décrocher et vendre sa cie avant qu’il soit trop tard et en profiter pleinement.

    Pour ce qui est des excellents articles sur le sujet, je recommande fortement les blogues suivants : jeune retraité, retraite101, inficafé

    1. Salut Retraitecie,

      J’ai bien hâte de lire ton blogue (je me permet de te tutoyer puisqu’on va surement échanger fréquemment à l’avenir). Tu viendras partager l’URL une fois qu’il est publié.

      À ton point, les recherchistes, les journalistes, les animateurs, les producteurs vivent selon les valeurs de la population en général. Ainsi, forcément, leurs questions sont similaires.

      Peu importe, ça fait connaître notre communauté.

      Au plaisir!

  14. Merci beaucoup pour cet article, je cherchais le bouton « like ».
    J’ai remarqué aussi « l’expert » dans votre émission qui conseillait la sécurité à tout prix. Au prix de passer sa vie à travailler. Le gars est expert mais n’a sûrement pas pris sa retraite.
    Une chose que j’aime faire est de fouiller les vielles prédictions des analystes et de les comparer à ce qui s’est passé pour vrai. Oh là là qu’ils sont pas bon!!

    Une autre chose aussi c’est que je me contente pas des demis vérités des articles d’affaires trop cours et confus. Je plonge dans de bonnes grosses briques sur les finances ou des articles savant tel que le trinity study. Des fois je retrouve les data et je remodélise dans excel pour me faire des simulations. Non je ne les crois pas sur parole. Mais je préfère maitriser les math, internaliser les principes et comprendre les ordres de grandeurs.
    La règle du 4%, elle est béton si on reste flexible. Dans la réalité y’a personne qui a pris sa retraite en 1929 ou 1930, ni en 87. Les gens repousse cette décision un peu. Un autre avantage des jeune retraité est d’être encore capable de générer des revenus et retourner travailler un peu et pas longtemps. En fait ce qui est plus probable dans la moyenne est de se retrouver avec beaucoup d’argent.

    Un moment donné il faut arrêter d’être esclave de ses peurs et se mettre à vivre.

    1. Merci pour l’excellent commentaire Ckrunch!

      Le phénomène de la retraite précoce est récent, même pour les experts. Alors, peut-être que leur opinion n’est pas encore complètement formée.

      Ceci dit, je trouve qu’il est sage d’informer les auditeurs des risques. Cette stratégie comporte des risques et nécessite une bonne capacité d’adaption.

      Mais, comme vous dites, à un certain point, la peur devient un frein à la vie.

      1. Ça me laisse sur ma faim de juste mentionner qu’il y a des risques à la règle du 4% sans les expliquer. Ça fait juste peur et ça fait comme valider le style de vie standard sans comparer les risques du style de vie standard.
        Le trinity study fait plusieurs prémisses: un portefeuille comportant beaucoup d’actions d’entreprise, aucun frais de gestion, un horizon de 30 ans et un futur comme le passé, un taux de retrait fixe. Pour un résultat de 2% de chance de manquer d’argent sur 30 ans.

        Les gens ne vont pas se retirer au pire moment et continuer de retirer le même montant coûte que coûte. C’est le pire risque, passé cette idiotie, le risque baisse énormément.
        La différence d’un portefeuille supportant 30 ans ou 100 ans est minime.
        C’est vrai que les frais de gestions de fonds mutuels canadiens sont les plus élevé au monde. C’est aussi pourquoi j’utilise les fnb recommandé par canadian couch potatoe. Bien capitalisé, indice large tel qu’un total market du monde entier et des frais de gestion de moins de 0.1%.

        L’expert opposait que la règle du 4% étant dangereuse dans les mains de la moyenne des gens qui ne comprennent pas ce qu’est un intérêt composé.
        Moi je pense qu’il ne faut pas s’empêcher de parler de cette règle, il faut plutôt promouvoir la littératie financière. Je pense que le genre de personne qui économise 25x ses dépenses sait ce qu’est un intérêt composé.
        Il mentionnait aussi qu’on sortait du marché avant d’atteindre notre maximum de productivité. Ça me fait sourire car c’est comme s’il n’avait pas compris le pouvoir des intérêts composés. Plus on épargne jeune, plus cet argent a de temps pour croître. Au moment où l’on atteint le top justement, le revenu issue de placement vient remplacer le revenu d’emploi… L’épargnant gagne beaucoup plus cher que le standard! Quoi de mieux que d’utiliser son maximum de productivité pour vivre sa vie selon ses termes?
        D’ailleurs, l’épargnant va dépenser beaucoup beaucoup plus par heure travaillé, si on fait le calcul sur une vie. Ex: quelqu’un place 1$ par an à l’age de 20 ans dans un portefeuille balancé rapportant 7% par an aura atteint 13.81$ au bout de 10 ans. Ensuite jusqu’à 84 ans il retire de ce même portefeuille 4% par an ce qui fait des retrait cumulé de 75.20$ sur 54 ans ainsi qu’un montant restant de 70.21$ à léguer à ses héritiers. Autrement dit, chaque 1$ épargné permet d’en dépenser 14.54$ sur une vie.
        Difficile? Fidelity investment a trouvé que les meilleurs investisseurs sont ceux qui ont oubliés qu’ils avaient de l’argent…

        Personnellement j’ai découvert l’indépendance financière (et la règle du 4%) en cherchant sur la sécurité financière. Parce que je trouvais le mode de vie standard très risqué.
        En économisant 5% par an (selon la moyenne) il faut 20 ans pour remplacer une année de revenu.
        Hors selon mon taux d’épargne de 55%, il me faut 10 mois pour épargner l’équivalent d’un an de dépense. S’il m’arrive un coup dur, perte d’emploi, maladie etc je me considère beaucoup moins vulnérable.
        Je ne suis pas encore financièrement indépendant mais je peux quand même vivre des années sans travailler. Si mon patron m’embête trop, ça sera vite réglé! Mais j’aime mon travail.
        Le phénomène #metoo m’a épouvanté du nombre de gens au québec qui vivent du harcèlement au travail. Ils se taisent car ils ont une maison à payer, une voiture, une piscine des dettes et un mode de vie à soutenir. Est-ce que c’est pas un très gros risque de ne pas avoir les moyens de se faire respecter? Ne pas avoir les moyens de dénoncer, de claquer la porte s’il le faut?

        Je dépense comme si je gagnais le salaire minimum et j’épargne le reste. Pourtant je vis très bien. Je voyage deux fois par an à l’étranger et je fais du camping 1 weekend par mois env. Je loue des voitures neuves pour aller randonner. Je lis dans le bus pour aller travailler. Je ne me casse pas la tête sur les rénovations puisque je suis à loyer. Je fabrique les projets qui m’intéressent et j’en suis fier. Alors quels sacrifices? C’est juste que je concentre mes efforts sur ce qui me rend heureux et l’argent épargné me sert de barrière au stress.

        Tout a un risque, mais il faut le mettre en perspective et souligner les éléments permettant de prendre une décision.

        1. Très bon commentaite Ckrunch!

          C’est comme si on disait « l’épargne intensive (jumelée aux intérêts composés) est un outil trop puissant pour être entre les mains de monsieur madame tout-le-monde ». Forcément, il doit y avoir des dangers, des risques et des contraintes. C’est trop beau pour être vrai!

          Or, selon moi, c’est le secret le mieux gardé et la clé de la liberté.

          D’ailleurs, Albert Einstein a déclaré que la puissance de l’intérêt composé est certainement la plus grande force de l’univers. On dit même qu’il l’aurait appelé la 8ième merveille du monde. J’y crois aussi!

          Dans mon cas, je n’ai plus à travailler parce que mon argent travaille pour moi.

          Cependant, ma stratégie est néfaste pour tous les parasites qui dépendent de ma surconsommation pour justifier leur existence. Ainsi, ça n’avantage personne de promouvoir ce mode de vie frugal.

          Merci pour votre témoignage. Vivement la liberté! 🙂

  15. Bonjour JR,

    Bravo pour ton article tu vulgarise bien nos pensées. Ton blogue est comme un phare pour moi, il me confirme que je fais les bons choix jour après jour. C’est difficile de toujours garder le cap, il y a une pression sociale tellement forte. De plus, je me sens seule, lorsque que j’explique à mon entourage mon projet d’indépendance financière les gens ne comprennent pas et cela ne les intéresse pas. Vous avez dû vivre cela. Je crois que ça confronte les gens dans leur choix. Enfin, moi je continue mon chemin avec mon objectif bien en vue 🙂

    1. Bonjour Orev,

      J’ai vécu ça… et je le vis encore à l’occasion.

      Pour moi, les jugements de valeur et les commentaires négatifs ont agi comme motivateur tout au long de mon parcours vers la liberté. Ça m’a donné l’énergie pour épargner encore plus. C’est pour ça que j’ai remercié mes détracteurs le jour que j’ai pris ma retraite.

      Bon parcours!

  16. Bonsoir!

    À quand une nouvelle rencontre en chair en os pour la communauté?
    J’ai bien hâte de vous serrer la main. 🙂

    Cette discussion me fait penser au concept de mérite relatif au bonheur appris lors d’un cours de philo au cégep – qui moi aussi m’a pris plus ou trop de temps -. Grosso modo, il était suggéré que pour Aristote, on ne devrait pas juger les individus selon leur degré de conformité avec les normes, les valeurs et les représentations dominantes – leur statut social -, mais selon leur audace et leurs efforts particuliers. Vous incarnez pour moi cet idéal éthique. Vous êtes qui vous êtes aujourd’hui et où vous êtes grâce à vos efforts, votre mérite. À titre personnel, je vous admire plus que je ne vous envie!

    C’est fou, mais en quelques mois seulement, grâce à vous, PY McSween et les blogs référés ici, j’ai complètement changé mon point de vue sur l’argent. Avant, je brûlais ma mince cagnotte d’emploi d’été d’animateur de camp de jour pour être sans le sou en décembre. J’ai déjà dépensé 350$ de disques compacts chez Archambault en une seule fois! J’épargne désormais systématiquement, j’investis dans les fonds gérés de façon passive (BMO Portefeuille Futé) ou avec les conseillers robots (Wealthsimple) et j’obtiens des surplus budgétaires à chaque mois. Tout n’est pas rose évidemment; je dépense encore pour des « petites gâteries », dans mon cas les « irrésistibles » croustilles Miss. Vickies au Jalapeno à 20g de lipides à chaque semaine…

    De plus, ma famille constituée de gestionnaires et de professionnels libéraux est un environnement particulièrement anxiogène ou nourrissant pour motiver les comportements que je tente de mettre en place. Je suis d’accord avec vous sur le fait que l’adversité forme le caractère et nous galvanise pour atteindre l’objectif de la liberté financière!

    Je crois néanmoins être sur la bonne voie.

    Longue vie à la communauté.

    De la part d’un jeune épargnant-étudiant de 22 ans, « exilé en banlieue » nord de Montréal, parmi
    les terrains à entretenir, le règne de l’automobile et quelques pistes cyclables menant vers d’autres contrées moins fréquentées, comme l’épargne mène à la liberté…

    À bientôt.

    1. Salut Jeune Épargnant,

      J’organiserai sans doute un pique-nique cet été. Je l’annoncerai ici et sur mon infolettre quelques semaines d’avance. Ça me fera plaisir de te rencontrer.

      En tout cas, tu portes bien ton nom (pseudo). Tu as vraiment une longueur d’avance sur les jeunes de ton âge au niveau des notions d’épargne. Si ta grande gâterie est un sac de chips, tu es en bonne posture. 😉

      Merci pour le beau commentaire!

      À la prochaine!

    2. 22 ans et tu es focussé comme ça? Wow! C’est plutôt rare, en tout cas parmi tous les jeunes de ton âge que je connais. J’étais une des rares qui épargnaient lorsque j’avais ton âge et malgré quelques tours et détours au cours de ma vie, j’ai atteint la liberté financière sans m’en apercevoir (les banquiers nous disent toujours qu’on n’en aura pas assez). Garde le cap et surveille les spéciaux pour acheter tes chips préférées au rabais ;o) J’adore les Irrésistibles de Métro et elles sont souvent à 99 cents le sac et très comparables à celles que tu aimes; petit truc de vieille routière économe!

    1. C’est vrai, il y a aussi l’option de ne pas faire de choix. C’est l’option la plus facile à suivre. Le statu quo est tellement confortable!

      Il suffit de laisser les autres prendre les décisions à sa place. Alors, ton conseiller financier décide de tes placements, ton employeur décide de ta carrière et tes enfants décident des produits que tu consommes.

      Dans un tel scénario, tu es assuré de travailler jusqu’à ta mort.

      1. Ne pas prendre de décision est également prendre une décision: celle ne ne rien faire. Donc peut importe ce qui est choisi, nous choisissons toujours.

        1. Bien dit Kimber!

          Le statu quo est tellement confortable, ça ne nécessite ni réflexion, ni remise en question. En plus, le changement fait peur.

          Par contre, certaines personnes sont profondément malheureuses, mais ne changent rien à leur vie. Jour après jour, elles passent des heures dans le trafic, détestent leurs collègues et se plaignent de la météo. Ça me désole!

          Quand on ne prend pas de décision, les autres le font à notre place.

          Merci!

  17. J’adore les photos et images rigolotes dont tu agrémentes tes articles et j’ai éclaté de rire en voyant celles-ci! Comme le dit Alex F. plus haut, tu n’es pas moralisateur et tu pousses à la réflexion. On comprend que tu gagnes en popularité par ta façon sympathique et humble d’aborder des sujets tabous comme l’argent, les finances, la (sur)consommation. C’est vrai qu’au Québec, on parle plus facilement de sexe que d’argent.

    Je n’ai pas l’impression d’avoir fait et de faire des sacrifices non plus même si on le considère ainsi dans mon entourage. J’ai choisi toute jeune de vivre simplement et comme je n’ai jamais goûté au luxe, ça ne me manque aucunement et ce serait trop pour moi. Ce choix m’a menée à la liberté financière sans que je m’en rende trop compte car je n’avais pas nécessairement ce but dans la vie. Je voulais seulement avoir la liberté de lâcher mon boulot quand ça ne me convenait plus, ce que j’ai fait à quelques reprises sans stress financier. Je connais des gens qui se « gâtent » beaucoup mais qui vivent d’une paie à l’autre parce qu’ils se « gâtent » sans compter. Je serais horriblement stressée de vivre de cette façon alors je bois le vin que j’ai les moyens de boire, je mange ce que j’ai les moyens de manger, je fais les voyages que j’ai les moyens de me payer. Pourtant je n’ai jamais vécu d’une paie à l’autre et je me suis vraiment gâtée! Je ne voudrais pas vivre dans une grande maison parce que plus c’est grand, plus il y a de ménage à faire. Je préfère mon humble appartement qui ne comporte qu’une SEULE toilette à laver.

    Le seul fantasme récurrent que j’ai est de posséder un « muscle car » des années 70 (Barracuda, Charger, Nova) mais ça reste de l’ordre du fantasme car je ne m’en paierais même pas un, d’autant que j’ai renoncé à mon permis de conduire il y a quelques années, entre autres parce que je suis un danger au volant ;o) Mais ça aurait pu être une folie que j’aurais faite. Cependant, le goût d’aller voir du pays était plus fort que de posséder une voiture de ce genre alors non, ce ne fut pas un sacrifice de m’en passer.

    1. Salut Gabrielle,

      Merci pour ton excellente contribution à ce blogue! Je me permet de te tutoyer, après 30 commentaires. 😉

      Franchement, si on me donnait 1M$, je ne saurais pas trop quoi faire avec. En tout cas, je ne saurais pas comment dépenser cette somme.

      J’ai déjà eu le fantasme de conduire une Porsche, mais mon côté rationnel à pris le dessus. J’ai calculé le coût d’entreposage l’hiver, l’entretien, l’assurance, le changement de pneus au 20 000 km, la dépréciation. Au final, à plus de 35 000$ par année, j’ai réalisé que chaque sortie me coûteraient environ 500$. Wow!

      Tes ambitions sont plus réalistes. Voici ton rêve pour 2 000$: https://www.kijiji.ca/v-classic-cars/ouest-de-lile-qc/chevrolet-nova/1357322323?enableSearchNavigationFlag=true 😀 😀

  18. Salut J.-S.,

    Surprise ! Je suis totalement d’accord avec le contenu de cet article et les photos géniales qui illustrent bien les choix que l’on doit faire.

    Hier après-midi je me promenais sur le bord de la Rivière des Prairies par une chaleur suffocante (il n’y avait pas âme qui vive dans les rues) lorsque j’ai entendu le bruit d’une tondeuse… Un propriétaire de « château » sur le bord de la rive tondait son gazon en cette journée d’enfer… Comme il semblait dans la cinquantaine, âge critique, je me disais en moi-même : il faut être fou pour risquer la crise cardiaque par une chaleur pareille pour « astiquer » sa propriété parce que des invités viennent probablement souper et que le « château » doit non seulement être présentable mais resplendissant…

    Comme disait Philippe Noiret dans Alexandre le Bienheureux ou pour paraphraser Cyrano de Bergerac : « non, merci ! »

    Il n’y a pas si longtemps, j’avais emmené mon cancer au garage pour un changement d’huile (mon bazou date de 1997 !) chez mon garagiste qui venait de changer une ampoule halogène sur un phare d’une BMW sport décapotable. Le coût de la procédure sur la BMW : $ 150 ! Pour une ampoule de $ 10 !!!

    La richesse, c’est de disposer de chaque minute de chaque journée pour soi et personne d’autre. C’est d’être le propriétaire unique et exclusif de son temps et de ne jamais devoir l’échanger pour de l’argent.

    Paradoxalement, la richesse c’est également de se libérer de toute possession matérielle qui vient consommer ce temps si précieux qui n’est pas intarissable et qu’il faut « gérer » avec soin pour son propre bénéfice.

    Mes parents, d’une génération bien antérieure à la mienne, disaient avec plein de sagesse et de justesse que :

    « L’homme heureux n’a qu’une chemise ».

    Par conséquent, cet homme a toujours l’esprit en paix et, n’est-ce pas là une des fondations du Bouddhisme, la Paix de l’esprit.
    Donc, la seule richesse étant la paix de l’esprit, cela fait longtemps que je « Boude » la folle société dans laquelle nous sommes immergés bien malgré nous.

    Bon été !

    P.S. : regardez le graphique de BRK.B depuis la fin janvier 2018. C’est révélateur sur ce que le marché pourrait faire dans les prochains mois…Il est possible que nous ayons un « automne chaud »… Pour l’instant, je reste assis sur mes « cash equivalents » en observant la Trump-ette de l’Apocalypse (mon petit côté noir et lugubre, ha ! ha!)

    1. Boujour J-P,

      Nous sommes d’accord? Eh ben! Je vais marquer la date à mon calendrier! 😉

      Comment pourrait-on défendre la surconsommation? Il n’y a tout simplement pas d’arguments, à part ceux que les publicitaires nous servent. Certes, c’est nous (les « cheap ») qui devons constamment nous justifier. Ça devfrait être l’inverse!

      C’est incroyable de constater le montant que les gens acceptent de payer uniquement pour leur apparence. Ça me fascine!

      Si, comme vous dites, le temps est la plus grande richesse, alors nous sommes des milliardaires.

      J’adore l’expression « La Trump-ette de l’Apocalypse », je l’utiliserai.

      Bon été!

  19. Bonjour les jeunes retraités …
    Je vous trouve très inspirant et je ne pense pas effectivement qu’il y à faire un grand sacrifice à couper le superflux :o) C’est vrai qu’on est trop influencé par les pubs et je ne pense pas effectivement qu’une auto neuve me rendra plus heureuses. c’est fou les nombres de pubs autos qu’il y a !
    Je suis a couper les dépenses inutiles au max et je revois le budget . Mon but est de me débarrasser des cartes et marges de crédits en moins de 1 ans et ensuite maximiser reer , celi et les reees des enfants.
    J’aimerai savoir ce que vous penser de l’option de l’hypothèque Chip ? Est-ce une bonne stratégie d’investissement ?

    Merci de vos partages .

    1. Bonjour Julie,

      Merci pour les bons mots!

      Vous semblez avoir un plan bien défini. Bravo! Ça fait du bien de faire un peu de ménage, non? On dort mieux par la suite.

      Pour ce qui est de l’hypothèque inversée, je ne connais pas bien ce produit financier. C’est surtout valable pour les 60 ans + qui ont besoin de liquidité, sans vendre leur maison. Je ne le vois pas comme « une stratégie d’investissement ».

      Voici un article qui résume les avantages et les inconvénients: http://www.tvanouvelles.ca/2010/08/13/pour-ou-contre-lhypotheque-inversee

      Merci beaucoup pour ce premier commentaire!

    2. Le « Chip reverse mortgage » n’est pas un investissement, c’est un prêt que l’on vous fait.
      Si vous ne faites pas attention aux taux d’intérêt et que vous empruntez sur une longue période, il se peut que vous vous retrouviez endettée « jusqu’à l’os ». Eh oui, il y a de l’intérêt à payer qui s’ajoute au capital emprunté sauf que vous ne remboursez pas cet intérêt à chaque mois comme une hypothèque, mais à la fin du prêt. Le taux d’intérêt chargé est aussi beaucoup plus élevé. Ex : Si vous « empruntez » un Chip de 150,000 à 5.9% sur 10 ans, vous devrez rembourser $ 268,298 à terme ce qui vous laissera très peu d’équité dans la valeur de votre maison… Si les taux d’intérêt flambent, vous devrez rembourser bien plus que la valeur de votre maison car la valeur du prêt à terme explosera tandis que la valeur de votre maison stagnera (au mieux) ou baissera à cause des taux hypothécaires élevés.
      Ce genre de produit est un pensez-y bien et une épée de Damoclès au-dessus de votre tête…

  20. Super intéressant comme article et surtout très inspirant ! Je te rejoins sur tous les points. J’ai toujours de beaux projets en tête que je peux réaliser parce que justement je leur accorde plus d’importance qu’aux biens matériaux. D’ailleurs en parlant d’eux, je les ai complètement diminué. Quand j’y pense, je n’en ai aucun qui compte vraiment. Si je devais déménager demain, je pourrais uniquement partir avec une ou peut-être 2 valises. Et je trouve cette sensation libératrice, parce que ça me permet de vivre beaucoup plus d’expériences qui comptent vraiment.

  21. Merci encore une fois pour ce super article! Ça me fait du bien de lire ça! Je ne sais pas si tu es d’accord, mais je crois que ça prend une certitude de nos choix et une tête forte pour résister à l’influence des gens autour de nous. Par exemple, les tantes, oncles et autres qui ne comprennent pas nécessairement pourquoi on fait ce choix et qui, de façon subtile, nous en font la critique. Ou, le collègue qui nous reproche de jamais les accompagner au resto ou encore qui sort tous les arguments pour expliquer pourquoi ça serait dont une bonne idée d’aller au resto le midi. Ou ceux qui, sans vouloir mal faire, tentent de nous faire croire qu’on a réellement envie de telle chose alors qu’au fond on n’a pas envie de ça pentoute et c’est plutôt leurs envies. En tout cas, je ne sais pas si tu comprends ce que je veux dire, mais moi je me sens pris en sandwich parfois parce que je fais des choix et que j’ai des envies contraire à la majorité. Et lire des blogues comme le tien, ça me conforte que je ne suis pas la seule « étrange » qui aspire à une vie différente! 😀

    1. Salut Cyn,

      Merci beaucoup d’avoir pris le temps de commenter. J’apprécie!

      Nous sommes des « animaux » sociaux et nous cherchons constamment la validation de nos proches, surtout quant à la consommation. Le désir de faire partie d’un groupe est tellement fort que nous prennons des décisions merdiques pour plaire à un ou à l’autre. Je paraphrase ce que j’ai lu dans un magazine de psychologie cette semaine.

      C’est difficile d’ignorer le regard des autres et ça prend une certaine force de caractère, mais après un certain temps, on y prend un malin plaisir. Dans mon cas, j’aime bien confronter les gens de mon entourage face à leurs choix. Ça donne de bonnes discussions.

      En tout cas, tu peux venir discuter avec nous quand tu veux. On aime les « étranges ». 😉

      À plus!

  22. Bonjour à toi,
    J’adore vraiment tous les articles publiés ici. Je penses exactement la même chose que toi à un tel point que je fais grincer des dents a peu près toute ma famille. Nous avons décidé mon conjoint et moi, il y a 1 an de vendre 100% de nos biens matériels, de vendre la maison et de déménager à l’autre bout du monde à Fermont. Bien sur l’objectif premier est pour nous d’acquérir notre indépendance financière le plus tôt possible. Déjà à la fin de notre première années, nous avons éliminée 100% de nos dettes et investi 60 000$ dans nos placements. Vous direz ouin…Fermont c des jobs payantes et vous payez le prix vous êtes loin, il n’y a rien faire. blablabla Alors, notre réponse à nous est que pour atteindre nos objectifs il faut travailler. Donc, pas de voiture de l’année, pas de décoration inutiles, pas de resto uppée. Malgré tout nous avons fait 3 voyages outre-mer. En bref, tout cela pour dire que pour moi, le détachement matériel à changer ma vie.

    Je me retrouve vraiment dans vos articles. Un jour nous serons libre de décider comment mener notre vie. Si tu as des conseilles, je sais que tu n’es pas planificateur finanicer…mais je m’intéresse au FNB mais difficile pour moi de m’y retrouver. Merci et au plaisir

    1. Merci beaucoup Mélanie pour le beau commentaire!

      Bravo d’avoir trouvé un raccourci vers votre objectif de vie. Vous auriez pu suivre le chemin facile, sans vous poser de questions (comme tout le monde). Certes, vous avez fait les changements nécessaires pour accélérer le processus. C’est admirable! De plus, si c’était facile, tout le monde le ferait.

      Mon prochaine article portera sur les FNB. Restez à l’affût!

      Au plaisir!

  23. Bonjour,

    Ton article me fait penser à un couple de copain. Quand on les a fréquenté au début, ils se sont souvent moqués de notre mode de vie, du genre: « Vous devez beaucoup vous ennuyer sans télé », « Mais pourquoi vous buvez l’eau du robinet, achetez des bouteilles qui ne coûtent pas chères », « Vous n’avez pas une grande maison, et en plus vous vous habillez chez Décathlon, que faire avec tout cet argent gagné? »
    Cela m’a fait rire car pour eux, on s’est privés de vivre en ne faisant pas comme tout le monde. Mais la réalité est qu’on est vraiment heureux avec ces CHOIX.
    Ce qui est marrant c’est que ces gens commencent à suivre notre exemple. Comme quoi « rira bien qui rira le dernier » !

    1. Salut Thanh,

      Pour nous aussi, la liberté financière nouvellement acquise nous donne soudainement beaucoup plus de crédibilité. Les gens qui se moquaient de nous désirent désormais connaître la recette magique. Pourtant, c’est simplement une série de choix visant à maximiser le bonheur (et non à maximier la richesse) qui nous a mené là.

      Bon voyage!

  24. Concernant Poseidon Concepts, il semble y’avoir un recours collectif et une entente de 36 millions $. Je ne sais pas si tu pourrais y participer, mais ça vaudrait la peine de prendre un moment pour vérifier.

    « All persons and entities who purchased or otherwise acquired securities of Poseidon on or before February 14, 2013, except certain persons and entities affiliated with the defendants, are included in the Global Settlement. »

    https://www.newswire.ca/news-releases/poseidon-concepts-securities-litigation-representative-plaintiffs-announce-approval-of-the-global-settlement-and-applications-for-approval-of-proposed-claims-and-distribution-protocol-class-counsel-fees-and-related-692845491.html

    https://www.newswire.ca/news-releases/plaintiffs-reach-up-to-366-million-global-settlement-in-poseidon-concepts-securities-litigation-680529721.html

    Bonne chance!

      1. Non. J’étais juste curieux d’en savoir plus sur cette compagnie, suite à la lecture de ton article.

        Merci de prendre le temps de nous partager tous ces trucs!

    1. Bonjour Richard,

      Un grand merci! J’ai partagé l’article sur ma page Facebook.

      D’ailleurs, Van-Anh et moi avons été interviewé par l’auteur, Nicolas Bérubé, lors de la rédaction de ce livre. J’ai vraiment hâte de le lire.

      N’hésitez pas à partager d’autres articles intéressants comme celui-ci. Je suis preneur.

      Au plaisir!

  25. J’adore vous lire, moi même j’ai été trop longtemps sur le pilote automatique, mais a 48 ans ce n’est pas trop tard, je me suis interressé a ma retraite il y a juste 8 ans passé, mais pas suffisamment, il y a 2 ans j’ai décidé de laissé tomber mon horaire 5 jours de travail et 2 jours de congé la fin de semaine, pour un emploie un peux mieux rémunéré de fly in fly out dans une mine dans le nord Québécois, en premier je pensais m’offrir une meilleur retraite, maintenant j’ai changé d’idée je pense plus a être autonome financièrement. Ce qui m’a faite le plus sourire lorsque je suis arrivé a la mine, les gens me demandais souvent maintenant que tu as un meilleur salaire qu’elle gâterie neuve que tu va te payer… Les gens me demandais veux tu un nouveau camion, motoneige, moto, bateau etc… Lorsque je leur disait que c’étais pour préparer ma retraite les gens me trouvais bizarre ou changeais de conversation, et on parle de personne qui sont dans les 6% au Québec pour leur revenu. Mais moi aussi je ne suis pas encore parfait je suis encore en apprentissage, comment investir et réduire mes dépenses, mais j’adore te lire lâche pas et continu!

    1. Salut DanyBoy,

      C’est fou à quel point épargner est un geste marginal. À l’époque de mes grands-parents, c’était le contraire. Vivre avec des dettes était mal vu. Deux générations plus tard, le Québécois moyen est endetté à 170%.

      En tout cas, bravo de résister à la pression sociale et d’être financièrement responsable. C’est malheureux de constater la majorité des travailleurs s’en remettre au gouvernement pour leur retraite. On va finir par frapper un mur.

      Bon parcours vers la liberté. Au plaisir de rester en contact!

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