Les pièges de la retraite à 40 ans

Après 8 ans de retraite, je brise vos illusions

On m’a qualifié de « vendeur de rêve » dernièrement sur les ondes de Radio-Canada (source). Malgré les clichés sur le mouvement FIRE régurgités, l’animateur avait un bon point.

C’est vrai que je vends du rêve. Après tout, ma vie de loisirs est ponctuée de voyages en classe Affaires et de restos étoilés. Je vis comme si j’avais remporté la loterie Gagnant à vie, sans même avoir acheté un seul billet.

Mais, est-ce de la poudre aux yeux? Peut-être que, comme Vin Diesel qui porte toujours des pantalons longs, j’ai quelque chose à cacher?

Histoire de briser vos illusions, voici les cinq raisons pour lesquelles la retraite précoce n’est pas pour vous:

1- Vous allez vous ennuyer

La retraite précoce ne vous changera pas, elle ne fera qu’accentuer qui vous êtes déjà, pour le meilleur et pour le pire.

Dominic, l’auteur du blogue Mieux Investir, l’a appris à ses dépens en prenant sa retraite à 38 ans. N’aimant pas voyager et n’ayant aucun projet à réaliser, il s’est tourné vers les jeux video. 300 heures de Fortnite plus tard et le moral à plat, il a décidé de réintégrer le marché du travail.

La liberté est un couteau à double tranchant. On peut s’en servir pour prendre son envol et s’épanouir aussi facilement qu’on peut partir sur une dérape. J’ai connu les deux extrêmes. J’ai d’ailleurs un tatouage sur la fesse gauche dont je ne connais pas la provenance.

Blague à part, la retraite hâtive est impitoyable envers ceux qui n’ont pas su cultiver leurs intérêts à l’extérieur du 9 à 5.

2- Vous ferez l’objet de critiques constantes

Après 8 ans de retraite précoce, je peux affirmer que ce mode de vie ne laisse personne indifférent.

Il y a les jaloux qui cherchent par tous les moyens à discréditer ceux qui ont atteint un objectif qui est hors de leur portée.

« C’est un projet tellement triste sur le plan humain… Prends-la donc, ta retraite à 40 ans. Vis sur mon bras. Bougon. (source) »

Il y a les incrédules qui se consolent en se disant que ça prend de gros revenus pour y arriver.

« Les personnes qui font la promotion de ce type de plan sont surtout des personnes avec de très bons revenus. [Et les] types de placement promus, sont souvent très risqués. (source) »

J’en passe et des meilleurs.

Toute cette énergie négative finit par peser. Ça donne parfois envie de s’endetter pour acheter une maison gigantesque à Candiac, de la meubler à neuf en 36 versements, d’acheter un VUS électrique à crédit, de retourner sur le marché du travail et de pleurer dans la douche… juste pour revenir à la NORMALITÉ.

3- Vous serez confronté à vous-même

Au-delà de votre job, de la marque de votre VUS et des séries Netflix que vous suivez, qui êtes-vous? Quelle est votre identité réelle? Quelle est votre mission sur terre?

Genre de questions auxquelles on n’a jamais le temps de réfléchir. Une réunion qui s’étire, le petit à aller chercher à la garderie, un courriel de 3 pages de long (avec un petit drapeau rouge)… les grands questionnements sont constamment refoulés.

Puis, à la retraite, on ne peut plus se cacher derrière sa carte d’affaire. On est confronté à soi-même. Les remises en question étouffées par le tourbillon quotidien ressurgissent et nous frappent en pleine poire.

Il faut redéfinir sa raison d’être et se forger une nouvelle identité.

Les workaholics qui ont tout misé sur leur carrière, auront un méchant vide identitaire à combler!

4- Vous n’aurez plus d’excuses

Un travailleur a un joker dans son jeu. Il peut toujours plaider le manque de temps ou d’énergie pour expliquer la couche de poussière sur sa guitare ou la porte d’entrée qui ferme mal.

Personne ne va jamais remettre en doute les excuses implorées par un fonctionnaire qui travaille 35 heures par semaine. 😉

À la retraite, vous ne pouvez plus vous défiler. Tout ce qui a été repoussé à plus tard est désormais « à faire ». La fois où vous avez dit à des amis (lors d’une soirée bien arrosée) que vous alliez apprendre le mandarin à votre retraite viendra vous hanter.

C’est généralement à ce moment où les paresseux sont démasqués!

5- Vous renoncerez à beaucoup d’argent

La retraite hâtive a un coût de renonciation astronomique. Surtout depuis que les salaires explosent. Par exemple, un chauffeur d’autobus de la STM qui touche un salaire annuel de 120 000$ (la moyenne), renoncera à plus de 5 millions de dollars en quittant son emploi à 40 ans au lieu de 65 ans. Sans même parler de son fonds de pension.

Bref, en prenant votre retraite de façon précoce, vous renoncerez à la possibilité de devenir très riche. Alors que vos proches accumuleront chalets, bateaux, Skidoo, Seadoo et air fryer, votre train de vie stagnera.

Vous ne ferez plus jamais l’envie de vos voisins (à part les rares qui valorisent la liberté).

Bref, votre retraite sera à votre image

J’espère avoir réconforté ceux qui cherchent des excuses pour ne rien changer à leurs habitudes de consommation. Vous avez désormais entre les mains tous les arguments pour négliger votre fonds de liberté. Shout out à Richard Martineau!

Pour les autres, assurez-vous d’avoir des projets inspirants à réaliser, des passions à développer, un bon cercle d’amis, de la discipline et une bonne hygiène de vie avant de remercier votre boss.

Il n’y a absolument rien de mal à ne pas aspirer à la retraite précoce non plus. Vous êtes l’unique architecte de votre bonheur. Et, ne laissez pas les vendeurs de rêve (comme moi) vous dire le contraire!

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117 commentaires

          1. Ahahahhaah vous m’avez tous bien fait rire avec ce satané air fryer…mon chum a emménagé avec moi, il a apporté son air fryer je m’en sers jamais.

            En passant j’ai adoré cet article.
            La « retraite » enfin…la liberté je saurais quoi en faire! Profitez d’avoir mon temps pour moi, mes envies, mes lubies spontanées.

            Évidemment ça prend une rente bien mise en place car malheureusement dans cette société on ne paye pas avec ses beaux yeux ????

            Hâte de lire les prochains articles. Bonne continuation

      1. J’ai bien aimé cette article !

        Personnellement, la full retraite avant 40 ans cetait un peu trop de temps libre pour moi , j’ai donc préférer travailler 10 h semaine a distance…. Et j’ai donc trouvé mon équilibre….. ça donne un titre pour bien paraître en société ???? et plus de $

        Une job de 9 à 5 , un boss, une corporation…métro , boulot, dodo ,je fuis ça comme la peste….il n’y a rien qui me rend plus heureux que de me réveiller le matin à l’heure que je veux et me poser la question, qu’est ce que j’ai envie de faire aujourd’hui….

        N’oublions pas , que même si les corporations remplacent aujourd’hui le clergé d’hier , nous n’avons aucune obligation de nous plier à cette dictature…. l’esclavage est aboli et nous n’avons qu’une seule vie…pourquoi pas en profiter comme bon nous semble..

        1. Salut Mike!

          Je seconde, le matin est un moment extraordinaire quand on est maître de son temps.

          Travailler à temps partiel est, à mon humble avis, le sweep spot pour la plupart du monde. Ça permet de garder un cercle social, de rester actif, sans être esclave. 😉 C’est un peu ce que je fais avec le bénévolat.

          Bonne suite!

  1. J’ai 61 ans
    Je vous félicite pour votre audace et pour tous vos efforts accomplis afin d’avoir atteint votre retraite si jeune! Mère de 2 enfants que j’ai élevé seule, j’ai dû mette les bouchées doubles pour avoir accès à ma liberté totale. J’ai pu prendre ma retraite à 56 ans et même encore aujourd’hui les gens sont jaloux!! J’avais des coupons rabais pour l’épicerie, j’allais dans les friperies, je cuisinais et je ne jettais rien! De plus j’avais un salaire moyen. J’ai toujours gardé mes voitures 10 ans, je n’avais que télé de base et mes enfants ont porté des vêtements des autres!
    Aujourd’hui, je voyage 4 mois par année dans le Sud, seule sans conjoint, et je vis au bord de l’eau l’été. Vive la liberté et d’apprécié ce que l’on a! Bye bye voisins gonflables avec vos châteaux que vous mettrez toute votre vie à payer! Moi je vois des châteaux partout dans le monde a peu de frais!

    1. Bravo Sonia pour vos bonnes habitudes (et, par conséquent, votre liberté)!

      Visiter le château de Versailles ou magasiner à la place Versailles? Tout est une question de choix.

      Longue et heureuse retraite!

    2. Je me dois de rectifier un mensonge incroyable qui circule partout, un chauffeur de bus à la STM ne gagne pas 120k par année a moins de passer 100 heures par semaine au travail, ne pas voir sa famille et ne jamais être à la maison. A temps plein normal sans supplémentaire on parle de 70k environ.(Je suis moi même chauffeur)
      Bref cela étant dit, encore une fois un texte intéressant qui touche dans le mille!

        1. J’imagine que leur convention collective indique leur taux horaire et nombre d’heures pour un travail à temps plein

        2. Ma source c’est simplement des années de paie et des centaines de collègues. Même avec du temps supplémentaire je me suis jamais même approché du 100k et déjà pas de vie avec des heures de fou . malheureusement c’est dur de fournir une autre source mais c’est assurément la meilleure expérience.

        3. Le très fameux salaire de 120k du chauffeur de la STM qui est mentionné à outrance dans les médias correspond à son relevé de rémunération global. Ce revenu est calculé en incluant la rémunération directe ET indirecte.
          – La rémunération DIRECTE inclut, entre autre, temps régulier, supplémentaire, primes, congé férié, vacances, jours de maladie.

          -La rémunération INDIRECTE inclut :
          Contribution de l’employeur au régime de retraite et assurance collective, mais aussi, la contribution de l’employeur à la CNESST, Fond de service de santé, PSV, RRQ, RQAP et assurance emploi… Comme tous les employeurs!!!

          Là où je m’insurge gentiment, c’est qu’il est injuste de présenter dans les médias les salaires de rémunération globale des chauffeurs (et tout autre employé de la STM) alors que le public qui consulte le dit média compare le gros chiffre de 125k par an à sa rémunération directe. Il faut comparer des pommes avec des pommes.

          P.S Je suis employée à la STM, la ventilation des coûts citée ci-haut provient de nos rapports internes, personnalisé à chaque employé et remis annuellement ????
          P.P.S. Excellent article, comme toujours!!

    3. Sonia, votre histoire me parle beaucoup, car j’entame le même parcours à 50 ans, maman solo par choix de deux jeunes enfants. J’ai travaillé très fort jusqu’à 45 ans, puis j’ai décidé de prendre une semi-retraite à la naissance de mon deuxième pour vraiment profiter de la vie avec mes enfants!
      J’ai hâte de voyager 4 mois par année 🙂

    4. Woww bravo ! J’adore votre témoignage.
      Je travaille fort pour limiter les dépenses ( sans trop me priver) et faire des bons placements $$ afin d’avoir mon pied à terre sur le bord de l’eau dans quelques années !

    5. Magnifique! Vous avez fait bien des sacrifices et tout ça vous paie maintenant. Félicitations et bonne continuité!

      1. Salut Martin!

        Je ne sais pas si le message m’était destiné, mais merci. 🙂

        Pour ma part, j’ai sacrifié ma bagnole. Je n’ai jamais eu de belle voiture. Chose certaine, ma voiture ne faisait pas tourner les têtes (en tout cas pas pour les bonnes raisons).

  2. Étant à 75% retraité, je passe mes journées à attendre le prochain article du jeune retraité. J’attends, j’attends et aujourd’hui c’est une bonne journée, je suis comblé de bonheur. Merci JS ????

    Encore un excellent article j’adore ❤️

    1. Salut Patrick,

      Oh boy! Je te suggère de suivre les soap d’après-midi à TVA en mangeant des Cheetos. Ça passe le temps!

      Merci de me suivre et d’avoir participé à mon pique-nique la semaine dernière. Ce fut une superbe journée. Bon 3/4 de retraite!

      1. C’est moi qui te remercie pour cette belle journée. Tu contribues tellement à cette belle communauté ! Merci aussi à ta conjointe !
        À la prochaine.

    2. Histoire de vie à raconter: Le chum de ma mère a été un conducteur de camion toute sa vie. Il aimait vraiment son travail. Ça le définissait beaucoup. Un monsieur très en forme, toujours souriant, de bonne humeur.

      Il a conduit jusqu’à l’age de 76 ans. La pandémie a un peu forcé son employeur a le mettre a la retraite. Depuis ce jour, c’est la débandade. Profonde dépression, l’impression de ne plus servir a rien.

      Cette génération a été habitué a travailler fort toute leur vie pour « gagner ». Malheureusement, ils ont moins été sensibilisés à se preparer pour la retraite.

      Cultiver d’autre passion permets de rester en santé plus longtemps !

      1. Bonjour Syl1984,

        Une histoire triste. Dépendre d’un employeur (peu importe lequel), n’est jamais une bonne idée.

        On dit que le travail c’est la santé. Or, je pense que la clé est surtout d’avoir des projets qui nous tiennent à coeur, d’avoir une raison de se lever le matin, d’avoir une mission dans la vie. Tout ça se cultive également à l’extérieur du 9 à 5.

  3. Salut Sébastien,
    Merci pour cet article.
    Je te remercie pour ton excellent livre et l’ensemble de ton travail sur le mouvement FIRE au Québec. J’avais une question pour toi, aurais-tu des conseils de lecture ou des références sur, non pas le mouvement FIRE et l’investissement, mais sur la préparation à la retraite notamment à un jeune âge? Tu évoques l’importance de développer des passions, des projets, etc. mais par où commencer lorsqu’on se définit surtout par le travail? Je suis moi-même proche d’une retraite anticipée mais j’appréhende l’absence d’un travail rémunéré / salarié comme on l’entend. J’ai plein de projets et d’envies mais j’anticipe (peut être à tort) une forme de lassitude de mes activités à la « retraite ». Bref j’aimerais bien me préparer du mieux que je peux à la liberté qu’offre une retraite anticipée. Merci!

    1. Je viens de terminer le livre Digital minimalism, ça ne semble pas en lien avec ta question mais l’un des sujets principal est d’être en mesure de trouver ce qu’on aime faire (sport, passe-temps, artisanat, éducation). Éclairant!

    2. Merci Rémy!

      Je ne connais pas d’ouvrage qui adresse ce sujet, ni en anglais, ni en français. Disons que c’est une niche assez pointue. 😉

      Voici quelques suggestions:

      -Prendre sa retraite au printemps. Il est difficile de s’ennuyer au Québec (surtout à Montréal) l’été.
      -Démarrer ses projets de retraite avant de prendre sa retraite. Ceci permet d’avoir un certain momentum une fois retraité.
      -Essayer de nouvelles activités. Les plateformes Meetup et Eventbrite débordent d’activités à faire dans sa région. Pourquoi pas en tester quelques-unes?
      -Contribuer grâce au bénévolat. Aider les autres est incroyablement valorisant. En plus, les compétences accumulées durant sa carrière sont souvent recherchées par les organismes. C’est gagnant-gagnant.
      -Ne pas se stresser. Il est normal de vivre une période de transition. On peut très bien se laisser porter par la vague quelques mois pour voir ou elle nous mène.

      Bonne préparation!

      1. Un très bon livre est « Vive la retraite! Une mine de sagesse que vous ne trouerez pas chez votre conseiller financier » de Ernie J. Zelinski. Effectivement il faut être de nature active, avoir de l’initiative, avoir des passions et être capable aussi de se poser et juste contempler…il m’arrive de rester bien assise dans mon fauteuil avec de la bonne musique et regarder les oiseaux à mes mangeoires. Profiter de la nature, faire de belles activités en plein air avec des amis…et ça ne coûte presque rien (un peu d’essence, une passe SEPAQ, un lunch). Après 3 ans, je me pince encore, devant le bonheur d’être à la retraite. Je n’ai pas assez de temps entre: la couture, le tricot, le pastel, le sport, le plein air, la marche quotidienne, la cuisine, le jardinage, les voyages et escapades, les soupers entre amis, recevoir les enfants, assister aux cours de l’Université du 3e âge de l’U. De Sherbrooke, regarder un peu de séries, écouter de la musique et ne rien faire!!! Le bonheur c’est comme le sucre à la crème…si on en veut on n’a qu’en s’en faire. J’aime bien cet adage. Sur ce salutations à toi Jean-Sébastien et à ta douce. Quels sont vos plans pour cet hiver? Vos voyages en vue? J’aime bien tes carnets voyage…mais trop peu nombreux. Allez…bisous.

        1. Bravo Josée d’avoir bâti votre bonheur!

          La recette est différente pour chacun. De mon côté, j’ai encore de la difficulté à me poser. Je pensais être plus relaxe à la retraite, mais mes journées passent encore à 200 à l’heure. C’est quand même incroyable, je manque de temps.

          Nos voyages dépendent des deals que ma blonde déniche. C’est parfois dernière minute… Du genre, est-ce qu’on part au Maroc demain? Je vais essayer de faire au moins un carnet de voyage dans la prochaine année.

          Profitez bien de votre liberté!

        2. Bonjour Josée
          J’adore votre témoignage !!!
          Quelle belle vie !!

          Je suis en train de préparer ça, il me reste encore quelques années pour y arriver ! C’est très inspirant

  4. Excellent article!!! De mon côté je pourrais prendre la retraite maintenant à 47 ans mais je prévois arrêter vers 52 ans. Je suis fifo et en télétravail donc j’ai beaucoup de liberté et je voyage plusieurs fois par année. Pas de jalousie dans mon cercle de connaissance, ils sont juste bien contents pour nous.

    Je dis souvent que ce qui rend mon travail plaisant, c’est que je ne suis absolument pas requis de le faire ????

    1. Salut Steve,

      Bravo pour ta liberté!

      Quand on ne travaille plus par obligation financière, ça change tout. On a le gros bout du bâton. C’est d’ailleurs ce que je prône avant tout: La liberté de choisir.

  5. Encore, encore !

    À chaque fois que je te lis, je retrouve la fierté de me promener en vieille Toyota Corolla offerte par ma belle-mère 🙂

    Aussi dans continuer de m’habiller à la friperie, et de voir ma fille choisir d’en faire autant en investissant ses $ dans son CELI

    Tu devrais nous pondre un texte sur, l’économie moyenne générée par * ces genres de choix *

    Toujours un plaisir,

    Mélanie

    1. Salut Mélanie,

      Chez les frugalistes, la Corolla trône au sommet. C’est un symbole de réussite (financière). 😉

      Je prends ta suggestion en note. Pourrais-tu stp être plus spécifique sur les choix que tu aimerais que j’aborde?

      1. Re-Salut,

        même si est beige ?

        Ben tsé ce dans quoi on fait de si mauvais choix ? Le vrai coût, genre, d’une voiture, de s’habiller chez Sports Experts, de faire son épicerie chez IGA, d’acheter du vin à 20$ la bouteille, des beaux Elran flambettes….

        Mettons, si vous choisissez 2 bouteilles de la SAQ à 12 $ versus 40$ à la fin de l’année, vous mettez x $ dans votre Celi

        Encourages-nous 😀 Éduques-nous !

  6. Allo,

    Je ne saisis pas ce qui motive un membre des HEC à être si peu enclin à valoriser l’épargne, la saine gestion des finances personnelles, le rapport des revenus versus les dépenses, et l’attirance à une prise en charge de nos affaires sans forcément avoir recours à des professionnels qui ne cessent de nous indiquer qu’ils sont les seuls à pouvoir nous aider. Le tout dans un objectif d’avoir une opportunité de bâtir un patrimoine. Je suis d’avis que les objectifs peuvent varier à la conclusion de toute la démarche liée à l’épargne et une meilleure compréhension de ce qu’est l’investissement.
    Premièrement, je vous félicite d’avoir réaliser ce que vous aviez souhaité réaliser. En second lieu, je vous remercie de prendre le temps d’écrire et participer à cet élan actuel d’indépendance financière. Bravo!!

    1. Bonjour Berger,

      Vous parlez du spécialiste qui a critiqué mon mode de vie à Radio-Canada? Je pense qu’il ne connaissait tout simplement pas le mouvement FIRE. C’est juste de l’incompréhension (et un manque de recherche sur le sujet).

      Merci de me suivre! Au plaisir de rester en contact!

  7. À l’exception de la raison numéro 2, tous ces problèmes semblent s’appliquer aussi aux gens qui prendront leur retraite à 60 ans. Même Martineau finira par arrêter de travailler un jour.

    La solution la plus simple me semble de travailler jusqu’à ce qu’on soit trop malade pour le faire. On sera alors trop affaibli pour s’ennuyer, se remettre en question, culpabiliser sur les rénos qui n’avancent pas et on aura maximisé pleinement ses revenus. La belle vie, quoi ! 😉

    1. Je suis une personne qui s’était toujours foutue de ce que les autres pensent de moi, mais le point #2 est effectivement lourd… Très lourd! Quand ça effecte les autres personnes de la famille, c’est donc un couteau à double tranchant à considérer…

      1. Salut Retraite101!

        Tu es à la genèse de cet article. Tu m’avais partagé ton écœurement il y a quelques mois. Évidemment, le fait de s’exposer dans les médias amplifie les critiques. Reste que la pression négative constante est un facteur à considérer.

        1. C’est toujours le cas ! Ma femme est vraiment fière de ce que j’ai créé avec Retraite 101; elle est au rang # 1 dans mon fan club ! 😛
          Toutefois, de mon côté, plus j’y pense, plus j’ai le goût de retourner dans l’ombre. J’ai la même réflexion depuis au moins 2 ans… Je t’en ai parlé à toi, ainsi qu’à d’autres. Qu’est-ce que ça m’apporte, en fin de compte? Parfois, le négatif surpasse le positif… 🙁
          Pour l’instant, je ne suis pas capable d’arrêter. Dans mon cas, c’est tout ou rien (comme dans plusieurs facettes de ma vie). Je ne suis pas capable de trouver le bon l’équilibre… J’ai du travail à faire sur moi.

          1. Salut Retraite101,

            Je pense que le succès peut devenir une prison dorée. Au travail ou à la retraite. Nous vivons dans un monde de performance. Dans mon cas, j’écris des articles, je bâtis mon audience et j’améliore mes stats petit à petit. Puis, quand je prends une pause, j’ai l’impression de négliger mon projet, de faire un pas vers l’arrière.

            Mais, réellement, qu’est-ce que ça change? Les lecteurs qui s’intéressent au sujet reviendront, même après 2-3 mois. Comme toi, j’apprends à ne plus voir mon blogue comme une job. C’est un processus ardu.

            J’ai décidé de laisser tomber les réseaux sociaux. Je publie mes articles sur FB et Linkedin, c’est tout. Même s’il s’agit d’outils promotionnels exceptionnels, ça draine trop d’énergie. Aussi, je préfère éviter d’être exposé aux critiques.

            Je fais donc le choix d’avoir moins de visiteurs. Je vise la qualité plutôt que la quantité. 😉

          2. On se rejoint bien là-dessus. On pense de même… 🙂
            Mon problème, c’est dans la pratique ! La preuve… Je reviens ici, jour après jour, pour lire les commentaires des autres, les réponses à mes commentaires, etc. 😀 :D: D
            De même que sur mon site et plusieurs autres…

          3. R101, mon autre résolution est de ne pas utiliser mon téléphone pour accéder à mon blogue, ni aux réseaux sociaux.

            Je dois donc être assis devant mon laptop pour y avoir accès. À part pour les jours de pluie (comme aujourd’hui), ça limite énormément ma tentation!

          4. C’est ma prochaine étape. J’ai déjà supprimé plusieurs applications de mon téléphone. Il ne me reste que Facebook et LinkedIn, les deux réseaux sociaux que j’utilise. Mais, comme toi, je pourrais passer à l’étape suivante et… les « flusher » ! 🙂
            Tu me fais réfléchir, merci !

      2. Intéressant. En effet se foutre de l’opinion des chroniqueurs radio c’est une chose, mais l’opinion de nos proches, mieux vaut en tenir compte un peu…

        L’hostilité envers le mouvement Fire est parfois surprenante. Je ne suis pas capable de le mesurer, mais j’ai l’impression qu’il y a plus de critiques envers les adaptes du mouvement Fire maintenant qu’envers les assistés sociaux.

        Au risque de faire de la psychologie à 5 cennes, il me semble qu’une bonne part des critiques est fondée sur la jalousie. La retraite à un jeune âge est accessible à une bonne part de la population, mais elle demande quand même 15 années ou plus de préparation. Pour la personne de 38 ans qui n’a rien d’investi encore, ça n’arrivera pas. Ça semble créer chez certains un besoin de justifier publiquement leurs choix antérieurs.

        Sans parler de ceux qui se valorisent par leur emploi prestigieux et leur revenu élevé. Quand ils croisent des gens indiférents à tout ça, ça semble les déstabiliser un peu. Au moins les assistés sociaux rêvent d’être comme eux. La hiéarchie sociale est préservée.

        1. Excellent point François!

          La stratégie FIRE brise la hiérarchie sociale. Des gens qui n’ont pas d’emploi prestigieux, ni de gros salaire et qui ne possèdent aucun symbole de réussite se hissent (financièrement) au top. Vivre comme des riches, sans l’être. Quelle injustice!

          Ça doit quand même être confrontant pour certains!

  8. Allo!

    Comme toujours, j’aime bien tes écrits, tu fais avancer la réflexion. Par rapport à l’ennui, je trouve qu’avec des vacances à la maison #staycation, ça permet d’évaluer un peu ce à quoi aura l’air ma vie dans quelques années. Évidemment, je parle de vraies vacances à la maison, pas de vacances-rénovations. Je pense aussi qu’il est toujours intéressant de se projeter, et de journaliser (référence à mon dernier article, héhé!).

    Lorsque je serai rendu là, je souhaite tout essayer : travailler en tourisme ou dans une base de plein air l’été (retour à mes jeunes années), conseiller en électronique à l’hiver (je n’ai pas réussi à travailler au Future Shop à l’époque, mon anglais était trop bancal), faire du bénévolat dans les centre de Loisirs, etc. J’aimerais donc avoir plusieurs mini-carrières, simplement pour le plaisir de pouvoir le faire. Ça pourrait être le sujet d’un prochain article? Je note!

    Enfin bref, j’ai encore manqué ton pique-nique cette année (camping idyllique sur le bord d’un lac avec les amis et les enfants). Prochaine fois, j’y serai!

    À+

    Le Renard

      1. Moi aussi, j’avais fait une liste… Une longue liste ! 😀
        Pour l’instant, je n’ai accompli presque rien de ma liste, en 4+ ans de mode de vie CoastFIRE…
        Certes, les priorités changent (ex. : avec nos enfants et leurs parcours). Toutefois, il y a plusieurs choses que je rêve toujours d’accomplir.

  9. Tres contente de te lire.
    Je suis choquée de lire le texte du journal de montreal ecrit par un prof d universite en finances concernant la retraite a 40 ans. Je ne comprends tout simplement sa tirade frustrée.
    Pauvre homme.

    1. Michel Girard est loin d’être un génie, il est dépassé dans sa chronique “contre” la retraite à 40 ans, il ne mentionne que le REER, jamais le CELI et encore moins l’épargne non enregistrée pour compléter le tout…. Pour ma part, de mauvais choix plus jeune mon empêché d’arrêter de travailler à 40 ou 45 ans mais un héritage m’a permis de lever le pied: environ 490000 en bourse qui rapporte environ 60000 par année en dividendes et une augmentation de valeur de plus de 120000 en 2 ans….

  10. Merci de ton article! Je
    suis le mouvement FIRE depuis quelques années et je n’avais pas encore choisi qu’est-ce qui fonctionnerait le mieux pour moi (retraite complète, Barista FIRE,etc.).
    Je sors récemment d’un congé de maternité et bien que j’étais occupée par mon bébé, j’avais du temps pour me questionner sur le sens de la vie quand bébé n’acceptait que les siestes contact ????
    Tout ce que tu dis es tellement vrai. On voit la retraite comme le saint graal du travailleur, mais comme le reste, ça se prépare. Je t’avoue avoir réalisé dans les derniers mois que j’ai une partie de ma vie sociale qui vient du travail. Et pour ma famille et les amis, bien ils travaillent donc ils n’ont pas le même niveau de disponibilité qu’une maman en maternité.
    Je me dois de faire un parallèle avec une retraite précoce puisque tu dois le vivre dans une certaine mesure. Tu as probablement créer un nouveau réseau depuis ta retraite, mais je crois qu’il ne faut pas négliger qu’une retraite précoce peut impacter notre vie sociale alors que nos amis ne sont pas rendus là.
    Puis finalement, mon choix, ce sera le barista FIRE 😉

    1. Salut Annabelle,

      Merci pour ce premier témoignage!

      Barista FIRE est un sacré beau mode de vie. J’ai l’impression que ça parle plus aux jeunes que la retraite précoce puisque c’est un peu plus accessible. En plus, ça permet de garder un cercle social.

      Je te souhaite d’y trouver ton bonheur!

  11. Avoir le libre arbitre de son temps.
    Ne pas etre l ‘esclave de ses possessions
    Pour le reste, the sky is the limit.

    1. Tellement d’accord B Dowie ! Et faire fi des critiques et jugements ! Faut vivre sa vie comme on l’entend.

    2. En plein ça B Dowie!

      Pour maximiser son temps sur terre, je pense qu’il faut avoir de l’argent et très peu de possessions. En tout cas, c’est la formule qui me permet d’être le plus libre.

  12. Salut J-S!
    Super article! Probablement un des plus importants pour les curieux du FIRE.
    Cela fait un moment que je ne suis pas passé par ton blogue.
    Pour être honnête, j’ai pris un peu de distance avec le FIRE ces temps-ci. Après des heures de travail avec mon psy, j’ai remarqué que mon intérêt pour cette pratique découlait surtout de mon anxiété. Évidement, je ne dit pas que c’est le cas pour tout les membres du FIRE.
    Je vais continuer d’épargner par contre. Je crois que cela fait parti d’un bon équilibre de vie. Je pense changer mon plan pour le Barista FIRE (je préfère le terme Adventure FIRE puisque je souhaite nourrir plusieurs carrières dans des domaines différents à temps partiel). On verra! Par ailleurs, j’aimerais vraiment me payer un chalet ou gratter ma guitare en paix lol

    1. Merci Pingouin!

      Adventure FIRE, j’adore!

      Je comprends ton anxiété. Depuis que le mouvement FIRE est devenu plus populaire, certains adeptes sont de plus en plus extrême dans leur démarche. Ça devient une course à la liberté financière.

      Tu peux très bien poursuivre ta route, en restant à l’écart du mouvement. À toi d’écrire ta propre histoire!

  13. Suggestion de lecture intéressante sur l’aspect psychologique de la retraite: « La retraite, s’y préparer pour en profiter pleinement  » écrit par la psychologue Anne Julien.

  14. Ma solution pour le no.2 est simple : à part quelques proches, je ne partage pas le fait que nous sommes à la retraite depuis des années. Quand on me demande, je dis simplement que je travaille à la maison (c’est vrai, j’ai deux enfants et plein de projets ????). C’est très rare que quelqu’un creuse plus loin. J’imagine que la plupart s’imaginent que je suis comptable, travailleur TI, qui sait. D’ailleurs, j’ai découvert qu’en général les gens sont très incurieux à ce sujet. Parler d’argent et de revenu, c’est tabou.

    Après environ une dizaine d’années, j’ai conclu que la « retraite » précoce intéresse vraiment ceux qui ont un désir brûlant d’être libre. C’est avec eux que je peux avoir de bonnes conversations. Les autres, même s’ils se plaignent du travail, du manque de temps, du stress financier, etc., ne sont pas intéressé même quand ils ont toute l’information et toutes les possibilités au bout du nez. Avant, je voulais convertir tout le monde, et c’était frustrant de voir les gens passer à côté de la vie (selon moi) ; maintenant c’est beaucoup plus tranquille. À chacun son chemin! ????

    1. Salut Patrick,

      Nombreux sont les FIRE qui ne s’affichent pas publiquement. Je les comprends. Ça change les perceptions. On s’imagine qu’on est très riche ou très cheap.

      C’est quand même incroyable que personne ne s’informe de ton travail. 🙂

      Si tu as le goût de parler de ta retraite précoce, tu ne seras jamais jugé ici. Au plaisir!

  15. Écoute, J-S… Arrête de nous vendre du rêve ! 😀

    Excellent article, comme d’habitude ! 🙂

    P.S. Est-ce que c’est vrai le tatouage sur la fesse gauche ? 😛

  16. Il y a quelque chose à considérer. Lorsque tu as tout ton temps pour réfléchir, très tôt, peut-être beaucoup trop dans la vie, cela peut te porter très, très loin en avant de tes contemporains. Cela peut creuser un décalage assez vertigineux, merci! Et d’autant plus s’il t’était tout naturel compte tenu de ton type d’intelligence. J’estime vivre depuis ma prime jeunesse quelque 50 ans en avance sur mon époque, de sorte que j’ai assisté à la réalisation de tout, je dis bien tout ou presque, du moins dans les grandes lignes, de ce que j’avais globalement anticipé. Personne ne se souvient, semble-t-il, dans mon entourage immédiat, de ce que je leur décrivais, ils campent tous dans un immense déni de mémoire rétrospective. Et je n’exagère même pas, tout cela est arrivé à son heure, comme prévu quant à moi, de sorte que je vivais comme suradapté grâce à une sorte de vision pourtant très concrète et tangible, autant que de devoir tenir bien solide au jour le jour les rênes d’un budget. C’est sans doute la raison pratique pour laquelle je n’ai jamais pu trouver mon chemin vers «l’édition traditionnelle», bien que mon projet fondamental depuis mes 15 ans était de témoigner par l’écriture créative de ce que j’étais en train de vivre. J’en ai plus de 70 aujourd’hui et je poursuis toujours mon projet d’origine, mais au-delà du temps et de ses multiples contraintes. Le prix à payer a été cependant de vivre très modestement toute mon existence, car cela fait déjà un demi-siècle que je vis de même et je n’ai pas été en mesure de prendre au départ mon élan appuyé sur un fonds millionnaire en croissance perpétuelle. J’ai donc été très heureux de voir qu’un mouvement social tel que FIRE devenait à la mode : une des réalités qui m’a surpris, très agréablement, preuve que ma vision initiale ne pouvait pas être complète ni totale non plus, bien entendu.

    1. Bonjour PFG,

      Je considère que les adeptes du frugalisme sont à l’avant-garde. Chose certaine, la surconsommation ostentatoire actuelle n’est pas viable. Forcément, il y aura un retour du balancier à un moment donné.

      Bravo d’avoir suivi vos passions, sans vous laisser emporter par cette vague du consumérisme. Vous étiez un frugaliste, avant même que le terme existe. 🙂

  17. Je vous envie, je suis jalouse de vous et de votre retraite. Apres avoir essayer de faire comme vous, j’ai renonce a compter mon argent. J’aime trop la vie maintenant pour me priver en vue de plus tard. Mais c’est un choix que j’ai fait en toute connaissance. Vous avez raison pour la retraite. Il faut avoir un projet, savoir ce que l’on va faire. Ma mere a pris sa retraite a 72 apres avoir travailler presque toute sa vie 6-7 jours par semaine. Elle tournait en rond et ne savait plus quoi faire d’elle-meme.

    1. Salut Caroline,

      À chacun de trouver son équilibre entre « aujourd’hui » et « demain ». Pour ma part, je n’ai pas l’impression d’avoir fait de grands sacrifices. J’ai voyagé beaucoup, j’ai fait le party et j’ai vécu des expériences extraordinaires, mais je n’ai jamais possédé une belle bagnole, ni porté des vêtements griffés, ni acheté une maison quand je n’en avais pas les moyens.

      Bonne route vers la liberté (tout en t’amusant)!

      1. Pardonnez le ton direct, mais une décision qui émerge avec la jalousie et l’envie en arrière-plan ressemble plus à du dépit qu’à un choix.

        En vous lisant, je réalise mieux à quel point les gens naturellement patients et fruguaux partent avec une longueur d’avance sur le chemin vers l’indépendance financière. « Les millionnaires ne sont pas ceux que vous croyez » de Nicolas Bérubé illustre ce point à merveille.

        Le lire pourrait vous aider. Car si les obstacles qui se dressent sur votre route ne sont pas d’ordre cognitif, c’est qu’ils sont d’ordre comportemental ou affectif.

        1. Bonjour R911,

          J’ai lu ce livre, j’y ai même participé. D’ailleurs, les gens qui critiquent ma façon de vivre devraient le lire aussi.

          Les mauvaises décisions financières, celles qui nous éloignent de la liberté, sont émotives et affectives (ex. l’achat d’une maison trophée).

          1. Désolé Jean-François. Je viens de me rendre compte que j’ai mis un commentaire sur ton commentaire plutôt que sur celui de Caroline.

            Je suis rouge de honte, mais moi au moins je n’ai pas de tatouage sur la fesse gauche! 😉

  18. Excellent article. La retraite n’est pas d’arrêter et ne rien faire. C’est se réinventer et seulement faire ce qui nous rend vraiment heureux. J’aime beaucoup « La retraite précoce ne vous changera pas, elle ne fera qu’accentuer qui vous êtes déjà, pour le meilleur et pour le pire. »

  19. Bonjour Jean-Sébastien,
    Merci pour ta transparence et ton authenticité. Lors du pique-nique, quand j’ai compté qu’on était plus que 100 personnes arrivés d’un peu partout du QC, j’ai réalisé à quel point le mouvement que vous avez créé, toi et ta conjointe, rassemble — c’est vivant, c’est porteur. Certains le comprennent autrement, mais nous, on’ y vois une aspiration à la liberté.
    C’est clair que ce chemin demande des sacrifices. À mon humble avis, le discours FIRE mérite d’évoluer un peu. L’idée de fuir le métro-boulot-dodo ne résonne plus autant depuis la pandémie : le télétravail et la flexibilité sont plus présents, même si la rigidité des 40 heures reste bien réelle.
    Je rêve d’un monde où le travail permettrait 6 mois d’engagement et 6 mois de liberté. Et je crois que la quête de sens peut se vivre autant dans le travail que hors de lui. Certains trouvent leur mission chez eux, d’autres dans leur emploi, et c’est correct qu’on est différent tant qu’on est libre de choisir.
    Samira

    1. Bonjour Samira,

      Merci pour votre participation au pique-nique (et pour le délicieux cadeau). Je l’apprécie tous les jours! 🙂

      Ce rassemblement a bien démontré qu’il existe 1001 façons de vivre sa liberté. Certains prennent des années sabbatiques, d’autres travaillent 10h par semaine et d’autres sont nomades numériques. La pandémie a ouvert bien des portes et j’ai l’impression que la qualité de vie d’un employé est meilleure que jamais.

      Le but n’est pas de quitter son emploi à tout prix, mais d’être libre de le choisir et de ne jamais être à la merci d’un employeur.

      Bon parcours vers votre objectif. À la prochaine!

  20. Bonjour Jean-Sébastien,

    Dans ton plus récent article, tu recommendais une carte de crédit de Banque Nationale, mais je n’ai pas noté laquelle. Svp me la préciser.

    Merci

    Pierre

  21. J’ai planifié ma vie pour prendre une retraite confortable à 55 ans. Lorsque j’ai atteint cet âge je me suis demandé ce que je voulais faire. Je me suis rendu compte que j’aimais les défis de ma job et la camaraderie de mes collègues. Finalement, je ne veux plus partir et je ne vois plus quand je partirai à la retraite. Lol

  22. Bonjour!
    Je viens de vous découvrir grâce à la série télé. Je suis tombée sur une entrevue que vous avez accordée à un média et je trouvais ses questions très décevantes… On reste en surface.
    Je vous encourage à continuer d’écrire, de propager la bonne nouvelle. Parce que pour la gang qui ne comprend pas et qui sont jaloux, il peut y en avoir des milliers pendant ce temps-là qui ne vous le font pas savoir, mais qui font leur éducation financière et repense leur stratégie.
    C’est mon cas. J’ai commencé à investir sur le tard, à 35 ans, et je me suis achetée un duplex avec mon conjoint à 38. Parallèlement à ça, alors que j’ai toujours dit non à mon père pour acquérir la PME familiale (20 employés), j’ai finalement dit oui quand il a voulu la vendre à une tierce partie. Et je rachète chaque action parce que c’est la loi. En faisant ceci, je voulais m’assurer de diversifier mes placements (c’est une entreprise de plus de 50 ans d’existence), mais je ne me voyais pas non plus travailler ailleurs, à cette époque-là. J’avais ce projet qui me tient toujours à coeur de moderniser l’entreprise. 5 ans plus tard (Covid, pénurie de main-d’oeuvre, ralentissement économique & frais de douanes), je dois avouer que je me suis éloignée de mes objectifs de base, soit que l’entreprise me donne plus de libertés. Oui, j’en ai plus qu’un travailleur c’est vrai, et je suis en train de mettre en place l’équipe qu’il faut pour pouvoir diminuer mes heures autour de 50 ans. D’ici là, je vise quand même de travailler 4 jours/semaine à court terme, même s’il me faut faire un peu plus d’heures dans ses 4 jours. Au Québec, encore beaucoup de PME et d’entrepreneurs attendent un repreneur. La relève vient souvent de l’intérieur, des employés. Et c’est étonnant à quel point, tout comme moi dans certains cas, cette relève réussit à racheter l’entreprise sans avoir les capitaux (ils la repaient avec les bénéfices/an). Un entrepreneur qui a fait de $ toute sa vie n’a souvent pas besoin de la vente de son entreprise pour bien profiter de sa retraite. Ce qui lui importe, c’est de voir que le  »bébé » continue de grandir, assurer la pérennité. Ma source est la gang d’Entre Chefs PME, dont je fais partie. Repreneuriat Québec (l’ancien Centre de transfert d’entreprises), attire des entrepreneurs qui ne trouvent pas la perle rare dans leur entreprise. Évidemment, l’objectif n’est pas juste ici de faire de $, sinon, oubliez ça tout de suite, il faut avoir le coeur bien accroché et la motivation nécessaire (qui parfois fluctue dans le temps, c’est normal). Et surtout, avant de devenir actionnaire, on doit souvent prouver à son patron sa valeur pendant quelques années (ce que j’ai aussi dû faire avec mon père). Mais n’empêche qu’après 5 ans comme actionnaire majoritaire, j’ai déjà remboursé un peu plus de 80% de la valeur de l’entreprise. Maintenant, il faut recommencer à faire du profit avec la situation économique qui perdure depuis près d’un an et demi. C’est pour ça que j’ai mis les bouchées doubles et que je réalise que j’aie beaucoup moins de temps qu’avant. Donc la série, vos écrits m’ont fait beaucoup de bien. Car ultimement, c’est ça qui a motivé mes choix à partir de 35 ans, le pouvoir de décider si on arrête ou si on continue, et à quel rythme. Donc, je vais commencer à faire mes calculs et trouver mon FIRE number, pour avoir des visées plus claires. MILLE MERCIS!

    1. Merci énormément July!

      Quel beau témoignage!

      Le parcours vers la liberté financière n’est jamais une ligne droite. On prend des virages, on fait des détours, on a des obstacles et on a de belles surprises aussi. Certes, tous ces détours sont la beauté de la chose. C’est la vie.

      Les entrepreneurs sont dans une classe à part. La passion qui les anime et leur volonté de faire une différence m’impressionnent. Avant ma retraite, j’ai d’ailleurs analysé plusieurs entreprises en recherche de relève. Je n’avais pas trouvé chaussure à mon pied. Ça demande énormément d’énergie, mais c’est gratifiant (j’imagine). Je salue ta détermination.

      Je te souhaite beaucoup de succès avec ton entreprise (et d’accumuler un fonds de liberté en parallèle)!

  23. J’adore tes textes tellement inspirant !
    Merci beaucoup , pour ma part j’ai tellement d’idée de quoi faire à ma retraite
    Juste de vivre et d’apprécier l’instant présent c’est énorme

  24. Avec 2 enfants en bas âge et une envie d’habiter dans plus grand et plus spacieux, pour vivre le rêve américain et non celui que tu vends, on a décidé de s’acheter une maison! On reste à Montréal centre par contre, tout près d’une station de métro et d’un marché connu. On a cassé le petit cochon et même plus (mise de fonds de 50% sur une maison nécessitant aucun travaux et une énorme cour au soleil) parce que sinon ça faisait des paiements complètement impossible à payer pour nous malgré notre revenu familiale au-dessus de la moyenne. Merci à la bourse d’avoir pu nous permettre cela et à nos années de discipline budgétaire. On garde cependant notre style de vie : vieux bazoo, vieux meubles, chasser les aubaines à l’épicerie, déplacements en ville strictement en vélo ou en métro (lorsque la STM n’est pas en grève) et je continue à porter mes vieilles guénilles et assister à des shows punk habillé en tout-croche aux Foufs! C’est pas en me payant des sacs à mains Gucci que je vais pouvoir rembourser notre hypothèque! Les placements sont presque à secs haha

    1. Salut Philippe!

      Il n’y a rien de mal là-dedans. Nous sommes les architectes de notre bonheur. Une maison peut certainement contribuer au bien-être, surtout avec des enfants.

      J’aborderai justement le sujet dans mon prochain article…

      Viens me voir si tu me vois aux Foufs! Je vais voir pas mal de shows.

  25. Personnellement, c’est le 5e qui me parle, sûrement car je suis en train de prendre la décision de quitter le marché du travail en 2026. Ça fait plusieurs années que mon mari et moi économisons pour notre indépendance financière. Je ne veux pas parler de retraite précoce, car mon mari est à la fin de la cinquantaine et moi j’approche les cinquante ans. Ceci dit, nous avons appliqué tous les concepts de FIRE: on a seulement commencé un peu tard.

    Aujourd’hui, nos actifs dépassent deux millions de dollars, incluant une maison libre d’hypothèque représentant 30% de ces actifs. Nous sommes dans une situation très confortable (avec de surcroît deux très bons salaires): nous pourrions arrêter demain matin. Notre style de vie est frugal, sans être austère, et nous convient parfaitement. Nos projets de retraite sont pour la plupart peu onéreux (pas de bateau ni de chalet pour nous), hormis le désir de voyager. Sur papier, tout a l’air d’être bien aligné. Néanmoins, j’hésite: j’ai peur de renoncer à beaucoup d’argent. Je suis rendue à un moment de ma carrière où je récolte le fruit de mes efforts: gros salaire, reconnaissance, réalisations, projets intéressants. Dans ce lot, c’est l’argent qui me retient le plus. Et si ces quelques années de plus faisaient la différence entre une retraite faite de compromis et une faite de choix?

    J’oppose ici les notions de temps et d’argent. Je sais que je pourrais économiser encore plus d’argent sans trop d’effort. J’ai encore le temps de le faire. Pourtant… Et si je ne l’avais pas, ce temps? Si je souhaite plus d’actifs financiers, c’est certainement parce que j’ai la peur un peu irrationnelle d’en manquer en fin de vie. Et si finalement ces années de plus à travailler s’avéraient totalement inutiles? Qu’est-ce que je regretterais le plus? Avoir trop d’argent ou avoir travaillé trop longtemps?

    Je trouve que la plupart des blogs FIRE abordent peu en profondeur ces enjeux psychologiques. Je pourrais peut-être documenter et partager mes réflexions au cours de cette année de transition que je débute. Je ne dois pas être la seule à se poser ces questions. Bref, merci pour ce blog que je lis en dilettante depuis quelques années quand j’ai besoin d’un deuxième souffle.

    1. Bonjour Mokat,

      Félicitations pour votre situation financière!

      Est-ce que vous aimez votre boulot? Dans l’affirmative, il n’y a rien de mal à continuer de travailler. Le travail peut être très valorisant, surtout quand on atteint le sommet de sa carrière.

      Autrement, je pense qu’un plan de décaissement pourrait vous sécuriser. Les applications ffpro.ca et planifretraite.ca permettent de faire des projections de retraite. Un fiscaliste pourrait aussi bâtir ce plan pour vous.

      Par ailleurs, il y a un risque dont je ne parle pas dans cet article. Le risque d’avoir trop d’argent. Mourir avec 5M$ serait un échec pour moi. Mon but n’est pas de m’accaparer le plus de ressources possibles, juste de vivre avec ce dont j’ai besoin. Il serait à mes yeux indécent d’accumuler une fortune juste parce que je peux le faire. J’ai vu trop de misère dans le monde.

      Je vous encourage à documenter votre parcours. Je serai un lecteur!

      1. La planification du décaissement est ma prochaine étape: rendez-vous à la mi-octobre!

        Quant à mourir avec 5M$, ce serait effectivement en vain. J’ai lu un livre très intéressant sur ce sujet il y a quelques années: Die with zero par Bill Perkins. Bon, le gars a l’air de nager dans l’argent (selon mes standards), mais le propos reste pertinent, et ce qu’on ait des enfants ou pas. Il aborde entre autres l’idée d’apprendre à dépenser quand ça fait des années que tu économises.

        Je regarde ça pour le blog…

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