Pourquoi veut-on être riche?
Pour vivre dans l’abondance, pour dépenser sans réfléchir, pour avoir une plus grosse bagnole que celle de son voisin, pour vivre dans une maison démesurée, bref pour posséder PLUS.
À mon habitude, je fais le chemin inverse.
Après m’être départi de tout le matériel superflu et avoir désencombré ma vie, je suis prêt à passer à l’étape suivante. J’envisage redevenir locataire.
Vivre à loyer est un luxe que j’aimerais me payer.
Si Martineau le dit…
Je cite normalement Richard Martineau pour présenter un avis contraire au mien. Pas cette fois-ci! Voici ce qu’il a écrit dans le journal:
« Après des années passées à être propriétaire, je suis récemment redevenu locataire. Et c’est l’une des meilleures décisions que j’ai prises dans ma vie.
Pas de taxes municipales. Pas de taxes scolaires. Pas de taxe de Bienvenue. Pas de frais de condo. Pas de réparations coûteuses. Pas de rénovations. Pas de gazon à tondre. De piscine à nettoyer.
Un problème avec l’air climatisé? Tu prends le téléphone et tu appelles le propriétaire. Tu signes un bail, tu paies ton loyer une fois par mois et c’est tout. (source)
Nous sommes d’accord!
Mais, est-ce que je devrais m’en réjouir ou m’en inquiéter? J’avoue que je suis un peu déstabilisé…
Vivre à loyer, c’est pour les riches!
Ce que Martineau ne dit pas c’est que pour vivre confortablement à loyer, ça prend des sous.
Les logements abordables se font très rares à Montréal, mais ceux destinés à une clientèle plus aisée sont abondants. Il faut dire que l’offre de condos locatifs a explosé dernièrement. Donc, plus un locataire est en moyen, plus il a le gros bout du bâton.
Avec un bon budget mensuel, on peut vivre dans un appart dont la qualité est similaire à un condo neuf, dans un beau quartier, sans être à la merci de son proprio.
À 1 000$ par mois, on vie dans l’attente d’une « rénoviction ». À 2 500$, le rapport de force est inversé, c’est au proprio de s’inquiéter de notre départ.
C’est triste à dire mais les bienfaits de la vie en appartement sont surtout réservés aux riches.
Un condo à 400 000$ ou un loyer à 2 700$?
Payer un gros loyer, c’est la recette pour l’appauvrissement, direz-vous. Prenons un exemple concret et laissons les chiffres parler:
Jay possède un condo payé d’une valeur de 400 000$ dont les frais récurrents annuels sont de 8 000$ (taxes, entretien, cotisations, etc). Il décide de le vendre, d’investir son pactole en bourse et d’utiliser les rendements pour payer un appart.
Depuis une décennie, les rendements boursiers surpassent d’environ 6% l’augmentation de la valeur des condos à Montréal (source). Jay espère donc obtenir ce rendement.
Les 400 000$ investis lui rapporteront ainsi environ 25 000$ par année. S’ajoute à cette somme les 8 000$ épargnés grâce à l’élimination des dépenses liées à son condo.
Tout compte fait, en devenant locataire, Jay disposera d’un budget annuel de 33 000$ pour se loger, soit 2 800$ par mois.
En arrondissant ce montant à la baisse pour tenir compte de l’impôt, Jay pourra dédier 2 700$ à son loyer mensuel.
Il ne sera ni plus riche, ni plus pauvre… juste plus libre.
À quoi ressemble un appart à 2 500$?
Lorsque Van-Anh et moi cherchions un condo il y a une douzaine d’années, nous avions eu un coup de coeur pour l’édifice D’Arcy McGee. Une ancienne école convertie en copropriété qui borde le parc Jeanne Mance. Un endroit magnifique!
À l’époque, nous n’avions pas les moyens d’investir dans cet immeuble. Or, je constate maintenant que la location est plus accessible (et moins dispendieuse) que l’achat.
Voici une unité à 2 500$/mois actuellement disponible:




Source: Centris
Je me verrais très bien vivre là!
Et, peut-être que quelques années plus tard, après m’être lassé de la vue du Mont-Royal, je déménagerais au vieux Montréal dans cet immeuble historique:



Source: Centris
Je ne connais pas la valeur exacte de ces propriétés, mais je n’aurais pas les moyens de les acheter. C’est le luxe d’être locataire!
J’ai peur!
Qu’est-ce qui m’empêche de faire le saut?
D’abord, parce que j’ai entièrement rénové mon condo avec mon père. J’y suis émotionnellement attaché. Chaque pied carré est imprégné de notre sueur (et même de quelques larmes). 😉
Ensuite, parce que j’ai peur. Vendre notre condo serait irréversible. Nous n’aurions pas les moyens de racheter une autre propriété dans le même quartier si nous changions d’avis.
Enfin, parce que nous avons quand même une excellente qualité de vie. Le confort est l’ennemi du changement!
La crise du logement
En pleine crise du logement, il serait temps de questionner notre rapport avec notre habitation. Manque t-on réellement de superficie habitable pour loger tout le monde ou est-ce qu’on gaspille l’espace?
Nos maisons sont des entrepôts. Le garage double, le walk-in, le cabanon, le sous-sol et la 3e chambre sont remplis de bébelles inutiles. Au-delà des coûts financiers évidents, la charge mentale qui s’y rattache est anxiogène.
Nos capacités financières ne devraient pas déterminer la superficie de notre propriété. Ni la quantité d’objets que nous possédons.
L’argent est un outil qui sert à se libérer l’esprit, pas à l’encombrer.
La vie de monk
Je ne déménagerai pas demain matin, mais l’idée fait tranquillement son chemin. Des témoignages, comme celui de mon ami Antoine Denis, m’en donnent le goût (lire: Quitter la propriété : réflexions sur un choix audacieux).
D’ici là, j’optimise ma vie. Chaque bien dont je me départi laisse la place à la créativité, la paix d’esprit et la liberté.
Je n’ai rien à prouver, personne à impressionner, aucun manque à combler.
Suis-je en train de devenir un moine bouddhiste? 😉
Êtes-vous plus du type locataire ou propriétaire?

Moi j’ai un triplex entièrement payé ( 14 ans d’hyp.)
Des revenus des deux loyers je déduis l’impôt, les taxes, HQ, les assurances, le déneigement l’entretien estival.
Et il reste un peu de fric pour les imprévus. Toutefois, toiture, fenêtres, chauffage, joints de brique, cuisines et 4 salles de bains refaites à neuf. Pas de grosses dépenses à court terme.
Deux bons locataires, dont l’un habite son logement depuis environ 30 ans.
Je.loge dans un 6 et demi, 2 salles de bains complètes, garage séparé avec porte électrique, grande cour gazonnée tout près d’une station de métro dans Nouveau-Villeray … et cela me coûte rien … je sais tu vas me causer du coût d’opportunité.
Même à 4 000 par mois je trouverais rien à louer de similaire.
Vive la retraite
Salut Ric,
Sur le plan financier, vous ne trouveriez pas mieux dans le marché actuel, c’est certain!
Certes, si l’argent n’avait plus d’importance, seriez-vous du même avis? Je sais que pour certains proprios, faire des rénos, améliorer l’immeuble et s’occuper des locataires est un réel plaisir. Est-ce votre cas?
Jeune retraité je pense vous avez faite le bon move votre condo au lieu de votre endroit de rêve édifice D’arcy Mcgee qui est collé sur le trafic à moins que vous aimiez le bruit des chars !!????
Bonjour Marc,
Depuis l’ajout de la piste cyclable sur avenue des pins et la fermeture de l’hopital Hotel Dieu, je pense que le niveau de bruit a diminué, non?
C’est les voitures qui passent en avant très près de la bâtisse le problème de bruit je trouve personnellement mais peut être que pour vous ça ne vous dérange pas
Ah bon! Merci pour l’info Marco.
Avez-vous vécu dans cet immeuble?
Oui j’ai habité le secteur je disais juste que la bâtisse était très près de la rue Av des Pins avec ces 2 voies de circulation de voiture + 2 pistes cyclables je sais pas mais les fenêtres ouvertes l’été ça dois pas être de tout repos et en arrière vue sur de la brique ce n’est pas à mon point de vue un endroit si magique et pour 2500$ par mois je privilégie un condo au tier de ce prix en Thaïlande avec vue sur la mer là on peux parlé d’endroit magnifique pour une retraite paisible !!????Je pars là justement 4 mois pour l’hiver
Et ne vous faite pas influencé par Martineau j’ai vu un de ces posts et il avait une photo de l’environnementde son nouvel habitat avec des palmiers et parasols en PLASTIQUES lol et il mentionnait que c’était comme dans le Sud Ah ah il dit ça parce qu’il est encore enchaîné à son travail au journal et ne peux partir VRAIMENT en voyage !
P.s.Félicitation pour le tome 2 de ton livre Jean Sébastien
Ma citation favorite du livre est : Ne vivez pas comme si c’était votre dernier jour (comme tout l’monde nous cassent les oreilles) mais vivez comme si c’était votre PREMIER JOUR !!! Wowww ☝️je l’avais jamais entendue celle là ça valais la peine de relire votre livre !!????
Excellente réflexion ! J’ai la même depuis quelques temps, mais la tienne semble (beaucoup) plus avancée que la mienne ! De plus, c’est une décision qui se prend à deux (voire à quatre si j’inclus les enfants). Pour le moment, je suis seul de mon bord…
Salut Retraite101,
Rares sont ceux qui pensent de cette manière. Toi, moi et… Martineau! Le dream team. 😉
Je ne force pas les choses, quand un événement déclencheur arrivera, je serai prêt. Comme pour le reste, j’aime bien avoir un plan A, B, etc.
Dans ton exemple, je remplacerais Martineau par Antoine Denis pour parler de dream team ! 😛
Ah oui, j’oubliais Antoine. Je mettrais donc Richard sur le banc. 😀
⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
✌️????
Un vieux bungalow de 1963 rénové où pendant 30 ans, j’ai loué une partie du sous-sol pour déduire mes frais d’hypothèque à un taux d’intérêt de 14.4 % (1990). J’ai un atelier extérieur de 12 pi X 16 pi où je peux faire tourner ma raboteuse 15 po, un banc de scie de 3 HP, une scie à ruban, une dégauchisseuse 3 HP et un dépoussiéreur de 1 HP. Pour l’instant, je ne vois pas trop comment j’arriverais à bricoler dans un condo ou un appartement même à 4 000 $ par mois… Hélas, passer mes journées à lire des bouquins, ça m’endort. De toute façon, comme vous, je n’aurais pas les sous, pour me payer un tel appartement.
Bonjour Gil,
Vous seriez malheureux en condo, à moins de louer un atelier pour y faire vos travaux.
Moi aussi, lire m’endort. Je suis chez moi pratiquement juste pour dormir et je voyage 3-4 mois par année, alors mon condo est plus comme une chambre d’hôtel.
Moi aussi, j’ai eu la même réflexion.
Dans ton exemple, pour garder ces revenus d’intérêt, je ne devrai pas toucher à mon 400K. Donc ça manque de flexibilité alors qu’avec une maison, tu peux aller te chercher une marge de crédit hypothécaire que tu peux intelligemment utiliser pour investir. De plus, les intérêts sur ton 400K s’ajouteront à ton revenu imposable. Selon ton revenu, c’est un facteur à considérer. Au bout de quelques années, si je suis sage, j’aurai toujours mon 400K et mes intérêts auront servi à payer mon loyer (qui j’espère n’aura pas augmenté) alors qu’une maison aura pris de la valeur.
Il ne faut jamais oublier que ta maison principale c’est le plus gros CELI que tu peux avoir car le montant de la vente sera à l’abri de l’impôt. C’est tout un levier financier.
Bonjour Elaine,
Je suis d’accord, la maison est un levier financier extraordinaire. Or, dans ma situation, je n’investirais pas sur marge.
Par ailleurs, le rendement réel d’une propriété est très souvent surévalué par les proprios. Quand on considère tous les coûts, le rendement est souvent presque à zéro à long terme.
Enfin, je calcule les impôts dans mon modèle. Les placements boursiers sont imposés à 50% du gain en capital. Donc, concrètement, si je devais décaisser 12 500$ par année pour payer mon appart (25k$ à deux), je paierais seulement quelques centaines de dollars en impôt.
Pour ceux qui désire comparer la location à l’achat d’une propriété, j’ai créé un fichier Excel: Ma boîte à outils
Pas un mot, en comparaison d’avec le marché spéculatif actuel, sur les nouvelles formules de propriétés enfin de nouveau abordables pour les jeunes couples?
«Le modèle des fiducies foncières communautaires (FFC): Une FFC est un modèle immobilier solidaire qui a fait ses preuves en Amérique du Nord et en Europe, et ce depuis des décennies.» Réf.: https://www.territoiressolidaires.ca/ ou https://www.fonciersolidaire.org/
Bonjour PFG,
Je ne connaissais pas. Merci pour le partage! Le modèle est intéressant. Ça semble être juste en région par contre. J’imagine qu’il n’y a plus de terrains disponibles (ou abordables) à proximité des grandes villes.
Je pense que tu aurais dû y penser avant de prendre ta retraite, il y a au moins 10 ans et plus, quand il y avait encore des logements abordables (pas plus de 25 % à débourser de tes revenus et des augmentations raisonnables par la suite grâce à des propriétaires sans dette hypothécaire) avant que la vague immersive d’immigration qui s’est abattue sur nous après la pandémie à Montréal et les environs, puis à travers le Québec tout entier, ait révélé au grand jour l’incurie immobilière des gouvernements successifs depuis une trentaine d’années, tant au Canada qu’au Québec: arrêt de construction des HLM ; indifférence politique à l’égard des coops d’habitation, etc.
En Europe, en Autriche, Belgique en particulier, c’est 60 % des logements qui sont hors marché spéculatif. Voilà la solution, mais nous l’avons ignorée. Nous allons continuer de nous enfoncer là-dedans pendant quelques décennies, sinon pire encore, grâce entre autres à la CAQ, entres autres à Cruella dite Marie-Antoinette qui était au ministère de l’Habitation un sous-marin de la CORPIQ qui a réalisé ainsi tout son agenda caché. Bravo!
Voilà une bonne raison pour laquelle je n’ai pas tellement envie de me retrouver dans un pareil panier de crabes dans un éventuel Québec indépendant en proie aux extrémistes de tout acabit… Je préfère que les gouvernements provinciaux et fédéraux se fassent concurrence au bénéfice bien compris de la population moyenne et ordinaire, c’est-à-dire la majorité silencieuse pour ne pas dire baîllonnée.
PFG,
Oui, j’aurais du y penser plus tôt! Comme pour les cryptos et comme pour Nvidia. 😉
J’ai vécu en logement durant une décennie, ceci m’a permis d’accumuler du capital et de profiter d’un rally boursier extraordinaire. Puis, j’ai acheté un condo sous-évalué. Donc, je n’ai pas vraiment de regret.
Reste juste à déterminer la meilleure option pour les années à venir…
Bonjour. Disons tout de suite que nous ne sommes pas de la même génération et que maintenant que j’approche 60 ans, il me semble important pour vous d’inclure dans votre réflexion l’aspect de la vieillesse. Votre quartier et votre logement actuels seront-ils adéquats selon vous pour vos vieux jours ? Si Oui, alors pourquoi changer ? Il n’y a pas que l’aspect financier en balance. Il se peut aussi que plus tard, le dernier survivant de vous deux ne veuille plus habiter dans le logement car trop de souvenir ou alors l’inverse et que son voeux le plus cher sera d’y couler des jours sereins pleins de beaux souvenirs. En somme, une fois l’indépendance financière atteinte, arrivé à un stade de la vie, les aspects uniquement mathématiques et financiers deviennent plus secondaires. De part les différents activités de bénévolats auprès des aînés, je peux vous affirmer que leur motivation première à partir d’un certain âge est d’avoir une tranquillité d’esprit et de vivre agréablement dans leur quartier. Parlez avec des ainés et prenez en compte que vous serez face aux même réalités de la vie qu’eux. En espérant que cela vous aidera à évaluer vos réels besoins à moyen et long terme, Bonne journée et encore bravo pour votre blog.
Merci Hugues pour ce témoignage!
Vous avez un bon point. Une propriété payée assure une certaine sécurité et tranquillité d’esprit, surtout à un âge plus avancé.
Certes, ma préférence pour la location n’est pas basée sur des considérations financières. C’est un choix qui me permettrait d’être plus libre et plus heureux.
Par ailleurs, je ne suis pas certain de finir mes jours au Canada. J’aimerais bien passer mes dernières années au chaud, au bord d’une plage.
Je pense que dans ton exemple de Jay, il faut vraiment considérer que les loyers vont monter avec les années, donc il sera important de ne pas décaisser en totalité le rendement de son 400k$ car dès que a hausse des loyers débutera sa boule d’$ commencera à se décaisser. Un peu comme la planification de la retraite, il faut prévoir l’inflation à long terme et les hauts mais les bas de rendements pour toujours conserver son 400k$. Sinon, je trouve cette approche intéressante. Nous avons une très petite maison, 2 enfants. Des fois, on est un peu tanné de se piler sur les pieds mais on vit davantage dehors et on limite l’entrée de matériel.
Bonjour Brume,
Je garde quand même un buffer. C’est pour cette raison que je mon loyer serait de 2 500$ au lieu de 2 800$.
Par ailleurs, il faut considérer l’augmentation du prix des loyers, mais les frais associés à une maison augmentent aussi. Les taxes à Montréal ont augmenté de façon impressionnante depuis quelques années. Sans parler du taux d’intérêt qui risque d’augmenter également sur un terme de 25 ans.
Les deux scénarios nécessitent un coussin financier.
J’aspire à être suffisamment riche pour devenir locataire mais c’est trop cher… (ce n’est pas sarcastique) j’ai fait les mêmes calculs et ce n’est pas intéressant actuellement, à ton scénario il y a effectivement l’impôt à payer sur les placements non enregistrés qui peuvent être très élevés si on travaille toujours, aussi le gain en capital non imposable sur la maison/condo (minimum 3% par année) à considérer et ensuite le manque d’espace car on perd s’ouvrent de la superficie et du rangement (cabanon, etc,) bref, être locataire c’est pour les riches 🙂 ton article est intéressant
Merci Maxime!
Pour les riches minimalistes, j’ajouterais.
J’ai fait un calcul approximatif pour l’impôt et ce n’est pas tant que ça. L’option location nécessite un décaissement additionnel de 25 000$, donc 12 500$ par personne pour un couple. De ce montant, seulement la moitié du gain en capital est imposé à 28% (pour un retraité frugaliste). Ça représente quelques centaines de dollars.
Voici mon calcul pour vivre dans une maison payée de 600 000$.
Coût pour y vivre.
Taxe, ass, entretien, etc. ( sans travaux majeurs) : 8000$
+ Coût d’opportunité (4% de 600 000$) : 24 000$ ( j’utilise 4% pour comparer avec un placement de risque similaire)
Donc 32 000$ par année moins la plus value non imposable de la maison (3% pour être conservateur) : 18 000$
Total :14 000$ / 12 = 1160$ de loyer maximum, ma maison fait 2700 pi2 avec sous-sol. Aucun comparable possible. Que penses-tu de ce calcul ?
Salut Maxime,
Dans ce genre de calcul, le résultat dépend surtout des hypothèses de rendement que tu utilises. Un rendement boursier de 4% est TRÈS conservateur. Le SP 500 a donné un rendement annuel de 14% sur la dernière décennie.
Certes, personne ne connait le futur. Libre à toi d’y aller avec ton gut feeling!
Merci pour ton article! Nous sommes exactement dans cette réflexion. Nous avons un triplex depuis 11 ans et la fatigue et le stress se font sentir. De plus, les pluies et inondations de plus en plus fréquentes commencent à nous stresser. La liberté d’un logement fait rêver! La liberté de partir en voyage sans anticiper un appel d’un locataire me plaît! Mais la planification de la vente de notre immeuble devra se faire intelligemment, probablement l’année de la grande démission d’ici 5-8 ans. J’ai hâte!
Merci Caroline!
La vie de locataire est optimale pour voyager. Nous partons 3-4 mois par année et quand nous sommes à Montréal, nous sommes toujours à l’extérieur. Donc, vivre en appart pourrait nous éviter bien des soucis.
Aussi, nous aimerions vivre dans différents quartiers de Montréal. En étant minimalistes, nous pourrions facilement déménager et ainsi découvrir notre ville sous d’autres perspectives.
Je suis proprétaire d’un triplex à Montréal depuis 30 ans. La saine gestion de l’immeuble et le maintien des bonnes relations avec les locataires m’ont demandé beaucoup de formation, de diplomatie et de temps. Je suis retraitée depuis 2 ans. Je ne vois pas le jour où je parviendrais à liquider le solde de mon hypothèque. La pénurie de main d’oeuvre et l’augmentation des coûts des matériaux sont des facteurs importants à considérer depuis la pandémie. Mon plus récent défi est de maintenir ma santé physique et mentale afin de soutenir cet immeuble. Oui, des fois, j’aimerais appeler un proprio. et passer une commande de réparation mais… j’ai un sentiment de plein contrôle sur ma vie et je ne pourrais jamais me payer un loyer dans le quartier où j’habite.
Bonjour Gintonik,
Bonne chance pour trouver la main d’oeuvre à un prix raisonnable! Depuis la pandémie, c’est la folie. C’est aussi ce qui me pousse vers la location. Chaque projet d’amélioration est tellement compliqué maintenant. J’ai contacté 12 compagnies pour effectuer le remplacement de notre fournaise dernièrement.
Vous pourriez être surpris par la valeur de votre triplex! Il vaudrait la peine de comparer les deux scénarios. Voici mon outil Excel pour faire ce calcul: Ma boîte à outils
Merci beaucoup JS du partage de tes réflexions sur la question du logement – proprio ou locataire.
J’ai apprécié ce que tu as bien précisé :
D’abord, parce que j’ai entièrement rénové mon condo avec mon père. J’y suis émotionnellement attaché. Chaque pied carré est imprégné de notre sueur (et même de quelques larmes). ????
Ensuite, parce que j’ai peur. Vendre notre condo serait irréversible. Nous n’aurions pas les moyens de racheter une autre propriété dans le même quartier si nous changions d’avis.
Enfin, parce que nous avons quand même une excellente qualité de vie. Le confort est l’ennemi du changement!
J’adore ces raisons qui rejoignent mes valeurs !
Nous ne savons pas ce que nous réserve notre monde avec les changements continus, dont pas mal sont imprévisible.. pour moi avoir un abri est essentiel. Si je n’ai pas besoin de cash pour vivre (besoins essentiels et loisirs) je ne vois pas pourquoi je vendrais mon logement pour avoir des sous, différents préoccupations et frais en moins à assumer mais alors, j’aurai à jongler avec le cash qui sera généré, et sans doute, les impôts additionnels des rendements de ce cash. Je crois que je louerai quand je ne serai plus capable mentalement et physiquement de soutenir les préoccupations d’un propriétaire…
Bonjour Lien,
La peur est un sentiment très fort. Probablement le plus fort. Or, avec le recul, je constate que tout ce qui m’a fait peur dans le passé est désormais insignifiant.
La plupart des personnes s’accrochent à leur zone de comfort. J’ai envie de voir ce qui se trouve à l’extérieur.
Je vous souhaite encore plusieurs années, en santé, dans votre maison.
Tout dépend de nos intérêts! Pour moi, je me passionne pour l’autonomie alimentaire, j’ai un grand terrain avec plein d’arbres fruitiers, un gros jardin, des poules, tout cela n’est pas possible en location. Une maison est le luxe pour moi????
Bien dit Marie.et.ses.radis!
Même s’il y a des jardins communautaires en ville, ça ne remplacerait pas votre terrain.
Avez-vous atteint l’autonomie alimentaire?
Salut,
Le calcul fonctionne pour en ce moment, mais si on prend compte de l’inflation, disons dans 20 ans, le condo payé versus l’appartement qui aura augmenté, est-ce encore rentable? Nous avons actuellement une maison et le projet d’être libre financièrement vers 47 ans, l’idée d’aller en appartement fais peur car les coûts pour se loger sont élevés par rapport à une maison payée.
Merci!
Salut P-O,
Il faut faire le calcul, tu pourrais être surpris.
Une maison payée a un coût de renonciation immense. Une maison d’un million = 70k$ par année en rendement perdu. En plus, quand on calcule toutes les dépenses (assurance additionnelle, taxes, entretien, frais de transaction) et le temps dédié à l’entretien, on constate que le retour sur l’investissement est très faible.
Le prix d’un loyer risque d’augmenter, mais les taxes à Montréal aussi. Les hausses de taxes des dernières années sont vertigineuses. Sans parler du prix des rénos qui explose.
Article inspirant, J’ai eu la même réflexion presque il y a deux ans. Mais quand je vois mes enfants jouaient marchaient comme des monstres dans notre maison, je me dis c’est un beau projet je vais le garder comme plan D a l’avenir. Il s’agit d’une superbe option pour vous avec la loi 16 et toutes les cotisations qu’on doit amener pour un condo ma maison me coûte 6500$ annuel tout inclus même avec fond de prévoyance. Comme tu dis en faisant le move cela revient en même au final ou presque. Mais en gardant ou vendre acheter qqch pas en copropriété en rive-sud/nord Je crains fort que votre condo va avoir plus de 8% d’appréciation annuellement.. à suivre 🙂 Merci pour ton partage.
Merci beaucoup Chourouk!
La loi 16 aura un impact important sur les copropriétés. Les frais vont augmenter pas mal.
Pour ce qui est de l’augmentation de la valeur des condos, je n’ai aucune idée. Chaque fois que je me prononce, je suis dans le champs. 😉
J’ai fais exactement le contraire!
Je payais un appartement bien cher dans un quartier à la mode mais avec deux enfants on voulait plus.
On reste toujours dans le même quartier mais avec une maison.
Pour le moment on est bien content 🙂
Dans 15 ans je me vois bien tout vendre et aller vivre un peu partout dans le monde. S’il reste un monde à visiter…
Salut Philippe,
Si j’avais eu des enfants, j’aurais probablement favorisé l’achat. Je comprends ce choix.
Or, dans notre situation, « vivre partout dans le monde » serait un idéal.
Perspective avec des enfants :
Nous avons 4 ados/jeunes adultes (famille recomposée) et habitons en appartement à Montréal. À 3 minutes d’un métro, nos amours sont tous autonomes de se déplacer seuls pour aller au Cégep, ce qui nous permet aussi d’économiser en n’ayant pas de voiture et leur donne une énorme autonomie.
Quand ils voleront de leurs propres ailes, nous pourrons plus facilement « downsizer » d’appartement qu’en revendant une hypothétique maison. Je conviens que ce n’est pas nécessairement facile de trouver un grand logement abordable à Montréal (ou ailleurs, ceci dit) et je suis consciente que nous avons beaucoup de chance, mais cela nous permet d’économiser des milliers de dollars par année. C’est un choix pleinement assumé ici.
Bonjour Pascale,
J’espérais avoir le témoignage d’un locataire avec enfants! J’imagine qu’il doit y avoir une certaine pression d’acheter une maison en banlieue. C’est un peu la suite logique des choses, surtout avec 4 enfants.
Normalement, on vit en appart quand on est étudiant, puis on déménage en condo (à Griffintown) lorsqu’on rencontre quelqu’un, puis on déménage en banlieue lorsqu’on veut fonder une famille.
Que pensent vos proches de votre style de vie?
J’ai connu les deux réalités au cours des cinq dernières années : propriétaire, mais contrainte de louer 2x à travers le pays. J’ai apprécié la simplicité qu’offre la vie en appartement — cette liberté a quelque chose de séduisant.
Mon premier logement était flambant neuf, dans un immeuble d’une dizaine d’étages, dans une ville métropolitaine. Mais entre l’insonorisation médiocre, l’odeur persistante de cannabis, la musique jusqu’à l’aube et les nombreuses interventions des pompiers (à 2 ou 4 h du matin, par -35 °C!), l’expérience a vite perdu de son charme, surtout en plein COVID quand tout est ferme ou restreint pendant plusieurs mois. Le 23 décembre, une fuite chez le voisin a rendu notre salle de bain inutilisable pendant cinq jours. L’alarme de fumée se déclenchait à chaque utilisation du four, et une nuit d’insomnie, j’ai même découvert des crottes de chien dans l’escalier. Quand le DJ du dessous a enfin déménagé, la paix est revenue… jusqu’à ce qu’un de mes enfants tombe du lit et qu’on reçoive une plainte pour bruit. Neuf, oui — mais à quel prix ?
Notre deuxième appartement, dans un vieil immeuble très prisé, valait l’attente de deux ans. Quelle tranquillité ! Le service était impeccable, le chauffage inclus, tout fonctionnait à merveille — même le lave-auto, illimité et efficace. Seul bémol : le loyer augmentait chaque année. Malgré cela, le confort, la sécurité et l’ambiance faisaient de cet endroit l’un des meilleurs en ville. Après plusieurs allers-retours et 3ans d’habitation, nous avons fini par acheter une deuxième propriété, sachant que nous y resterions encore plusieurs années avant un futur déménagement pour suivre les enfants à l’université. Cette option nous permettait aussi de récupérer l’investissement à la revente — bien plus économique que de verser plus de 300 000 $ en loyer total dans cette petite ville nordique. Et, étonnamment, un mois après avoir quitté l’appartement, on n’y pensait déjà plus.
Pourquoi ? Parce qu’aucun logement ne remplace le sentiment d’être chez soi pour la première fois après 5 ans en location ♡
Même si notre nouvelle maison est plus petite, elle a une âme. La vue sur le lac y est spectaculaire, avec des levers de soleil aux mille couleurs, des aurores boréales au confort de la maison, et même, un après-midi, la visite d’un aigle à tête blanche. Rien ne vaut le confort tranquille d’un chez-soi qui nous ressemble.
Leçons de vie: Entre 800 pc à 2100 pc, j’ai réalisé que le bonheur de la famille se situe à 1200pc. Sans garage (quoique qu’on y goûté au 1er apart et on a adoré ne pas déneiger l’auto), ni cours arrière privée, juste assez pour garder un équilibre sain au niveau matériel. Le bonheur
Merci Maui pour votre témoignage!
Que ce soit une maison, une condo ou un appart, le seul moyen de trouver sa place est par essais et erreurs. Vous avez testé différentes options, vous est donc à même de faire un choix éclairé.
Ce que je déplore c’est que la plupart des gens diront acheter c’est mieux (ou louer c’est mieux) sans avoir exploré toutes les avenues.
Meilleurs voeux de bonheur dans votre nouvelle maison!
En choisissant d’aller vivre avec notre fille et son conjoint dans une maison bigénérationnelle où chacun a sa propre adresse, son propre compteur d’électricité et sa propre part d’hypothèque à rembourser, ma conjointe et moi partageons moitié-moitié avec eux les frais d’acquisition (inspection, taxe de bienvenue, notaire, etc.), les frais récurrents (taxes municipales et scolaires, assurance habitation, télédistribution et Internet), ainsi que les frais d’entretien.
Au printemps 2026 notre part d’hypothèque sera payée et nos frais en habitation passeront de quatre mille cinq cent à environ deux mille deux cent cinquante dollars par année.
En contrepartie du coût de renonciation consenti nous pouvons voir grandir notre petite-fille, nous pouvons compter les uns sur les autres, et nous partageons un grand terrain boisé muni d’une piscine et d’un cabanon-atelier dans lequel je peux faire ce que je veux 3 saisons sur 4.
Pour le moment nos jeunes font de l’épargne forcée en remboursant leur part d’hypothèque. Vu le peu qu’ils ont à payer pour se loger, ils devraient en profiter pour se dégager une marge de manœuvre et investir dans des comptes REEE, CELI et REER en vue de se constituer un patrimoine plus consistant. Mais leur réflexion est encore loin de pareilles considérations.
Bonjour R911,
Voilà une excellente stratégie! J’imagine que le fait de combiner votre mise de fonds à celle de votre fille a augmenté votre pouvoir d’achat. Chose certaine, cela vous permettra de vous rapprocher de votre famille, ce qui est inestimable. Vous pourrez par le fait même enseigner les finances à votre petite-fille. 😉
Sa grand-mère et moi nourrissons effectivement plus d’espoir en elle qu’en ses parents côté finance. 😉
Quant à une maison bigénérationnelle, ce n’est pas pour tous. J’en ai parlé juste pour nommer cette possibilité parmi d’autres. L’important reste que chacun fasse le choix qui lui convient le mieux après avoir évalué ses options.
R911,
La frugalité saute parfois une génération. 🙂
Bonne réflexion mais je pense plus intéressant pour des gens qui ont déjà 400 000$ en banque. Pour les jeunes avec moyens plus restreints, je continuerai d’acheter une maison et attendre que la valeur monte … pour la revendre ensuite et louer avec les gains. Tu en penses quoi?
Salut Al,
Strictement sur le plan financier, je pense que l’achat est préférable pour ceux qui n’ont pas la discipline d’épargner et d’investir leur sous. C’est de l’épargne forcée.
Par contre, ceux qui dénichent un logement raisonnable dans un beau quartier, qui épargnent et qui investissent en bourse sont souvent gagnants. La bourse offre presque toujours un meilleur rendement que les condos et les maisons unifamiliales à moyen terme.
Il y a pas d’absolu, chaque situation est unique, mais il ne faut pas sous estimer la puissance incroyable du marché boursier.
Pour ma part ,une situation différente , j’ai plus de 80 ans en santé et en forme , j’habite en copropriété depuis 6 ans après le grande maison pour en acheter une plus petite … et revendu pour un condo de plus de 1,000 pieds carré .
Je suis très bien garage intérieur etc à mon âge je dois penser à la suite des choses pour le futur j’ai donc visiter des maison de retraite et les coûts sont extrêmement élevés en moyenne entre 3.500$ et 4,000$ par mois sans service !
Je pourrais vendre à 500,000$ et j’ai des économies bien investies mais cette charge supplémentaires m’apparaît impossible à supporter pour plusieurs années compte tenues de mon budjet.
Les gens ignorent leur coût de vie ce qui n’est pas mon cas je sais exactement à chaque année combien j’ai dépenser et où j’en conclus que je dois de durer dans mon appartement le plus longtemps possible et garder ma vieille auto qui est en ordre .
Ma réponse serait ; les deux!
Mais là où on se rejoint c’est au niveau de l’espace. On attend notre second enfant et une très grande partie de notre entourage nous a demandé si nous allions agrandir la maison! Ça me sourire à chaque fois quand je leur réponds, pourquoi, nous on vit dehors, la maison c’est fait pour manger, dormir et plus récemment le télétravail. Bref au delà du gaspillage d’espace il y a évidemment le gaspillage d’argent car toute matière a un coût.
Côté loyer et propriété, nous avons joué des deux côtés de la médaille durant plusieurs années pour finalement convertir notre propriété chalet en résidence, une réalité rendue possible par le télétravail. Je dirais que nous avons adoré le logement pour la capacité d’être dans des quartiers centraux hors de prix, comme tu le mentionnes. Mais lorsqu’on a un intérêt pour une vie en nature, le logement devient un peu plus difficile. Dans notre cas nous avons même loué notre chalet via plateformes durant plusieurs années et personnellement, nous n’aurions jamais payé le tarif qu’on chargeait!
Au final et au delà du monétaire, je pense donc qu’il faut donc assumer ces choix par rapport à ce qui est cher à nos yeux en terme de qualité et oui, ce n’est pas nécessairement l’option la plus économique. Par contre il faut se tenir loin du mythe que l’immobilier résidentiel est le meilleur investissement au monde ainsi que la spirale des voisins gonflables, mais je pense qu’ici nous avons tous passé par dessus ce niveau.
J’ai l’impression qu’on ne compare pas des pommes avec des pommes. On ne peut pas comparer un actif résidentiel avec un rendement boursier moyen du S&P/TSX, le risque n’est pas le même. Dire qu’une maison d’un million revient à renoncer à 70k$ est un jeu de l’esprit. Si vous aviez vendu avant le crash de 2008 « par hasard », vous auriez perdu + de 30% de votre avoir en moins d’un an. Un rendement boursier très peu risqué similaire à un logement serait de l’ordre de 4% (ce qui est même agressif dans le contexte actuel). Prenez pour acquis que le logement prend 2% par an, il vous reste une marge de 2% + les frais directs pour trouver une logement locatif, on est plus proche du 30k$/an, soit 2,500$ pour trouver un logement équivalent à une maison d’un million. Bonne chance. Les gens qui lisent ce blog dans la trentaine et début quarantaine n’ont pas encore vécu un vrai crash boursier qui perdure sur des années, le réveil sera brutal pour ceux qui prenne 7% de rendement comme un acquis! La décision de se départir d’une maison/condo pour aller en locatif devrait être motivé par bien d’autres critères avant le critère financier (ce qui semble être votre cas par ailleurs).
Merci! Nous sommes présentement en réflexion, tous les deux dans la cinquantaine. Nous souhaitons nous départir de notre grande maison (pièces inutilisées)suite au départ de deux de nos quatre garçons.Après avoir analysé différentes possibilités ( achat condo, maison de ville) nous pensons y aller avec un logement locatif de 2200$ par mois.La vente nous libérerait de notre hypothèque et nous permettrait d’investir autour de 500000$.Nous aspirons à cette liberté et réduction des biens mais nous questionnons sur l’impact fiscal/ financier.À quoi devons nous porter notre attention pour une réussite sur le plan financier?Quel type de placement, sans perte?Est-ce le bon temps pour faire le move?
Skywalker,
Allez louer à la campagne, inutile de payer les gros prix de la métropole ! Vous êtes retraité après tout, pas vrai. En campagne, pour le prix d’un 3 1/2 miteux en ville vous aurez un beau logement, pavillon ou même chalet au bord d’un lac. La paix, la tranquillité, la nature… Cela vous inspirerait pour votre future carrière d’écrivain !
Rien ne garantit que la vente d’une propriété sera totalement exclue d’un impôt sur le « gain » en capital réputé, comptez sur nos bons gouvernements endettés jusqu’à la moëlle pour y penser… En plus de donner un rendement médiocre (puisque avec l’hypothèque non déductible on se trouve à payer la valeur future de la maison et non le prix de vente à l’achat) dont un gain de capital quasi inexistant, voilà qu’on risque de se faire avoir avec un impôt sur la vente totalement injuste mais nécessaire pour renflouer les caisses d’un état irresponsable ! Ceci ne tient pas compte en plus de l’appétit vorace des municipalités qui s’enlisent dans le coût exorbitant de la rénovation des infrastructures inadaptées aux changement climatiques futurs (parlez-en au maire de Gatineau !). Tôt ou tard, on ne pourra même plus habiter dans une maison car l’ensemble des coûts dépassera notre capacité de payer.
Les logements locatifs devraient être la propriété et responsabilité exclusive des gouvernements ce qui leur permettrait d’avoir des revenus supplémentaires, standardiser les normes et profiter d’économies d’échelle sur l’entretien, les taxes, les inspections, etc… Je sais, c’est mon petit côté socio-communiste. Cependant, si personne ne peut se payer les loyers, le marché locatif s’écroulera de lui-même (offre et demande).
Pour ma part, locataire heureux, pas de luxe mais abordable, bien situé, amplement de marge. Lorsque je regarde les propriétés en vente, j’additionne le coût des taxes de toutes sortes, les coûts d’énergie, entretien et réparations et j’arrive à un total annuel voisin de mon loyer annuel… Pourquoi alors irais-je contracter une hypothèque additionnelle pour m’enfoncer encore plus financièrement sans nécessairement jouïr d’une qualité de vie significativement meilleure ?
La différence me permet d’investir avec une grande marge de sécurité (risque minimum) ce qui m’a aidé à garder un rendement moyen de plus de 20%/an sur les trois dernières années.
Que demander de plus ?!